Re: Subordonnée relative, effaçable mais non déplaçable ?

Nita a écrit:C'est possible, plus je réfléchis, plus je constate que ma cervelle est morte (et je n'ai plus de feu ).

Sacrée Nita. Razz

Tant que tu gardes le feu (sacré), il n'y a pas péril en la demeure, celle où tu passeras peut-être la nuit.

Cath a écrit:

laïla a écrit:
3. Je ne connaissais pas d’endroit où j’allais passer la nuit.

Cette phrase est fautive : une règle que je n'ai plus en tête impose de mettre le verbe à l'infinitif si le sujet de la subordonnée est le même que celui de la principale (ou quelque chose de ce genre)

Les deux livres qui me sont tombés sous la main disent que la transformation infinitive est "des fois obligatoire, mais des fois non". professeur

Mais sans donner de règle.

Des livres FLE ?

Non, du tout : un Bescherelle de grammaire de 1989 et un bouquin de 4ème/3ème de 1979...

Je ne connaissais pas d'endroit où passer la nuit / d'enfant à qui donner ce jouet : c'est tout à fait correct.

Il disait avoir fait son travail seul est plus élégant que Il disait qu'il avait fait son travail tout seul.

Je suis désolée que vous ne connaissiez pas cet usage, mais Je suis certaine de le pratiquer régulièrement.
Etc...

En revanche la relative "réduite", c'est jouer sur les mots : sans pronom relatif, plus de proposition relative !

Cependant le pronom peut faire l'objet d'une "ellipse", n'est-ce pas ?
Cet homme qui fume des cigares, boit du scotch et ne fait surtout pas de sport est Winston Churchill.
Le pronom est absent dans "boit du scotch" et de " ne fait surtout pas de sport".

tannat a écrit:Cependant le pronom peut faire l'objet d'une "ellipse", n'est-ce pas ?
Cet homme qui fume des cigares, boit du scotch et ne fait surtout pas de sport est Winston Churchill.
Le pronom est absent dans "boit du scotch" et de " ne fait surtout pas de sport".

Oui, bien sûr, la reprise du pronom initial est sous-entendue, mais ce premier pronom est bien présent.