Quelle fonction pour la proposition subordonnée relative : "des larmes qui coulaient sur son visage"

Petite question d'analyse dans cette phrase : "le froid cruel lui arrachait des larmes qui coulaient sur son visage." De mon côté, il me semble que "qui coulaient sur son visage" est une proposition subordonnée relative, complément de l'antécédent "qui" / larmes. Mais mon collègue voit plutôt une fonction "épithète"
Est-ce que quelqu'un peut éclairer ma lanterne car je ne trouve pas de fonction "épithète" pour des relatives dans mes grammaires mais c'est peut-être une subtilité grammaticale que je ne maîtrise pas...
Merci d'avance pour vos réponses !

Il y a eu une discussion sur cette nouveauté récemment, mais je ne la retrouve pas, il n'y avait pas "relative" dans le titre, c'est sûr, et ce n'est pas dans les dernières pages du fil grammaire, alors, où ?

Curieusement c’est dans le fil sur les conjonctives

https://www.neoprofs.org/t126909-grammaire-en-premiere-les-subordonnees-conjonctives-et-les-negations?highlight=Question+grammaire

Merci Iphigénie pour le fil. Je vois que tu es sur la même longueur d'ondes que moi par rapport à cette interrogation de "relative épithète"

Dans les classements qu'on voyait dans mes années concours :

- on opposait relatives explicatives et déterminatives sur le plan sémantique ;

- sur un autre plan, syntaxique, on distinguait les relatives substantives (sans antécédent, se comportent comme un nom) des relatives adjectives avec antécédent. Ces relatives adjectives étaient complément de l'antécédent, avec trois manières de le compléter parallèles aux fonctions des adjectifs : il y avait les relatives épithètes, appositives, attributives.
Attributives avec "être" et quelques autres verbes ("elle était là qui pleurait..."), relatives attribut du COD (antécédent COD du verbe principal) avec par exemple  "voir" ("je la vois qui pleure"), épithètes ("le chat qui dormait leva la tête"), apposition - avec détachement et notion de prédication seconde ("son chat, qui avait dormi quelques minutes, leva la tête").

J'ai suivi les cours de grammaire des agrégatifs pendant mes études, mais cela remonte à loin et l'analyse que je fais aujourd'hui avec mes élèves de 3ème est bien plus simplifiée... Est-ce qu'un élève de 3ème doit être capable de faire cette analyse ? Je me suis toujours limitée à "complément de l'antécédent" pour les relatives...

Ah ça, je suis d'accord, je pensais à l'analyse de ton collègue qui te parle d'épithète...
Bon, j'ai des souvenirs très vifs du collège où on analysait en "complément de l'antécédent" avec le mantra "la relative est toujours complément de l'antécédent" et où, un jour, on tombait sur une relative sans antécédent

Oui Barèges, c'est bien par rapport à l'analyse du collègue mais c'était une question pour notre brevet blanc. Il voulait que les élèves trouvent cette fonction "épithète" et je lui ai dit que pour moi elle ne semblait être que "complément de l'antécédent". Du coup, dans le doute, on a décidé de ne demander que la nature ! Mais comme je suis curieuse et que je n'aime pas rester avec des interrogations, j'ai posté le sujet