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- Pénélope59Niveau 5
Bonsoir,
il y a bien longtemps que je n'ai plus travailler avec des premières et avec les nouvelles directives , nouveaux programmes et objets d'étude , j'avoue être un peu perdue.
Quelqu'un pourrait-il me montrer un modèle de descriptif tel qu'il est recommandé à l'oral de l'EAF ?
Merci d'avance
il y a bien longtemps que je n'ai plus travailler avec des premières et avec les nouvelles directives , nouveaux programmes et objets d'étude , j'avoue être un peu perdue.
Quelqu'un pourrait-il me montrer un modèle de descriptif tel qu'il est recommandé à l'oral de l'EAF ?
Merci d'avance
- lebrudu84Niveau 9
Vois avec tes IPR: suivant les académies, c'est très très variable; souvent ceux-ci en proposent un modèle (qu'on dira charitablement lisible )
_________________
Bravo, tu as saisi la différence entre l'auxiliaire "être" et l'auxiliaire "avoir"!
- ysabelDevin
chez nous, chacun fait comme il lui plaît... et c'est tant mieux.
Du moment que c'est clair et lisible pour l'examinateur.
Du moment que c'est clair et lisible pour l'examinateur.
_________________
« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- JohnMédiateur
Tu as des infos sur le site de ton académie :
Les descriptifs
Nous rappelons que les descriptifs ne sont plus présentés sous enveloppe mais il paraît indispensable que les élèves continuent à disposer de leur propre descriptif qui est un support essentiel à l’interrogation. Bien en amont de l’épreuve, le descriptif fait l’objet, en classe, à un moment stratégique de la séquence d’enseignement, d’une élaboration et d’une validation partagées. Il est le fruit d’un travail collectif avec les élèves.
De l’avis général, et nous l’avons constaté, les recommandations formulées chaque année concernant la composition des descriptifs portent leurs fruits. Un bon descriptif facilite le travail du candidat comme celui de l’examinateur. Toutefois nous regrettons les imprécisions qui demeurent et qui empêchent parfois les examinateurs de poser des questions sur des textes dont les références sont bien trop imprécises. Il arrive ainsi que les documents complémentaires souffrent plus que les textes étudiés en lecture analytique de ces contextualisations approximatives. Des problèmes de lisibilité immédiate dans certaines listes, persistent. Ceux-ci sont principalement liés à l’absence de présentation tabulaire telle qu’elle est proposée par l’académie, et qui facilite l’identification des rubriques et des activités.
Le descriptif répond à une logique de problématisation de la séquence mais il n’est pas le dépositaire de toutes les activités menées durant le parcours. La liste des devoirs n’a pas à y figurer surtout lorsque ceux-ci sont sans rapport apparent avec la problématique annoncée. De même on ne fait pas apparaître les « cours magistraux » délivrés sur tel ou tel courant littéraire. Certains descriptifs font apparaître « des pistes d’étude » et parfois même le « plan » des lectures analytiques (exprimant en cela une pratique totalement discutable de la lecture analytique).
Le principal écueil reste l’absence d’une problématique claire qui doit permettre une circulation du sens à l’intérieur de chacune des séquences. Or, cette démarche fait parfois défaut, notamment entre les lectures analytiques et les documents complémentaires ; ces derniers étant trop souvent de simples faire-valoir des premiers et ne jouant pas ainsi leur rôle délibératif permettant une mise en tension (ce que doit être tout projet problématisé) entre les textes. Difficile pour un candidat d’expliquer la problématique qui réunit dans une même séquence des lectures analytiques autour « des poèmes de l’enfance » et des textes complémentaires sur « la poésie de la Résistance ».
Les examinateurs doivent pouvoir lire dans le descriptif la cohérence qui a guidé la séquence : le titre de la séquence, l’objet d’étude, la problématique formulée doivent informer sur le travail réalisé en classe. Il leur faut percevoir aisément les raisons de la présence de chacun des textes et de chacune des activités proposées aux élèves. Tous les documents abordés en classe (lectures analytiques, documents complémentaires, lectures cursives d’œuvres, lectures et activités personnelles) s’inscrivent dans une aire de questionnement clairement identifiable dans le descriptif. Il devient alors aisé pour l’examinateur de formuler ses propres questions en donnant la chance aux élèves de poursuivre leur exploration des textes tout en exploitant des domaines d’investigation qui leur sont familiers.
Nous souhaitons conclure sur cette question en insistant sur les documents complémentaires qui représentent, selon toutes les bilans un objectif de travail pour nos pratiques. Certains regrettent, par exemple, le manque « d’originalité dans les documents choisis ne serait-ce que pour souligner, par confrontation, l’actualité des textes dits canoniques et dont les échos contemporains ne manquent pas ». Ce même coordonnateur salue, dans une autre liste, « la richesse des documents complémentaires qui s’emparent d’un matériel contemporain souvent judicieusement convoqué (une belle séquence sur le travail de mémoire dans W ou le souvenir d’enfance et Danse avec Bachir proposé en contrepoint). Quelques belles utilisations des TICE favorisant l’accès au patrimoine « exposition virtuelle consacrée aux Lumières / Site de la Bibliothèque nationale de France » ou à la culture contemporaine « Cyber savoir encyclopédique et collectif, forum littéraire ».
La Problématique
C’est la partie du descriptif la plus observée par les examinateurs au moment de préparer leurs questions, or il arrive parfois qu’ils la lisent et la relisent en vain n’y trouvant aucune perspective délibérative suscitant la tension, l’interrogation complexe propre à toute problématique.
En guise de problématique fleurissent encore des « pistes générales ». Ainsi pour une séquence intitulée « Le Bonheur » et convoquant Montesquieu, Diderot, La Fontaine pour répondre à l’objet d’étude « Convaincre, persuader, délibérer », il ne semble y avoir en guise de problématique qu’une généralité « Imposer sa vision du bonheur… ». Dans le même esprit, nous trouvons parfois des pistes multiples (sans qu’elles soient véritablement problématisées), c’est le cas d’une séquence sur Baudelaire dont la problématique annoncée est : « La spécificité du langage poétique / la dualité du poète partagé entre spleen et idéal ».
« Qu’est-ce que le surréalisme ?»n’est pas une problématique. Va-t-on parler du langage surréaliste, de la révolution surréaliste, de la poésie surréaliste, du roman surréaliste, des théories et des querelles surréalistes, de l’héritage surréaliste, des pères du surréalisme, du surréalisme et de la psychanalyse, du surréalisme et de l’anarchie… ? Le traitement sérieux de l’un de ces motifs justifierait à lui seul une séquence entière : mais il n’y aurait toujours pas de problématique. Ces solutions inappropriées reviennent souvent à pulvériser tous ces éléments au sein d’une séquencedans laquelle l’élève ne perçoit pas grand-chose de l’esprit surréaliste et dans laquelle l’examinateur de l’EAF a bien des difficultés à trouver des questions qui ne piègent pas le candidat.
Un coordonnateur constate : « Un autre descriptif propose comme problématique « quelles sont les fonctions de la poésie ?» : cette question, comme la liste des documents proposés, incitent à un inventaire thématique et formel, d’autant plus limité (l’entretien le montre) que les textes complémentaires servent souvent à valider les observations nées des lectures analytiques. En revanche, un autre descriptif, qui demande : « La poésie n’a-t-elle d’autre but qu’elle-même ? », en obligeant le candidat à s’interroger sur le bien-fondé de la question, garantit un échange à la fois mieux centré et plus ouvert. »
Certaines autres listes présentent des séquences où se multiplient les questions sans qu’il n’y ait au final, la formulation d’une véritable problématique.Certaines problématiques bien formulées garantissent, au contraire, un dialogue fécond et constructif avec les candidats. Ainsi, on peut envisager l’étude de Dom Juan(pour prendre un texte dont le succès ne se dément pas) en interrogeant, par exemple, sa dimension comique : Dom Juan est-il une pièce comique ? Quand, de qui, pourquoi le spectateur est- il amené à rire ? Quels sont l’enjeu et le sens de ce rire ? Quand, de qui, pourquoi le spectateur ne rit- il plus ou pas ? La problématique est ici relayée et développée par un questionnement portantsur des points précis.
Les documents complémentaires :
Là encore, une amélioration sensible est à noter : les séquences sans documents complémentaires ou au contraire trop fournies sont plus rares que l’an dernier. Comme leur nom l’indique, ces textes jouent un rôle essentiel dans l’équilibre du projet. Ils accompagnent les textes étudiés en lecture analytique et sont dans cette optique l’objet d’un traitement spécial qui ne relève pas de la lecture analytique bis ou allégée. Ils éclairent la problématique de séquence, proposent une approche culturelle spécifique, une ouverture générique, un détour vers d’autres formes d’expressions artistiques, une contextualisation, un regard critique ou théorique, des lectures contradictoires, des démarches comparatistes…Ils peuvent « déranger » les éléments mis en place dans la séquence et en cela l’enrichir mais en tout état de cause, ils ne doivent pas diluer ou noyer l’angle problématique retenu.
Nous reprenons ici les conclusions d’un coordonnateur :
« Les candidats parviennent à bien se servir des documents complémentaires :
- quand il y en a un nombre raisonnable : une collègue se plaignait d’avoir dans chaque séquence une succession de documents qu’elle ne pouvait pas toujours exploiter.
- quand ils s’inscrivent dans la problématique qu’ils éclairent et enrichissent
- quand leur utilisation n’est pas restreinte à une plate illustration ou à un prolongement vague des lectures analytiques
- quand leur fonction est
o un contre-exemple (utopie / contre utopie) d’un texte ou du corpus,
o un éclairage historique pour mettre en valeur l’évolution d’un genre, d’une idée,
o une ouverture vers l’histoire des arts ou les textes de l’antiquité
o une perspective comparatiste (générique ou transgénérique)
- quand ils servent à saisir une spécificité du texte étudié (texte critique sur un mouvement littéraire, texte théorique sur une mise en scène, confrontation générique sur un mythe …) »
L’étude d’œuvres intégrales et les lectures cursives :
N’oublions pas que l’étude d’une œuvre s’insère dans un objet d’étude, voire plusieurs objets d’étude que l’on croise. Les exposés, les lectures transversales, les études littéraires accompagnées, les travaux d’écritures, les lectures analytiques, les lectures des documents complémentaires… composent une stratégie séquentielle qui ne se réduit pas à la juxtaposition de quelques lectures analytiques.Rappelons d’ailleurs qu’étudier une œuvre intégrale, c’est en faire la lecture analytique et choisir un projet précis pour cette lecture.Au nom même de l’efficacité, il faut consentir à faire le deuil de l’exhaustivité, s’efforcer d’articuler les extraits étudiés et proposer une conception dynamique de la lecture de l’œuvre.
Les rapports des coordonnateurs expliquent que les réussites des candidats « interrogés sur une œuvre complète » sollicitent souvent un travail particulier des collègues sur la réception de cette œuvre, sa contextualisation et d’une manière plus générale sa « singularité » et son intégrité en même temps que son intégralité.
Un mot sur les lectures cursives du candidat, liées à l’objet d’étude et/ou à la séquence choisie par l’examinateur. Nous reprenons ce que nous disions dans le rapport précédent : « la responsabilité du professeur qui prépare sa classe à l’examen est engagée : il se doit donc de garantir que les lycéens ont bien lu et correctement interprété les œuvres qui figurent sur leur descriptif ». Les modalités d’évaluation en cours d’année de cette lecture sont variables et les collègues ne manquent pas de ressources sur ce point (pour dépasser peut-être la systématique fiche de lecture) : débats littéraires, carnets de lecture, bibliothèque personnelle, jeux de rôle, écrits d’invention, de commentaire, exposés, lectures et écritures en réseaux…
Au sujet de la rubrique « activités personnelles », nous retranscrivons ici l’intégralité d’une remarque d’un coordonnateur dont nous partageons le point de vue : « Une majorité d'examinateurs a souhaité que nous évoquions la question des « activités personnelles de l'élève ». C'est surtout en leur qualité d'enseignants, préparant eux-mêmes des élèves à l'EAF, qu'ils déplorent que ces activités, souvent prises à cœur par les élèves, ne soient pas mieux mises en évidence dans les descriptifs et que les examinateurs ne leur accordent pas en général suffisamment d'attention. Ces activités sont gratifiantes pour l'élève et sont l'occasion, lors de l'entretien, d'un échange souvent riche et plus « ajusté » au candidat. Spontanément des élèves ont présenté une liste d'activités personnelles (anthologie illustrée, préfacée et commentée de poèmes ou de fables par exemple, carnets de lecture d’une œuvre...), mais ils restent minoritaires car ils n'y sont, semble-t-il, encouragés ni par leur professeur, ni par l'examinateur. On les voit déçus d'avoir travaillé en vain. »
http://lettres.discipline.ac-lille.fr/inspection/resultats-aux-examens/rapport-sur-leaf-2011#section-3
Les descriptifs
Nous rappelons que les descriptifs ne sont plus présentés sous enveloppe mais il paraît indispensable que les élèves continuent à disposer de leur propre descriptif qui est un support essentiel à l’interrogation. Bien en amont de l’épreuve, le descriptif fait l’objet, en classe, à un moment stratégique de la séquence d’enseignement, d’une élaboration et d’une validation partagées. Il est le fruit d’un travail collectif avec les élèves.
De l’avis général, et nous l’avons constaté, les recommandations formulées chaque année concernant la composition des descriptifs portent leurs fruits. Un bon descriptif facilite le travail du candidat comme celui de l’examinateur. Toutefois nous regrettons les imprécisions qui demeurent et qui empêchent parfois les examinateurs de poser des questions sur des textes dont les références sont bien trop imprécises. Il arrive ainsi que les documents complémentaires souffrent plus que les textes étudiés en lecture analytique de ces contextualisations approximatives. Des problèmes de lisibilité immédiate dans certaines listes, persistent. Ceux-ci sont principalement liés à l’absence de présentation tabulaire telle qu’elle est proposée par l’académie, et qui facilite l’identification des rubriques et des activités.
Le descriptif répond à une logique de problématisation de la séquence mais il n’est pas le dépositaire de toutes les activités menées durant le parcours. La liste des devoirs n’a pas à y figurer surtout lorsque ceux-ci sont sans rapport apparent avec la problématique annoncée. De même on ne fait pas apparaître les « cours magistraux » délivrés sur tel ou tel courant littéraire. Certains descriptifs font apparaître « des pistes d’étude » et parfois même le « plan » des lectures analytiques (exprimant en cela une pratique totalement discutable de la lecture analytique).
Le principal écueil reste l’absence d’une problématique claire qui doit permettre une circulation du sens à l’intérieur de chacune des séquences. Or, cette démarche fait parfois défaut, notamment entre les lectures analytiques et les documents complémentaires ; ces derniers étant trop souvent de simples faire-valoir des premiers et ne jouant pas ainsi leur rôle délibératif permettant une mise en tension (ce que doit être tout projet problématisé) entre les textes. Difficile pour un candidat d’expliquer la problématique qui réunit dans une même séquence des lectures analytiques autour « des poèmes de l’enfance » et des textes complémentaires sur « la poésie de la Résistance ».
Les examinateurs doivent pouvoir lire dans le descriptif la cohérence qui a guidé la séquence : le titre de la séquence, l’objet d’étude, la problématique formulée doivent informer sur le travail réalisé en classe. Il leur faut percevoir aisément les raisons de la présence de chacun des textes et de chacune des activités proposées aux élèves. Tous les documents abordés en classe (lectures analytiques, documents complémentaires, lectures cursives d’œuvres, lectures et activités personnelles) s’inscrivent dans une aire de questionnement clairement identifiable dans le descriptif. Il devient alors aisé pour l’examinateur de formuler ses propres questions en donnant la chance aux élèves de poursuivre leur exploration des textes tout en exploitant des domaines d’investigation qui leur sont familiers.
Nous souhaitons conclure sur cette question en insistant sur les documents complémentaires qui représentent, selon toutes les bilans un objectif de travail pour nos pratiques. Certains regrettent, par exemple, le manque « d’originalité dans les documents choisis ne serait-ce que pour souligner, par confrontation, l’actualité des textes dits canoniques et dont les échos contemporains ne manquent pas ». Ce même coordonnateur salue, dans une autre liste, « la richesse des documents complémentaires qui s’emparent d’un matériel contemporain souvent judicieusement convoqué (une belle séquence sur le travail de mémoire dans W ou le souvenir d’enfance et Danse avec Bachir proposé en contrepoint). Quelques belles utilisations des TICE favorisant l’accès au patrimoine « exposition virtuelle consacrée aux Lumières / Site de la Bibliothèque nationale de France » ou à la culture contemporaine « Cyber savoir encyclopédique et collectif, forum littéraire ».
La Problématique
C’est la partie du descriptif la plus observée par les examinateurs au moment de préparer leurs questions, or il arrive parfois qu’ils la lisent et la relisent en vain n’y trouvant aucune perspective délibérative suscitant la tension, l’interrogation complexe propre à toute problématique.
En guise de problématique fleurissent encore des « pistes générales ». Ainsi pour une séquence intitulée « Le Bonheur » et convoquant Montesquieu, Diderot, La Fontaine pour répondre à l’objet d’étude « Convaincre, persuader, délibérer », il ne semble y avoir en guise de problématique qu’une généralité « Imposer sa vision du bonheur… ». Dans le même esprit, nous trouvons parfois des pistes multiples (sans qu’elles soient véritablement problématisées), c’est le cas d’une séquence sur Baudelaire dont la problématique annoncée est : « La spécificité du langage poétique / la dualité du poète partagé entre spleen et idéal ».
« Qu’est-ce que le surréalisme ?»n’est pas une problématique. Va-t-on parler du langage surréaliste, de la révolution surréaliste, de la poésie surréaliste, du roman surréaliste, des théories et des querelles surréalistes, de l’héritage surréaliste, des pères du surréalisme, du surréalisme et de la psychanalyse, du surréalisme et de l’anarchie… ? Le traitement sérieux de l’un de ces motifs justifierait à lui seul une séquence entière : mais il n’y aurait toujours pas de problématique. Ces solutions inappropriées reviennent souvent à pulvériser tous ces éléments au sein d’une séquencedans laquelle l’élève ne perçoit pas grand-chose de l’esprit surréaliste et dans laquelle l’examinateur de l’EAF a bien des difficultés à trouver des questions qui ne piègent pas le candidat.
Un coordonnateur constate : « Un autre descriptif propose comme problématique « quelles sont les fonctions de la poésie ?» : cette question, comme la liste des documents proposés, incitent à un inventaire thématique et formel, d’autant plus limité (l’entretien le montre) que les textes complémentaires servent souvent à valider les observations nées des lectures analytiques. En revanche, un autre descriptif, qui demande : « La poésie n’a-t-elle d’autre but qu’elle-même ? », en obligeant le candidat à s’interroger sur le bien-fondé de la question, garantit un échange à la fois mieux centré et plus ouvert. »
Certaines autres listes présentent des séquences où se multiplient les questions sans qu’il n’y ait au final, la formulation d’une véritable problématique.Certaines problématiques bien formulées garantissent, au contraire, un dialogue fécond et constructif avec les candidats. Ainsi, on peut envisager l’étude de Dom Juan(pour prendre un texte dont le succès ne se dément pas) en interrogeant, par exemple, sa dimension comique : Dom Juan est-il une pièce comique ? Quand, de qui, pourquoi le spectateur est- il amené à rire ? Quels sont l’enjeu et le sens de ce rire ? Quand, de qui, pourquoi le spectateur ne rit- il plus ou pas ? La problématique est ici relayée et développée par un questionnement portantsur des points précis.
Les documents complémentaires :
Là encore, une amélioration sensible est à noter : les séquences sans documents complémentaires ou au contraire trop fournies sont plus rares que l’an dernier. Comme leur nom l’indique, ces textes jouent un rôle essentiel dans l’équilibre du projet. Ils accompagnent les textes étudiés en lecture analytique et sont dans cette optique l’objet d’un traitement spécial qui ne relève pas de la lecture analytique bis ou allégée. Ils éclairent la problématique de séquence, proposent une approche culturelle spécifique, une ouverture générique, un détour vers d’autres formes d’expressions artistiques, une contextualisation, un regard critique ou théorique, des lectures contradictoires, des démarches comparatistes…Ils peuvent « déranger » les éléments mis en place dans la séquence et en cela l’enrichir mais en tout état de cause, ils ne doivent pas diluer ou noyer l’angle problématique retenu.
Nous reprenons ici les conclusions d’un coordonnateur :
« Les candidats parviennent à bien se servir des documents complémentaires :
- quand il y en a un nombre raisonnable : une collègue se plaignait d’avoir dans chaque séquence une succession de documents qu’elle ne pouvait pas toujours exploiter.
- quand ils s’inscrivent dans la problématique qu’ils éclairent et enrichissent
- quand leur utilisation n’est pas restreinte à une plate illustration ou à un prolongement vague des lectures analytiques
- quand leur fonction est
o un contre-exemple (utopie / contre utopie) d’un texte ou du corpus,
o un éclairage historique pour mettre en valeur l’évolution d’un genre, d’une idée,
o une ouverture vers l’histoire des arts ou les textes de l’antiquité
o une perspective comparatiste (générique ou transgénérique)
- quand ils servent à saisir une spécificité du texte étudié (texte critique sur un mouvement littéraire, texte théorique sur une mise en scène, confrontation générique sur un mythe …) »
L’étude d’œuvres intégrales et les lectures cursives :
N’oublions pas que l’étude d’une œuvre s’insère dans un objet d’étude, voire plusieurs objets d’étude que l’on croise. Les exposés, les lectures transversales, les études littéraires accompagnées, les travaux d’écritures, les lectures analytiques, les lectures des documents complémentaires… composent une stratégie séquentielle qui ne se réduit pas à la juxtaposition de quelques lectures analytiques.Rappelons d’ailleurs qu’étudier une œuvre intégrale, c’est en faire la lecture analytique et choisir un projet précis pour cette lecture.Au nom même de l’efficacité, il faut consentir à faire le deuil de l’exhaustivité, s’efforcer d’articuler les extraits étudiés et proposer une conception dynamique de la lecture de l’œuvre.
Les rapports des coordonnateurs expliquent que les réussites des candidats « interrogés sur une œuvre complète » sollicitent souvent un travail particulier des collègues sur la réception de cette œuvre, sa contextualisation et d’une manière plus générale sa « singularité » et son intégrité en même temps que son intégralité.
Un mot sur les lectures cursives du candidat, liées à l’objet d’étude et/ou à la séquence choisie par l’examinateur. Nous reprenons ce que nous disions dans le rapport précédent : « la responsabilité du professeur qui prépare sa classe à l’examen est engagée : il se doit donc de garantir que les lycéens ont bien lu et correctement interprété les œuvres qui figurent sur leur descriptif ». Les modalités d’évaluation en cours d’année de cette lecture sont variables et les collègues ne manquent pas de ressources sur ce point (pour dépasser peut-être la systématique fiche de lecture) : débats littéraires, carnets de lecture, bibliothèque personnelle, jeux de rôle, écrits d’invention, de commentaire, exposés, lectures et écritures en réseaux…
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- JohnMédiateur
Les dispositions légales sont ici : http://www.education.gouv.fr/pid25535/bulletin_officiel.html?cid_bo=57488
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- JohnMédiateur
Et Grenoble te propose un modèle tout fait :
http://www.ac-grenoble.fr/disciplines/lettres/file/EAF/fran_modele_descr.pdf
http://www.ac-grenoble.fr/disciplines/lettres/file/EAF/fran_modele_descr.pdf
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- lebrudu84Niveau 9
John mon ami, vous êtes un homme parfait: sans vous, la rentrée ne serait que douleur et lamentations
_________________
Bravo, tu as saisi la différence entre l'auxiliaire "être" et l'auxiliaire "avoir"!
- SeiGrand Maître
Bonjour,
J'ai travaillé avec ma classe de 1re sans jamais utiliser de manuel. Dois-je faire figurer cela sur le descriptif ? ou dois-je indiquer le manuel de référence de la classe ?
Merci beaucoup.
Edit : j'ai d'autres questions…
Vous joignez au descriptif uniquement les textes non canoniques (inutile de joindre les extraits de Candide ou de Manon Lescaut, donc) ou tous les textes ? vous joignez aussi les textes complémentaires ? Combat de nègre et de chiens, c'est un texte canonique ?
J'ai travaillé avec ma classe de 1re sans jamais utiliser de manuel. Dois-je faire figurer cela sur le descriptif ? ou dois-je indiquer le manuel de référence de la classe ?
Merci beaucoup.
Edit : j'ai d'autres questions…
Vous joignez au descriptif uniquement les textes non canoniques (inutile de joindre les extraits de Candide ou de Manon Lescaut, donc) ou tous les textes ? vous joignez aussi les textes complémentaires ? Combat de nègre et de chiens, c'est un texte canonique ?
- SeiGrand Maître
Salut ! je fais remonter. Je n'aurais sans doute pas dû écrire sur un fil où il est noté "résolu".
_________________
"Humanité, humanité, engeance de crocodile."
- User5899Demi-dieu
Toutes les photocopies.Sei a écrit:Bonjour,
J'ai travaillé avec ma classe de 1re sans jamais utiliser de manuel. Dois-je faire figurer cela sur le descriptif ? ou dois-je indiquer le manuel de référence de la classe ?
Merci beaucoup.
Edit : j'ai d'autres questions…
Vous joignez au descriptif uniquement les textes non canoniques (inutile de joindre les extraits de Candide ou de Manon Lescaut, donc) ou tous les textes ? vous joignez aussi les textes complémentaires ? Combat de nègre et de chiens, c'est un texte canonique ?
- totoroMonarque
Moi je donne tout parce que je trouve ça plus confortable, ne serait-ce qu'au moment de préparer les questions de la trousse de secours. Même si j'ai trois exemplaires de Candide chez moi, je n'ai peut-être pas en mémoire l'extrait précis sur lequel les enfants ont travaillé... (bon, Candide n'est peut-être pas un bon exemple pour le coup... mais c'est valable pour Manon.)
_________________
- GilbertineNeoprof expérimenté
Je rejoins Totoro, il faut penser au confort des collègues qui interrogent en mettant tous les textes.
_________________
"votre mystère étant resté là où est mort mon silence"
- SeiGrand Maître
Merci beaucoup pour vos réponses.
_________________
"Humanité, humanité, engeance de crocodile."
- ysabelDevin
Sans oublier, que l'on peut être appelé le matin même en cas de défection de l'examinateur. Donc on arrive sans rien, on découvre en arrivant.
Bref, je mets LA et textes complémentaires.
Bref, je mets LA et textes complémentaires.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- User5899Demi-dieu
Je ne joins pas de photocopies des extraits des OI, en revanche. Seulement les textes polycopiés.
- SeiGrand Maître
Cripure a écrit:Je ne joins pas de photocopies des extraits des OI, en revanche. Seulement les textes polycopiés.
Pour quelle raison ? parce que vous supposez que le nombre d'extraits étant élevé, et l'examinateur pouvant interroger sur d'autres extraits que ceux mentionnés dans la liste, il doit apporter son propre exemplaire ?
- IsidoriaDoyen
Mon IPR m'a dit l'année dernière qu'on ne pouvait plus appeler les textes en plus "documents complémentaires" désormais cela s'appelle "lectures cursives". C'est de la sémantique, mais bon...
Il faut aussi préciser s'il s'agit d'HDA, LCA,...
Il faut aussi préciser s'il s'agit d'HDA, LCA,...
- User5899Demi-dieu
Parce que ça ne m'est jamais venu à l'idée, tiens ! Et parce qu'on interdit aux élèves de faire des photocopies des extraits étudiés et de se présenter avec à l'examen.Sei a écrit:Cripure a écrit:Je ne joins pas de photocopies des extraits des OI, en revanche. Seulement les textes polycopiés.
Pour quelle raison ? parce que vous supposez que le nombre d'extraits étant élevé, et l'examinateur pouvant interroger sur d'autres extraits que ceux mentionnés dans la liste, il doit apporter son propre exemplaire ?
- IphigénieProphète
Pourquoi? Il a peur que si on écrit "étude du Déjeuner sur l'herbe" on croie qu'il s'agisse de diététique?Isidoria a écrit:Mon IPR m'a dit l'année dernière qu'on ne pouvait plus appeler les textes en plus "documents complémentaires" désormais cela s'appelle "lectures cursives". C'est de la sémantique, mais bon...
Il faut aussi préciser s'il s'agit d'HDA, LCA,...
- IsidoriaDoyen
Sans doute
On s'oriente vers un descriptif tabulaire, qui précise "textes (pour l'exposé), lectures cursives (pour l'entretien)".
La question que je me pose c'est comment désigner par exemple un extrait de Bettelheim Psychanalyse des contes de fées: ce n'est ni de la LCA, ni de l'HDA...
J'ai presque terminé le mien, je me dis que plus ça va, plus ça ressemble à un manuel, sans questions ni cours... mais qu'est-ce que je le travaille!
On s'oriente vers un descriptif tabulaire, qui précise "textes (pour l'exposé), lectures cursives (pour l'entretien)".
La question que je me pose c'est comment désigner par exemple un extrait de Bettelheim Psychanalyse des contes de fées: ce n'est ni de la LCA, ni de l'HDA...
J'ai presque terminé le mien, je me dis que plus ça va, plus ça ressemble à un manuel, sans questions ni cours... mais qu'est-ce que je le travaille!
- NLM76Grand Maître
Les IPR disent ce qu'ils veulent. Quel intérêt ?Isidoria a écrit:Mon IPR m'a dit l'année dernière qu'on ne pouvait plus appeler les textes en plus "documents complémentaires" désormais cela s'appelle "lectures cursives". C'est de la sémantique, mais bon...
Il faut aussi préciser s'il s'agit d'HDA, LCA,...
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- http://instruire.fr
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Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- lilichengEsprit éclairé
ysabel a écrit:Sans oublier, que l'on peut être appelé le matin même en cas de défection de l'examinateur. Donc on arrive sans rien, on découvre en arrivant.
Bref, je mets LA et textes complémentaires.
Pareil.
- SeiGrand Maître
Cripure a écrit:Parce que ça ne m'est jamais venu à l'idée, tiens ! Et parce qu'on interdit aux élèves de faire des photocopies des extraits étudiés et de se présenter avec à l'examen.Sei a écrit:Cripure a écrit:Je ne joins pas de photocopies des extraits des OI, en revanche. Seulement les textes polycopiés.
Pour quelle raison ? parce que vous supposez que le nombre d'extraits étant élevé, et l'examinateur pouvant interroger sur d'autres extraits que ceux mentionnés dans la liste, il doit apporter son propre exemplaire ?
Ah bon ? :shock: Ben moi, cette année, j'ai dit aux élèves d'écrire sur leurs livres s'ils le voulaient pour travailler les textes. Ils devraient donc apporter des photocopies pour avoir ces extraits travaillés vierges. Pfff que de règles…
Isidoria a écrit:
J'ai presque terminé le mien, je me dis que plus ça va, plus ça ressemble à un manuel, sans questions ni cours... mais qu'est-ce que je le travaille!
Ah quoi ça sert ? Mon tuteur m'a recommandé de faire au plus simple, ça ne me semble pas plus mal.
- User5899Demi-dieu
Euh, il suffit de lire le BO qui régit l'oral, hein... C'est une règle qui a plus de trente ans et n'a jamais varié. Les candidats viennent avec deux exemplaires des OI dépourvues de toutes annotations (c'est une fraude pure et simple), et il est interdit d'apporter les seules photocopies d'extraits. Perso, photocopies d'extraits entraîne obligatoirement choix du texte en-dehors de ceux étudiés. En plus, ces règles sont reprises au dos de la convocation.Sei a écrit:Cripure a écrit:Parce que ça ne m'est jamais venu à l'idée, tiens ! Et parce qu'on interdit aux élèves de faire des photocopies des extraits étudiés et de se présenter avec à l'examen.Sei a écrit:
Pour quelle raison ? parce que vous supposez que le nombre d'extraits étant élevé, et l'examinateur pouvant interroger sur d'autres extraits que ceux mentionnés dans la liste, il doit apporter son propre exemplaire ?
Ah bon ? :shock: Ben moi, cette année, j'ai dit aux élèves d'écrire sur leurs livres s'ils le voulaient pour travailler les textes. Ils devraient donc apporter des photocopies pour avoir ces extraits travaillés vierges. Pfff que de règles…
Je pense qu'en l'occurrence, il faut leur dire d'urgence d'effacer les annotations sur les livres et les textes !
- SeiGrand Maître
Cripure a écrit:Euh, il suffit de lire le BO qui régit l'oral, hein... C'est une règle qui a plus de trente ans et n'a jamais varié. Les candidats viennent avec deux exemplaires des OI dépourvues de toutes annotations (c'est une fraude pure et simple), et il est interdit d'apporter les seules photocopies d'extraits. Perso, photocopies d'extraits entraîne obligatoirement choix du texte en-dehors de ceux étudiés. En plus, ces règles sont reprises au dos de la convocation.Sei a écrit:Cripure a écrit:
Parce que ça ne m'est jamais venu à l'idée, tiens ! Et parce qu'on interdit aux élèves de faire des photocopies des extraits étudiés et de se présenter avec à l'examen.
Ah bon ? :shock: Ben moi, cette année, j'ai dit aux élèves d'écrire sur leurs livres s'ils le voulaient pour travailler les textes. Ils devraient donc apporter des photocopies pour avoir ces extraits travaillés vierges. Pfff que de règles…
Je pense qu'en l'occurrence, il faut leur dire d'urgence d'effacer les annotations sur les livres et les textes !
Ok, merci.
Je n'ai pas lu le BO, seulement les instructions de la maison des examens qui doivent être un résumé.
C'est la 1re fois, hein, que je prépare des élèves au Bac (je suis stagiaire), je n'ai pas 30 ans derrière moi.
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