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- JézabelNiveau 10
scot69 a écrit:J'ai connu deux cas de licenciements dans ma carrière:
- un collègue qui a été licencié à la fin de son année de stage, sans possibilité de redoubler (il faut dire que monsieur venait quand il voulait, ne justifiait pas ses absences, se barrait en plein cours...)
- une collègue charmante et visiblement très pro qui redoublait son année de stage: elle ne s'est pas du tout entendue avec sa tutrice, elles avaient une relation très conflictuelle, sa tutrice l'a bien bien enfoncé, rapport bien pourri, ma collègue a été licenciée mais a mené une action en justice, je ne sais pas du tout où ça en est.
Pour le 1er cas, on comprend
Pour le 2nd, ça fait peur. Mais l'ipr et le cde n'ont pas réussi à contrebalancer le rapport de sa tutrice ?
- scot69Modérateur
aucune idée, je n'ai plus aucun contact avec la collègue. Je sais que beaucoup se plaignaient beaucoup de l'IPR dans sa matière (espagnol) et peut être que la tutrice a voulu se faire bien voir en faisant un rapport cassant... ce ne sont que des suppositions.
- JézabelNiveau 10
J'ai quand même l'impression que certains licenciements sont un peu arbitraires.
- scot69Modérateur
Comme dans tous les boulots hélas. Parfois, c'est totalement justifié, parfois c'est un mauvais concours de circonstances.
- BalthamosDoyen
Ces témoignages me révoltent.
Cependant dans le système actuel s'appuie sur des rapports des tuteurs/ chefs/ IPR.
Ce pluralisme pourrait pourtant laisser penser que les licenciements arbitraires seraient tempérées.
Cependant dans le système actuel s'appuie sur des rapports des tuteurs/ chefs/ IPR.
Ce pluralisme pourrait pourtant laisser penser que les licenciements arbitraires seraient tempérées.
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- Spoiler:
- Pierre-HenriHabitué du forum
Pourquoi ne pas tenter le CAFEP ? Cela permettrait de retenter sa chance dans un système légèrement différent, et de ne pas retomber sur les mêmes personnes.
- InvitéInvité
Pierre-Henri a écrit:Pourquoi ne pas tenter le CAFEP ? Cela permettrait de retenter sa chance dans un système légèrement différent, et de ne pas retomber sur les mêmes personnes.
Je ne connais pas très bien le mécanisme de certification dans le privé mais cela est-il si différent ? Il me semble par exemple que le poids de l'inspection est toujours aussi fort.
- Pierre-HenriHabitué du forum
Tamerlan a écrit:
Je ne connais pas très bien le mécanisme de certification dans le privé mais cela est-il si différent ? Il me semble par exemple que le poids de l'inspection est toujours aussi fort.
Oui, l'avis de l'inspection compte (je le sais pour en avoir fait les frais, un rectorat m'ayant refusé une suppléance alors que le diocèse était d'accord pour me prendre). Cependant, cette double hiérarchie permet aussi, quelquefois, d'obtenir des soutiens d'un côté pour contrebalancer l'autre. Il ne faut pas en attendre de miracle, mais cela peut être un contre-pouvoir.
- AshtrakFidèle du forum
Pierre-Henri a écrit:Tamerlan a écrit:
Je ne connais pas très bien le mécanisme de certification dans le privé mais cela est-il si différent ? Il me semble par exemple que le poids de l'inspection est toujours aussi fort.
Oui, l'avis de l'inspection compte (je le sais pour en avoir fait les frais, un rectorat m'ayant refusé une suppléance alors que le diocèse était d'accord pour me prendre). Cependant, cette double hiérarchie permet aussi, quelquefois, d'obtenir des soutiens d'un côté pour contrebalancer l'autre. Il ne faut pas en attendre de miracle, mais cela peut être un contre-pouvoir.
Pourtant, dans le privé, c'est le bon endroit, non ? :diable:
Ok, je sors
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Un âne dit toujours ce qu'il pense : hi-han !
- Pierre-HenriHabitué du forum
Ashtrak a écrit:
Pourtant, dans le privé, c'est le bon endroit, non ? :diable:
Ok, je sors
L'enseignement catholique est aussi capable de marcher sous l'eau, de diviser les pains et de changer le vin en eau, pas de problème.
- alanneFidèle du forum
Un stagiaire de l'enseignement public peut il décider de repasser le concours dans l''enseignement privé et inversement? Il me semble que oui mais je souhaiterais en avoir le coeur net.
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Wait and see
- profagrégégNiveau 1
alanne a écrit:Un stagiaire de l'enseignement public peut il décider de repasser le concours dans l''enseignement privé et inversement? Il me semble que oui mais je souhaiterais en avoir le coeur net.
Je dirais que oui sur le plan légal. Après sur un dossier (car il y a un dossier + entretien), ça ne fait pas terrible...
Petite question si quelques licenciés ayant repassé le concours et ayant été titularisés sont encore sur le fil de discussion : qu'en est-il des possibilités de reclassement (la question ne me concerne puisque j'ai eu cette chance de valider mon agrég du 1er coup, mais c'est une curiosité) ? L'année (ou les deux années) de stage comptent bien comme des services publics donnant lieu à un reclassement ?
- alanneFidèle du forum
Le jury est il au courant de cela ?
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Wait and see
- PuckVénérable
Dans mon établissement, il y a une collègue qui a passé le capes et l'a refusé puis l'année suivante, elle a passé le cafep, qu'elle a obtenu. Elle a ensuite été validée.
Cela ne semble n'avoir posé aucun problème.
Cela ne semble n'avoir posé aucun problème.
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"Ce que nous avons fait, aucune bête au monde ne l'aurait fait.
Mais nous nous en sommes sortis. Et nous voici confrontés à l'ingratitude de la nation. Pourtant, c'était pas ma guerre. C'était pas ma guerre, oh non !"Cripure
- BalthamosDoyen
Snes Nantes a écrit:Selon l'administration, sur 599 stagiaires certifiés, 85 ont été convoqués à un entretien, à l'issue duquel le jury a fait 59 propositions de renouvellement, 12 propositions de licenciement, et 14 propositions de titularisation.
12 propositions de licenciement, soit 2% des stagiaires certifiés 2014-2015.
Dans la moyenne nationale d'après le blog cité ci dessous.
Voici un article qui ne confirme pas ton chiffre mais ton affirmation.
Je n'ai pas mis longtemps à chercher, peut être que quelqu'un connaitra une source plus fiable.
J'ai trouvé ce blog issu de Mediapart de rvhalter, que je ne connais pas et je ne crois pas être le seul. C'est d'ailleurs le seul post publié, ce qui renforce le doute dans la source.
Enfin, bref voila quand meme.
Le blog de rvhalter- Mediapart a écrit:Le ministre Vincent Peillon tente de recruter à-tout-va. Pendant ce temps, les rectorats licencient des professeurs stagiaires dans des proportions jamais atteintes. On parle de 6% licenciés en septembre (les taux précédents n'ont jamais excédé 2%...), dont la moitié à l'issue de la première année de stage, sans aucune proposition de renouvellement alors qu'ils n'ont eu droit qu'à une formation bâclée, assortie d'un service à temps plein.... Ceux-là même qui, d'après les propos du ministre, appartiennent aux "trois générations sacrifiées".
04 OCTOBRE 2012
http://blogs.mediapart.fr/blog/rvhalter/041012/licenciements-de-professeurs-stagiaires-dans-leducation-nationale
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- Spoiler:
- Raoul VolfoniGrand sage
profagrégég a écrit:alanne a écrit:Un stagiaire de l'enseignement public peut il décider de repasser le concours dans l''enseignement privé et inversement? Il me semble que oui mais je souhaiterais en avoir le coeur net.
Je dirais que oui sur le plan légal. Après sur un dossier (car il y a un dossier + entretien), ça ne fait pas terrible...
Petite question si quelques licenciés ayant repassé le concours et ayant été titularisés sont encore sur le fil de discussion : qu'en est-il des possibilités de reclassement (la question ne me concerne puisque j'ai eu cette chance de valider mon agrég du 1er coup, mais c'est une curiosité) ? L'année (ou les deux années) de stage comptent bien comme des services publics donnant lieu à un reclassement ?
Non. Aucun reclassement, aucune bonif pour les mutations. Ces deux années n'existent pas.
Ah, si, tout de même : on a cotisé pour la retraite et elles sont prises en compte dans l'ancienneté pour les concours internes.
- BalthamosDoyen
[/quote]FRIPONCAT a écrit:Balthamos a écrit:Selon l'administration, sur 599 stagiaires certifiés, 85 ont été convoqués à un entretien, à l'issue duquel le jury a fait 59 propositions de renouvellement, 12 propositions de licenciement, et 14 propositions de titularisation.
Nul besoin de s'énerver puisqu'il s'agit d'un forum où effectivement, on échange des "affirmations" dans la mesure où ces chiffres ne sont pas publiés par l'administration.
Pour autant, je ne suis pas menteuse. Le SNES Nantes, pendant les années entre 2010 et 2013, a lutté pour faire annuler une réforme qui était illégale (http://www.legifrance.com/affichJuriAdmin.do?oldAction=rechJuriAdmin&idTexte=CETATEXT000024911112&fastReqId=1968823643&fastPos=2) et a bataillé pour faire revenir les modalités de stage à un cadre plus raisonnable afin de limiter la casse.
1/ Mon propos se limitait à l'académie de Nantes. Si je prends les chiffres d'aujourd'hui, 59 propositions de renouvellement + 12 propositions de licenciement représentent bien environ 10 % des stagiaires (sachant que beaucoup des renouvellements se soldent par un licenciement la deuxième année).
2/ Je te soumets une autre question : pourquoi ces chiffres ne sont-ils pas publiés si les licenciements ne représentent qu'une infime minorité ?
3/ Je t'invite à constater par toi-même que dans l'académie de Nantes, 7 personnes gèrent les dossiers des allocations d'aide au retour à l'emploi ce qui implique qu'il y a quand même un certain nombre de dossiers à gérer (voir en bas de la page http://www.ac-nantes.fr/academie/services-academiques/annuaire/annuaire-de-la-dapp-6873.kjsp?RH=AC_RECTann).
Si jamais tu trouves les chiffres communiqués par l'administration, je suis preneuse mais je doute fort que tu les trouves.
Mon propos est de faire progresser le débat en incitant à être plus circonspect, surtout à propos de l'administration mammouth de l'EN (quoique cela puisse s'appliquer à beaucoup de domaines).
Des deux, c'est toi qui me parait le plus énervé.
Je suis très calme et j'ai seulement répondu de manière argumentée sur ton message.
Je ne traite personne de menteur mais il faut des sources ou des précautions oratoires pour affirmer.
Je trouve les modalités de licenciement actuels scandaleux tout comme le manque d'information et je suis partisan dans un premier temps que les syndicats fassent pression pour avoir accès à ces informations.
1- Pareil, j'aimerai des sources pour comprendre. Qui dit que beaucoup des renouvellements se soldent par un licenciement la deuxième année? Je connais beaucoup de collègues qui ont fait deux années de stage. Exception?
Si c'est le cas, c'est encore plus scandaleux puisque ces collègues sont donc signalés et n'obtiennent aucun soutien supplémentaire pour réussir dans ce métier difficile.
2- Je ne dis pas qu'ils sont minimes, ou pas. je dis seulement qu'on ne les connais pas et c'est vraiment dommage.
3- je constate.
Je suis moi même très intéressé par les chiffres...
Beaucoup même. Et connaître les motifs aussi, si c'est pour insuffisance professionnelle, faute, etc.
- MARIC123Niveau 1
jonjon71 a écrit:Oui c'est possible, c'est ce que j'ai fait. J'ai obtenu le CAPES et j'ai été stagiaire en 2007, j'ai été renouvelé en 2008 pour être finalement licencié. J'ai repassé le CAPES l'année d'après en 2009, j'ai demandé un report de stage pour passer l'agreg, j'ai effectué ma troisième année de stage en 2010.
N'as-tu jamais douté ou eu des moments de découragement (notamment en écoutant les propos du style "quand on n'est pas fait pour cela..." !) ?
- maitressegimsJe viens de m'inscrire !
Bonjour,
j'ai une amie qui a été licenciée de l'académie de Toulouse il y a un an. Elle était professeur d'espagnol stagiaire dans le privé et a été accusée d'avoir donné les sujets du bac! Ce qu'elle nie en bloc. Et ce qu'ont contesté ses élèves. En outre, les personnes qui étaient chargées de l'évaluer n'étaient même pas tutrices et on leur avait imposé d'assurer la "formation" de mon amie. Elles n'avaient jamais obtenu le CAFEP. Leur rapports étaient exécrables, elles ne lui parlaient même pas dans la salle des profs. Auparavant, mon amie a été vacataire pour l'académie de Toulouse pendant 10 ans. Elle est passionnée par le métier et est espagnole d'origine. Elle a recontacté l'inspectrice pour faire à nouveau des vacations mais celle-ci lui a répondu qu'elle ne lui proposerait plus de postes. Elle avait 2 mois pour faire appel de son licenciement mais elle était tellement sidérée et abattue par ce qui lui arrivait qu'elle ne l'a pas fait... Oui, je pense qu'il y a des licenciements abusifs dans l'EN.
j'ai une amie qui a été licenciée de l'académie de Toulouse il y a un an. Elle était professeur d'espagnol stagiaire dans le privé et a été accusée d'avoir donné les sujets du bac! Ce qu'elle nie en bloc. Et ce qu'ont contesté ses élèves. En outre, les personnes qui étaient chargées de l'évaluer n'étaient même pas tutrices et on leur avait imposé d'assurer la "formation" de mon amie. Elles n'avaient jamais obtenu le CAFEP. Leur rapports étaient exécrables, elles ne lui parlaient même pas dans la salle des profs. Auparavant, mon amie a été vacataire pour l'académie de Toulouse pendant 10 ans. Elle est passionnée par le métier et est espagnole d'origine. Elle a recontacté l'inspectrice pour faire à nouveau des vacations mais celle-ci lui a répondu qu'elle ne lui proposerait plus de postes. Elle avait 2 mois pour faire appel de son licenciement mais elle était tellement sidérée et abattue par ce qui lui arrivait qu'elle ne l'a pas fait... Oui, je pense qu'il y a des licenciements abusifs dans l'EN.
- MARIC123Niveau 1
Même si elle avait été en état de faire appel, elle avait très peu de chance d'obtenir quoi que ce soit car le juge administratif n'examine que la régularité des conditions du stage (la forme). Il ne réexamine pas les appréciations portées sur le stagiaire (le fond).
- maitressegimsJe viens de m'inscrire !
D'accord merci Maric. Mais enfin, il y avait une irrégularité puisqu'elle était évaluée par des personnes qui n'étaient pas formatrices, non? Et puis TOUS ses élèves ont dit qu'elle n'avait pas donné les sujets du bac blanc. Son licenciement n'a même pas était motivé.
- MARIC123Niveau 1
Elle a, j'imagine, été licenciée pour insuffisance professionnelle (c'est quand toutes les compétences ne sont pas validées). Si deux du trio inspecteur-tuteur-principal (sachant que le principal suit généralement l'avis du tuteur), c'est perdu d'avance. Il n'y a pas de titre de "formatrice" pourvu que les personnes concernées aient été missionnées par l'inspecteur et qu'elles soient titulaires (et d'ailleurs très souvent, les tuteurs/tutrices ne sont pas volontaires).
J'ai fait l'expérience de la partialité du processus.
J'ai fait l'expérience de la partialité du processus.
- jésusFidèle du forum
En tant que contractuel, licencié, je serais aussi intéressé de savoir si à une quelconque occasion, il a été possible de revenir sur cette décision...On m'a parlé d'une réunion à la rentrée où les cas de licencié étaient examinés en présence de syndicats mais aucun retour.
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