- Spinoza1670Esprit éclairé
Lizdarcy a écrit:J'aime beaucoup le titre de Marianne: ÉCOLE, LE MASSACRE DES INNOCENTS. C'est bien trouvé et de circonstance.
Ce titre a pu être suggéré par Luigi_B ou Stiegler :
http://www.laviemoderne.net/grandes-autopsies/89-ecrans-le-massacre-des-innocents
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« Let not any one pacify his conscience by the delusion that he can do no harm if he takes no part, and forms no opinion. Bad men need nothing more to compass their ends, than that good men should look on and do nothing. » (John Stuart Mill)
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- ChocolatGuide spirituel
Celadon a écrit:Mais la liberté pédagogique, ce n'est pas le but poursuivi !
Evidemment !
Le but poursuivi est le formatage à grande échelle des élèves et des enseignants afin d'obtenir de moins en moins de citoyens capables de réfléchir par eux-mêmes !
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- ChocolatGuide spirituel
sebiseb a écrit:C'est pas contradictoire ?Chocolat a écrit:
Tu es très indulgent sur la question des thèmes des EPI, Elyas.
Il faut exiger et obtenir leur suppression.
Les projets peuvent être passionnants, à condition qu'une véritable liberté thématique et pédagogique soit accordée aux enseignants sur la question.
Les programmes nationaux devraient suffire pour encadrer ces projets qui doivent pouvoir être disciplinaires ou interdisciplinaires, à condition qu'ils soient intéressants et pertinents.
Bref, la partie EPI doit être entierement revue car les conditions de réalisation posées sont limitatives, absurdes et rédhibitoires.
Oui il faut supprimer les thèmes, et accorder la liberté pédagogique. Cette partie est largement amendable je pense !
Contradictoire ?!
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- keroGrand sage
LaPetiteSorcière a écrit:En effet.sebiseb a écrit:L'AP est a amender
Comment une équipe sérieuse a-t-elle pu proposer une réforme où tant de points sont à amender?
Parce que là, en terme d'amendement, cela donnerait "euh non bon finalement ce n'est pas pris sur les heures de cours".
C'est ce qu'il se produit inévitablement lorsqu'on pend une réforme sans se concerter réellement avec le base, sans tenir compte des réalités du terrain, sans se poser la question de l'applicabilité réelle des dispositifs.
Comme toujours, on pend une réforme qui est un exercice de style, mais sans se donner le temps de faire les choses correctement.
On est encore et toujours dans une logique pyramidale, qui semble devoir tout organiser. La bonne parole vient du haut, la base applique.
- ChocolatGuide spirituel
On est toujours dans une logique dépourvue de logique, surtout.
3 111 signatures
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- Guillaume le GrandFidèle du forum
ça n'avance pas très rapidement cette pétition ...
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''C'est drôle comme les gens qui se croient instruits éprouvent le besoin de faire chier le monde''. Boris Vian
''Nous n'acceptons pas de vérité promulguée : nous la faisons nôtre d'abord par l'étude et par la discussion et nous apprenons à rejeter l'erreur, fut-elle mille fois estampillée et patentée. Que de fois, en effet, le peuple ignorant a-t-il dû reconnaître que ses savants éducateurs n'avaient d'autre science à lui enseigner que celle de marcher paisiblement et joyeusement à l'abattoir, comme ce boeuf des fêtes que l'on couronne de guirlandes en papier doré." Elisée Reclus
- sebisebNiveau 9
Supprimer, ou entièrement revue ?Chocolat a écrit:sebiseb a écrit:C'est pas contradictoire ?Chocolat a écrit:
Tu es très indulgent sur la question des thèmes des EPI, Elyas.
Il faut exiger et obtenir leur suppression.
Les projets peuvent être passionnants, à condition qu'une véritable liberté thématique et pédagogique soit accordée aux enseignants sur la question.
Les programmes nationaux devraient suffire pour encadrer ces projets qui doivent pouvoir être disciplinaires ou interdisciplinaires, à condition qu'ils soient intéressants et pertinents.
Bref, la partie EPI doit être entierement revue car les conditions de réalisation posées sont limitatives, absurdes et rédhibitoires.
Oui il faut supprimer les thèmes, et accorder la liberté pédagogique. Cette partie est largement amendable je pense !
Contradictoire ?!
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sebiseb ...pour une école "vraiment" libre !
- sebisebNiveau 9
Je suis d'accord !kero a écrit:LaPetiteSorcière a écrit:En effet.sebiseb a écrit:L'AP est a amender
Comment une équipe sérieuse a-t-elle pu proposer une réforme où tant de points sont à amender?
Parce que là, en terme d'amendement, cela donnerait "euh non bon finalement ce n'est pas pris sur les heures de cours".
C'est ce qu'il se produit inévitablement lorsqu'on pend une réforme sans se concerter réellement avec le base, sans tenir compte des réalités du terrain, sans se poser la question de l'applicabilité réelle des dispositifs.
Comme toujours, on pend une réforme qui est un exercice de style, mais sans se donner le temps de faire les choses correctement.
On est encore et toujours dans une logique pyramidale, qui semble devoir tout organiser. La bonne parole vient du haut, la base applique.
Il y a de bonnes initiatives sur le terrain, mais je n'ai pas vu souvent la base faire des propositions pour changer le système ?
D'ailleurs qui est la base ? On plutôt, comment on concerte la base ?
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sebiseb ...pour une école "vraiment" libre !
- ChocolatGuide spirituel
sebiseb a écrit:Supprimer, ou entièrement revue ?Chocolat a écrit:sebiseb a écrit:
C'est pas contradictoire ?
Oui il faut supprimer les thèmes, et accorder la liberté pédagogique. Cette partie est largement amendable je pense !
Contradictoire ?!
Supprimer les thèmes et reprendre entièrement le reste.
C'était clairement écrit et puis cité par toi.
Je ne vois pas ce qui te paraît contradictoire.
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- musaNeoprof expérimenté
sebiseb a écrit:Je suis d'accord !kero a écrit:LaPetiteSorcière a écrit:
En effet.
Comment une équipe sérieuse a-t-elle pu proposer une réforme où tant de points sont à amender?
Parce que là, en terme d'amendement, cela donnerait "euh non bon finalement ce n'est pas pris sur les heures de cours".
C'est ce qu'il se produit inévitablement lorsqu'on pend une réforme sans se concerter réellement avec le base, sans tenir compte des réalités du terrain, sans se poser la question de l'applicabilité réelle des dispositifs.
Comme toujours, on pend une réforme qui est un exercice de style, mais sans se donner le temps de faire les choses correctement.
On est encore et toujours dans une logique pyramidale, qui semble devoir tout organiser. La bonne parole vient du haut, la base applique.
Il y a de bonnes initiatives sur le terrain, mais je n'ai pas vu souvent la base faire des propositions pour changer le système ?
D'ailleurs qui est la base ? On plutôt, comment on concerte la base ?
On ne concerte pas la base. Eventuellement, on la consulte
- sebisebNiveau 9
Ok, mais comment ?musa a écrit:
On ne concerte pas la base. Eventuellement, on la consulte
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sebiseb ...pour une école "vraiment" libre !
- LizdarcyFidèle du forum
Spinoza1670 a écrit:Lizdarcy a écrit:J'aime beaucoup le titre de Marianne: ÉCOLE, LE MASSACRE DES INNOCENTS. C'est bien trouvé et de circonstance.
Ce titre a pu être suggéré par Luigi_B ou Stiegler :
http://www.laviemoderne.net/grandes-autopsies/89-ecrans-le-massacre-des-innocents
Merci pour la piqûre de rappel, je l'avais oublié...
- Roumégueur IerÉrudit
sebiseb a écrit:Je ne suis pas enseignant en collège, donc je ne me prononcerais pas sur les programmes. Ton constat pourrait sur ce point être reposté tous les 3 ans ...adrifab a écrit:sebiseb a écrit:Devant l'unanimisme qu'elle suscite contre elle, il est difficile sur ce forum de dire que cette réforme n'est peut-être pas une si mauvaise chose sans se faire envoyer sur les roses, parfois avec une certaine condescendance.
...encore plus difficile de faire de l'humour !
Difficile de dire que cette réforme n'est pas une mauvaise chose quand elle pioche des heures aux disciplines pour faire del'animation de supermarchédes EPI, tout en supprimant les classes européennes, les classes bilangues en 6ème, tout en intégrant la classe de 6ème aux CM1 et CM2 et tout en imposant l'EIST !
Difficile de dire que cette réforme n'est pas une mauvaise chose quand elle s'accompagne de programmes appauvris, inintéressants et confus.
Difficile de dire que cette réforme n'est pas une mauvaise chose quand on veut nous l'imposer de façon précipitée et pour tous les niveaux dès la rentrée 2016.
Les EPI pourraient être ce que les enseignants veulent en faire, et s'ils se les approprient sérieusement (je l'ai dit je ne sais plus où), ils pourront très sérieusement susciter de l'intérêt pour leur discipline à une plus grande majorité d'élève qui pourront voir la matière sous un autre angle. Les exemples "caricaturaux" donnés de ci de là sont ridicules. Tu peux construire des véritables séances interdisciplinaires et y intégrer plusieurs disciplines. Les textes littéraires peuvent s'ancrer dans l'histoire. La description des châteaux forts peut donner lieu à des échanges avec les mathématiques (mesures, géométries, ...).
Je l'ai fait, et je le dis, ce n'est pas du vent. Un travail "dirigé" sérieux, même pas un truc genre pédagogie de projet innovant ...
Les opposants à une réforme la trouve toujours "précipité".Un aveu pour dire qu'il faut quand même la faire ???
Je comprends que l'on soit favorable à cette réforme, surtout quand on n'aura pas à l'appliquer...
Ton expérience en LP de travaux interdisciplinaires est très intéressante et a dû apporter à tes élèves. Ils sont d'ailleurs plus grands que des collégiens, ont une autre maturité et ont pu avant cela avoir des apports disciplinaires en collège que tu as pu exploiter avec ta collègue. Je ne dis pas que c'est impossible en collège, loin de là, j'en ai fait, des collègues en font régulièrement, je demande simplement que ces projets interdisciplinaires ne grignotent pas les disciplines, ne soient pas imposés dans le cadre donné (les 8 thèmes proposés sont un frein à notre liberté), ne soient pas obligatoires et soient rémunérés en HSE. On en est loin.
On l'a déjà dit, au collège on a besoin de classes moins chargées, de temps en demi-groupes et même de temps en mini-mini-groupes choisis et ciblés par l'enseignant lui-même (le contraire de l'AP en 6ème), déjà rien que ça et on avait une réforme qui tiendrait un peu la route.
Mais puisque tu travailles en LP, parle-nous de la dernière réforme : comment as-tu vécu la suppression d'une année entière de cours (le bac pro 3 ans que je n'ai pas connu car j'ai bifurqué avant) et l'arrivée des CCF (que j'ai très bien connu en enseignement agricole...)? Cette réforme, elle t'a plu?
- IphigénieProphète
oui ben ça c'est déjà ce que disaient ceux qui étaient favorables aux enseignements d'exploration. Avec un recul de plusieurs années on voit ce qu'il en est: une énorme perte de temps pris sur les disciplines. Explorez, explorez, quand vous aurez trouvé quelque chose, vous ferez signe.Les EPI pourraient être ce que les enseignants veulent en faire, et s'ils se les approprient sérieusement (je l'ai dit je ne sais plus où), ils pourront très sérieusement susciter de l'intérêt pour leur discipline à une plus grande majorité d'élève qui pourront voir la matière sous un autre angle.
- MUTISExpert
Réflexion de Nathalie Bulle :
"Il y a un problème de fond qui ne relève pas réellement de l’erreur. Il s’agit de l’aversion pour l’asymétrie de la relation maître-élève, son assimilation à une forme d’autorité héritée des sociétés pré-démocratiques avec, paradoxalement, la volonté d’orienter les développements individuels vers les fins sociales souhaitées. Derrière cela, on trouve la vieille utopie progressiste suivant laquelle les doctrines évolutionnistes conduisent à instaurer un nouvel ordre social, avec l’idée, qui a traversé le xixe siècle, d’une possible transformation de la nature de l’homme, par la définition de son environnement. Je crois que ces idées sont bien vivantes, et alimentent la dimension quasi-religieuse des orientations pédagogiques que j’évoquais précédemment. Il est intéressant de voir à cet égard que les systèmes totalitaires – aussi différents qu’ils aient pu être – ont tous réformé leurs systèmes éducatifs à partir des principes progressistes, destructurant l’enseignement des disciplines, survalorisant l’action pratique, exacerbant les liens communautaristes qui devaient, en fonction des contextes politiques, donner corps aux notions d’État, de Travail productif, de Nation."
"Que pensez-vous des évaluations PIRLS et PISA ? Leurs résultats sont assez préoccupants, mais de plus en plus de voix s’élèvent pour critiquer les méthodes employées et relativiser leur signification. Pensez-vous qu’elles disent tout de même quelque chose sur l’état de l’enseignement en France ?
Bien sûr, PISA par exemple permet de comparer entre elles, très régulièrement, les performances des élèves français de 15 ans – tout en ne s’attachant, précisons-le, qu’à des « compétences générales » indépendantes des programmes scolaires. Les comparaisons internationales ont de leur coté assez peu de sens compte tenu des différences entre les populations des pays. J’ai par exemple montré que si l’on tient compte des niveaux socio-économiques des familles, les systèmes éducatifs des pays scandinaves dont nous tentons d’importer les modèles – eux-mêmes inspirés des anglo-saxons – sont dangereusement contre-performants, Finlande mise à part. Mais en Finlande même, les professeurs de mathématiques se sont insurgés contre la valorisation d’un modèle qu’ils récusent parce que leurs élèves sont faibles à l’entrée à l’université [1] La Finlande a un point fort, la sélection de ses professeurs, ce que nous sommes en train de détruire définitivement en France. Par ailleurs, la prise en compte des niveaux socio-économiques des populations révèle que le système français se montrait encore relativement efficace en 2000, point de départ des enquêtes PISA. Notre école a marqué une chute sensible entre PISA 2000 et PISA 2006 – vraisemblablement amorcée antérieurement – qui révèle que les politiques scolaires menées font, dans l’ensemble, fausse route."
A lire :
https://www.contrepoints.org/2013/04/19/122048-nathalie-bulle-leducation-a-ete-vendue-a-la-politique
"Il y a un problème de fond qui ne relève pas réellement de l’erreur. Il s’agit de l’aversion pour l’asymétrie de la relation maître-élève, son assimilation à une forme d’autorité héritée des sociétés pré-démocratiques avec, paradoxalement, la volonté d’orienter les développements individuels vers les fins sociales souhaitées. Derrière cela, on trouve la vieille utopie progressiste suivant laquelle les doctrines évolutionnistes conduisent à instaurer un nouvel ordre social, avec l’idée, qui a traversé le xixe siècle, d’une possible transformation de la nature de l’homme, par la définition de son environnement. Je crois que ces idées sont bien vivantes, et alimentent la dimension quasi-religieuse des orientations pédagogiques que j’évoquais précédemment. Il est intéressant de voir à cet égard que les systèmes totalitaires – aussi différents qu’ils aient pu être – ont tous réformé leurs systèmes éducatifs à partir des principes progressistes, destructurant l’enseignement des disciplines, survalorisant l’action pratique, exacerbant les liens communautaristes qui devaient, en fonction des contextes politiques, donner corps aux notions d’État, de Travail productif, de Nation."
"Que pensez-vous des évaluations PIRLS et PISA ? Leurs résultats sont assez préoccupants, mais de plus en plus de voix s’élèvent pour critiquer les méthodes employées et relativiser leur signification. Pensez-vous qu’elles disent tout de même quelque chose sur l’état de l’enseignement en France ?
Bien sûr, PISA par exemple permet de comparer entre elles, très régulièrement, les performances des élèves français de 15 ans – tout en ne s’attachant, précisons-le, qu’à des « compétences générales » indépendantes des programmes scolaires. Les comparaisons internationales ont de leur coté assez peu de sens compte tenu des différences entre les populations des pays. J’ai par exemple montré que si l’on tient compte des niveaux socio-économiques des familles, les systèmes éducatifs des pays scandinaves dont nous tentons d’importer les modèles – eux-mêmes inspirés des anglo-saxons – sont dangereusement contre-performants, Finlande mise à part. Mais en Finlande même, les professeurs de mathématiques se sont insurgés contre la valorisation d’un modèle qu’ils récusent parce que leurs élèves sont faibles à l’entrée à l’université [1] La Finlande a un point fort, la sélection de ses professeurs, ce que nous sommes en train de détruire définitivement en France. Par ailleurs, la prise en compte des niveaux socio-économiques des populations révèle que le système français se montrait encore relativement efficace en 2000, point de départ des enquêtes PISA. Notre école a marqué une chute sensible entre PISA 2000 et PISA 2006 – vraisemblablement amorcée antérieurement – qui révèle que les politiques scolaires menées font, dans l’ensemble, fausse route."
A lire :
https://www.contrepoints.org/2013/04/19/122048-nathalie-bulle-leducation-a-ete-vendue-a-la-politique
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"Heureux soient les fêlés car ils laissent passer la lumière" (Audiard)
"Ce n'est pas l'excès d'autorité qui est dangereux, c'est l'excès d'obéissance" (Primo Levi)
"La littérature, quelque passion que nous mettions à le nier, permet de sauver de l'oubli tout ce sur quoi le regard contemporain, de plus en plus immoral, prétend glisser dans l'indifférence absolue" (Enrique Vila-Matas)
" Que les dissemblables soient réunis et de leurs différences jaillira la plus belle harmonie ; rien ne se fait sans lutte." (Héraclite)
"Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie, de n'être pas fou" (Pascal).
- CelebornEsprit sacré
Le SNALC appelle à signer cette pétition : http://www.snalc.fr/national/article/1406/
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- DaphnéDemi-dieu
Chocolat a écrit:Celadon a écrit:Mais la liberté pédagogique, ce n'est pas le but poursuivi !
Evidemment !
Le but poursuivi est le formatage à grande échelle des élèves et des enseignants afin d'obtenir de moins en moins de citoyens capables de réfléchir par eux-mêmes !
Tout en réduisant considérablement les dépenses !
- AncolieExpert spécialisé
Daphné a écrit:Chocolat a écrit:Celadon a écrit:Mais la liberté pédagogique, ce n'est pas le but poursuivi !
Evidemment !
Le but poursuivi est le formatage à grande échelle des élèves et des enseignants afin d'obtenir de moins en moins de citoyens capables de réfléchir par eux-mêmes !
Tout en réduisant considérablement les dépenses !
Oui une pierre, deux coups!
- DaphnéDemi-dieu
Celeborn a écrit:Le SNALC appelle à signer cette pétition : http://www.snalc.fr/national/article/1406/
J'ai signé la pétition mais je n'arrive pas à voir :
- si ma signature a été prise en compte - je n'ai pas reçu de mail de confirmation,
- qui a signé.
C'est normal ?
D'habitude on peut voir la liste des signataires.
- IlseÉrudit
caribouc a écrit:sebiseb a écrit:L'AP est a amender, mais il faut veiller à ne pas surcharger en heures de cours les élèves. Une autre aberration de notre système. Quand vous allez à l'étranger et que vous expliquez que les élèves terminent à 17H, parfois à 18H ... ils vous regardent avec de gros yeux !
Quand aux EPI, il faut surtout mettre ne place des progressions communes avec les équipes pédagogiques. La proposition de 8 thèmes vous le savez comme moi ne tiendra pas et sera adaptée dans les établissements. Les inspecteurs ne se focaliseront pas là-dessus, mais regarderont ce qui se fait concrètement dans les classes ! Pour moi, c'est juste une autre façon d'enseigner et donc ce n'est pas retirer des heures, mais les mutualiser.
Passer de 6h de français en 6e dans les années 70-80, dont 3h en demi-groupe pour apprendre à rédiger une phrase et un paragraphe, formuler une idée... à 4h30 -1 l'heure d'AP et -X heures pour les EPI, ce n'est pas juste une autre façon d'enseigner.
+ 1000 !
Je mène des projets interdisciplinaires, mais je ne pourrais pas les poursuivre en EPI : ils ne correspondent pas aux thèmes !
Je m'occupe depuis 5 ans de la DP3 : c'est supprimé (trop élitiste ?). Je ne ferai pas l'EPI sur la découverte de l'entreprise : je ne veux pas que mes élèves perdent 1h de français par semaine (on en perd déjà 0,5 avec la réforme...).
Nous faisons de l'AP en français et maths en 6è, 5è et 4è pour ceux qui ont besoin EN PLUS des heures de cours. Demain, l'AP sera pris SUR nos heures.
J'ai créé un club lecture le midi. Nous avons aussi un club informatique, club "europe", aide aux devoirs. Tout s'arrête à la rentrée (fin de l'accompagnement éducatif...).
- CasparProphète
Daphné a écrit:Chocolat a écrit:Celadon a écrit:Mais la liberté pédagogique, ce n'est pas le but poursuivi !
Evidemment !
Le but poursuivi est le formatage à grande échelle des élèves et des enseignants afin d'obtenir de moins en moins de citoyens capables de réfléchir par eux-mêmes !
Tout en réduisant considérablement les dépenses !
C'est même là le fond de l'affaire, non?
- DaphnéDemi-dieu
Botchan a écrit:Daphné a écrit:Chocolat a écrit:
Evidemment !
Le but poursuivi est le formatage à grande échelle des élèves et des enseignants afin d'obtenir de moins en moins de citoyens capables de réfléchir par eux-mêmes !
Tout en réduisant considérablement les dépenses !
C'est même là le fond de l'affaire, non?
Disons un principe majeur.
- ChocolatGuide spirituel
V.Marchais a écrit:
(Le numéro de cette semaine est consacré à la réforme - et très critique ! )
Je l'ai acheté aujourd'hui ! ;-)
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- Guillaume le GrandFidèle du forum
Très bon texte de Jacques Julliard, qui devrait plaire aux professeurs de lettres (et à ceux qui aiment la littérature en général)
Jacques Julliard a écrit:Les nouveaux programmes retentissent en revanche de leur volonté de faire de l'enseignement du français une priorité absolue. On ne peut que s'en réjouir. Le hic, c'est que les auteurs du galimatias collectif que j'ai dénoncé plus haut sont mal placés et peu convaincants comme défenseurs de la langue française. Ce qu'ils parlent n'est pas du français mais du cheval. Et surtout, je ne vois à aucun moment la littérature française dans ces programmes. Notre littérature est notre bien le plus précieux. Je le dis tout net: si je devais me convaincre que la gauche est, fût-ce à son corps défendant, l'agent de la marginalisation de notre littérature dans la France moderne, je n'hésiterais pas une seconde: ce n'est pas avec la littérature, ma patrie quotidienne, que je romprais: ce serait avec la gauche.
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''C'est drôle comme les gens qui se croient instruits éprouvent le besoin de faire chier le monde''. Boris Vian
''Nous n'acceptons pas de vérité promulguée : nous la faisons nôtre d'abord par l'étude et par la discussion et nous apprenons à rejeter l'erreur, fut-elle mille fois estampillée et patentée. Que de fois, en effet, le peuple ignorant a-t-il dû reconnaître que ses savants éducateurs n'avaient d'autre science à lui enseigner que celle de marcher paisiblement et joyeusement à l'abattoir, comme ce boeuf des fêtes que l'on couronne de guirlandes en papier doré." Elisée Reclus
- MUTISExpert
5 fois plus de profs contre ! (si on compare avec la pétition des bénis oui oui).
C'est à peu près la proportion en salle des profs !
Continuez à signer et à faire signer !
C'est à peu près la proportion en salle des profs !
Continuez à signer et à faire signer !
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"Heureux soient les fêlés car ils laissent passer la lumière" (Audiard)
"Ce n'est pas l'excès d'autorité qui est dangereux, c'est l'excès d'obéissance" (Primo Levi)
"La littérature, quelque passion que nous mettions à le nier, permet de sauver de l'oubli tout ce sur quoi le regard contemporain, de plus en plus immoral, prétend glisser dans l'indifférence absolue" (Enrique Vila-Matas)
" Que les dissemblables soient réunis et de leurs différences jaillira la plus belle harmonie ; rien ne se fait sans lutte." (Héraclite)
"Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie, de n'être pas fou" (Pascal).
- Dans le dernier numéro de Marianne, tribune d'Alain Morvan: Contre la réforme du collège, les élus doivent se mobiliser.
- Tous en grève le 31 mars ? Contre la loi travail, contre la réforme du collège
- Les personnalités connues opposées à la réforme 2016 manifesteront-elles contre la réforme du collège ?
- Pétition Technologie contre la réforme
- réforme du collège : lettre ouverte de N. Polony au président dans "Marianne"
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