- ÆnésidèmeNiveau 6
WabiSabi a écrit:Condorcet a écrit:Jean-Paul Brighelli se trompe à propos du roman national. Les programmes d'histoire-géographie actuels ne prétendent et ne peuvent pas ériger des thèmes ou des approches en vérités universelles ou en focales indépassables. Ils sont juste des propositions provisoires, un cadre d'analyse soumis à de futurs citoyens qui, soit par des erreurs de compréhension soit par une interprétation trient déjà entre ce qui leur semble juste et captivant ou faux et dénué d'intérêt.
Cette phrase est à mourir de rire. C'est vrai que dans les bahuts où la moitié des élèves pensent que les attentats de janvier sont un complot des services secrets, ce "cadre d'analyse", avec tout le recul, la culture et le discernement qui caractérisent ces jeunes esprits, va être vachement productif...
Je ne suis pas sûr de pouvoir lire la phrase en gras de telle sorte qu'elle puisse supporter l'ironie que tu sembles vouloir lui infliger.
- WabiSabiHabitué du forum
Aenésidème a écrit:WabiSabi a écrit:Condorcet a écrit:Jean-Paul Brighelli se trompe à propos du roman national. Les programmes d'histoire-géographie actuels ne prétendent et ne peuvent pas ériger des thèmes ou des approches en vérités universelles ou en focales indépassables. Ils sont juste des propositions provisoires, un cadre d'analyse soumis à de futurs citoyens qui, soit par des erreurs de compréhension soit par une interprétation trient déjà entre ce qui leur semble juste et captivant ou faux et dénué d'intérêt.
Cette phrase est à mourir de rire. C'est vrai que dans les bahuts où la moitié des élèves pensent que les attentats de janvier sont un complot des services secrets, ce "cadre d'analyse", avec tout le recul, la culture et le discernement qui caractérisent ces jeunes esprits, va être vachement productif...
Je ne suis pas sûr de pouvoir lire la phrase en gras de telle sorte qu'elle puisse supporter l'ironie que tu sembles vouloir lui infliger.
Eh bien c'est parce que justement elle ne l'est sans doute pas et que les miennes sont des antiphrases.
- IgniatiusGuide spirituel
Ashtrak a écrit:JEMS a écrit:Sa fixette sur les musulmans est quand même malheureuse...
D'autant que nos élèves ne sont pas forcément musulmans, même en s'appelant Rachid ou Mohamed. Je suis assez d'accord avec l'article, qui parle de lépenisation, simplement en raison de cela : l'identification religieuse basée seulement sur l'origine du nom, dans un but de catégorisation différenciée (eux et nous OU eux contre nous OU les musulmans contre les chrétiens). Un peu comme si Patrick était forcément catholique et, de ce fait, devait logiquement aller à la messe le dimanche et observer le carême.
Je connais des rachid qui ne vont pas à la mosquée, des david qui ne vont pas à la synagogue et des benoït qui ne connaissent pas le nom du pape.
C'est con : à un avatar près, ils avaient le même !
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"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- IgniatiusGuide spirituel
Bon à part ça, je trouve le titre de l'article de Davidenkoff, que l'on retrouve en conclusion, très mal choisi : si on le lit bien, les esprits des enseignants n'ont pas tant évolué que cela, mais c'est bien l'extrême-droite qui est venue se repaître des restes abandonnés par la gauche.
On assiste donc plutôt à une gauchisation des l'extrême-droite.
On assiste donc plutôt à une gauchisation des l'extrême-droite.
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"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- WabiSabiHabitué du forum
Marcel Khrouchtchev a écrit:
On parle là de ce que devrait être l'HG. Mais si tu veux, on peut aussi trouver à mourir de rire les ambitions des profs de lettres face à des élèves qui ne savent pas lire.
Peut-être serait-il alors plus judicieux de partir de ce qui est possible ici et maintenant et de voir jusqu'où on peut aller? Et je ne parle pas là d'un énième nivellement par le bas, ce qui me permet aussi de répondre à ta remarque sur le français. C'est la méthode que je raille, non le fond. Il me semble que face à des jeunes qui nagent dans une culture du pré-mâché, il est illusoire de vouloir planter d'un coup d'un seul les germes d'une autonomie intellectuelle. On ne peut pas construire une cathédrale en commençant par la voûte. Et oui, malheureusement, cela rend aussi quelque peu caduc toute velléité d'analyse littéraire pointue au collège, mais ça ne veut pas dire qu'on ne peut pas les faire s'enthousiasmer pour l'écrit en leur montrant qu'un livre peut être aussi voire plus enthousiasmant qu'une série télé.
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"De duobus malis, minus est semper eligendum."
"Plus je travaille moins, moins je glande plus. C'est shadokien." Lefteris
T2 ('17-'18) : TZR 2 collèges REP/REP+, 5e/4e/3e
T1 ('16-'17) : TZR AFA Collège, 2 5e + 2 4e
Stage ('15-'16) : Lycée GT, 1 2de + 1 1re S
- WabiSabiHabitué du forum
Igniatius a écrit:Bon à part ça, je trouve le titre de l'article de Davidenkoff, que l'on retrouve en conclusion, très mal choisi : si on le lit bien, les esprits des enseignants n'ont pas tant évolué que cela, mais c'est bien l'extrême-droite qui est venue se repaître des restes abandonnés par la gauche.
On assiste donc plutôt à une gauchisation des l'extrême-droite.
Très juste, mais admettez que ça fait tout de suite moins vendeur sur une couv' de magazine!
- CondorcetOracle
Marcel Khrouchtchev a écrit:WabiSabi a écrit:Condorcet a écrit:Jean-Paul Brighelli se trompe à propos du roman national. Les programmes d'histoire-géographie actuels ne prétendent et ne peuvent pas ériger des thèmes ou des approches en vérités universelles ou en focales indépassables. Ils sont juste des propositions provisoires, un cadre d'analyse soumis à de futurs citoyens qui, soit par des erreurs de compréhension soit par une interprétation trient déjà entre ce qui leur semble juste et captivant ou faux et dénué d'intérêt.
Cette phrase est à mourir de rire. C'est vrai que dans les bahuts où la moitié des élèves pensent que les attentats de janvier sont un complot des services secrets, ce "cadre d'analyse", avec tout le recul, la culture et le discernement qui caractérisent ces jeunes esprits, va être vachement productif...
On parle là de ce que devrait être l'HG. Mais si tu veux, on peut aussi trouver à mourir de rire les ambitions des profs de lettres face à des élèves qui ne savent pas lire.
Exactement, et ce n'est pas plus manipulateur de postuler une interprétation la plus libre possible que d'aller ressusciter le Tour de France par deux enfants...
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Condorcet a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:WabiSabi a écrit:
Cette phrase est à mourir de rire. C'est vrai que dans les bahuts où la moitié des élèves pensent que les attentats de janvier sont un complot des services secrets, ce "cadre d'analyse", avec tout le recul, la culture et le discernement qui caractérisent ces jeunes esprits, va être vachement productif...
On parle là de ce que devrait être l'HG. Mais si tu veux, on peut aussi trouver à mourir de rire les ambitions des profs de lettres face à des élèves qui ne savent pas lire.
Exactement, et ce n'est pas plus manipulateur de postuler une interprétation la plus libre possible que d'aller ressusciter le Tour de France par deux enfants...
Pour le reste, je constate qu'on peut sans trop s'interroger sur ses propres contradictions pleurer le manque d'ambitions et la perte du niveau, mais réclamer une élémentarisation de l'enseignement secondaire (comme on assiste à une secondarisation du supérieur).
- ÆnésidèmeNiveau 6
Ouais, la seconde est ironique (mais pas la première, ou sinon le tout n'a aucun sens)... donc mon doute persiste.WabiSabi a écrit:Eh bien c'est parce que justement elle ne l'est sans doute pas et que les miennes sont des antiphrases.Aenésidème a écrit:Je ne suis pas sûr de pouvoir lire la phrase en gras de telle sorte qu'elle puisse supporter l'ironie que tu sembles vouloir lui infliger.WabiSabi a écrit:Cette phrase est à mourir de rire. C'est vrai que dans les bahuts où la moitié des élèves pensent que les attentats de janvier sont un complot des services secrets, ce "cadre d'analyse", avec tout le recul, la culture et le discernement qui caractérisent ces jeunes esprits, va être vachement productif...
- WabiSabiHabitué du forum
Marcel Khrouchtchev a écrit:Condorcet a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:
On parle là de ce que devrait être l'HG. Mais si tu veux, on peut aussi trouver à mourir de rire les ambitions des profs de lettres face à des élèves qui ne savent pas lire.
Exactement, et ce n'est pas plus manipulateur de postuler une interprétation la plus libre possible que d'aller ressusciter le Tour de France par deux enfants...
Pour le reste, je constate qu'on peut sans trop s'interroger sur ses propres contradictions pleurer le manque d'ambitions et la perte du niveau, mais réclamer une élémentarisation de l'enseignement secondaire (comme on assiste à une secondarisation du supérieur).
@ Condorcet : et entre les deux, il y a peut-être un juste milieu pragmatique, non? Une utopie ne fait pas une ambition.
Marcel, si refuser l'essentialisme revient à prôner l'élémentarisation, mea culpa... Je pense que vous faites semblant de ne pas comprendre mon message, alors grand bien vous fasse, ma foi.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
WabiSabi a écrit:Marcel, si refuser l'essentialisme revient à prôner l'élémentarisation, mea culpa... Je pense que vous faites semblant de ne pas comprendre mon message, alors grand bien vous fasse, ma foi.
Non non, je comprends bien ce que tu veux dire. Je trouve simplement cela un peu contradictoire sur certains points. Mais je peux comprendre ta position tout de même.
- AshtrakFidèle du forum
Igniatius a écrit:Bon à part ça, je trouve le titre de l'article de Davidenkoff, que l'on retrouve en conclusion, très mal choisi : si on le lit bien, les esprits des enseignants n'ont pas tant évolué que cela, mais c'est bien l'extrême-droite qui est venue se repaître des restes abandonnés par la gauche.
On assiste donc plutôt à une gauchisation des l'extrême-droite.
Je ne crois pas avoir lu cela. La "lepénisation", c'est l'utilisation de personnes nommées "idiots utiles" ou "chevaux de Troie", qui, au nom de leur ancienne gloire gauchiste (ou gauchisante), attirent vers l'extrême droite ceux qui leur accordaient du crédit. La remarque de Marcel K. sur la vanité de Brighelli, qui voit le monde tourner autour de lui, est un exemple : puisque le monde tourne autour de moi, ce n'est pas moi qui vais à l'extrême droite mais l'extrême droite qui vient à moi.
Bref, je crois que la vanité des gauchisants du type Brighelli, les pousse à croire à la gauchisation de l'extrême droite, les faisant ignorer leur rôle ; la remarque de Brighelli sur l'hégire le montre - il ne lui vient peut-être pas à l'esprit que c'est précisément cela qui sera retenu et non sa critique des programmes.
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Un âne dit toujours ce qu'il pense : hi-han !
- CondorcetOracle
WabiSabi : l'idée républicaine est une utopie, n'est-elle pas une ambition aussi ? Le juste milieu pragmatique n'est jamais que le produit d'un rapport de forces entre des parties bien disposées à imposer leur vérité surtout en histoire. Il n'en est pas moins respectable pour autant.
- User5899Demi-dieu
Je crois l'avoir écrit aussi.JEMS a écrit:Sa fixette sur les musulmans est quand même malheureuse...
- MUTISExpert
Juste une remarque en passant : je viens de relire La fabrique du crétin.... Quelle clairvoyance et quelle justesse ! A part quelques excès il décrit ce qui est en train de se passer avec la réforme du collège. Je ne crois pas du tout que Brighelli soit d'extrême droite au passage, mais la gauche elle fabrique une politique éducative injuste, sélective et faussement égalitaire. Avec un mépris pour les enseignants dignes des grandes heures de la droite...
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"Heureux soient les fêlés car ils laissent passer la lumière" (Audiard)
"Ce n'est pas l'excès d'autorité qui est dangereux, c'est l'excès d'obéissance" (Primo Levi)
"La littérature, quelque passion que nous mettions à le nier, permet de sauver de l'oubli tout ce sur quoi le regard contemporain, de plus en plus immoral, prétend glisser dans l'indifférence absolue" (Enrique Vila-Matas)
" Que les dissemblables soient réunis et de leurs différences jaillira la plus belle harmonie ; rien ne se fait sans lutte." (Héraclite)
"Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie, de n'être pas fou" (Pascal).
- JEMSGrand Maître
Je reconnais volontiers qu'il est clairvoyant sur certains points, mais encore une fois, je lui reproche des positions trop franches et non représentatives d'une réalité d'ensemble. Quand il parle d'Hégire, il fait clairement référence aux élèves Français d'origine musulmane... Ses attaques sur l'Islam sont déplorables, un discours populiste chargé de relents fétides. Et d'autres sujets encore sur lequel ce dernier a dérapé (les femmes, l'homosexualité, son rapport avec l'HG...). Bref, un esprit certes intelligent, un homme instruit, mais qui gagnerait sincèrement à prendre plus de recul sur certains points.
- AshtrakFidèle du forum
JEMS a écrit:Je reconnais volontiers qu'il est clairvoyant sur certains points, mais encore une fois, je lui reproche des positions trop franches et non représentatives d'une réalité d'ensemble. Quand il parle d'Hégire, il fait clairement référence aux élèves Français d'origine musulmane... Ses attaques sur l'Islam sont déplorables, un discours populiste chargé de relents fétides. Et d'autres sujets encore sur lequel ce dernier a dérapé (les femmes, l'homosexualité, son rapport avec l'HG...). Bref, un esprit certes intelligent, un homme instruit, mais qui gagnerait sincèrement à prendre plus de recul sur certains points.
Tout à fait. Un bon exemple du "cheval de Troie" dont parle Davidenkoff.
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- MUTISExpert
C'est vrai JEMS mais sur l'évolution de l'EN et sur les motivations diverses et les enjeux idéologiques des réformes, ses analyses et ses prises de position font vraiment du bien. Il y a peu de tribunes dans la presse qui proposent un contre discours à la propagande officielle et au matraquage "pédagogiste". Et puis j'ai beaucoup de respect en général pour des types comme lui ou Michel Onfray qui ne sont pas des "héritiers" et qui s'en sont sortis grâce à leur courage et à leur intelligence... Quand je vois tous ces "fils à papa" de l'EN qui viennent donner des leçons de pédagogie pour les pauvres sans les avoir jamais fréquentés (Je pense à certains IPR ou cadres 'sups' de l'EN) , disons que ça fait du bien.
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- Docteur OXGrand sage
Davidenkoff...Le chantre du "tsunami numérique" dans l'école.
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/pages/2014/03/26032014article635314144864742097.aspx
Ah mais c'est vrai, l'école se fait massacrer dans tous les domaines et à tous les niveaux par des gens que Davidenkoff doit sûrement connaître et admirer, mais le plus grand danger c'est Brigelli. Belle diversion.
"A force de ne pas entendre et valoriser ceux et celles qui en son sein innovent, l'Education nationale risque le même destin que Kodak". E Davidenkoff décrit une Education nationale engoncée dans ses dogmes, "vivant dans un ahurissant obscurantisme" et "une incapacité à se penser différemment"
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/pages/2014/03/26032014article635314144864742097.aspx
Ah mais c'est vrai, l'école se fait massacrer dans tous les domaines et à tous les niveaux par des gens que Davidenkoff doit sûrement connaître et admirer, mais le plus grand danger c'est Brigelli. Belle diversion.
- User17706Bon génie
Cthulhu me garde de Davidenkoff, mais pour le coup, Brighelli, depuis quelque temps, fait diversion tout seul et n'a plus besoin de l'aide de personne pour attirer l'attention, le concernant, sur tout autre chose que sur son discours au sujet de l'école. Je pense que la suggestion d'Ashtrak est bonne et qu'il ne se rend tout simplement pas compte de ce qui sera retenu de ses chroniques, et du mal qu'il fait à sa propre cause.
- LefterisEsprit sacré
Les problèmes de l'EN ne viennent pas du type de pensée de Brighelli, mais des gens comme Davidenkoff, qui ressassent tous les poncifs nuisibles. Ne nous trompons pas, et n'entrons pas dans le jeu de ces bobos journaleux et salonards à la botte - mais se présentant immuablement dans le camp du Bien moral- dont le principal argument est d'accuser les autres "d'extrême-droitisme".
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- MUTISExpert
Lefteris a écrit:Les problèmes de l'EN ne viennent pas du type de pensée de Brighelli, mais des gens comme Davidenkoff, qui ressassent tous les poncifs nuisibles. Ne nous trompons pas, et n'entrons pas dans le jeu de ces bobos journaleux et salonards à la botte - mais se présentant immuablement dans le camp du Bien moral- dont le principal argument est d'accuser les autres "d'extrême-droitisme".
Et c'est un des seuls chroniqueurs à remettre en cause le discours officiel des "réformistes" de l'EN.
On comprend qu'il soit la cible de toutes les attentions et de tous les bien-pensants...
Et en effet, les discours des journalistes "de gauche" qui défendent la réforme (voir les articles de Louise Tourret par ex) et qui ne connaissent pour certains que les lycées Henri IV ou Louis Le Grand commencent à irriter franchement. Personnellement, ce sont là mes adversaires et sur ces sujets Brighelli est un allié !
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"Heureux soient les fêlés car ils laissent passer la lumière" (Audiard)
"Ce n'est pas l'excès d'autorité qui est dangereux, c'est l'excès d'obéissance" (Primo Levi)
"La littérature, quelque passion que nous mettions à le nier, permet de sauver de l'oubli tout ce sur quoi le regard contemporain, de plus en plus immoral, prétend glisser dans l'indifférence absolue" (Enrique Vila-Matas)
" Que les dissemblables soient réunis et de leurs différences jaillira la plus belle harmonie ; rien ne se fait sans lutte." (Héraclite)
"Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie, de n'être pas fou" (Pascal).
- User17706Bon génie
Je suis d'accord avec ça. Mais du coup, si Brighelli pouvait (quand ce ne serait que par prudence et cautèle diplomatique) éviter de tirer sur un musulman ou sur un rom à chaque post ou presque, surtout quand ça n'a rien à voir avec le schmilblick, il arrêterait sa transformation, déjà bien entamée et dont je crains déjà qu'elle ne soit irréversible, qui est en train de faire de lui, certes involontairement, l'allié le plus précieux du SGEN.Lefteris a écrit:Les problèmes de l'EN ne viennent pas du type de pensée de Brighelli
- UlrichNiveau 6
Emmanuel Davidenkoff a écrit:Caméléon politique, il fait ses débuts à l'extrême gauche maoïste, passe par la case Chevènement, se rapproche de la droite alors au pouvoir en conseillant Gilles de Robien et Xavier Darcos, appelle à voter Nicolas Sarkozy en 2007, se rallie au MoDem puis rejoint le mouvement Debout la France de Nicolas Dupont-Aignan.
Et alors ? Churchill - qui a changé quatre fois de parti - disait : "Certains changent de convictions pour l'amour de leur parti ; moi, je change de parti pour l'amour de mes convictions."
Lefteris a écrit:Les problèmes de l'EN ne viennent pas du type de pensée de Brighelli, mais des gens comme Davidenkoff, qui ressassent tous les poncifs nuisibles. Ne nous trompons pas, et n'entrons pas dans le jeu de ces bobos journaleux et salonards à la botte - mais se présentant immuablement dans le camp du Bien moral- dont le principal argument est d'accuser les autres "d'extrême-droitisme".
On dirait que certains veulent faire oublier leur soutien à la déplorable réforme du collège en créant une polémique ex nihilo...
- User17706Bon génie
Péguy avait dit quelque chose de la sorte aussi, je crois.
- WabiSabiHabitué du forum
PauvreYorick a écrit:Je suis d'accord avec ça. Mais du coup, si Brighelli pouvait (quand ce ne serait que par prudence et cautèle diplomatique) éviter de tirer sur un musulman ou sur un rom à chaque post ou presque, surtout quand ça n'a rien à voir avec le schmilblick, il arrêterait sa transformation, déjà bien entamée et dont je crains déjà qu'elle ne soit irréversible, qui est en train de faire de lui, certes involontairement, l'allié le plus précieux du SGEN.Lefteris a écrit:Les problèmes de l'EN ne viennent pas du type de pensée de Brighelli
Yorick, si je puis me permettre, je pense que vous avez tort et que, justement, c est peut-etre précisément au nom de la cautèle diplomatique dont vous parlez que Brighelli force le trait et exagère volontairement son propos (en plus du fait que le monsieur a la gout de la provoc' et des passes d armes, je pense...). Je m explique : il ne faut pas oublier que son blog s adresse en priorité, a contrario de ce forum, aux NON-profs. Et je n ai pas besoin de vous rappeler tous les clichés éculés qui accompagnent l évocation de ce métier dans le grand public. Du coup, le positionnement de Brighelli désactive de manière rhétorique cette image attendue par ses outrances et rend de facto plus crédible le reste de son message, qui ne peut plus logiquement apparaitre comme une énième antienne corporatiste. C est habile et l on peut dès lors tout aussi bien retourner la proposition et convenir que Brighelli est alors le cheval de Troie d une certaine conception exigeante de l EN auprès des parents d élèves ou de la société de droite. Et aussi agaçant soit-il par moment, je pense que remettre en cause ses convictions affirmées haut et fort depuis plus de 10 ans est faire preuve d une bonne dose de mauvaise foi. Il s implique politiquement en essayant de faire avancer ses idées parce qu il croit vital de les faire gagner, c est ce que chaque citoyen responsable fait.
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