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- ycombeMonarque
Quand on supprime toute chance de réussir grâce à l'école, on ferme les possibilités d'ascension sociale, mais ceux qui sont en haut continuent de réussir. L'égalité des chances est bien moindre que quand l'école joue son rôle traditionnel.
L'UNSA cherche juste à garantir que la société française se verrouille complètement.
L'UNSA cherche juste à garantir que la société française se verrouille complètement.
- Fesseur ProGuide spirituel
Ben non, même pas.ylm a écrit:Ils ne réussiront pas grand chose, mais ils réussiront tous.
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Pourvu que ça dure...
- FinrodExpert
Fesseur Pro a écrit:Ben non, même pas.ylm a écrit:Ils ne réussiront pas grand chose, mais ils réussiront tous.
T'as pas encore lu le nouveau socle. Quand un élève se mettra le doigt dans le nez, il en validera la moitié d'un coup.
- RoninMonarque
Ils sont vraiment à gerber. Ils revendiquent l'école des fans et ils n'ont même pas honte, c'est ça le camp du progrès ?
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- trompettemarineMonarque
Les propos du premier post sont terrifiants.
Opposer le savoir à l'apprentissage...
Je crois encore que les mots ont un sens.
Je pense que pour poster intelligemment sur Twitter, il faut être La Rochefoucauld, sinon c'est terrible... de bêtise.
Qu'on me pardonne l'excès déraisonnable de ma réponse à ce tweet, mais c'est ainsi qu'il résonne en moi : alors que certains enfants cherchent à pouvoir aller à l'école dans certains pays du monde, nous en France petit à petit nous leur enlevons l'école..., non pour les obliger à travailler certes..., mais pour quoi... et au nom de quelles lubies... ?
Pourquoi confondre ainsi les moyens (la pédagogie) et la fin (l'acquisition de réels savoirs etc.)...
Comment peut-on vouloir sacrifier les enfants pour prouver à tout prix que "sa" pédagogie est la meilleure. Ne sommes-nous pas capables de réfléchir à ce que nous faisons ?
Et comment les tenants d'une telle idéologie, car cela finit par en devenir une, ne comprennent-ils pas qu'il s'agit simplement pour l'Etat de faire des économies et que l'intérêt-des-enfants n'a rien à voir là-dedans !
Quelle tristesse ! Une tristesse réelle, une tristesse profonde.
Opposer le savoir à l'apprentissage...
Je crois encore que les mots ont un sens.
Je pense que pour poster intelligemment sur Twitter, il faut être La Rochefoucauld, sinon c'est terrible... de bêtise.
Qu'on me pardonne l'excès déraisonnable de ma réponse à ce tweet, mais c'est ainsi qu'il résonne en moi : alors que certains enfants cherchent à pouvoir aller à l'école dans certains pays du monde, nous en France petit à petit nous leur enlevons l'école..., non pour les obliger à travailler certes..., mais pour quoi... et au nom de quelles lubies... ?
Pourquoi confondre ainsi les moyens (la pédagogie) et la fin (l'acquisition de réels savoirs etc.)...
Comment peut-on vouloir sacrifier les enfants pour prouver à tout prix que "sa" pédagogie est la meilleure. Ne sommes-nous pas capables de réfléchir à ce que nous faisons ?
Et comment les tenants d'une telle idéologie, car cela finit par en devenir une, ne comprennent-ils pas qu'il s'agit simplement pour l'Etat de faire des économies et que l'intérêt-des-enfants n'a rien à voir là-dedans !
Quelle tristesse ! Une tristesse réelle, une tristesse profonde.
- IgniatiusGuide spirituel
Franchement, que pouvait-on attendre de zigotos pareils ?
Qui sont ces gens ? D'où viennent-ils ? De quelle autorité s'expriment-ils sur l'école et sur ce qu'il faudrait y faire ?
Encore des enfants de Meirieu : médiocrité universitaire et prétention verbale.
Je sais que je m'étais fait taper sur les doigts quand je les avais comparés à des Khmers, mais quelles réelles différences en ce qui concerne la volonté de régenter les esprits, les pratiques, les gens ?
La même haine du savoir, de l'université, de ce que représentent pour eux, les frustrés de l'intellect, les soi-disant élites : ils veulent abattre les élites intellectuelles, mais vont renforcer l'élitisme social.
Cette femme est atterrante.
Qui sont ces gens ? D'où viennent-ils ? De quelle autorité s'expriment-ils sur l'école et sur ce qu'il faudrait y faire ?
Encore des enfants de Meirieu : médiocrité universitaire et prétention verbale.
Je sais que je m'étais fait taper sur les doigts quand je les avais comparés à des Khmers, mais quelles réelles différences en ce qui concerne la volonté de régenter les esprits, les pratiques, les gens ?
La même haine du savoir, de l'université, de ce que représentent pour eux, les frustrés de l'intellect, les soi-disant élites : ils veulent abattre les élites intellectuelles, mais vont renforcer l'élitisme social.
Cette femme est atterrante.
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"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- Samuel DMNiveau 6
Finrod a écrit:Fesseur Pro a écrit:Ben non, même pas.ylm a écrit:Ils ne réussiront pas grand chose, mais ils réussiront tous.
T'as pas encore lu le nouveau socle. Quand un élève se mettra le doigt dans le nez, il en validera la moitié d'un coup.
:lol!:
- LefterisEsprit sacré
Ce qui est en gras résume bien ce que sont ces bavards autoritaires. Discours creux , assaisonné de citations d'un insupportable pédantisme.Igniatius a écrit:Franchement, que pouvait-on attendre de zigotos pareils ?
Qui sont ces gens ? D'où viennent-ils ? De quelle autorité s'expriment-ils sur l'école et sur ce qu'il faudrait y faire ?
Encore des enfants de Meirieu : médiocrité universitaire et prétention verbale.
Je sais que je m'étais fait taper sur les doigts quand je les avais comparés à des Khmers, mais quelles réelles différences en ce qui concerne la volonté de régenter les esprits, les pratiques, les gens ?
La même haine du savoir, de l'université, de ce que représentent pour eux, les frustrés de l'intellect, les soi-disant élites : ils veulent abattre les élites intellectuelles, mais vont renforcer l'élitisme social.
Cette femme est atterrante.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- auléricNeoprof expérimenté
Presse-purée a écrit:Juste une précision:
la notion de "temps d'exposition au savoir" vient de la bouche d'un hiérarque SNES (chaipulkel) et est ironique dans celle de Mme de Vanssay.
si c'est le cas , çà tombe à plat, faute pour la plupart de savoir que c'est une reprise, faute aussi que cela soit tellement différent de ce que l'unsa dise souvent. Bref des guillemets auraient surement été nécessaire pour qu'au moins on se questionne sur un éventuel 2nd degré
- GrypheMédiateur
auléric a écrit:Presse-purée a écrit:Juste une précision:
la notion de "temps d'exposition au savoir" vient de la bouche d'un hiérarque SNES (chaipulkel) et est ironique dans celle de Mme de Vanssay.
si c'est le cas , çà tombe à plat, faute pour la plupart de savoir que c'est une reprise, faute aussi que cela soit tellement différent de ce que l'unsa dise souvent. Bref des guillemets auraient surement été nécessaire pour qu'au moins on se questionne sur un éventuel 2nd degré
C'est la reprise d'une expression qui avait déjà été épinglée ici :
http://blog.sgen.net/reconstruirelecole/?p=470
L'expression n'est effectivement pas nouvelle.
- AshtrakFidèle du forum
Igniatius a écrit:Franchement, que pouvait-on attendre de zigotos pareils ?
Qui sont ces gens ? D'où viennent-ils ? De quelle autorité s'expriment-ils sur l'école et sur ce qu'il faudrait y faire ?
Encore des enfants de Meirieu : médiocrité universitaire et prétention verbale.
Je sais que je m'étais fait taper sur les doigts quand je les avais comparés à des Khmers, mais quelles réelles différences en ce qui concerne la volonté de régenter les esprits, les pratiques, les gens ?
La même haine du savoir, de l'université, de ce que représentent pour eux, les frustrés de l'intellect, les soi-disant élites : ils veulent abattre les élites intellectuelles, mais vont renforcer l'élitisme social.
Cette femme est atterrante.
+100
Je suis persuadé qu'il existe des représentants du SE-Unsa qui sont motivés pour améliorer les choses (j'en connais au moins une). Mais malheureusement, j'ai l'impression qu'ils ont un système d'élection de leurs cadors qui ressemble un peu trop à la Bullshitocratie (je traduis pas, je vais avoir des ennuis avec la charte).
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Un âne dit toujours ce qu'il pense : hi-han !
- OlympiasProphète
On en fera des exécutants dociles et mal payés pour la plus grande satisfaction du patronat.
- stanleymilgramNiveau 9
Olympias a écrit:On en fera des exécutants dociles et mal payés pour la plus grande satisfaction du patronat.
Comme nous
- DinosauraHabitué du forum
Je me permets de relayer les positions de l'UNSA là où le syndicat est majoritaire, c'est-à-dire chez les chefs d'établissement (et aussi chez les IPR-IA) : http://creteil.snpden.net/IMG/pdf/colloque4Vdefbul-1.pdf
Remarquez que ce compte-rendu émane du reste de l'académie de Créteil, qui est souvent une académie pilote dans toutes les expérimentations foireuses et autres déréglementations libérales sur le dos des élèves.
Tout y est dans la perspective d'une "école commune" "qui ne sélectionne pas" (leur leitmotiv), ce qu'il faut traduire par l'affirmation de la médiocrité intellectuelle pour tous au nom du refus d'une hiérarchie des talents et de la haine de l'excellence (pardon, d'une "école démocratique"), et ce même si la sélection sociale se fera ailleurs.
On y apprend aussi les futurs coups d'échec qui seront portés à l'encontre des profs (et des élèves) (car leur idéologie est cohérente et qu'ils ont toujours un coup d'avance sur nous) : la disparition du brevet, du bac, l'affirmation d'une éducation territorialisée promouvant une "autonomie" toute relative (pas pour les profs), l'impossibliité d'exclure car il faut "fabriquer du lien" et "créer l'école inclusive", "ne plus trier", l'évaluation positive et la fin de l'orientation en concertation avec les parents, etc...
Tout dans ce compte-rendu (manifeste ? brûlot ?) suinte le mépris des profs "à l'ancienne" (pas au sens de l'âge, mais au sens de ceux défendant une conception exigeante et instructionniste de l'école), d'abord parce que le prof est ce "petit-bourgeois" dépositaire d'un "capital culturel" symbole d'un monde ancien inégalitaire qu'il faut déboulonner et rabaisser. Bien sûr, le "mauvais prof" est un archaïque, rétif par nature à tout changement, qui ne se soucierait pas de la réussite des élèves, réfugié qu'il est dans sa tour d'ivoire, et privilégiant dans son enseignement les implicites favorisant les enfants de "bourgeois" et de profs, il n'est pas "créatif" et "innovant" dans ses démarches (car ce serait toujours forcément positif, tandis que le cours magistral, s'opposant à l'apprentissage réel des élèves", serait toujours le mal...), pratiquant la "résistance" systématique aux évolutions.
On devrait donc applaudir à l'école-garderie au rabais et du vivre-ensemble qu'on nous façonne et à l'infantilisation/caporalisation que l'on subit pour être "moderne" et "progressiste"... Belle vision de la démocratie au passage pour des gens qui prétendent oeuvrer pour une école "démocratique"..., car tout cela nous est imposé par la superstructure (les corps d'inspection) et bientôt par le cadre coercitif de la réforme du collège, le tout en faisant passer tous ces oukazes pour des évolutions neutres et inéluctables (car très souvent ces gens au pouvoir avancent masqués et ne précisent pas qu'ils sont des militants, faisant ainsi fi de toute probité intellectuelle)... Enfin une belle pensée capitularde et/ou d'accompagnement des renoncements successifs de l'école républicaine déguisée en adaptation joyeuse aux forces centrifuges que subit l'école (voire initiées par ces gens-là).
Remarquez que ce compte-rendu émane du reste de l'académie de Créteil, qui est souvent une académie pilote dans toutes les expérimentations foireuses et autres déréglementations libérales sur le dos des élèves.
Tout y est dans la perspective d'une "école commune" "qui ne sélectionne pas" (leur leitmotiv), ce qu'il faut traduire par l'affirmation de la médiocrité intellectuelle pour tous au nom du refus d'une hiérarchie des talents et de la haine de l'excellence (pardon, d'une "école démocratique"), et ce même si la sélection sociale se fera ailleurs.
On y apprend aussi les futurs coups d'échec qui seront portés à l'encontre des profs (et des élèves) (car leur idéologie est cohérente et qu'ils ont toujours un coup d'avance sur nous) : la disparition du brevet, du bac, l'affirmation d'une éducation territorialisée promouvant une "autonomie" toute relative (pas pour les profs), l'impossibliité d'exclure car il faut "fabriquer du lien" et "créer l'école inclusive", "ne plus trier", l'évaluation positive et la fin de l'orientation en concertation avec les parents, etc...
Tout dans ce compte-rendu (manifeste ? brûlot ?) suinte le mépris des profs "à l'ancienne" (pas au sens de l'âge, mais au sens de ceux défendant une conception exigeante et instructionniste de l'école), d'abord parce que le prof est ce "petit-bourgeois" dépositaire d'un "capital culturel" symbole d'un monde ancien inégalitaire qu'il faut déboulonner et rabaisser. Bien sûr, le "mauvais prof" est un archaïque, rétif par nature à tout changement, qui ne se soucierait pas de la réussite des élèves, réfugié qu'il est dans sa tour d'ivoire, et privilégiant dans son enseignement les implicites favorisant les enfants de "bourgeois" et de profs, il n'est pas "créatif" et "innovant" dans ses démarches (car ce serait toujours forcément positif, tandis que le cours magistral, s'opposant à l'apprentissage réel des élèves", serait toujours le mal...), pratiquant la "résistance" systématique aux évolutions.
On devrait donc applaudir à l'école-garderie au rabais et du vivre-ensemble qu'on nous façonne et à l'infantilisation/caporalisation que l'on subit pour être "moderne" et "progressiste"... Belle vision de la démocratie au passage pour des gens qui prétendent oeuvrer pour une école "démocratique"..., car tout cela nous est imposé par la superstructure (les corps d'inspection) et bientôt par le cadre coercitif de la réforme du collège, le tout en faisant passer tous ces oukazes pour des évolutions neutres et inéluctables (car très souvent ces gens au pouvoir avancent masqués et ne précisent pas qu'ils sont des militants, faisant ainsi fi de toute probité intellectuelle)... Enfin une belle pensée capitularde et/ou d'accompagnement des renoncements successifs de l'école républicaine déguisée en adaptation joyeuse aux forces centrifuges que subit l'école (voire initiées par ces gens-là).
- Spoiler:
- Dernière chose : je précise que le secrétaire général du SNPDEN est aussi le proviseur d'un grand lycée parisien situé près des Invalides, mais sans doute a-t-il lui-même mis en oeuvre les réformes qu'il professe dans son syndicat dans cet établissement avec la bénédiction des parents d'élèves dudit lycée...
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"Le plus esclave est celui qui ignore ses chaînes."
- BalthamosDoyen
Merci Dinosaura, cette vision permet de comprendre également beaucoup de réactions de nos IPR....
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- Spoiler:
- MUTISExpert
Et qui voit-on en première page ? ... notre ami Zakha, grand penseur du nouveau programme en Lettres ! Voir son blog suintant le mépris et la haine à chaque intervention...Le grand promoteur de la pédagogie du selfie et du narcissisme consolidé.
Quelques unes de ses propositions pour un nouveau collège :
Exit les programmes impossibles. Les professeurs accompagnent les élèves dans leur parcours. Le socle commun est devenu réalité et les élèves cherchent à acquérir des compétences reproductibles. On évalue leurs progrès et non plus leurs erreurs ou leurs manques par rapport à un pseudo idéal.
Toutes les options ont disparu en sorte qu'il est impossible de reconstituer des classes de niveau destructrices et connues des seuls initiés.
Les salles des professeurs font autant de place à l’affichage des succès qu’à la liste des élèves exclus. L’heure de vie de classe est obligatoire, inscrite dans l’emploi du temps et cette obligation est respectée, à hauteur d’une vingtaine de séances par an.
L’organisation du travail des professeurs a été largement repensée. Le conseil pédagogique prend toute sa place, statuant sur des questions complexes comme l’accompagnement personnalisé ou les choix guidant l’emploi du temps. Le règlement intérieur est écrit pour être lu et compris par les élèves.
Loin du contrôle tatillon des épreuves, les parents parviennent à cerner les objectifs des professeurs et comprennent leur organisation et leurs évaluations. Dans ce dernier domaine, la transparence de toute notation désamorce les inquiétudes et les protestations. Les parents sont associés à certains projets. La place et la teneur des stages en entreprise est repensée. Les acquis obtenus dans ce cadre sont pris en compte et évalués comme un premier pas vers l’emploi et la formation professionnelle.
Quelle merveille !
Quelques unes de ses propositions pour un nouveau collège :
Exit les programmes impossibles. Les professeurs accompagnent les élèves dans leur parcours. Le socle commun est devenu réalité et les élèves cherchent à acquérir des compétences reproductibles. On évalue leurs progrès et non plus leurs erreurs ou leurs manques par rapport à un pseudo idéal.
Toutes les options ont disparu en sorte qu'il est impossible de reconstituer des classes de niveau destructrices et connues des seuls initiés.
Les salles des professeurs font autant de place à l’affichage des succès qu’à la liste des élèves exclus. L’heure de vie de classe est obligatoire, inscrite dans l’emploi du temps et cette obligation est respectée, à hauteur d’une vingtaine de séances par an.
L’organisation du travail des professeurs a été largement repensée. Le conseil pédagogique prend toute sa place, statuant sur des questions complexes comme l’accompagnement personnalisé ou les choix guidant l’emploi du temps. Le règlement intérieur est écrit pour être lu et compris par les élèves.
Loin du contrôle tatillon des épreuves, les parents parviennent à cerner les objectifs des professeurs et comprennent leur organisation et leurs évaluations. Dans ce dernier domaine, la transparence de toute notation désamorce les inquiétudes et les protestations. Les parents sont associés à certains projets. La place et la teneur des stages en entreprise est repensée. Les acquis obtenus dans ce cadre sont pris en compte et évalués comme un premier pas vers l’emploi et la formation professionnelle.
Quelle merveille !
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"Heureux soient les fêlés car ils laissent passer la lumière" (Audiard)
"Ce n'est pas l'excès d'autorité qui est dangereux, c'est l'excès d'obéissance" (Primo Levi)
"La littérature, quelque passion que nous mettions à le nier, permet de sauver de l'oubli tout ce sur quoi le regard contemporain, de plus en plus immoral, prétend glisser dans l'indifférence absolue" (Enrique Vila-Matas)
" Que les dissemblables soient réunis et de leurs différences jaillira la plus belle harmonie ; rien ne se fait sans lutte." (Héraclite)
"Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie, de n'être pas fou" (Pascal).
- DinosauraHabitué du forum
Tu crois pas si bien dire balthamos car parmi les noms cités se trouvent ceux d'inspecteurs dont certains connus... qui après recherches occupent des fonctions syndicales importantes (représentant académique) à l'unsa. Quelle coïncidence !
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"Le plus esclave est celui qui ignore ses chaînes."
- DinosauraHabitué du forum
Oui Mutis tout est collector dans ce compte - rendu ! La description d'un cauchemar en marche (l'école des médiocres des fans )
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"Le plus esclave est celui qui ignore ses chaînes."
- OlympiasProphète
C'est bien. Supprimons donc le bac !! J'imagine sans peine la réforme supprimant le latin mise en œuvre au collège Victor Duruy !!! Ah ah ....que je rigole
- LefterisEsprit sacré
C'est effrayant, les mots manquent, ou plutôt ils ne manquent pas mais ils feraient mauvais effet sur le forum
C'est la synthèse de toutes les haines, toutes les lubies, tous les arguments foireux, qui convergent vers deux points : changer les statut des enseignants (en mal bien entendu) , et tout imposer de force. Quand je dis sur un autre fil que l'UNSA a la culture de la schlague,
Je cite ces propos sibyllins, qui n'auront pas échappé à un "suffisant lecteur" :
"Toute réforme progressiste exige une conduite du changement, programmée dans un temps qui n’est pas le temps politique. Le temps politique ne peut pas imposer ce qu’il ne verra jamais aboutir."
Et pour ceux qui n'auraient toujours pas compris, cela rejoint le mantra : "'il faut l'imposer, et vite, sans se soucier des enseignants, des syndicats". Cela rejoint aussi aussi -pur hasard- ce que dit l'agité de la FCPE.
Autre exemple de raisonnement tordu pour casser totalement le décret de 50 : "les enseignants sont des cadres avec des responsabilités de managers vis-à- vis des élèves qui leur sont confiés". Le sous-entendu est effarant : ils devraient être là en permanence.
Mais là où le raisonnement pèche, c'est que le statut de cadre A n'est pas forcément un statut de "manager". Les cadres A sont corps de conception, au besoin d'expertise et sans aucun "management" (magistrats, ingénieurs de l'Etat et bien d'autres sont des cadres, mais c'est leur niveau d'expertise qui le justifie). Et c'est bien le rôle de conception de cours à partir d'orientations générales qui fonde le statut de professeur. Pas celui de "répétiteur", que vante plus bas le même CDE. En feignant de vouloir démolir les conditions de travail des enseignants parce qu'ils sont cadres, il veut en fait leur infliger de la présence, du travail d'exécution, sous contrôle, directives et pointeuse.
Je passe sur le mépris des propos qui précèdent, qui devraient être affichés en salle des professeurs de l'établissement de ce monsieur.
Nous ne sommes plus dans le débat d'idées, c'est une vraie guerre interne qui est menée, même si le politiquement correct veut que l'on fasse semblant de croire au débat d'idée...
Quant à Zakha, ça suinte la rancoeur. Mais qu'est-ce qu'elle lui a fait l'EN ? De plus, j'ai ouï dire qu'il était agrégé, il a bien bachoté, accepté un degré important "d'exposition aux savoirs", non ? Il a accepté les 15 heures ? Que vient-il, à l'âge où il devrait cultiver son jardin, déverser son fiel et promettre l'enfer à ceux qui sont en activité ?
C'est la synthèse de toutes les haines, toutes les lubies, tous les arguments foireux, qui convergent vers deux points : changer les statut des enseignants (en mal bien entendu) , et tout imposer de force. Quand je dis sur un autre fil que l'UNSA a la culture de la schlague,
Je cite ces propos sibyllins, qui n'auront pas échappé à un "suffisant lecteur" :
"Toute réforme progressiste exige une conduite du changement, programmée dans un temps qui n’est pas le temps politique. Le temps politique ne peut pas imposer ce qu’il ne verra jamais aboutir."
Et pour ceux qui n'auraient toujours pas compris, cela rejoint le mantra : "'il faut l'imposer, et vite, sans se soucier des enseignants, des syndicats". Cela rejoint aussi aussi -pur hasard- ce que dit l'agité de la FCPE.
Autre exemple de raisonnement tordu pour casser totalement le décret de 50 : "les enseignants sont des cadres avec des responsabilités de managers vis-à- vis des élèves qui leur sont confiés". Le sous-entendu est effarant : ils devraient être là en permanence.
Mais là où le raisonnement pèche, c'est que le statut de cadre A n'est pas forcément un statut de "manager". Les cadres A sont corps de conception, au besoin d'expertise et sans aucun "management" (magistrats, ingénieurs de l'Etat et bien d'autres sont des cadres, mais c'est leur niveau d'expertise qui le justifie). Et c'est bien le rôle de conception de cours à partir d'orientations générales qui fonde le statut de professeur. Pas celui de "répétiteur", que vante plus bas le même CDE. En feignant de vouloir démolir les conditions de travail des enseignants parce qu'ils sont cadres, il veut en fait leur infliger de la présence, du travail d'exécution, sous contrôle, directives et pointeuse.
Je passe sur le mépris des propos qui précèdent, qui devraient être affichés en salle des professeurs de l'établissement de ce monsieur.
Nous ne sommes plus dans le débat d'idées, c'est une vraie guerre interne qui est menée, même si le politiquement correct veut que l'on fasse semblant de croire au débat d'idée...
Quant à Zakha, ça suinte la rancoeur. Mais qu'est-ce qu'elle lui a fait l'EN ? De plus, j'ai ouï dire qu'il était agrégé, il a bien bachoté, accepté un degré important "d'exposition aux savoirs", non ? Il a accepté les 15 heures ? Que vient-il, à l'âge où il devrait cultiver son jardin, déverser son fiel et promettre l'enfer à ceux qui sont en activité ?
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- AnaxagoreGuide spirituel
Lefteris a écrit:
Nous ne sommes plus dans le débat d'idées, c'est une vraie guerre interne qui est menée, même si le politiquement correct veut que l'on fasse semblant de croire au débat d'idée...
Je te remercie Lefteris. C'est exactement ce dont je suis convaincu et depuis le début.
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- Tribune FCPE-CFDT-UNSA-CRAP pour soutenir la réforme du collège.
- Tribune de Claire Krepper (UNSA) pour la réforme : "un collège moyen qui disposait de 8 heures recevra maintenant 48 heures pour organiser [des] groupes" (à effectif réduit)
- 11 mai : conférence de presse FCPE, CRAP, SE-Unsa, Sgen-CFDT et Education & Devenir pour défendre la réforme du collège.
- Nicolas Sarkozy promet d'abroger la réforme du collège.
- [Réforme du collège] Boycotter Le Monde & Libération pour leur partialité au sujet de la réforme du collège.
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