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- wanaxFidèle du forum
Non, cela n'a pas de sens, il faut tenir compte de la qualité des candidats inscrits, sinon certains concours administratifs seraient plus 'difficiles' que certaines grandes écoles.kero a écrit:(...)
De toute manière, s'agissant d'un concours, le niveau de difficulté ne repose ni sur le niveau d'étude, ni sur la nature des épreuves, ni sur la quantité de questions au programme, mais sur un critère unique: le ratio candidats/reçus.
Le seul critère que je vois est celui du choix : par exemple, les certifiés en poste depuis plus de cinq ans choisissent-ils de passer l'externe ou l'interne ?
- ycombeMonarque
Les deux, depuis qu'on peut s'inscrire aux deux. J'ai toujours été admissible à l'un comme à l'autre, et j'ai fini par décrocher l'interne. Avant d'avoir le choix je passais l'externe (pour l'option info).wanax a écrit:Non, cela n'a pas de sens, il faut tenir compte de la qualité des candidats inscrits, sinon certains concours administratifs seraient plus 'difficiles' que certaines grandes écoles.kero a écrit:(...)
De toute manière, s'agissant d'un concours, le niveau de difficulté ne repose ni sur le niveau d'étude, ni sur la nature des épreuves, ni sur la quantité de questions au programme, mais sur un critère unique: le ratio candidats/reçus.
Le seul critère que je vois est celui du choix : par exemple, les certifiés en poste depuis plus de cinq ans choisissent-ils de passer l'externe ou l'interne ?
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
wanax a écrit:Non, cela n'a pas de sens, il faut tenir compte de la qualité des candidats inscrits, sinon certains concours administratifs seraient plus 'difficiles' que certaines grandes écoles.kero a écrit:(...)
De toute manière, s'agissant d'un concours, le niveau de difficulté ne repose ni sur le niveau d'étude, ni sur la nature des épreuves, ni sur la quantité de questions au programme, mais sur un critère unique: le ratio candidats/reçus.
Le seul critère que je vois est celui du choix : par exemple, les certifiés en poste depuis plus de cinq ans choisissent-ils de passer l'externe ou l'interne ?
Exactement!
Et puis, il faut avoir un master pour passer l'agrégation, tandis qu'on passe le CAPES en cours de M1. Donc non, ce n'est pas exactement la même chose.
- trompettemarineMonarque
Marcel Khrouchtchev a écrit:Daphné a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:Le barème n'est pas illégal, il est une convention informelle. Le recteur peut nommer qui il veut où il veut d'autorité.
Mais avec plusieurs milliers de professeurs à affecter chaque année, entre l'inter (plus de 30 000 collègues cette année) et l'intra, il faut bien des règles.
Je n'ai pas écrit le contraire, encore heureux que les recteurs ne nomment pas d'autorité (même s'ils en auraient le droit).
Dans mon académie, le recteur a nommé deux collègues d'autorité dans les meilleurs lycées de l'académie sans tenir compte des barèmes. Les syndicats ont bien sûr protesté par tous les moyens légaux possibles mais cela n'a pas fait changer d'avis le recteur.
Le recteur a effectivement légalement tout pouvoir, mais d'habitude ils respectent les usages des points. Pas l'année dernière chez nous pour deux collègues bien chanceux...
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
trompettemarine a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:Daphné a écrit:
Mais avec plusieurs milliers de professeurs à affecter chaque année, entre l'inter (plus de 30 000 collègues cette année) et l'intra, il faut bien des règles.
Je n'ai pas écrit le contraire, encore heureux que les recteurs ne nomment pas d'autorité (même s'ils en auraient le droit).
Dans mon académie, le recteur a nommé deux collègues d'autorité dans les meilleurs lycées de l'académie sans tenir compte des barèmes. Les syndicats ont bien sûr protesté par tous les moyens légaux possibles mais cela n'a pas fait changer d'avis le recteur.
Le recteur a effectivement légalement tout pouvoir, mais d'habitude ils respectent les usages des points. Pas l'année dernière chez nous pour deux collègues bien chanceux...
Pour ma part, je refuse toujours de me prononcer sur des cas que je ne connais pas. Un recteur peut avoir des raisons (sur lesquelles il a le droit de rester discret) pour mettre un collègue ailleurs que là où il est. Tant que ce n'est pas pour protéger des crimes ou des délits commis par le collègue en question, je ne vois pas vraiment le mal. Ça aussi, ça fait partie des règles, tant que ça reste exceptionnel.
- ycombeMonarque
Entièrement d'accord. Cela me rappelle l'histoire de cet ex-collègue, injustement accusé d'attouchement par une de ses élèves, blanchi au tribunal après avoir été suspendu (et enfoncé par l'administration qui avait demandé à ses collègues de ne pas lui manifester de soutien). Reçu par le recteur de l'époque, celui-ci lui avait offert de choisir son poste (il aurait dit :Demandez-moi le poste que vous voulez.). Cela ne me semble pas injuste, pour permettre au collègue de changer d'air après cette cabale.Marcel Khrouchtchev a écrit:trompettemarine a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:
Je n'ai pas écrit le contraire, encore heureux que les recteurs ne nomment pas d'autorité (même s'ils en auraient le droit).
Dans mon académie, le recteur a nommé deux collègues d'autorité dans les meilleurs lycées de l'académie sans tenir compte des barèmes. Les syndicats ont bien sûr protesté par tous les moyens légaux possibles mais cela n'a pas fait changer d'avis le recteur.
Le recteur a effectivement légalement tout pouvoir, mais d'habitude ils respectent les usages des points. Pas l'année dernière chez nous pour deux collègues bien chanceux...
Pour ma part, je refuse toujours de me prononcer sur des cas que je ne connais pas. Un recteur peut avoir des raisons (sur lesquelles il a le droit de rester discret) pour mettre un collègue ailleurs que là où il est. Tant que ce n'est pas pour protéger des crimes ou des délits commis par le collègue en question, je ne vois pas vraiment le mal. Ça aussi, ça fait partie des règles, tant que ça reste exceptionnel.
Mais le piston doit aussi avoir ses limites.
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- trompettemarineMonarque
Pour rappel voici le fil que j'avais ouvert sur ce sujet :
https://www.neoprofs.org/t77010-du-rififi-a-l-intra-voici-un-message-du-snes-qui-explique-pourquoi-la-capa-est-reportee-a-nice?highlight=Amutations+intra
https://www.neoprofs.org/t77010-du-rififi-a-l-intra-voici-un-message-du-snes-qui-explique-pourquoi-la-capa-est-reportee-a-nice?highlight=Amutations+intra
- User5899Demi-dieu
Je suis d'accord. Il y a eu jadis le cas de deux professeurs du lycée militaire d'Aix, qui subissaient une hargne incroyable pour avoir dénoncé une dérive néo-nazi preuves à l'appui. Le recteur d'antan les avait nommés ailleurs de sa seule autorité. Parfois, nécessité fait loi.Marcel Khrouchtchev a écrit:trompettemarine a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:
Je n'ai pas écrit le contraire, encore heureux que les recteurs ne nomment pas d'autorité (même s'ils en auraient le droit).
Dans mon académie, le recteur a nommé deux collègues d'autorité dans les meilleurs lycées de l'académie sans tenir compte des barèmes. Les syndicats ont bien sûr protesté par tous les moyens légaux possibles mais cela n'a pas fait changer d'avis le recteur.
Le recteur a effectivement légalement tout pouvoir, mais d'habitude ils respectent les usages des points. Pas l'année dernière chez nous pour deux collègues bien chanceux...
Pour ma part, je refuse toujours de me prononcer sur des cas que je ne connais pas. Un recteur peut avoir des raisons (sur lesquelles il a le droit de rester discret) pour mettre un collègue ailleurs que là où il est. Tant que ce n'est pas pour protéger des crimes ou des délits commis par le collègue en question, je ne vois pas vraiment le mal. Ça aussi, ça fait partie des règles, tant que ça reste exceptionnel.
- trompettemarineMonarque
HS
- Spoiler:
- Le recteur de Poitiers devrait en prendre de la graine !
- DaphnéDemi-dieu
Marcel Khrouchtchev a écrit:Daphné a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:Le barème n'est pas illégal, il est une convention informelle. Le recteur peut nommer qui il veut où il veut d'autorité.
Mais avec plusieurs milliers de professeurs à affecter chaque année, entre l'inter (plus de 30 000 collègues cette année) et l'intra, il faut bien des règles.
Je n'ai pas écrit le contraire, encore heureux que les recteurs ne nomment pas d'autorité (même s'ils en auraient le droit).
Ce n'est pas à toi que je répondais mais j'abondais dans ton sens face à l'argument de barème illégal : sans barème, comment faire avec tant de personnels à muter
- DikkenekNiveau 5
En faisant une recherche, j'ai vu que le sujet avait déjà été présenté mais cette histoire me fait halluciner.
Cette année encore, le SNES réclame la fin des bonifications lycée pour les agrégés qui sont déjà en lycée.
La bonification n'étant déjà pas cumulable avec les points de rapprochement de conjoint, les collègues seraient ainsi "bloqués " dans un lycée loin de chez eux, sauf à demander une zone de remplacement ou des collèges pour avoir un peu de mobilité.
L'année suivante, ils pourraient alors à nouveau espérer obtenir un lycée... mais ils auraient alors fait une croix sur leurs points d'ancienneté de poste!
L'exemple de Chlore est une bonne illustration de ce qui se passe dans cette académie très rurale (1 seul lycée par commune (à l'exception d'Amiens) dans le département le plus demandé : la Somme). A part un lycée à Amiens, il n'y a donc pas à "fuir les lycées de banlieue ou technologiques pour aller en lycée de centre-ville".
L'histoire est un éternel recommencement...
Cette année encore, le SNES réclame la fin des bonifications lycée pour les agrégés qui sont déjà en lycée.
La bonification n'étant déjà pas cumulable avec les points de rapprochement de conjoint, les collègues seraient ainsi "bloqués " dans un lycée loin de chez eux, sauf à demander une zone de remplacement ou des collèges pour avoir un peu de mobilité.
L'année suivante, ils pourraient alors à nouveau espérer obtenir un lycée... mais ils auraient alors fait une croix sur leurs points d'ancienneté de poste!
L'exemple de Chlore est une bonne illustration de ce qui se passe dans cette académie très rurale (1 seul lycée par commune (à l'exception d'Amiens) dans le département le plus demandé : la Somme). A part un lycée à Amiens, il n'y a donc pas à "fuir les lycées de banlieue ou technologiques pour aller en lycée de centre-ville".
Chlore a écrit:
Voici donc un cas concret (et puisque nous parlons ici de l'académie d'Amiens, je vais l'y situer). Soit Mme C., 35 ans, agrégée, célibataire, en poste au lycée d'Hirson depuis 5 ans (et donc sans beaucoup de points d'ancienneté), et très contente d'y être. Mais voilà, les parents de Mme C. habitent Abbeville, et son père développe une grave maladie. Mme C., logiquement, souhaite se rapprocher d'eux, afin de pouvoir prendre soin de son père et aider sa mère dans la gestion du quotidien. Souhaite-t-elle pour autant enseigner en collège ? Non ! Ce qu'elle voudrait, c'est pouvoir continuer à enseigner en lycée, mais à Abbeville, ou à Friville-Escarbotin. Pensez-vous, Karine, que dans ces circonstances Mme C. doive être privée des points de bonification lycée ? Que, parce qu'elle était déjà en lycée, elle n'avait qu'à y rester, et tant pis pour ses parents ? Que, si elle fait le choix d'aider ses parents, elle n'a qu'à assumer jusqu'au bout et faire un double sacrifice : quitter sa résidence ET le niveau d'enseignement qu'elle aime ?
Autre exemple, plus léger. Prenons le cas de M. F., lui aussi agrégé. Lui est né à Laon, et souhaite y retourner. Il a trouvé tout à fait normal d'être nommé à Creil pour son premier poste, et s'est épanoui dans son lycée, pourtant réputé difficile. Mais voilà, après 7 ans, il a vraiment envie de retrouver sa cathédrale. Est-il vraiment si honteux qu'il ait juste envie d'enseigner à Laon ET en lycée ? Cela fait-il de lui un méchant profiteur de points ?
L'histoire est un éternel recommencement...
- JayKewNiveau 9
ça me rappelle pourquoi j'ai choisi de quitter le SNES il y a quelques années. Sans regret...
- CasparProphète
JayKew a écrit:ça me rappelle pourquoi j'ai choisi de quitter le SNES il y a quelques années. Sans regret...
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- Pour augmenter les enseignants, le Snes réclame la revalorisation du point d'indice pour tous les fonctionnaires et l'alignement de tous les titulaires sur le service et le salaire des agrégés.
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