- InvitéInvité
bonjour à tous,
pour la rentrée on a décidé de ne plus noter les élèves.
Certains d'entre vous le font déjà? Evaluez avec un tableau de compétences? Comment cela a été perçu par les élèves et parents?
cdt
pour la rentrée on a décidé de ne plus noter les élèves.
Certains d'entre vous le font déjà? Evaluez avec un tableau de compétences? Comment cela a été perçu par les élèves et parents?
cdt
- Thalia de GMédiateur
Bonjour et bienvenue.
Pourrais-tu te présenter dans la section idoine du forum : https://www.neoprofs.org/f26-votre-presentation ?
Merci
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Merci
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- leskhalNiveau 9
Au collège ? Au lycée ? Et pour les orientations vous sortez un icosaèdre pour attribuer une note de 1 à 20. Chouette ! Plus de copies à corriger.
_________________
- User25965Niveau 6
Tu peux te renseigner au sujet de la notation Lomer et utiliser le logiciel Saccoche.
Attention : les notes existent toujours, mais elles sanctionnent une liste de compétence.
Les notes sont graduée en quatre unités : deux points rouge, un point rouge, un point vert, deux points verts (acquis).
Il n'existe pas de note moyenne comparable dans la notation sur 20 à la zone 8/20 => 12/20.
La notation lomer est largement documentée sur Internet.
Elle a été développée il y a plus de 20 ans et adoptée par de nombreux établissements.
C'est plus efficace qu'une moyenne sur 20, car beaucoup d'élèves ont tendance à graviter autour de 10 et aujourd'hui avoir la moyenne ne signifie plus rien.
Parallèlement, il faut mettre en place des techniques permettant de générer des variantes d'évaluations pour faire repasser les épreuves aux élèves.
C'est beaucoup plus de travail pour le professeurs, mais également pour les élèves.
Personnellement, je générais des sujets différents droite/gauche en devoir sur table et les devoirs à la maison (7 variantes).
Quand un élève demande à repasser un devoir, j'imprime le sujet à la demande.
Cet après-midi, j'avais un groupe de soutien. Un élève nul en maths m'explique qu'il souhaite progresser car sa moyenne en maths de 6/20 grève la moyenne générale de 15/20. Apparemment, nullement choqué par sa moyenne en mathématiques. Je le teste rapidement et il est super-doué en mathématiques. Il n'a simplement pas conscience d'être en échec.
Avec la méthode Lomer, tu peux mettre en oeuvre des techniques variées :
* Repérer les élèves doués, mais ne produisant aucun travail (un point rouge), et les forcer à repasser les épreuves jusqu'à être dans le vert.
* Repérer et remotivier les élèves en perdition (deux points rouge).
* Motiver les élèves moyens (un point vert) en leur donnant le goût de la notation maximum.
* Régler certains problèmes de comportement des élèves : les plus nuls sont les plus perturbateurs. Cela passe souvent par la convocation des parents, à qui tu remets le fiche tout en rouge, pour situer la source du problème. Avec la notation sur 20, on connaît le raisonnement des parents : "mon fils a 15/20 de moyenne générale, c'est vous qui enseignez mal". Fini avec Lomer, les parents prennent conscience des progrès à faire.
Le fait de permettre de repasser les épreuves sans limitation diminue le stress de manière générale.
Un nombre non-négligeable d'élèves va repasser toutes les épreuves jusqu'à obtenir la note et la moyenne maximale, pour rapporter un 20/20 de moyenne à la maison. Sans dire qu'ils "valent" cette moyenne, c'est quand même un grand coup de pousse et une sérieuse motivation. C'est une grosse "carotte", mais elle fonctionne et les élèves sont très fierts de ramener de bonnes notes. Le plus important c'est qu'ils progressent.
Imparable.
Quand je serai nommé en poste l'année prochaine, la première chose que je ferai, la toute première heure dans l'établissement, c'est de demander l'installation de Saccoche, sans en référer à personne, ni demander l'autorisation. Si tu es déjà en poste, tu peux faire la demande d'installation de Saccoche en liaison avec ton ENT et l'installation ne pourra pas t'être refusée (c'est ainsi que cela fonctionne avec ac-versailles).
Bon courage !
Attention : les notes existent toujours, mais elles sanctionnent une liste de compétence.
Les notes sont graduée en quatre unités : deux points rouge, un point rouge, un point vert, deux points verts (acquis).
Il n'existe pas de note moyenne comparable dans la notation sur 20 à la zone 8/20 => 12/20.
La notation lomer est largement documentée sur Internet.
Elle a été développée il y a plus de 20 ans et adoptée par de nombreux établissements.
C'est plus efficace qu'une moyenne sur 20, car beaucoup d'élèves ont tendance à graviter autour de 10 et aujourd'hui avoir la moyenne ne signifie plus rien.
Parallèlement, il faut mettre en place des techniques permettant de générer des variantes d'évaluations pour faire repasser les épreuves aux élèves.
C'est beaucoup plus de travail pour le professeurs, mais également pour les élèves.
Personnellement, je générais des sujets différents droite/gauche en devoir sur table et les devoirs à la maison (7 variantes).
Quand un élève demande à repasser un devoir, j'imprime le sujet à la demande.
Cet après-midi, j'avais un groupe de soutien. Un élève nul en maths m'explique qu'il souhaite progresser car sa moyenne en maths de 6/20 grève la moyenne générale de 15/20. Apparemment, nullement choqué par sa moyenne en mathématiques. Je le teste rapidement et il est super-doué en mathématiques. Il n'a simplement pas conscience d'être en échec.
Avec la méthode Lomer, tu peux mettre en oeuvre des techniques variées :
* Repérer les élèves doués, mais ne produisant aucun travail (un point rouge), et les forcer à repasser les épreuves jusqu'à être dans le vert.
* Repérer et remotivier les élèves en perdition (deux points rouge).
* Motiver les élèves moyens (un point vert) en leur donnant le goût de la notation maximum.
* Régler certains problèmes de comportement des élèves : les plus nuls sont les plus perturbateurs. Cela passe souvent par la convocation des parents, à qui tu remets le fiche tout en rouge, pour situer la source du problème. Avec la notation sur 20, on connaît le raisonnement des parents : "mon fils a 15/20 de moyenne générale, c'est vous qui enseignez mal". Fini avec Lomer, les parents prennent conscience des progrès à faire.
Le fait de permettre de repasser les épreuves sans limitation diminue le stress de manière générale.
Un nombre non-négligeable d'élèves va repasser toutes les épreuves jusqu'à obtenir la note et la moyenne maximale, pour rapporter un 20/20 de moyenne à la maison. Sans dire qu'ils "valent" cette moyenne, c'est quand même un grand coup de pousse et une sérieuse motivation. C'est une grosse "carotte", mais elle fonctionne et les élèves sont très fierts de ramener de bonnes notes. Le plus important c'est qu'ils progressent.
Imparable.
Quand je serai nommé en poste l'année prochaine, la première chose que je ferai, la toute première heure dans l'établissement, c'est de demander l'installation de Saccoche, sans en référer à personne, ni demander l'autorisation. Si tu es déjà en poste, tu peux faire la demande d'installation de Saccoche en liaison avec ton ENT et l'installation ne pourra pas t'être refusée (c'est ainsi que cela fonctionne avec ac-versailles).
Bon courage !
- frdmNiveau 10
Non, un icosaèdre sans numéros, puisqu'il n'y pas de notes. On se contente de le lancer, puis on rend la copie, c'est une sorte de rite.leskhal a écrit:Au collège ? Au lycée ? Et pour les orientations vous sortez un icosaèdre pour attribuer une note de 1 à 20. Chouette ! Plus de copies à corriger.
- User5899Demi-dieu
Quand j'étais jeune, notre slogan était : "Les "on" sont des "c ons""nazyaz a écrit:pour la rentrée on a décidé de ne plus noter les élèves.
- User5899Demi-dieu
Perso, je note souvent /5, et seulement en points entiers, d'où personne entre 8 et 12/20 aussi, mais avec des noteskellogs a écrit:Tu peux te renseigner au sujet de la notation Lomer et utiliser le logiciel Saccoche.
Attention : les notes existent toujours, mais elles sanctionnent une liste de compétence.
Les notes sont graduée en quatre unités : deux points rouge, un point rouge, un point vert, deux points verts (acquis).
Il n'existe pas de note moyenne comparable dans la notation sur 20 à la zone 8/20 => 12/20.
La notation lomer est largement documentée sur Internet.
Elle a été développée il y a plus de 20 ans et adoptée par de nombreux établissements.
C'est plus efficace qu'une moyenne sur 20, car beaucoup d'élèves ont tendance à graviter autour de 10 et aujourd'hui avoir la moyenne ne signifie plus rien.
Parallèlement, il faut mettre en place des techniques permettant de générer des variantes d'évaluations pour faire repasser les épreuves aux élèves.
C'est beaucoup plus de travail pour le professeurs, mais également pour les élèves.
Personnellement, je générais des sujets différents droite/gauche en devoir sur table et les devoirs à la maison (7 variantes).
Quand un élève demande à repasser un devoir, j'imprime le sujet à la demande.
Cet après-midi, j'avais un groupe de soutien. Un élève nul en maths m'explique qu'il souhaite progresser car sa moyenne en maths de 6/20 grève la moyenne générale de 15/20. Apparemment, nullement choqué par sa moyenne en mathématiques. Je le teste rapidement et il est super-doué en mathématiques. Il n'a simplement pas conscience d'être en échec.
Avec la méthode Lomer, tu peux mettre en oeuvre des techniques variées :
* Repérer les élèves doués, mais ne produisant aucun travail (un point rouge), et les forcer à repasser les épreuves jusqu'à être dans le vert.
* Repérer et remotivier les élèves en perdition (deux points rouge).
* Motiver les élèves moyens (un point vert) en leur donnant le goût de la notation maximum.
* Régler certains problèmes de comportement des élèves : les plus nuls sont les plus perturbateurs. Cela passe souvent par la convocation des parents, à qui tu remets le fiche tout en rouge, pour situer la source du problème. Avec la notation sur 20, on connaît le raisonnement des parents : "mon fils a 15/20 de moyenne générale, c'est vous qui enseignez mal". Fini avec Lomer, les parents prennent conscience des progrès à faire.
Le fait de permettre de repasser les épreuves sans limitation diminue le stress de manière générale.
Un nombre non-négligeable d'élèves va repasser toutes les épreuves jusqu'à obtenir la note et la moyenne maximale, pour rapporter un 20/20 de moyenne à la maison. Sans dire qu'ils "valent" cette moyenne, c'est quand même un grand coup de pousse et une sérieuse motivation. C'est une grosse "carotte", mais elle fonctionne et les élèves sont très fierts de ramener de bonnes notes. Le plus important c'est qu'ils progressent.
Imparable.
Quand je serai nommé en poste l'année prochaine, la première chose que je ferai, la toute première heure dans l'établissement, c'est de demander l'installation de Saccoche, sans en référer à personne, ni demander l'autorisation. Si tu es déjà en poste, tu peux faire la demande d'installation de Saccoche en liaison avec ton ENT et l'installation ne pourra pas t'être refusée (c'est ainsi que cela fonctionne avec ac-versailles).
Bon courage !
- frdmNiveau 10
Tu parles de ça : https://archive.org/stream/conceptofmethod00lomerich#page/10/mode/2up ?kellogs a écrit:Tu peux te renseigner au sujet de la notation Lomer et utiliser le logiciel Saccoche.
Attention : les notes existent toujours, mais elles sanctionnent une liste de compétence.
Les notes sont graduée en quatre unités : deux points rouge, un point rouge, un point vert, deux points verts (acquis).
Il n'existe pas de note moyenne comparable dans la notation sur 20 à la zone 8/20 => 12/20.
La notation lomer est largement documentée sur Internet.
Elle a été développée il y a plus de 20 ans et adoptée par de nombreux établissements.
Si oui, cela ne date pas de 20 ans mais plutôt de 120 ans !
Même si j'aimais les pastilles de couleur, ce qui n'est pas le cas, je serais sceptique vis-à-vis d'une méthode qui en plus d'un siècle n'a pas su s'imposer...
- Winnie88500Niveau 5
kellogs a écrit:
La notation lomer [...] a été [...] adoptée par de nombreux établissements.
Affirmation sans fondement, pour ne pas dire mensonge éhonté, que tu démolis, toi-même, dans le sujet sur les nouveaux programmes de maths du collège
(https://www.neoprofs.org/t88700p140-mathematiques-nouveaux-programmes-du-college#3019208).
Je te cite :
kellogs a écrit:
Dans mon entourage, je suis le seul à noter par compétence (ou presque).
- CasparProphète
Et puis SaCoche est un logiciel qui te parle, comme HAL, l'ordinateur maléfique dans 2001: "Bonjour Botchan, cela faisait si longtemps...vous nous manquiez.", "Déjà de retour Botchan? Quel bonheur!".
- Thalia de GMédiateur
Tu n'as pas une touche pour lui couper le sifflet ?Botchan a écrit:Et puis SaCoche est un logiciel qui te parle, comme HAL, l'ordinateur maléfique dans 2001: "Bonjour Botchan, cela faisait si longtemps...vous nous manquiez.", "Déjà de retour Botchan? Quel bonheur!".
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- CasparProphète
Quand je suis obligé d'aller sur SaCoche, je repars le plus vite possible après avoir fait ce que j'ai à y faire, donc je n'essaie même pas, mais je ne suis pas sûr que ce paramètre soit modifiable.
- verdurinHabitué du forum
Bonsoir,
je me suis souvent posé une question sur les évaluations sans notes.
Il y a de nombreux travaux de docimologues qui montrent que les notes ne sont pas très fiables.
Les modes d'évaluation alternatifs ont-ils été évalués avec la même rigueur ?
Je serais heureux d'avoir des références.
je me suis souvent posé une question sur les évaluations sans notes.
Il y a de nombreux travaux de docimologues qui montrent que les notes ne sont pas très fiables.
Les modes d'évaluation alternatifs ont-ils été évalués avec la même rigueur ?
Je serais heureux d'avoir des références.
_________________
Contre la bêtise, les dieux eux mêmes luttent en vain.
Ni centidieux, ni centimètres.
- Winnie88500Niveau 5
verdurin a écrit:Bonsoir,
je me suis souvent posé une question sur les évaluations sans notes.
Il y a de nombreux travaux de docimologues qui montrent que les notes ne sont pas très fiables.
Les modes d'évaluation alternatifs ont-ils été évalués avec la même rigueur ?
Je serais heureux d'avoir des références.
Un système d'évaluation ou de notation doit, avant tout, être reconnu, compris et admis comme juste par l'ensemble des parties. Ce n'est qu'un outil, un indicateur qui ne peut pas, en lui-même, se suffire pour faire progresser, ou même améliorer la motivation des élèves. Cela reste du ressort des enseignants.
La suppression des notes n'a jamais prouvé son efficacité quand elle a été expérimentée.
A l'étranger, comme en France, la suppression des notes est abandonnée. Voici quelques exemples pour étayer cela.
Au Québec
A la rentrée 2000, le Québec se lance dans une vaste refondation de son école, notamment pour les classes maternelles et primaires. Cette réforme est inspirée par la pédagogie de projet. La formation et l'évaluation des élèves se font sur la base des compétences et non plus des connaissances. Cinq ans plus tard, les résultats sont contraires à ceux espérés. En Français, le taux de réussite des élèves a chuté de 7 points. En 2007, le gouvernement décide, à la demande notamment des parents, de réintroduire les notes et le bulletin chiffré.
En Suisse
En 1997, certains cantons suisses modifient leur système scolaire et décident de supprimer les notes. Une étude réalisée six ans plus tard montre que les enseignants considèrent que " les notes et les moyennes offrent une meilleure protection de l'enseignant face aux contestations" et que les élèves doivent pouvoir se situer par rapport aux autres élèves de la classe. Dans le canton de Genève, les notes ont été réintroduites suite à un référendum, 75,6 % des Genevois ont voté pour le retour des notes.
Au Danemark
Le système de l'évaluation formatrice (sans note) a été abandonné à la suite des piètres résultats des élèves Danois, mesurés dans les enquêtes PISA de 2000 et 2003.
Depuis des évaluations nationales ont été instaurées à la fin de chaque grade et des exercices notés ont été réintroduits à partir de grade 8.
En France
Les enseignants d’une classe de 6ème du lycée Collège Van der Meersch de Roubaix ont expérimenté en 2009 la suppression des notes. Ils espéraient ainsi améliorer la motivation des élèves et leurs résultats. Les élèves ont été évalués grâce à des grilles de compétences. Dans la monographie rédigée en fin
d'année, par les enseignants de cette classe, le bilan est sans appel : « Le bilan n’est pas à la hauteur de nos attentes. L’ambiance de travail s’est dégradée [… ] Les élèves ont eu tendance à devenir moins compétents au cours de l’année à cause d’un manque de rigueur. […] Seuls trois élèves ont fait l’effort d’apprendre leurs conjugaisons, les autres ne s’en sont pas donné la peine et il semble que l’absence de note en est une cause aggravante. […] La disparition de la note ne semble donc pas être une solution pour agir sur la motivation des élèves. » Les enseignants concluent donc à la nécessité de revenir à un système classique de notation, système qui avait, d’ailleurs, été regretté par les élèves eux-mêmes.
- ProvenceEnchanteur
nazyaz a écrit:
pour la rentrée on a décidé de ne plus noter les élèves.
Drôle d'idée.
- SeiGrand Maître
Winnie88500 a écrit:verdurin a écrit:Bonsoir,
je me suis souvent posé une question sur les évaluations sans notes.
Il y a de nombreux travaux de docimologues qui montrent que les notes ne sont pas très fiables.
Les modes d'évaluation alternatifs ont-ils été évalués avec la même rigueur ?
Je serais heureux d'avoir des références.
Un système d'évaluation ou de notation doit, avant tout, être reconnu, compris et admis comme juste par l'ensemble des parties. Ce n'est qu'un outil, un indicateur qui ne peut pas, en lui-même, se suffire pour faire progresser, ou même améliorer la motivation des élèves. Cela reste du ressort des enseignants.
La suppression des notes n'a jamais prouvé son efficacité quand elle a été expérimentée.
A l'étranger, comme en France, la suppression des notes est abandonnée. Voici quelques exemples pour étayer cela.
Au Québec
A la rentrée 2000, le Québec se lance dans une vaste refondation de son école, notamment pour les classes maternelles et primaires. Cette réforme est inspirée par la pédagogie de projet. La formation et l'évaluation des élèves se font sur la base des compétences et non plus des connaissances. Cinq ans plus tard, les résultats sont contraires à ceux espérés. En Français, le taux de réussite des élèves a chuté de 7 points. En 2007, le gouvernement décide, à la demande notamment des parents, de réintroduire les notes et le bulletin chiffré.
En Suisse
En 1997, certains cantons suisses modifient leur système scolaire et décident de supprimer les notes. Une étude réalisée six ans plus tard montre que les enseignants considèrent que " les notes et les moyennes offrent une meilleure protection de l'enseignant face aux contestations" et que les élèves doivent pouvoir se situer par rapport aux autres élèves de la classe. Dans le canton de Genève, les notes ont été réintroduites suite à un référendum, 75,6 % des Genevois ont voté pour le retour des notes.
Au Danemark
Le système de l'évaluation formatrice (sans note) a été abandonné à la suite des piètres résultats des élèves Danois, mesurés dans les enquêtes PISA de 2000 et 2003.
Depuis des évaluations nationales ont été instaurées à la fin de chaque grade et des exercices notés ont été réintroduits à partir de grade 8.
En France
Les enseignants d’une classe de 6ème du lycée Collège Van der Meersch de Roubaix ont expérimenté en 2009 la suppression des notes. Ils espéraient ainsi améliorer la motivation des élèves et leurs résultats. Les élèves ont été évalués grâce à des grilles de compétences. Dans la monographie rédigée en fin
d'année, par les enseignants de cette classe, le bilan est sans appel : « Le bilan n’est pas à la hauteur de nos attentes. L’ambiance de travail s’est dégradée [… ] Les élèves ont eu tendance à devenir moins compétents au cours de l’année à cause d’un manque de rigueur. […] Seuls trois élèves ont fait l’effort d’apprendre leurs conjugaisons, les autres ne s’en sont pas donné la peine et il semble que l’absence de note en est une cause aggravante. […] La disparition de la note ne semble donc pas être une solution pour agir sur la motivation des élèves. » Les enseignants concluent donc à la nécessité de revenir à un système classique de notation, système qui avait, d’ailleurs, été regretté par les élèves eux-mêmes.
Puisqu'il y a déjà eu plusieurs essais, et que les résultats n'ont pas été à la hauteur, je ne comprends pas cette insistance à ne plus vouloir de notes. Ils espèrent faire mieux que tout le monde en France ?
- AlexFkNiveau 1
Salut, je continue d'utiliser des notes, mais en parallèle, je teste cette année une version graphique des compétences de mes élèves... (j'ai enlevé les noms de ces charmants bambins)
https://tube.geogebra.org/student/m1046579
Les élèves aiment bien, mais je me suis surtout amusée avec geogebra...
https://tube.geogebra.org/student/m1046579
Les élèves aiment bien, mais je me suis surtout amusée avec geogebra...
- keroGrand sage
Sei a écrit:Puisqu'il y a déjà eu plusieurs essais, et que les résultats n'ont pas été à la hauteur, je ne comprends pas cette insistance à ne plus vouloir de notes. Ils espèrent faire mieux que tout le monde en France ?
C'est le principe des postures idéologiques.
Si les autres n'ont pas réussi, c'est qu'ils ne sont pas allés assez loin/ils ne se sont pas suffisamment investis/etc. etc.
- leskhalNiveau 9
C'est un principe Shadok de base : plus ça rate, et plus on a de chances que ça marche.
Avec quelques autres idées. L'Éducation nationale est la plus grande shadokie française, ça se confirme :
Avec quelques autres idées. L'Éducation nationale est la plus grande shadokie française, ça se confirme :
- verdurinHabitué du forum
Winnie88500 a écrit:verdurin a écrit:Bonsoir,
je me suis souvent posé une question sur les évaluations sans notes.
Il y a de nombreux travaux de docimologues qui montrent que les notes ne sont pas très fiables.
Les modes d'évaluation alternatifs ont-ils été évalués avec la même rigueur ?
Je serais heureux d'avoir des références.
Un système d'évaluation ou de notation doit, avant tout, être reconnu, compris et admis comme juste par l'ensemble des parties. Ce n'est qu'un outil, un indicateur qui ne peut pas, en lui-même, se suffire pour faire progresser, ou même améliorer la motivation des élèves. Cela reste du ressort des enseignants.
La suppression des notes n'a jamais prouvé son efficacité quand elle a été expérimentée.
A l'étranger, comme en France, la suppression des notes est abandonnée. Voici quelques exemples pour étayer cela.
Au Québec
A la rentrée 2000, le Québec se lance dans une vaste refondation de son école, notamment pour les classes maternelles et primaires. Cette réforme est inspirée par la pédagogie de projet. La formation et l'évaluation des élèves se font sur la base des compétences et non plus des connaissances. Cinq ans plus tard, les résultats sont contraires à ceux espérés. En Français, le taux de réussite des élèves a chuté de 7 points. En 2007, le gouvernement décide, à la demande notamment des parents, de réintroduire les notes et le bulletin chiffré.
En Suisse
En 1997, certains cantons suisses modifient leur système scolaire et décident de supprimer les notes. Une étude réalisée six ans plus tard montre que les enseignants considèrent que " les notes et les moyennes offrent une meilleure protection de l'enseignant face aux contestations" et que les élèves doivent pouvoir se situer par rapport aux autres élèves de la classe. Dans le canton de Genève, les notes ont été réintroduites suite à un référendum, 75,6 % des Genevois ont voté pour le retour des notes.
Au Danemark
Le système de l'évaluation formatrice (sans note) a été abandonné à la suite des piètres résultats des élèves Danois, mesurés dans les enquêtes PISA de 2000 et 2003.
Depuis des évaluations nationales ont été instaurées à la fin de chaque grade et des exercices notés ont été réintroduits à partir de grade 8.
En France
Les enseignants d’une classe de 6ème du lycée Collège Van der Meersch de Roubaix ont expérimenté en 2009 la suppression des notes. Ils espéraient ainsi améliorer la motivation des élèves et leurs résultats. Les élèves ont été évalués grâce à des grilles de compétences. Dans la monographie rédigée en fin
d'année, par les enseignants de cette classe, le bilan est sans appel : « Le bilan n’est pas à la hauteur de nos attentes. L’ambiance de travail s’est dégradée [… ] Les élèves ont eu tendance à devenir moins compétents au cours de l’année à cause d’un manque de rigueur. […] Seuls trois élèves ont fait l’effort d’apprendre leurs conjugaisons, les autres ne s’en sont pas donné la peine et il semble que l’absence de note en est une cause aggravante. […] La disparition de la note ne semble donc pas être une solution pour agir sur la motivation des élèves. » Les enseignants concluent donc à la nécessité de revenir à un système classique de notation, système qui avait, d’ailleurs, été regretté par les élèves eux-mêmes.
Merci.
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Ni centidieux, ni centimètres.
- BrindIfFidèle du forum
Montessori ou Freinet avaient des établissements qui fonctionnaient sans note. Mais l'absence d'évaluation était loin d'être la seule différence. Je ne sais pas s'il y a eu des comparaisons scientifiquement rigoureuses avec un établissement classique.verdurin a écrit:Bonsoir,
je me suis souvent posé une question sur les évaluations sans notes.
Il y a de nombreux travaux de docimologues qui montrent que les notes ne sont pas très fiables.
Les modes d'évaluation alternatifs ont-ils été évalués avec la même rigueur ?
Je serais heureux d'avoir des références.
- AndmaExpert spécialisé
Tout dépend comment nous construisons notre moyenne trimestrielle.
Des petites évaluation,s des évaluations orale, des notes de travail/participation, des évaluations sous forme de DS de vérification des acquis, nous varions les évaluations pour permettre à chaque élève de tirer son épingle du jeu.
Donc je ne vois pas en quoi les notes sont un problème.
A nous de savoir quoi et comment évaluer.
Des petites évaluation,s des évaluations orale, des notes de travail/participation, des évaluations sous forme de DS de vérification des acquis, nous varions les évaluations pour permettre à chaque élève de tirer son épingle du jeu.
Donc je ne vois pas en quoi les notes sont un problème.
A nous de savoir quoi et comment évaluer.
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Nelson Mandela : « en faisant scintiller notre lumière nous offrons la possibilité aux autres d'en faire autant »
- ElyasEsprit sacré
BrindIf a écrit:Montessori ou Freinet avaient des établissements qui fonctionnaient sans note. Mais l'absence d'évaluation était loin d'être la seule différence. Je ne sais pas s'il y a eu des comparaisons scientifiquement rigoureuses avec un établissement classique.verdurin a écrit:Bonsoir,
je me suis souvent posé une question sur les évaluations sans notes.
Il y a de nombreux travaux de docimologues qui montrent que les notes ne sont pas très fiables.
Les modes d'évaluation alternatifs ont-ils été évalués avec la même rigueur ?
Je serais heureux d'avoir des références.
Une école maternelle publique de Gennevilliers dans le quartier du Luth a pratiqué la pédagogie Montessori. Les résultats sont impressionnants pour la lecture, l'écriture et le calcul avant l'entrée en CP.
Pour Freinet, il suffit d'aller sur le site de l'ICEM : http://www.icem-pedagogie-freinet.org/ . Mais là, tant pour Montessori que Freinet, on est bien au-delà de la question de l'évaluation.
- RoninMonarque
Dans le primaire, beaucoup d'IEN refusent la pédagogie Freinet. Trop loin des attentes de formalisation du MEN. Des PE se sont fait démolir pour ne pas fonctionner avec les jolis livrets de compétences.
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- ElyasEsprit sacré
Ronin a écrit:Dans le primaire, beaucoup d'IEN refusent la pédagogie Freinet. Trop loin des attentes de formalisation du MEN. Des PE se sont fait démolir pour ne pas fonctionner avec les jolis livrets de compétences.
Tout à fait. C'est pour ça que je n'ai pas compris la remarque de LouisBarthas hier sur un autre fil par rapport à Freinet. De ce que je sais, les PE qui ont mis en place la pédagogie Freinet ont été laminés et sont de moins en moins nombreux.
Pour le secondaire, mettre en place les idées de Freinet est difficile. Pas impossible mais, difficile. Là aussi, on peut avoir certains IA-IPR sur le dos (surtout sur la question des travaux libres, dieu du ciel, ça peut ne pas être le programme ).
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