- musaNeoprof expérimenté
Luigi_B a écrit:La lecture des Déshérités ou l'urgence de transmettre est stimulante : F.-X. Bellamy postule en pédagogie la naissance du renoncement à la transmission en trois temps historiques (Descartes, Rousseau et Bourdieu). Il y aurait néanmoins beaucoup de choses, car, évidemment, entre transmettre une culture, avec une capacité à raisonner et une autonomie de pensée d'une part, et transmettre des "valeurs" d'autre part, il y a un gouffre, et même une contradiction fondamentale.musa a écrit:Loys merci! j'ai écouté aussi François-Xavier Bellamy. Très intéressant . Ils vont peut-être finir par comprendre? :Descartes:
Des "valeurs" qui postulent que le mariage ne peut pas être pour tous, par exemple...
Plutôt d'accord avec ce que tu dis de l'importance de transmettre l'autonomie et la capacité de raisonner plutôt que d'inculquer des valeurs mais j'ai bien aimé aussi le propos de Bellamy sur la manière intelligente de parler de la tolérance ou de l'égalité des sexes. Je serais intéressée par un débat entre vous Lorsque Bellamy parle de la nécessité de transmettre aux élèves quelque chose qui leur donne envie de se dépasser, on voit bien qu'il n'a pas les mêmes références que toi (disons Condorcet versus l'idéal chrétien -cf Jeanne d'Arc et l'espérance -) même si vous pourriez vous entendre au final sur les mesures urgentes à prendre...
Quant à l'histoire du mariage pour tous, sa position ne me défrise pas bien au contraire (je trouve même qu'il montre bien par là son autonomie de pensée) Mais c'est une toute autre histoire!
En tous cas, je m'en vais de ce pas acheter son bouquin.
- ThalieGrand sage
J'ai raté cela. Peut-on savoir où ?Luigi_B a écrit: Notamment quand une journaliste me met sur le même plan qu'un Bégaudeau nihiliste par exemple.
Merci Luigi de consacrer ce temps libre à l'éducation. J'ai regardé hier ton intervention et les questions si méprisantes. Leur suffisance, à vouloir à tout prix te coincer car ils auraient découvert des contradictions, là où ils n'ont pas voulu comprendre, m'a écoeurée.
Je pense qu'ici du moins nous sommes un certain nombre à partager tes vues.
- musaNeoprof expérimenté
Oui c'est vrai, c'était absurde, ils ont tous rebondi sur le terme "contradiction" là où je n'en ai pas vu la moindre même en cherchant bien...
- ZenxyaGrand sage
Ils m'ont fait penser à ces élèves qui essayent de se dédouaner coûte que coûte en cherchant chez les autres de quoi minimiser leurs propres actes.
- JohnMédiateur
La prochaine fois que vous voyez Bellamy, vous lui demandez qu'il me réponde sur le rapport d'agrégation auquel il a collaboré, et qui est truffé de fautes d'orthographe ?
Je n'ai jamais eu de retour de se part.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
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- e-WandererGrand sage
Cela dit, il n'est pas forcément responsable : deux fois, et dans deux jurys différents, j'ai rendu un texte impeccable qui a été ensuite "retravaillé". La première fois très clairement par le président du jury qui avait ajouté des remarques de son cru (mais j'aurais quand même bien voulu être prévenu, car elles adoptaient un ton un peu réac ou donneur de leçon qui me déplaisait – or c'est ma signature qui apparaissait à la fin du texte !), et la deuxième fois, mon texte avait été altéré (insertion maladroite de puces, tableau statistique tronqué, "corrections" qui étaient en fait des erreurs de lecture, par ex. "récréé" au lieu de "recréé"). J'ai vérifié les deux fois sur les fichiers originaux que j'avais dans mon ordinateur, et je n'étais pas fautif.
- labarolineNiveau 10
J'ai pris l'après-midi pour regarder toutes les vidéos et ce qui m'atterre le plus, c'est de constater combien nos sénateurs sont déconnectés de la vraie vie... Le principe même de la Commission qui consiste à faire venir des acteurs de la vraie vie "venez nous parler de la vraie vie des gens d'en bas à nous Dieux de l'Olympe" souligne bien le gouffre qu'il y a entre nos élus-d'en-haut et la vie telle que nous sommes des millions à la vivre au quotidien.
Les questions et le déni dans lequel sont les sénateurs qui interrogent Luigi et François-Xavier Bellamy est inquiétant.
Luigi, tu as été parfait, et tellement, tellement patient face aux questions et remarques que tu as toute mon admiration.
Les questions et le déni dans lequel sont les sénateurs qui interrogent Luigi et François-Xavier Bellamy est inquiétant.
Luigi, tu as été parfait, et tellement, tellement patient face aux questions et remarques que tu as toute mon admiration.
- ysabelDevin
labaroline a écrit:J'ai pris l'après-midi pour regarder toutes les vidéos et ce qui m'atterre le plus, c'est de constater combien nos sénateurs sont déconnectés de la vraie vie... Le principe même de la Commission qui consiste à faire venir des acteurs de la vraie vie "venez nous parler de la vraie vie des gens d'en bas à nous Dieux de l'Olympe" souligne bien le gouffre qu'il y a entre nos élus-d'en-haut et la vie telle que nous sommes des millions à la vivre au quotidien.
Les questions et le déni dans lequel sont les sénateurs qui interrogent Luigi et François-Xavier Bellamy est inquiétant.
Luigi, tu as été parfait, et tellement, tellement patient face aux questions et remarques que tu as toute mon admiration.
C'est bien vrai sur tous les points...
J'aurais été bien incapable de garder mon calme. Je crois que j'aurais insulté les deux matrones...
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- LefterisEsprit sacré
Oui, je crois que c'est un de ses plus grands mérites : faire face à la mauvaise foi avec ce calme , alors qu'il avance, lui, des arguments étayés (et s'ils ne l'avaient pas été, les contributions précédentes y suffiraient, à condition qu'elles écoutassent ).ysabel a écrit:
J'aurais été bien incapable de garder mon calme. Je crois que j'aurais insulté les deux matrones...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- ysabelDevin
Lefteris a écrit:Oui, je crois que c'est un de ses plus grands mérites : faire face à la mauvaise foi avec ce calme , alors qu'il avance, lui, des arguments étayés (et s'ils ne l'avaient pas été, les contributions précédentes y suffiraient, à condition qu'elles écoutassent ).ysabel a écrit:
J'aurais été bien incapable de garder mon calme. Je crois que j'aurais insulté les deux matrones...
Ou alors, j'aurais fait comme avec mes sales gosses : je les aurai engueulées pour qu'elles se taisent et écoutent !
Et quand Ysabel est très fâchée, on se tait
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- Padre P. LucasNiveau 10
ysabel a écrit:
Ou alors, j'aurais fait comme avec mes sales gosses : je les aurai engueulées pour qu'elles se taisent et écoutent !
Et quand Ysabel est très fâchée, on se tait
Je pense qu'un coup de gueule ne suffit pas, il y a des coups de pieds dans le train (de sénateurs) qui se perdent :
train-train de sénateur
- LefterisEsprit sacré
Le Sénat n'a que très peu d'utilité, hormis recaser les politiciens professionnels non réélus, ou offrir une fin de carrière peinarde à certains, pour arrondir leur pension. De Gaulle voulait se le faire, mais même lui n'a pas réussi ...Padre P. Lucas a écrit:ysabel a écrit:
Ou alors, j'aurais fait comme avec mes sales gosses : je les aurai engueulées pour qu'elles se taisent et écoutent !
Et quand Ysabel est très fâchée, on se tait
Je pense qu'un coup de gueule ne suffit pas, il y a des coups de pieds dans le train (de sénateurs) qui se perdent :
train-train de sénateur
C'est aussi un organe qui coopte entièrement ses fonctionnaires, royalement payés en effet. Un gardien des jardins du Luxembourg a un traitement à faire pâlir un enseignant.
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- e-WandererGrand sage
380 millions d'euros de budget pour un truc qui ne sert presque à rien, si ce n'est une fois tous les deux ou trois ans (en moyenne) lors du vote des réformes constitutionnelles (lesquelles peuvent aussi bien être décidées par référendum, comme ce fut le cas pour le quinquennat). Pour le reste, c'est surtout un rôle consultatif, puisque les députés, s'ils se mettent d'accord avec le gouvernement, peuvent parfaitement passer outre les décisions du Sénat.
- Marie LaetitiaBon génie
e-Wanderer a écrit:J'ai tout écouté, l'intervention liminaire, les questions et les réponses. D'abord, un grand merci à Loys : il faut garder espoir et se dire que, petit à petit, un espace de parole est en train de s'ouvrir. Cette intervention au Sénat en est la preuve, et l'avantage d'un blog comme le tien ou d'un forum comme celui-ci, c'est que ça offre une nouvelle visibilité à une parole qu'on ne peut pas verrouiller, qu'on ne peut plus museler. Il va falloir que les gens finissent par entendre ce que les professeurs ont à dire, même si ça ne plaît pas.
Grosperrin, si j'excepte la qualité de son français, est plutôt allé dans le bon sens. Longuet a présenté comme des "contradictions" des choses qui n'en étaient pas (il m'a semblé en fait assez d'accord avec l'analyse de Loys, ce qu'exprimait sans doute son adjectif "réjouissante"), mais sur le fond, il n'a rien dit qui m'ait absolument révolté. Sur les valeurs, il est dans l'illusion, mais bon… Les pires ont été, et de très loin, les deux sénatrices socialistes (la dernière intervenante étant à côté de la plaque et assez insignifiante, elle aurait pu rester chez elle faire la sieste). EFFRAYANTES de dogmatisme, avec leur petit air supérieur et satisfait. Déni de réalité, tout simplement. Elles ont raison, point barre, et tout ce qui les dérange est passéiste, réactionnaire, etc. Il n'y a malheureusement rien à attendre de cette engeance.
C'est quand même sidérant que ce soit de la gauche, censée défendre l'égalité des chances plus que n'importe quel autre camp, que viennent les attaques les plus terribles contre l'école. La droite a une vision strictement budgétaire et cherche surtout à faire des économies : suppressions de postes à la hache, suppression des RASED etc. C'est très idiot, très prévisible, désastreux mais au fond réversible. Elle ne fait pas de grosses réformes de fond (juste quelques aménagements cosmétiques au lycée) et se contente d'entériner l'existant. On le voit bien d'ailleurs avec l'attitude assez peu impliquée de Longuet, qui est là pour faire passer le temps et justifier ses émoluments (auparavant, il s'occupait des questions de défense, et on l'a visiblement collé à l'éducation pour attendre tranquillement la retraite), ou par la présence de la sénatrice UMP, complètement larguée : ils n'envoient visiblement pas des cadors… La gauche, au contraire, s'intéresse à l'école, mais on préférerait vraiment qu'elle s'en dispense si c'est pour faire de l'idéologie de façon à ce point aveugle. Sur l'interdisciplinarité, sur le miroir aux alouettes numérique, sur le constructivisme, sur la discipline, sur les disciplines, sur les horaires des enseignements fondamentaux, sur le rôle des parents, sur les rythmes scolaires, ces gens-là ont TOUT FAUX. En matière d'éducation, il faut le dire, le PS est une boussole qui indique le sud.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Marie LaetitiaBon génie
Lefteris a écrit:Tout keske j'dis plus haut. Par exemple, sur la difficulté à faire cours, la première de ces dames s'est contenté de dire que les "enfants n'étaient plus les mêmes", pour botter en touche. Rien pour remédier au problème, le sous-entendu est qu'il faut se plier aux jeunes tyrans... Ces gens sont si haut et arrogants, si loin de la France d'en bas, où ils mettent les enseignants, si imbus de leur vérité, si dogmatiques face au réel que ça ne les intéresse pas vraiment.Herrelis a écrit:Par contre, y'a des personnes qui franchement méritent un retour à la réalité... la société change (en mal parfois) alors faut pas essayer d'y remédier, faut suivre le mouvement... *facepalm*
Ils sont prêts à laisser le système se dégrader jusqu'aux ultimes limites, sans remettre en cause leurs décisions. Ils préfèreront toujours accuser les autres, même ceux qui ont appliqué intégralement leurs préconisations, qui ont été formés sous leur règne.
Et son argument était pitoyable "oui, vous comprenez, à cette époque où les élèves entraient en classe sans chahut, les enfants n'avaient pas le droit de parler à table!" Euh, cocotte, t'as manqué les repas dans bien des familles, les enfants ont le droit de parler mais ne font pas n'importe quoi pour autant... Rhaaa le sens de la nuance, nom d'un pipe...
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- User17706Bon génie
Nietzsche a forgé un très joli mot-valise français : « faitalisme ».
- IphigénieProphète
sans compter qu'il y a cinquante ans, si elle vouvoyait ses parents et se taisait à table c'est que cette dame n'était ni yéyé ni blouson noir : bref elle datait déjà...(pour rappel il y a cinquante ans, c'est en 1965) trois ans après les enfants bien élevés décollaient les pavés.:lol: :lol:Marie Laetitia a écrit:Lefteris a écrit:Tout keske j'dis plus haut. Par exemple, sur la difficulté à faire cours, la première de ces dames s'est contenté de dire que les "enfants n'étaient plus les mêmes", pour botter en touche. Rien pour remédier au problème, le sous-entendu est qu'il faut se plier aux jeunes tyrans... Ces gens sont si haut et arrogants, si loin de la France d'en bas, où ils mettent les enseignants, si imbus de leur vérité, si dogmatiques face au réel que ça ne les intéresse pas vraiment.Herrelis a écrit:Par contre, y'a des personnes qui franchement méritent un retour à la réalité... la société change (en mal parfois) alors faut pas essayer d'y remédier, faut suivre le mouvement... *facepalm*
Ils sont prêts à laisser le système se dégrader jusqu'aux ultimes limites, sans remettre en cause leurs décisions. Ils préfèreront toujours accuser les autres, même ceux qui ont appliqué intégralement leurs préconisations, qui ont été formés sous leur règne.
Et son argument était pitoyable "oui, vous comprenez, à cette époque où les élèves entraient en classe sans chahut, les enfants n'avaient pas le droit de parler à table!" Euh, cocotte, t'as manqué les repas dans bien des familles, les enfants ont le droit de parler mais ne font pas n'importe quoi pour autant... Rhaaa le sens de la nuance, nom d'un pipe...
- Marie LaetitiaBon génie
En effet
Bellamy, je le découvre... et *smileyenamouré* (pour ses propos je précise, avant qu'on me dénonce à qui de droit... )
Bellamy, je le découvre... et *smileyenamouré* (pour ses propos je précise, avant qu'on me dénonce à qui de droit... )
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Roumégueur IerÉrudit
Je viens d'écouter ton audition, tu as su trouver les mots, ton constat est très bien construit et étayé. Merci pour ton travail et ton engagement, et je sais; grâce à tes propos liminaires; bien plus précisément pourquoi je suis dans le camp dit 'Républicain', terme que tu remets très justement en perspective.
- pamplemousses4Expert
Luigi,
à mon tour de te féliciter . Tu as fait preuve d'un remarquable contrôle.
F-X Bellamy est tout à fait convaincant aussi, avec un autre arrière-fond idéologique, fécond également, et j'aime beaucoup la tonalité philosophique de ses réponses aux sénateurs, manifestant par son propos même la richesse de la connaissance disciplinaire.
à mon tour de te féliciter . Tu as fait preuve d'un remarquable contrôle.
F-X Bellamy est tout à fait convaincant aussi, avec un autre arrière-fond idéologique, fécond également, et j'aime beaucoup la tonalité philosophique de ses réponses aux sénateurs, manifestant par son propos même la richesse de la connaissance disciplinaire.
- LefterisEsprit sacré
Et quand bien même ils feraient n'importe quoi chez eux , je ne vois pas pourquoi l'école devrait entériner la chose en acceptant passivement d'en être le prolongement, au lieu d'y remédier. Elle avait l'air de trouver normal, voire sain, que les enseignants soient malmenés. Complètement à côté de la plaque.Marie Laetitia a écrit:Lefteris a écrit:Tout keske j'dis plus haut. Par exemple, sur la difficulté à faire cours, la première de ces dames s'est contenté de dire que les "enfants n'étaient plus les mêmes", pour botter en touche. Rien pour remédier au problème, le sous-entendu est qu'il faut se plier aux jeunes tyrans... Ces gens sont si haut et arrogants, si loin de la France d'en bas, où ils mettent les enseignants, si imbus de leur vérité, si dogmatiques face au réel que ça ne les intéresse pas vraiment.Herrelis a écrit:Par contre, y'a des personnes qui franchement méritent un retour à la réalité... la société change (en mal parfois) alors faut pas essayer d'y remédier, faut suivre le mouvement... *facepalm*
Ils sont prêts à laisser le système se dégrader jusqu'aux ultimes limites, sans remettre en cause leurs décisions. Ils préfèreront toujours accuser les autres, même ceux qui ont appliqué intégralement leurs préconisations, qui ont été formés sous leur règne.
Et son argument était pitoyable "oui, vous comprenez, à cette époque où les élèves entraient en classe sans chahut, les enfants n'avaient pas le droit de parler à table!" Euh, cocotte, t'as manqué les repas dans bien des familles, les enfants ont le droit de parler mais ne font pas n'importe quoi pour autant... Rhaaa le sens de la nuance, nom d'un pipe...
Et s'il y a bien quelque chose de "républicain", c'est justement de savoir abandonner une partie de ses habitudes, de son petit "moi je" dans la vie civique, dont l'école fait partie.
Quand Luigi dit : "nous sommes tous républicains", je comprends qu'il use d'une précaution oratoire compréhensible, mais je serais bien moins affirmatif. Beaucoup de ces sectaires ont soit capitulé, soit "changé de paradigme", pour reprendre leur propre phraséologie : l'individu-consommateur est roi, tout ce qui représente la collectivité, ses traditions est à bannir. "Je hais cette république", disait même naguère un de leurs illustres membres.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Padre P. LucasNiveau 10
Pas content C'est Nabum !
Commission parlementaire ...
Commission parlementaire ...
- ZenxyaGrand sage
Merci Padre pour le lien. Cette personne a très bien exprimé ce que je pense.
Je n'ai pas fini de voir toutes les vidéos, cependant, on peut imaginer facilement ce que la droite a dans sa besace. Toujours les mêmes "recettes"
Quand on écoute les anciens ministres de droite qui veulent plus d'autonomie. Et une sénatrice UMP (je ne me rappelle pas son nom, c'est une jeune) qui demande, par deux fois, si une présence accrue des enseignants dans les établissement ne permettrait pas d'améliorer la discipline.
Pourquoi posent-ils des questions s'ils ne veulent pas entendre les réponses. Ça me dépasse.
Nabum à propos des questions des sénateurs a écrit:C'est un conseil de discipline auquel nous assistons, sidérés. Ceux-là même qui sont responsables par leurs décisions, leurs lois et leurs falsifications agressent véritablement l'honnête témoin, le porte-parole du réel. Monsieur Bonod est un menteur ; Eux savent, Eux vont sur le terrain, Eux sont les seuls à détenir la vérité.
Je n'ai pas fini de voir toutes les vidéos, cependant, on peut imaginer facilement ce que la droite a dans sa besace. Toujours les mêmes "recettes"
Quand on écoute les anciens ministres de droite qui veulent plus d'autonomie. Et une sénatrice UMP (je ne me rappelle pas son nom, c'est une jeune) qui demande, par deux fois, si une présence accrue des enseignants dans les établissement ne permettrait pas d'améliorer la discipline.
Pourquoi posent-ils des questions s'ils ne veulent pas entendre les réponses. Ça me dépasse.
- Samuel DMNiveau 6
Je ne pense pas que la nuance se fasse au niveau de l'orientation politique malheureusement... La plupart des partis ont oublié (ou redoutent le fait) que l'école émancipe lorsqu'on lui en donne les moyens.
Je doute que les enfants de nos ministres/inspecteurs etc aillent dans des écoles où l'on applique à la lettre les réformes qu'ils mettent en place. Eux iront dans le privé ou à LLG/H4 et tout ira bien.
Je doute que les enfants de nos ministres/inspecteurs etc aillent dans des écoles où l'on applique à la lettre les réformes qu'ils mettent en place. Eux iront dans le privé ou à LLG/H4 et tout ira bien.
- the educatorFidèle du forum
Oui, alors faut pas non plus oublier qu'on est l'école d'une société et pas l'inverse. Prolonger la chose à l'école, ça peut être un vrai choix politique.Lefteris a écrit:Et quand bien même ils feraient n'importe quoi chez eux , je ne vois pas pourquoi l'école devrait entériner la chose en acceptant passivement d'en être le prolongement, au lieu d'y remédier.
Tu sais, des écoles qui appliquent les reformes à la lettre, ça court pas les rues non plus....Je doute que les enfants de nos ministres/inspecteurs etc aillent dans des écoles où l'on applique à la lettre les réformes qu'ils mettent en place.
- Philippe Meirieu et Loys Bonod dans Rue des Ecoles le 09 avril 2014 à 15h.
- Jean-Paul Brighelli (19h) et Loys Bonod (20h) sur Europe 1 ce lundi 26 mars 2012
- Les mises à jour du site "Vive la vie moderne !" de Luigi B.
- 11.12.2013 - "C'est dans l'air" sur l'éducation en France avec Yves Calvi (invités : Catherine Moisan, Loys Bonod, Hervé-Jean Le Niger et Martine Daoust)
- Une interview d'un neo sur le blog En Aparté
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