Chalon-sur-Saône propose un menu unique à la cantine

Ou le système des paniers comme dans les écoles hors contrat et certaines écoles françaises à l'étranger.

Non, non, l'école entre 8h et 12h ou entre 8h et 13h, j'insiste.

L'aprèm, des projets, des clubs, des sorties, uniquement sur la base du volontariat des profs intéressés, avec des intervenants extérieurs du milieu associatif ou du monde de l'entreprise et des élèves volontaires, donc à la carte, établissement par établissement.

Ici, les enfants ont cours de 8h à 15h tous les jours avec 45min de pause à midi. Ils mangent dans les classes des lunch boxes préparés par les parents. Cela demande un peu d'entraînement pour être efficace le matin, mais je m'y suis faite. C'est financièrement beaucoup plus intéressant que la cantine (4.50X3 en France, là je dois en avoir pour 5 euros en tout, les fruits et légumes ne sont pas chers).

C'est amusant de voir la diversité des repas: les Français sont au sandwich/salade composée, les Japonais ont des bento-oeuvre d'art comme dans les manga, les Italiens des thermos de pâtes chaudes, les Hollandais de la soupe de pois cassée...

Le soir, vrai repas familial avec viande ou poisson, mais à l'heure française. Nos voisins dînent à 17h30, pire qu'à l'hôpital!

Moi je ne fais pas rentrer un programme de primaire en 4 matinées...Et l'après-midi, si c'est pour voir les enfants parqués dans une cour , "encadrés" par des animateurs qui n'animent rien... Quant au volontariat des profs, je suis volontaire pour enseigner, pas pour animer des clubs ...
Le panier je trouvais cela plus économique et surtout cela permettait de manger plus sain que ces entrées à la mayonnaise suivies de viandes en sauce , accompagnées de légumes béchamel...

Ah oui, ça m'a l'air cool, Florettebatave, mais les gamins sont en autonomie, peu importe l'âge ?

Dîner à 17h30, en revanche... :shock:

coindeparadis a écrit:Moi je ne fais pas rentrer un programme de primaire en 4 matinées...Et l'après-midi, si c'est pour voir les enfants parqués dans une cour , "encadrés" par des animateurs qui n'animent rien... Quant au volontariat des profs, je suis volontaire pour enseigner, pas pour animer des clubs ...
Le panier je trouvais cela plus économique et surtout cela permettait de manger plus sain que ces entrées à la mayonnaise suivies de viandes en sauce , accompagnées de légumes béchamel...

Pourquoi quatre matinées, alors qu'il y en a cinq ?
Si on se concentre exclusivement sur les cours, les vrais, on fait très bien rentrer un programme ambitieux en cinq matinées. Il y a des tas de pays qui fonctionnent ainsi.

Pour le reste, j'ai bien dit volontariat, que ce soit pour les profs, les intervenants extérieurs ou les élèves.
Donc si on a quelque chose d'intéressant à proposer, on le fait, et si non, chacun chez soi.

Alors on va tomber sur le même principe que la réforme des rythmes scolaires et son corollaire de fatigue pour les enfants de maternelle. Parce que ce qui les fatigue, ce n'est pas l'école, mais la collectivité. Or, ils ne rentreront pas chez eux à midi pour manger si les parents travaillent...

Les parents doivent trouver des solutions pour s'organiser.

Et ils ont tous les moyens de payer une nounou à domicile ???

En primaire, les enseignants restent avec eux, un de chaque niveau surveille les classes et ils se relaient, mais en secondaire, oui, c'est autonome, ils mangent en classe, dehors, dans le grand hall... Mais c'est une école particulière. Par exemple en primaire, les élèves peuvent rester seuls pendant la récréation pour finir un projet, ordinateur, matériel, tout reste à leur disposition.

Quand nous sommes arrivés aux Pays-Bas, j'appelais les enfants pour goûter en même temps que mes voisins appelaient les leurs pour dîner
Cette différence a été source de malentendu au début: quand on invite des Néerlandais à 20h, ils pensent qu'il s'agit du dessert, et ont donc déjà mangé. J'avais l'air maline avec mon apéro-entrée-poisson-viande-fromage-dessert!
On s'est aussi fait avoir dans l'autre sens d'ailleurs.

coindeparadis a écrit:Et ils ont tous les moyens de payer une nounou à domicile ???

Non.

Ils :
- s'organisent entre eux avec des échanges de services et des récupérations collectives
- embauchent une nounou à plusieurs
- négocient et adaptent leurs horaires de travail
- font appel à des membres de leurs familles respectives

coindeparadis a écrit:Et ils ont tous les moyens de payer une nounou à domicile ???

Mais je croyais que l'école n'était pas une garderie

Pour la partie après-école, les Pays-Bas sont champions du travail à mi-temps, et tout termine plus tôt. Les bouchons de sortie de bureau, c'est à 16h30.
Sinon il y a des associations qui font la tournée des écoles en mini-bus, mais c'est payant (et cher).

Les enfants sont aussi autonomes très vite, ce n'est pas rare de voir des petits bouts de 6/7 ans rentrer seul à vélo avec la clé autour du cou, ou aller à leurs activités tout seul. Il y a une vraie différence culturelle avec la France.

Florettebatave a écrit:En primaire, les enseignants restent avec eux, un de chaque niveau surveille les classes et ils se relaient, mais en secondaire, oui, c'est autonome, ils mangent en classe, dehors, dans le grand hall... Mais c'est une école particulière. Par exemple en primaire, les élèves peuvent rester seuls pendant la récréation pour finir un projet, ordinateur, matériel, tout reste à leur disposition.

Quand nous sommes arrivés aux Pays-Bas, j'appelais les enfants pour goûter en même temps que mes voisins appelaient les leurs pour dîner
Cette différence a été source de malentendu au début: quand on invite des Néerlandais à 20h, ils pensent qu'il s'agit du dessert, et ont donc déjà mangé. J'avais l'air maline avec mon apéro-entrée-poisson-viande-fromage-dessert!
On s'est aussi fait avoir dans l'autre sens d'ailleurs.

:lol: :lol: :lol:

Merci pour les infos.
J'aime bien le principe de l'autonomie en confiance.

Pseudo a écrit:

coindeparadis a écrit:Et ils ont tous les moyens de payer une nounou à domicile ???

Mais je croyais que l'école n'était pas une garderie

Tout à fait. C'est pourquoi je milite pour la classe à 27h00 sans TAP et autres temps d'animation. Et nos enfants ne seront pas gardés mais instruits !

coindeparadis a écrit:

Pseudo a écrit:

coindeparadis a écrit:Et ils ont tous les moyens de payer une nounou à domicile ???

Mais je croyais que l'école n'était pas une garderie

Tout à fait. C'est pourquoi je milite pour la classe à 27h00 sans TAP et autres temps d'animation. Et nos enfants ne seront pas gardés mais instruits !

Beaucoup trop, pour les petits.

Non, je ne suis pas d'accord. Les petits sont beaucoup plus fatigués par les pauses méridiennes à rallonge, les temps de garderie... Mais une classe bien gérée (pas les boxons bruyants que je vois parfois), qui respecte les rythmes de l'enfant ne fatigue pas. 27h c'est ce que nous avons nous même connu...

coindeparadis a écrit:Non, je ne suis pas d'accord. Les petits sont beaucoup plus  fatigués par les pauses méridiennes à rallonge, les temps de garderie... Mais une classe bien gérée (pas les boxons bruyants que je vois parfois), qui respecte les rythmes de l'enfant ne fatigue pas. 27h c'est ce que nous avons nous même connu...

Je suis bien d'accord avec ça.

Avec 0 boxon garanti, ok.

C'est ce qu'on a ici
Bon on mange notre pain blanc, on rentre en France à temps pour la réforme du collège pour notre ainé.

Ne rentrez paaaaaaas !

J'ai fait ma scolarité, au collège, avec cet emploi du temps. Du lundi au vendredi, cinq heures de cours le matin (8h30-13h30) + 2h un après-midi (15-17) pour l'EPS et encore 2h un autre après-midi pour une option à partir de la 4e (si mes souvenirs sont bons, mais enfin vous avez l'idée générale).

C'est très bien ; ça suppose que les rythmes de travail soient globalement en harmonie avec ça (à l'échelle de la société, je veux dire). J'ai l'impression que ce n'est pas demain qu'on pourrait envisager ce type d'EdT en France. Mais évidemment le fait d'avoir la majorité de ses après-midis libres, c'est très bien. Notamment c'est très bien pour faire ses devoirs et ne pas non plus faire que ça après l'école.

the educator a écrit:

Là, c'est utopique: il est quand même légitime que les parents puissent choisir ce que mangent leurs enfants.

Quand tu vois qu'on ne choisit même pas les adultes qui enseignent à nos enfants....

Sinon les considération sur la cuisson, la qualité ou non, la variété de la carte, vous oubliez quand même les contraintes humaines et matérielles, faire à manger pour 400 personnes en 6 heures, ça implique d'industrialiser un peu le process et ça ne peut pas aboutir au même résultat que si chacun ne passait ne serait ce qu'une demi heure... quand un four vaut une dizaine de millier d'euros, on comprend bien qu'on en n'ait qu'un ou deux et que ça limite grandement la variété.
Tout ça en faisant rentrer l'approvisionnement dans des budgets dérisoires avec des contraintes d'hygiene, de securité, de dietetique et d'éducation alimentaire qui depassent ce que l'on impose à un restau étoilé....

Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu tes énormités, The Educator... je ne sais pas si c'était avec regret d'ailleurs.

Et tu m'expliques pourquoi la majorité des écoles arrivent à gérer et seules les écoles de villes UMP ou FN n'y arrivent pas ? Faut arrêter les excuses bidons;

Tu veux que je t'explique quoi? Qu'on ne cuit pas tous les aliments dans un seul et même four, à une seule et même température? qu'entre deux légumes différents il faut vider et nettoyer une éplucheuse (et que ça coute cher une éplucheuse, à l'achet et en maintenance). Que pour préparer deux sauces différentes, il faut deux fois les ingrédients, mais aussi deux fois le matériel, et deux fois le personnel? Je répondais surtout à Yorick qui se demandait quelles pouvaient être les conséquences logistiques d'un choix varié (pas juste une alternative au porc ou à la viande, hein) et continu (les derniers ont autant le choix que les premiers), ou de réservations "à la carte".

Quant à ma première remarque, je trouve simplement dérisoire de s'inquieter des choix alimentaires des enfants, ou de la collectivité à laquelle on les confie, quand dans le même temps on laisse la complète liberté du mode d'instruction à un individu qui nous est imposé au hasard.

the educator a écrit:Quant à ma première remarque, je trouve simplement dérisoire de s'inquieter des choix alimentaires des enfants, ou de la collectivité à laquelle on les confie, quand dans le même temps on laisse la complète liberté du mode d'instruction à un individu qui nous est imposé au hasard.

Laisser son enfant à l'école publique est un choix.

the educator a écrit:Je répondais surtout à Yorick qui se demandait quelles pouvaient être les conséquences logistiques d'un choix varié (pas juste une alternative au porc ou à la viande, hein) et continu (les derniers ont autant le choix que les premiers), ou de réservations "à la carte".

Oui, je t'en remercie au demeurant. Comme je le disais plus haut, je trouve que ces questions de menu sont assez typiquement des questions qu'on doit aborder en tenant compte des données purement matérielles (nombre d'élèves concernés, coût de l'opération...).

Maintenant, l'argument de Jacq sur la différence de compétence logistique selon l'étiquette politique me parle. Il y a aussi un moment où il faut savoir dire à l'intendance de suivre, et si certains y arrivent...

the educator a écrit:Tu veux que je t'explique quoi? Qu'on ne cuit pas tous les aliments dans un seul et même four, à une seule et même température? qu'entre deux légumes différents il faut vider et nettoyer une éplucheuse (et que ça coute cher une éplucheuse, à l'achet et en maintenance). Que pour préparer deux sauces différentes, il faut deux fois les ingrédients, mais aussi deux fois le matériel, et deux fois le personnel? Je répondais surtout à Yorick qui se demandait quelles pouvaient être les conséquences logistiques d'un choix varié (pas juste une alternative au porc ou à la viande, hein) et continu (les derniers ont autant le choix que les premiers), ou de réservations "à la carte".

Quant à ma première remarque, je trouve simplement dérisoire de s'inquieter des choix alimentaires des enfants, ou de la collectivité à laquelle on les confie, quand dans le même temps on laisse la complète liberté du mode d'instruction à un individu qui nous est imposé au hasard.

Merci, merci, on n'a pas de cantine chez nous, d'ailleurs je n'ai pas jamais eu de cantine dans aucun des établissements scolaires fréquentés en tant qu'élève, puis en tant qu'enseignant, je n'ai jamais vu de cantine lorsque je suis allé visiter mes élèves qui étaient en stage dans des cantines scolaires, et je n'ai même jamais travaillé dans la restauration. Heureusement que tu es là. Je vois que tu as bien progressé dans ta formation personnelle depuis la dernière fois.

Et tu ne confies pas des enfants à un individu imposé au hasard. Mais bon, on ne va pas te refaire, mon bon The Educator. Si tu ne peux pas le comprendre, que veux-tu que l'on te dise.