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- EnglishTidsearNiveau 9
Bonjour,
Je suis convoquée cette année, début avril, pour interroger en LLCE AMC dans un lycée à moins de 10 minutes de chez moi. Je suis donc ravie que le rectorat ait pris en compte la proximité avec mon domicile.
Mes enfants sont scolarisés dans ce lycée, en 2nde et terminale. J'ai déjà interrogé dans ce lycée l'année dernière et avait prévenu le chef d'établissement qui n'y voyait aucun problème car je ne connaissais pas les élèves.
Mais voilà, hier ma fille me prévient que sa meilleure amie fait AMC, qu'il n'y a qu'un seul groupe et que je vais donc vraisemblablement l'interroger. Je précise que je suis également parent délégué de sa classe. Je ne connais pas vraiment cette amie, mais me pose la question : y a-t-il un texte m'interdisant d'interroger quelqu'un que je connais ?
Je souhaiterais avoir votre avis sur la question avant d'en parler avec le proviseur ou son adjoint. J'avoue que je n'ai aucune envie d'être convoquée à l'autre bout du département mais ne veux pas non plus être hors-la-loi.
Merci.
Je suis convoquée cette année, début avril, pour interroger en LLCE AMC dans un lycée à moins de 10 minutes de chez moi. Je suis donc ravie que le rectorat ait pris en compte la proximité avec mon domicile.
Mes enfants sont scolarisés dans ce lycée, en 2nde et terminale. J'ai déjà interrogé dans ce lycée l'année dernière et avait prévenu le chef d'établissement qui n'y voyait aucun problème car je ne connaissais pas les élèves.
Mais voilà, hier ma fille me prévient que sa meilleure amie fait AMC, qu'il n'y a qu'un seul groupe et que je vais donc vraisemblablement l'interroger. Je précise que je suis également parent délégué de sa classe. Je ne connais pas vraiment cette amie, mais me pose la question : y a-t-il un texte m'interdisant d'interroger quelqu'un que je connais ?
Je souhaiterais avoir votre avis sur la question avant d'en parler avec le proviseur ou son adjoint. J'avoue que je n'ai aucune envie d'être convoquée à l'autre bout du département mais ne veux pas non plus être hors-la-loi.
Merci.
- Fesseur ProGuide spirituel
Pourquoi en parler ?
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Pourvu que ça dure...
- SophiathenaNiveau 5
Aucune inquiétude à avoir. Une amie et collègue de français avait été convoquée dans un lycée où nos élèves passaient. Quand elle a en fait part au service des examens, on lui a répondu que ce n'était pas un problème.... heureusement sur place elle a pu s'arranger avec les autres professeurs convoqués pour éviter de faire passer ses élèves.
Profitez de votre convocation près de chez vous .
Profitez de votre convocation près de chez vous .
- EnglishTidsearNiveau 9
Merci pour vos réponses ! J'ai également eu le cas, il y a plus de 10 ans, convoquée pour interroger mes propres élèves.de BTS. Heureusement, à l'époque, c'était avant la fermeture de nombreuses sections dans les établissements voisins, il y avait deux autres interrogateurs et nous avions pu en interne échanger les étudiants sur nos listes.
- Lord StevenExpert
Bah vous êtes une professionnelle, cela n'influencera pas votre jugement. J'ai déjà évalué lors de la certification des candidats que je pouvais croiser hors lycée, cela ne m'a pas davantage influencé qu'un candidat souriant et poli par rapport à un candidat au regard fuyant qui ne me salue pas en rentrant en salle d'examen.
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If you play with a cat, you should mind his scratch
- EnaecoVénérable
EnglishTidsear a écrit:y a-t-il un texte m'interdisant d'interroger quelqu'un que je connais ?
Je souhaiterais avoir votre avis sur la question avant d'en parler avec le proviseur ou son adjoint. J'avoue que je n'ai aucune envie d'être convoquée à l'autre bout du département mais ne veux pas non plus être hors-la-loi.
Tu n'es pas censée savoir que tu vas tomber sur quelqu'un que tu connais.
Et d'ailleurs, à partir de quand peut-on dire qu'on connait un élève ?
Lord Steven a écrit:Bah vous êtes une professionnelle, cela n'influencera pas votre jugement. J'ai déjà évalué lors de la certification des candidats que je pouvais croiser hors lycée, cela ne m'a pas davantage influencé qu'un candidat souriant et poli par rapport à un candidat au regard fuyant qui ne me salue pas en rentrant en salle d'examen.
Exactement, le plus simple pour tout le monde est de faire confiance à l'évaluateur.
Concernant les situations, elles sont innombrables même si certaines pèsent plus que d'autres.
- Pour l'évaluation des capacités expérimentales, entre la seconde, la première spé, l'enseignement scientifique de 1ère et de terminale, on ne peut pas faire autrement que d'évaluer des élèves qu'on a déjà eu.
- Avoir l'enfant d'un collègue ou d'une connaissance dans le cycle terminal, c'est lui donner une note de bac
- le hasard peut faire qu'on se retrouve face à des connaissances sans avoir pu l'anticiper
- ProflambdadaHabitué du forum
Et si tu sens que cela va te perturber ou perturber la jeune fille (possible), rien ne t'empêche d'en parler au chef.. C'est si compliqué de te remplacer pour un seul oral ? (peut-être oui ?)
- nc33Niveau 10
EnglishTidsear a écrit:Merci pour vos réponses ! J'ai également eu le cas, il y a plus de 10 ans, convoquée pour interroger mes propres élèves.de BTS. Heureusement, à l'époque, c'était avant la fermeture de nombreuses sections dans les établissements voisins, il y avait deux autres interrogateurs et nous avions pu en interne échanger les étudiants sur nos listes.
De toute façon en BTS dans plein de matières en CCF, l'enseignant interroge et note ses propres élèves systématiquement (et c'est très bien ainsi)
- JennyMédiateur
Proflambdada a écrit:Et si tu sens que cela va te perturber ou perturber la jeune fille (possible), rien ne t'empêche d'en parler au chef.. C'est si compliqué de te remplacer pour un seul oral ? (peut-être oui ?)
S'il y a deux jurys, c'est en général possible d'échanger. Sinon, c'est plus compliqué.
- ElietteNiveau 9
Ma collègue, très proche, a interrogé ma fille, ça n’est pas un souci. (Il s’en est même fallu de peu que ce soit moi ! Et je n’aurais certainement rien dit, car moi j’interrogeais à 200km et j’aurais préféré à 10 km( + jury à 2+ je me sens capable d’impartialité + c’est une note parmi tant d’autres)
- CasparProphète
Il me semble que les candidats n'ont pas le détail de leurs notes (écrit et oral) mais reçoivent la moyenne de leurs deux notes sans plus de détails...
- EnglishTidsearNiveau 9
Vous me rassurez tous ! Cela ne me perturbe pas vraiment, je ne veux simplement pas qu'on m'accuse d'être impartiale ou d'avoir omis de préciser ce fait. L'amie de ma fille est une bonne élève, avec des soucis familiaux, très stressée, qui a pleuré lors de son oral blanc. Elle sera heureuse de me reconnaître le jour de l'oral, cela la rassurera. J'ai dit à ma fille de n'en parler à personne avant le jour J.
Il n'y aura pas d'autre jury, j'interroge tous les élèves du groupe. Mais on me reconnaîtra au lycée, je ne pourrai pas me cacher
Il n'y aura pas d'autre jury, j'interroge tous les élèves du groupe. Mais on me reconnaîtra au lycée, je ne pourrai pas me cacher
- EnglishTidsearNiveau 9
En effet, les élèves ne voient sur leur relevé de notes que la moyenne de l'oral et de l'écrit.
- Ajonc35Sage
Tu as raison. Le MAAF est en cccf depuis plus de 30 ans et si personne, à ma connaissance, n'a interrogé son propre enfant, ( mais cela aurait été possible quand le collegue est seul dans sa discipline), les collègues ont dû interroger les enfants d'autres collègues. Cela s'appelle la CONFIANCE. Et si lepa dans la campagne, il est certain que les enseignants ont, dans leur classe, des enfants d'amis ou de connaissance.nc33 a écrit:EnglishTidsear a écrit:Merci pour vos réponses ! J'ai également eu le cas, il y a plus de 10 ans, convoquée pour interroger mes propres élèves.de BTS. Heureusement, à l'époque, c'était avant la fermeture de nombreuses sections dans les établissements voisins, il y avait deux autres interrogateurs et nous avions pu en interne échanger les étudiants sur nos listes.
De toute façon en BTS dans plein de matières en CCF, l'enseignant interroge et note ses propres élèves systématiquement (et c'est très bien ainsi)
- zigmag17Guide spirituel
EnglishTidsear a écrit:Vous me rassurez tous ! Cela ne me perturbe pas vraiment, je ne veux simplement pas qu'on m'accuse d'être impartiale ou d'avoir omis de préciser ce fait. L'amie de ma fille est une bonne élève, avec des soucis familiaux, très stressée, qui a pleuré lors de son oral blanc. Elle sera heureuse de me reconnaître le jour de l'oral, cela la rassurera. J'ai dit à ma fille de n'en parler à personne avant le jour J.
Il n'y aura pas d'autre jury, j'interroge tous les élèves du groupe. Mais on me reconnaîtra au lycée, je ne pourrai pas me cacher
"Elle sera heureuse de me reconnaître le jour de l'oral, cela la rassurera": tout est dit.
Qu'en est-il des autres élèves stressés par l'oral et qui eux devront passer devant un jury inconnu?
Voilà pourquoi je trouverais plus juste de signaler le fait, parce que là c'est un cas à mon sens de rupture d'égalité des candidats. Après, s'il n'est pas possible de faire autrement, c'est le chef de centre qui gère.
Le seul cadre dans lequel l'élève connaît son examinateur c'est le CCF. Hors ce cadre là, quand l'examen est ponctuel, la règle du jeu est précisément de confronter l'élève à une personne inconnue qui est là pour évaluer le plus objectivement possible une prestation. Cela fait aussi partie des apprentissages. Je ne dis pas que c'est confortable pour l'élève, mais c'est le principe même des examens ponctuels.
Si tout le monde ici trouve normal de ne "rien dire", tres bien.
J'espère que si le cas se présente un jour dans votre entourage et que vous apprenez qu'un camarade de votre enfant est passé devant un jury de sa connaissance pour un oral d'examen et que c'était très bien pour lui parce que cela l'a rassuré et qu'il s'en est bien sorti, alors que le vôtre a du se confronter à un inconnu avec qui il a perdu ses moyens, vous trouverez ça normal aussi.
Mon ton peut sembler sec mais ce sont juste des remarques.
- roxanneOracle
Enfin, je ne suis pas sure que ce soit si rassurant que ça d'ailleurs.
- zigmag17Guide spirituel
Moi non plus mais c'est présenté comme tel si j'ai bien compris.
- HélipsProphète
Disons que si nous étions convenablement indemnisés des déplacements, nous serions peut-être plus enclins à prendre le risque d'être envoyés loin. Et comme le faisait remarquer Enaeco, pour les ECE en PC et SVT, pour l'épreuve pratique de NSI, on fait passer des élèves qu'on a eu, dans mon cas, l'an dernier, en plus d'être des copains de mon fils.
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- KilmenyEmpereur
Je devais interroger en français une élève que j'avais en latin la même année et aussi un élève que j'avais eu en seconde en français. Réponse du rectorat : aucun problème tant que vous n'êtes pas son professeur de français de l'année.
Tu n'es pas son professeur d'AMC : aucun problème du point de vue administratif !
J'avais échangé ces élèves avec un autre collègue car je ne me voyais pas les interroger. Mais tu ne pourras pas le faire.
Tu n'es pas son professeur d'AMC : aucun problème du point de vue administratif !
J'avais échangé ces élèves avec un autre collègue car je ne me voyais pas les interroger. Mais tu ne pourras pas le faire.
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Un petit clic pour les animaux : http://www.clicanimaux.com/catalog/accueil.php?sites_id=1
- ddd95Niveau 5
Si j'étais confrontée à pareille situation, je préviendrais juste le jour même le chef de centre que je connais cette élève. Surtout pas avant car le lieu de convocation pourrait changer. C'est au chef de centre de trouver une solution.
Si des élèves apprennent (et ils le sauront!) qu'une élève est passée à l'oral avec un professeur qu'elle connait, ils s'imagineront qu'elle a été favorisée. On a tous bien compris ici que cela ne serait pas le cas, mais c'est s'exposer à un risque de recours, des reproches de ne pas l'avoir signalé...
Je coordonne chaque année une épreuve dans mon lycée qui est centre d'examen. Presque tous les ans, il y a des recours de la part d'étudiants pour tout et n'importe quoi et avant même qu'ils aient leurs notes !
Si des élèves apprennent (et ils le sauront!) qu'une élève est passée à l'oral avec un professeur qu'elle connait, ils s'imagineront qu'elle a été favorisée. On a tous bien compris ici que cela ne serait pas le cas, mais c'est s'exposer à un risque de recours, des reproches de ne pas l'avoir signalé...
Je coordonne chaque année une épreuve dans mon lycée qui est centre d'examen. Presque tous les ans, il y a des recours de la part d'étudiants pour tout et n'importe quoi et avant même qu'ils aient leurs notes !
- zigmag17Guide spirituel
Kilmeny a écrit:Je devais interroger en français une élève que j'avais en latin la même année et aussi un élève que j'avais eu en seconde en français. Réponse du rectorat : aucun problème tant que vous n'êtes pas son professeur de français de l'année.
Tu n'es pas son professeur d'AMC : aucun problème du point de vue administratif !
J'avais échangé ces élèves avec un autre collègue car je ne me voyais pas les interroger. Mais tu ne pourras pas le faire.
Tu l'as donc signalé au Rectorat. Je pense que c'est la démarche à suivre, pour tout un tas de raisons. Ensuite, on imagine bien ce que peut être la réponse mais au moins c'est clair, net et officiel.
- IphigénieProphète
Cela m’est arrivé en étant convoquée en dernière minute pour une absence dans le centre d’examen qui était mon lycée et où passait ma fille et tous ses copains d’un lycée voisin : j’ai simplement demandé au chef de centre de veiller à ne pas me donner sa classe à interroger ( sans avoir les descriptifs de séquences d’ailleurs): tout est absolument possible sans exception…
Bon j’ai même interroge en latin la fille de mon IPR sans m’apercevoir que c’était sa fille ( mais ouf! elle était excellente )
Bon j’ai même interroge en latin la fille de mon IPR sans m’apercevoir que c’était sa fille ( mais ouf! elle était excellente )
- roxanneOracle
Ceci dit, c'était forcément la fille de l'IPR pour tous les profs..
- IphigénieProphète
C’est vrai mais en partie car là ce n’était pas chez moi mais dans un centre à 100 km-dans un bassin qui n’a pas le même IPRroxanne a écrit:Ceci dit, c'était forcément la fille de l'IPR pour tous les profs..
- Clecle78Bon génie
Oh moi on m'avait carrément convoquée à 30km de chez moi pour interroger mes propres élèves en latin, eux aussi convoqués à 30 km de chez eux . Et ça ne choquait personne au Siec ..
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