Les députés votent l'accès à la cantine pour tous les élèves.

Et Daphné, parfois la ville est grande mais le maire considère que le social c'est au département de financer (d'où les TAP payants...) et que les femmes n'ont qu'à rester à la maison s'occuper de leurs gosses... Quand, en plus, le responsable des ressources humaines de la DASEN explique que "la maternelle, ce n'est pas important", et donc les remplacements des enseignants ne seront pas assurés... on comprend bien qu'on ne va pas faciliter l'accès au travail des femmes, y compris en permettant l'inscription à la cantine...

Clarianz a écrit:Très naïvement, je n'en vois pas l'utilité, parce qu'ici le problème ne se pose pas, je pensais que cette flexibilité était la règle!

du coup, comment vont être calculé les prix des repas? Je paie très cher pour un seul salaire qui entre en compte!

Tu sais, dès que tu dépasses un seuil ça monte vite.
Tu n'es pas au SMIG, tu ne vis pas du RSA ou des allocations, tes revenus sont déclarés : c'est tout.
Il y a des gens qui gagnent comme toi mais sur une autre base et dont le revenu n'est pas imposable, j'en connais pas mal.

Dans ma ville, il y a 3 paliers. Le premier franchement je ne sais pas qui est concerné car bien en dessous du RSA (presque 50%). A part des demandeurs d'asile ou des sortant de prisons bénéficiaires de l'ATA... Le palier 2 concerne les personnes ayant des revenus inférieur au SMIC ou ayant un SMIC et 3 personnes au foyer... (je schématise). Et le palier 3 pour les autres avec un repas à presque 6 euros...
EDIT : le QF ne prend pas seulement en compte le revenu imposable. Quant aux bénéficiaires du RSA, il faut savoir que comme la CAF verse et le RSA et l'allocation logement, cette dernière compte dans le QF (ce qui le fait beaucoup augmenter). Le souci de ce QF est qu'il est basé sur l'année N-2. Ce principe crée au début des années 70, ne correspond plus à la précarité de l'emploi actuel et aux modifications familiales (et donc souvent de revenus).

coindeparadis a écrit:et que les femmes n'ont qu'à rester à la maison s'occuper de leurs gosses...

Il y a aussi des pays où il est tout à fait accepté qu'un des parents s'occupe à plein temps de ses enfants, et ou la société encourage cela financièrement.
D'ailleurs, il n'est pas évident qu'a salaire égal je couterais plus cher à la société à m'occuper des miens qu'à gérer ceux des autres pendant que d'autres gèrent les miens.

En effet, si ce n'est que Scandinavie mise à part, ce sont les femmes qu'on maintient à la maison.