- LorenikoNiveau 1
Bonjour à toutes et à tous !
Je m'adresse à celles et ceux qui ont été récemment examinateurs lors de l'EAF : concernant les 1ère L, si une réécriture est donnée à l'oral, l'élève a-t-il en sa possession l'hypotexte ET la réécriture sur laquelle porte la problématique ?
J'ai plusieurs réponses différentes et du coup je me tourne vers vous...
Merci !
Je m'adresse à celles et ceux qui ont été récemment examinateurs lors de l'EAF : concernant les 1ère L, si une réécriture est donnée à l'oral, l'élève a-t-il en sa possession l'hypotexte ET la réécriture sur laquelle porte la problématique ?
J'ai plusieurs réponses différentes et du coup je me tourne vers vous...
Merci !
- GilbertineNeoprof expérimenté
L'élève a à sa disposition le descriptif. Peu le consultent, les élèves ne regardent que le texte qu'ils doivent commenter, mais si l'hypotexte est un document complémentaire, il est consultable par l'élève.
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"votre mystère étant resté là où est mort mon silence"
- User5899Demi-dieu
En aucun cas il ne s'agit d'un droit réglementaire et, par exemple, les IPR de Besançon préconisent l'interdiction de tout document complémentaire. Les élèves doivent en parler de mémoire.Gilbertine a écrit:L'élève a à sa disposition le descriptif. Peu le consultent, les élèves ne regardent que le texte qu'ils doivent commenter, mais si l'hypotexte est un document complémentaire, il est consultable par l'élève.
J'informe, hein, je ne prends pas parti.
- trompettemarineMonarque
En théorie, l'hypotexte a dû être étudié en LA (quoique), donc l'élève devrait l'avoir.
Le texte est flou.
Rien que ça :
Pour les textes complémentaires, chez nous c'est l'inverse : les élèves peuvent les avoir sous les yeux.
Voilà : pour les textes complémentaires, c'est : "des fois oui, des fois non" : super !
Le texte est flou.
Rien que ça :
B.O. a écrit:Les réécritures, du XVIIème siècle jusqu'à nos jours
L'objectif est de faire réfléchir les élèves sur la création littéraire en l'abordant sous l'angle des relations de reprise et de variation par rapport aux œuvres, aux formes et aux codes d'une tradition dont elle hérite et dont elle joue. On leur fait ainsi prendre conscience du caractère relatif des notions d'originalité et de singularité stylistique, et du fait que l'écriture littéraire suppose des références et des modèles qui sont imités, déformés, transposés en fonction d'intentions, de situations et de contextes culturels nouveaux. On aborde dans cette étude les questions de genre, de registre et d'intertextualité et on travaille sur les phénomènes de citation, d'imitation, de variation et de transposition. Ce travail sera l'occasion d'entrer plus avant dans l'atelier de l'écrivain, mais aussi d'aborder l'œuvre dans son rapport au contexte historique et social qui la détermine.
Le professeur s'appuie sur les reprises et les variations afin de faire percevoir aux élèves les décalages d'un texte à l'autre, et surtout leur sens et leur valeur. On a soin de faire servir les analyses à une véritable interprétation des textes étudiés, sans isoler les procédés et en accordant aux éléments de contextualisation leur nécessaire importance. Le choix d'une entrée particulière - le traitement d'un mythe, la figure d'un héros ou la variation sur un type de personnage, par exemple - peut permettre d'aborder les problématiques de réécriture de manière plus concrète.
Corpus :
- Deux œuvres (ou de larges extraits présentant une forte unité) - appartenant éventuellement à des genres différents - permettant la convocation d'une version de référence et sa mise en regard avec sa ou ses réécritures.
- Un ou deux groupements de textes qui élargissent et structurent la culture littéraire des élèves et les incitent à problématiser leur réflexion. Le professeur veille à proposer dans ces groupements des textes qui permettent aux élèves de percevoir la nature et le sens des écarts, des variations et des transpositions.
- En liaison avec les langues et cultures de l'Antiquité, un choix de textes et de documents qui éclairent la notion même de réécriture en partant du traitement littéraire d'un mythe, ou d'une figure héroïque ou dramatique.
- En liaison avec l'histoire des arts, un choix de textes et de documents qui fassent comprendre aux élèves comment la peinture et la sculpture, mais également l'opéra, le cinéma et les arts visuels s'approprient, par exemple, un mythe, une figure héroïque, un type de personnage.
Pour les textes complémentaires, chez nous c'est l'inverse : les élèves peuvent les avoir sous les yeux.
Voilà : pour les textes complémentaires, c'est : "des fois oui, des fois non" : super !
- User5899Demi-dieu
:shock:
Non mais on est bien d'accord que pour l'étude en classe, on a les textes en regard.
Mais n'allez pas dire à vos élèves qu'ils auront ça le jour de leur oral : dans l'écrasante majorité des cas, ce sera non (d'autant qu'en plus, de très nombreux examinateurs n'ont pas de L, voire pas de 1re, et n'ont pas la moindre idée de la façon dont on travaille les réécritures).
Enfin, après, vous faites comme vous voulez,hein...
L'ennui, pour les textes complémentaires, c'est que le BO national ne les inclut pas dans les docs d'examen. Du coup, l'examinateur peut suivre les directives académiques (oui, ici, non, là), ou peut choisir de faire le contraire sans qu'on puisse rien lui dire.
Non mais on est bien d'accord que pour l'étude en classe, on a les textes en regard.
Mais n'allez pas dire à vos élèves qu'ils auront ça le jour de leur oral : dans l'écrasante majorité des cas, ce sera non (d'autant qu'en plus, de très nombreux examinateurs n'ont pas de L, voire pas de 1re, et n'ont pas la moindre idée de la façon dont on travaille les réécritures).
Enfin, après, vous faites comme vous voulez,hein...
L'ennui, pour les textes complémentaires, c'est que le BO national ne les inclut pas dans les docs d'examen. Du coup, l'examinateur peut suivre les directives académiques (oui, ici, non, là), ou peut choisir de faire le contraire sans qu'on puisse rien lui dire.
- trompettemarineMonarque
Ah mais, je ne leur dis pas, d'autant plus que lorsque j'ai des première L, je ne parviens pas à faire tout ce qui est demandé dans cette partie du programme.
Je trouve de plus en plus que les textes complémentaires alourdissent trop la charge de révision des élèves pour un résultat discutable sans compter qu'elles alourdissent notre travail.
L'oral du bac est totalement à repenser (L'écrit aussi d'ailleurs ).
PS : depuis votre réponse : j'ai édité mon post, en le modifiant légèrement : j'ai rajouté des modalisateurs !
Je trouve de plus en plus que les textes complémentaires alourdissent trop la charge de révision des élèves pour un résultat discutable sans compter qu'elles alourdissent notre travail.
L'oral du bac est totalement à repenser (L'écrit aussi d'ailleurs ).
PS : depuis votre réponse : j'ai édité mon post, en le modifiant légèrement : j'ai rajouté des modalisateurs !
- User5899Demi-dieu
Et l'unique cordeau - enfin, je pense...trompettemarine a écrit:j'ai rajouté des modalisateurs !
- LorenikoNiveau 1
Merci beaucoup pour ces réponses.
Je comprends donc que l'hypotexte est à connaître et qu'il n'y ont pas accès...ce qui, à mon sens, est dommage (voire préjudiciable en fait) quand il s'agit de travailler sur une réécriture.
En tout cas, vous avez été vifs et rapides, c'est très gentil à vous !
Je comprends donc que l'hypotexte est à connaître et qu'il n'y ont pas accès...ce qui, à mon sens, est dommage (voire préjudiciable en fait) quand il s'agit de travailler sur une réécriture.
En tout cas, vous avez été vifs et rapides, c'est très gentil à vous !
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