Page 1 sur 2 • 1, 2
- InvitéInvité
Lire la suite.Elsa Mathieu, Depp A2 a écrit:
Au cours de l’année scolaire 2012-2013, 43,4 % des enseignants du secteur public ont posé un congé de maladie ordinaire (CMO) dont la durée moyenne s’est élevée à 16,2 jours. Ces chiffres recouvrent de fortes disparités, en fonction du sexe et de l’âge des professeurs, ainsi qu’en fonction du niveau et du type d’enseignement. Les comparaisons interministérielles montrent cependant que la durée moyenne des congés de maladie des enseignants se situe en deçà de la moyenne des agents de la fonction publique d’État.
L’essentiel :
Les enseignantes sont plus nombreuses à s’absenter de leur travail pour raison de santé que leurs collègues masculins (47,6 % des femmes, contre 34,2 % des hommes). Si l’on ne tient pas compte des congés de maladie associés à un congé de maternité, cette proportion se réduit, pour les femmes, à 45,7 %.
La durée moyenne des congés de maladie ordinaire des enseignantes qui ont pris au moins un congé durant l’année atteint le maximum de 20 jours pour celles trentenaires, puis diminue jusqu’à moins de 15 jours entre 40 et 49 ans. Cette même durée, chez les hommes, augmente continûment avec l’âge, rejoignant le niveau des femmes à la fin de la quarantaine. De 45 ans à 60 ans, la durée des CMO des deux sexes est identique ; elle a tendance à augmenter avec l’âge et atteint 23,5 jours à 60 ans. Sans tenir compte des femmes ayant pris un congé maternité durant l’année, la durée moyenne des CMO est la même entre les deux sexes, quel que soit l’âge.
La fréquence des congés de maladie ordinaire des enseignants varie en fonction du niveau d’enseignement. Elle est plus élevée dans le premier degré (45,4 %) que dans le second degré, (41,8 %), cette différence s’expliquant en partie par la plus forte féminisation des professeurs des écoles. C’est au collège que la prise de CMO est la plus forte (46,4 %), parmi les établissements du second degré.
Dans les établissements en éducation prioritaire, les enseignants prennent proportionnellement plus de congés de maladie ordinaire que leurs collègues hors éducation prioritaire. Un écart de presque 5 points est constaté, tant dans le premier degré qu’en collège. Il s’explique à la fois par la surreprésentation des enseignants plus jeunes en éducation prioritaire et par la surexposition au congé de maladie ordinaire des enseignants en collège.
Ce sont les professeurs agrégés qui recourent le moins aux congés de maladie ordinaire (30 %) et pour une durée moyenne plus courte (14 jours). Cette moindre prévalence s’explique par le fait que ce corps est moins féminisé et moins représenté au collège, et par un « effet » agrégé qui subsiste au-delà de ces effets de composition.
- trompettemarineMonarque
Will.T a écrit:Lire la suite.Elsa Mathieu, Depp A2 a écrit:
Au cours de l’année scolaire 2012-2013, 43,4 % des enseignants du secteur public ont posé un congé de maladie ordinaire (CMO) dont la durée moyenne s’est élevée à 16,2 jours. Ces chiffres recouvrent de fortes disparités, en fonction du sexe et de l’âge des professeurs, ainsi qu’en fonction du niveau et du type d’enseignement. Les comparaisons interministérielles montrent cependant que la durée moyenne des congés de maladie des enseignants se situe en deçà de la moyenne des agents de la fonction publique d’État.
L’essentiel :
Les enseignantes sont plus nombreuses à s’absenter de leur travail pour raison de santé que leurs collègues masculins (47,6 % des femmes, contre 34,2 % des hommes). Si l’on ne tient pas compte des congés de maladie associés à un congé de maternité, cette proportion se réduit, pour les femmes, à 45,7 %.
La durée moyenne des congés de maladie ordinaire des enseignantes qui ont pris au moins un congé durant l’année atteint le maximum de 20 jours pour celles trentenaires, puis diminue jusqu’à moins de 15 jours entre 40 et 49 ans. Cette même durée, chez les hommes, augmente continûment avec l’âge, rejoignant le niveau des femmes à la fin de la quarantaine. De 45 ans à 60 ans, la durée des CMO des deux sexes est identique ; elle a tendance à augmenter avec l’âge et atteint 23,5 jours à 60 ans. Sans tenir compte des femmes ayant pris un congé maternité durant l’année, la durée moyenne des CMO est la même entre les deux sexes, quel que soit l’âge.
La fréquence des congés de maladie ordinaire des enseignants varie en fonction du niveau d’enseignement. Elle est plus élevée dans le premier degré (45,4 %) que dans le second degré, (41,8 %), cette différence s’expliquant en partie par la plus forte féminisation des professeurs des écoles. C’est au collège que la prise de CMO est la plus forte (46,4 %), parmi les établissements du second degré.
Dans les établissements en éducation prioritaire, les enseignants prennent proportionnellement plus de congés de maladie ordinaire que leurs collègues hors éducation prioritaire. Un écart de presque 5 points est constaté, tant dans le premier degré qu’en collège. Il s’explique à la fois par la surreprésentation des enseignants plus jeunes en éducation prioritaire et par la surexposition au congé de maladie ordinaire des enseignants en collège.
Ce sont les professeurs agrégés qui recourent le moins aux congés de maladie ordinaire (30 %) et pour une durée moyenne plus courte (14 jours). Cette moindre prévalence s’explique par le fait que ce corps est moins féminisé et moins représenté au collège, et par un « effet » agrégé qui subsiste au-delà de ces effets de composition.
Donc, il serait bon que le gouvernement comprenne
1) que le congé maternité est, pour beaucoup de femmes, trop court,
2) qu'il n'y a pas assez de jours pour enfant malade.
- frdmNiveau 10
Quelle est la différence entre un congé maladie ordinaire et un simple arrêt de quelques jours ? Je vous pose la question parce qu'il est bien plus fréquent de voir des collègues malades pour un ou deux jours que pour plusieurs semaines, et pourtant la durée moyenne des cmo est de 16,2 jours, ce qui me paraît énorme et pas du tout en accord avec ce que j'ai pu observer.Will.T a écrit:Lire la suite.Elsa Mathieu, Depp A2 a écrit:
Au cours de l’année scolaire 2012-2013, 43,4 % des enseignants du secteur public ont posé un congé de maladie ordinaire (CMO) dont la durée moyenne s’est élevée à 16,2 jours. Ces chiffres recouvrent de fortes disparités, en fonction du sexe et de l’âge des professeurs, ainsi qu’en fonction du niveau et du type d’enseignement. Les comparaisons interministérielles montrent cependant que la durée moyenne des congés de maladie des enseignants se situe en deçà de la moyenne des agents de la fonction publique d’État.
L’essentiel :
Les enseignantes sont plus nombreuses à s’absenter de leur travail pour raison de santé que leurs collègues masculins (47,6 % des femmes, contre 34,2 % des hommes). Si l’on ne tient pas compte des congés de maladie associés à un congé de maternité, cette proportion se réduit, pour les femmes, à 45,7 %.
La durée moyenne des congés de maladie ordinaire des enseignantes qui ont pris au moins un congé durant l’année atteint le maximum de 20 jours pour celles trentenaires, puis diminue jusqu’à moins de 15 jours entre 40 et 49 ans. Cette même durée, chez les hommes, augmente continûment avec l’âge, rejoignant le niveau des femmes à la fin de la quarantaine. De 45 ans à 60 ans, la durée des CMO des deux sexes est identique ; elle a tendance à augmenter avec l’âge et atteint 23,5 jours à 60 ans. Sans tenir compte des femmes ayant pris un congé maternité durant l’année, la durée moyenne des CMO est la même entre les deux sexes, quel que soit l’âge.
La fréquence des congés de maladie ordinaire des enseignants varie en fonction du niveau d’enseignement. Elle est plus élevée dans le premier degré (45,4 %) que dans le second degré, (41,8 %), cette différence s’expliquant en partie par la plus forte féminisation des professeurs des écoles. C’est au collège que la prise de CMO est la plus forte (46,4 %), parmi les établissements du second degré.
Dans les établissements en éducation prioritaire, les enseignants prennent proportionnellement plus de congés de maladie ordinaire que leurs collègues hors éducation prioritaire. Un écart de presque 5 points est constaté, tant dans le premier degré qu’en collège. Il s’explique à la fois par la surreprésentation des enseignants plus jeunes en éducation prioritaire et par la surexposition au congé de maladie ordinaire des enseignants en collège.
Ce sont les professeurs agrégés qui recourent le moins aux congés de maladie ordinaire (30 %) et pour une durée moyenne plus courte (14 jours). Cette moindre prévalence s’explique par le fait que ce corps est moins féminisé et moins représenté au collège, et par un « effet » agrégé qui subsiste au-delà de ces effets de composition.
- DaphnéDemi-dieu
La moyenne prend aussi en compte les congés de maternité, de maladie liés aux congés de maternité, les CLM/CLD, donc ça ne veut pas dire grand chose.
- roxanneOracle
Je ne comprends pas bien ce qu'est "cet effet agrégé" qui permettrait d'être moins malade...
- HerrelisGrand sage
Oserais-je dire que si en primaire les CMO sont plus nombreux, ça vient peut-être du fait que nos collègues ont la "joie" d'être en contact toute la journée avec des classes de petits qui souvent viennent avec (au choix) un rhube, la grippe à son début, la gastro? En collège, on dilue le truc en ne les ayant qu'une heure ou deux par classe dans la journée.
_________________
Han : "Comment on s'en sort?" Luke : "comme d'habitude." Han : "Si mal que ça?!!" Le Retour du Jedi
"Drowned in moonlight, strangled by her own bra." -Carrie Fisher- 1956-2016 - See you space momma.
"Drowned in moonlight, strangled by her own bra." -Carrie Fisher- 1956-2016 - See you space momma.
- jonjon71Fidèle du forum
roxanne a écrit:Je ne comprends pas bien ce qu'est "cet effet agrégé" qui permettrait d'être moins malade...
Toujours cette confusion entre causalité et corrélation. On en a parlé dans un autre fil, il n'y a pas très longtemps.
- roxanneOracle
Et comme les agrégés les ont moins et enseignent plus en lycée, ils sont moins malades..
- LefterisEsprit sacré
Oui, on est dans la pensée magique, là... Admettons les explications qui précèdent, et encore (moins de femmes, moins d'affectations en collège), mais l'"effet" ... . Il y aurait un gène ?roxanne a écrit:Je ne comprends pas bien ce qu'est "cet effet agrégé" qui permettrait d'être moins malade...
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- DaphnéDemi-dieu
Moins de femmes, concours qu'on passe parfois plus tard dans la carrière = moins de congés de maternité. C'est simple.
- frdmNiveau 10
Oui mais il faudrait aussi tenir compte du fait que le nombre d'élèves est plus grand, donc plus grande proba de tomber sur des élèves malades. Evidemment, il y a un autre facteur : un collégien est, me semble-t-il, moins souvent malade qu'un élève du primaire, son système immunitaire est plus efficace.Herrelis a écrit:Oserais-je dire que si en primaire les CMO sont plus nombreux, ça vient peut-être du fait que nos collègues ont la "joie" d'être en contact toute la journée avec des classes de petits qui souvent viennent avec (au choix) un rhube, la grippe à son début, la gastro? En collège, on dilue le truc en ne les ayant qu'une heure ou deux par classe dans la journée.
- LefterisEsprit sacré
Mais on ramasse sans doute quand même beaucoup de choses en collège. Je suis rarement malade, rhumes compris, et pourtant j'avais un métier où je voyais du public, où j'étais souvent exposé au froid, aux changements de température. Et quand je suis devenu enseignant, j'ai multiplié les rhino, maux de gorges, petites bronchites, extinction de voix, comme par hasard les deux premières années, et à chaque fois quand plein de monde tousse, est malade dans les classes.Puis plus rien.frdm a écrit:Oui mais il faudrait aussi tenir compte du fait que le nombre d'élèves est plus grand, donc plus grande proba de tomber sur des élèves malades. Evidemment, il y a un autre facteur : un collégien est, me semble-t-il, moins souvent malade qu'un élève du primaire, son système immunitaire est plus efficace.Herrelis a écrit:Oserais-je dire que si en primaire les CMO sont plus nombreux, ça vient peut-être du fait que nos collègues ont la "joie" d'être en contact toute la journée avec des classes de petits qui souvent viennent avec (au choix) un rhube, la grippe à son début, la gastro? En collège, on dilue le truc en ne les ayant qu'une heure ou deux par classe dans la journée.
- Spoiler:
- Là je viens de faire monter mon score qui était à zéro depuis quelques années, avec 6 semaines d'arrêt, mais rien à voir avec les élèves je pense (péritonite).
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- User5899Demi-dieu
Je ne sais pas ce que peut bien être cet "effet agrégé", mais je me dis comme ça, in petto, que la fatigue plus importante des autres corps (même travail mais plus longtemps et moins bien payé) n'est peut-être pas pour rien dans ce constat.Elsa Mathieu, Depp A2 a écrit:Ce sont les professeurs agrégés qui recourent le moins aux congés de maladie ordinaire (30 %) et pour une durée moyenne plus courte (14 jours). Cette moindre prévalence s’explique par le fait que ce corps est moins féminisé et moins représenté au collège, et par un « effet » agrégé qui subsiste au-delà de ces effets de composition.
Sinon, j'ai tout cassé les statistiques : 2012/13 a été l'année de mon premier congé maladie, et un bon : 22 jours d'affilée...
- HerrelisGrand sage
Lefteris a écrit:Mais on ramasse sans doute quand même beaucoup de choses en collège. Je suis rarement malade, rhumes compris, et pourtant j'avais un métier où je voyais du public, où j'étais souvent exposé au froid, aux changements de température. Et quand je suis devenu enseignant, j'ai multiplié les rhino, maux de gorges, petites bronchites, extinction de voix, comme par hasard les deux premières années, et à chaque fois quand plein de monde tousse, est malade dans les classes.Puis plus rien.frdm a écrit:Oui mais il faudrait aussi tenir compte du fait que le nombre d'élèves est plus grand, donc plus grande proba de tomber sur des élèves malades. Evidemment, il y a un autre facteur : un collégien est, me semble-t-il, moins souvent malade qu'un élève du primaire, son système immunitaire est plus efficace.Herrelis a écrit:Oserais-je dire que si en primaire les CMO sont plus nombreux, ça vient peut-être du fait que nos collègues ont la "joie" d'être en contact toute la journée avec des classes de petits qui souvent viennent avec (au choix) un rhube, la grippe à son début, la gastro? En collège, on dilue le truc en ne les ayant qu'une heure ou deux par classe dans la journée.
- Spoiler:
Là je viens de faire monter mon score qui était à zéro depuis quelques années, avec 6 semaines d'arrêt, mais rien à voir avec les élèves je pense (péritonite).
Le nombre d'élèves compte aussi vi pas mal.
Lefteris : on tire aussi beaucoup sur le système vocal, et on le fragilise, je pense que ça joue. J'ai longtemps multiplié les rhino-pharyngites à une époque (climat humide + boulot). Je me suis même bousillée la voix ><. Ça va mieux depuis que je l'épargne un peu (et que j'abuse de la spiruline!).
_________________
Han : "Comment on s'en sort?" Luke : "comme d'habitude." Han : "Si mal que ça?!!" Le Retour du Jedi
"Drowned in moonlight, strangled by her own bra." -Carrie Fisher- 1956-2016 - See you space momma.
"Drowned in moonlight, strangled by her own bra." -Carrie Fisher- 1956-2016 - See you space momma.
- dandelionVénérable
J'ai entendu l'autre jour que les épidémies de grippe régressaient lors des vacances scolaires car les enfants en seraient les principaux vecteurs. Il n'est donc pas surprenant que les enseignants soient plus malades que les autres. Je note également que, quand j'étais dans le supérieur, je pouvais aller faire cours en étant malade, même avec un peu de fièvre ou même aphone, sans trop de problème (une journée difficile, certes, mais sans plus). En collège, c'est nettement plus difficile, et risqué. Et en primaire ou en maternelle, où l'on a encore plus besoin de sa voix tout le temps, cela devient très difficile. Bien évidemment, plus on a des classes difficiles, plus il est important d'être 'solide' face aux élèves.
J'ajoute que les conditions de travail me paraissent être généralement plus 'faciles' en lycée (locaux plus agréables, moins de police à faire dans les couloirs, moins de bruit) et donc moins fatigantes. Une journée en primaire est vraiment longue et fatigante.
J'ajoute que les conditions de travail me paraissent être généralement plus 'faciles' en lycée (locaux plus agréables, moins de police à faire dans les couloirs, moins de bruit) et donc moins fatigantes. Une journée en primaire est vraiment longue et fatigante.
- ysabelDevin
Ce que je sais, c'est que prof est une reconversion pour moi : je le suis devenue à 30 ans.
Auparavant j'ai bossé dans l'agriculture et je n'étais jamais malade (allez, un petit rhume tous les 2 ans) et depuis que j'enseigne je chope tous les ans des saloperies, plusieurs fois dans l'hiver.
Auparavant j'ai bossé dans l'agriculture et je n'étais jamais malade (allez, un petit rhume tous les 2 ans) et depuis que j'enseigne je chope tous les ans des saloperies, plusieurs fois dans l'hiver.
_________________
« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- eleonore69Érudit
ysabel a écrit:Ce que je sais, c'est que prof est une reconversion pour moi : je le suis devenue à 30 ans.
Auparavant j'ai bossé dans l'agriculture et je n'étais jamais malade (allez, un petit rhume tous les 2 ans) et depuis que j'enseigne je chope tous les ans des saloperies, plusieurs fois dans l'hiver.
Lorsque j'ai commencé à enseigné , je travaillais en collège... et ces premières années ont été terribles: grippes, gastro.. maintenant je suiss en lycée et cela va mieux et je me suis peut être immunisée contre toutes ces cochonneries...
- zeprofGrand sage
j'ai du mal à comprendre qu'on comptabilise les congés maternité dans les congés maladie... jdçjdr
_________________
"La peur est le chemin vers le côté obscur: la peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine… mène à la souffrance."
- trompettemarineMonarque
zeprof a écrit:j'ai du mal à comprendre qu'on comptabilise les congés maternité dans les congés maladie... jdçjdr
L'expression du texte est équivoque. J'ai plutôt compris que le congé maladie était pris en plus du congé maternité. Les gynécologues ne donnent quasiment plus de congé pathologique après la grossesse, les femmes (encre épuisées à la fin du congé maternité) peuvent se tourner vers leur médecin généraliste qui leur accorde alors un congé maladie de 15 jours.
- trompettemarineMonarque
dandelion a écrit:J'ai entendu l'autre jour que les épidémies de grippe régressaient lors des vacances scolaires car les enfants en seraient les principaux vecteurs. Il n'est donc pas surprenant que les enseignants soient plus malades que les autres. Je note également que, quand j'étais dans le supérieur, je pouvais aller faire cours en étant malade, même avec un peu de fièvre ou même aphone, sans trop de problème (une journée difficile, certes, mais sans plus). En collège, c'est nettement plus difficile, et risqué. Et en primaire ou en maternelle, où l'on a encore plus besoin de sa voix tout le temps, cela devient très difficile. Bien évidemment, plus on a des classes difficiles, plus il est important d'être 'solide' face aux élèves.
J'ajoute que les conditions de travail me paraissent être généralement plus 'faciles' en lycée (locaux plus agréables, moins de police à faire dans les couloirs, moins de bruit) et donc moins fatigantes. Une journée en primaire est vraiment longue et fatigante.
Le texte cité par Will T affirme le contraire : les enseignants sont moins absents que la moyenne.
- GrypheMédiateur
De mon expérience perso, depuis que je suis passée "dans les bureaux", je suis moins malade (et peux aussi plus facilement aller travailler étant malade, il suffit que je ferme ma porte en cas d'extinction de voix, ça ne m'empêche pas de travailler, il faut juste que je trouve des relais pour le côté "vie sco + téléphone").
Le revers de la médaille : je bouge moins ce qui n'est pas très bon pour la santé en fait...
Le revers de la médaille : je bouge moins ce qui n'est pas très bon pour la santé en fait...
- User5899Demi-dieu
On appelle congé maladie un congé payé par l'assurance maladie, c'est tout. C'est vrai que c'est peu élégant.zeprof a écrit:j'ai du mal à comprendre qu'on comptabilise les congés maternité dans les congés maladie... jdçjdr
- User5899Demi-dieu
C'est une statistique à peu près constante depuis plusieurs décennies.trompettemarine a écrit:dandelion a écrit:J'ai entendu l'autre jour que les épidémies de grippe régressaient lors des vacances scolaires car les enfants en seraient les principaux vecteurs. Il n'est donc pas surprenant que les enseignants soient plus malades que les autres. Je note également que, quand j'étais dans le supérieur, je pouvais aller faire cours en étant malade, même avec un peu de fièvre ou même aphone, sans trop de problème (une journée difficile, certes, mais sans plus). En collège, c'est nettement plus difficile, et risqué. Et en primaire ou en maternelle, où l'on a encore plus besoin de sa voix tout le temps, cela devient très difficile. Bien évidemment, plus on a des classes difficiles, plus il est important d'être 'solide' face aux élèves.
J'ajoute que les conditions de travail me paraissent être généralement plus 'faciles' en lycée (locaux plus agréables, moins de police à faire dans les couloirs, moins de bruit) et donc moins fatigantes. Une journée en primaire est vraiment longue et fatigante.
Le texte cité par Will T affirme le contraire : les enseignants sont moins absents que la moyenne.
- dandelionVénérable
Non mais ça c'est juste parce qu'on est malades pendant nos vacances (en plus, pour moi c'est souvent vrai )trompettemarine a écrit:dandelion a écrit:J'ai entendu l'autre jour que les épidémies de grippe régressaient lors des vacances scolaires car les enfants en seraient les principaux vecteurs. Il n'est donc pas surprenant que les enseignants soient plus malades que les autres. Je note également que, quand j'étais dans le supérieur, je pouvais aller faire cours en étant malade, même avec un peu de fièvre ou même aphone, sans trop de problème (une journée difficile, certes, mais sans plus). En collège, c'est nettement plus difficile, et risqué. Et en primaire ou en maternelle, où l'on a encore plus besoin de sa voix tout le temps, cela devient très difficile. Bien évidemment, plus on a des classes difficiles, plus il est important d'être 'solide' face aux élèves.
J'ajoute que les conditions de travail me paraissent être généralement plus 'faciles' en lycée (locaux plus agréables, moins de police à faire dans les couloirs, moins de bruit) et donc moins fatigantes. Une journée en primaire est vraiment longue et fatigante.
Le texte cité par Will T affirme le contraire : les enseignants sont moins absents que la moyenne.
Il faut également noter qu'il y a des congés liés à la maternité (ou son absence, ou sa fin) qui sont des congés de maladie, puisqu'ils n'entrent pas dans les limites du congé maternité. J'ai plusieurs mois d'arrêt au compteur pour cette raison.Cripure a écrit:On appelle congé maladie un congé payé par l'assurance maladie, c'est tout. C'est vrai que c'est peu élégant.zeprof a écrit:j'ai du mal à comprendre qu'on comptabilise les congés maternité dans les congés maladie... jdçjdr
- zeprofGrand sage
dandelion a écrit:Il faut également noter qu'il y a des congés liés à la maternité (ou son absence, ou sa fin) qui sont des congés de maladie, puisqu'ils n'entrent pas dans les limites du congé maternité. J'ai plusieurs mois d'arrêt au compteur pour cette raison.Cripure a écrit:On appelle congé maladie un congé payé par l'assurance maladie, c'est tout. C'est vrai que c'est peu élégant.zeprof a écrit:j'ai du mal à comprendre qu'on comptabilise les congés maternité dans les congés maladie... jdçjdr
oui oui je parlais du congé maternité "pur" lorsqu'il y a pathologie en dehors des délais légaux, c'est normal que ce soit comptabilisé en maladie.
Merci Cripure pour l'explication, c'est effectivement peu élégant...
_________________
"La peur est le chemin vers le côté obscur: la peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine… mène à la souffrance."
Page 1 sur 2 • 1, 2
- ISOE part fixe non payée par le rectorat durant mes congés maternité et congés maladie ordinaire
- Bilan social du ministère 2012-2013 : le point sur les ressources humaines, effectifs, carrières et conditions de travail des personnels d'enseignement scolaire.
- Note d'information juillet 2013 | Temps de travail des enseignants du second degré public : pour une heure de cours, une heure de travail en dehors
- Au Bo : Modalités d’évaluation du stage et de titularisation des personnels enseignants et d’éducation
- BO : Amélioration du dispositif de remplacement des personnels enseignants dans les établissements d'enseignement du second degré public
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum