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- ArsuleHabitué du forum
Je suis en train de travailler sur mon mémoire de M2 (je suis stagiaire cette année) et je recherche des références bibliographiques sur l'importance de la verbalisation dans les processus d'apprentissage. Je travaille plus particulièrement sur l'étude de la langue mais si vous connaissez des ouvrages ou articles intéressants sur la question de la verbalisation et qui dépassent le domaine de la grammaire, je suis preneuse !
Merci d'avance !
Arsule
Merci d'avance !
Arsule
- zinzinuleNiveau 8
C'est un sujet intéressant. Tu as regardé du côté de Britt Mary Barth ? Il y a beaucoup de choses intéressantes là-dessus : elle donne une vraie place à l'oral, notamment dans l'Apprentissage de l'abstraction. (1987) Le chapitre 5 porte sur l'acquisition du concept d'Attribut du sujet et retrace tous les échanges oraux dans la classe pendant l'élaboration de la notion. C'est un exemple qui peut t'aider. Elle donne également beaucoup d'importance à la métacognition, qui est une forme de verbalisation.
Sinon tu peux jeter un coup d'oeil du côté de Faire réussir les élèves en français de l'école au collège, tu trouveras aussi des éléments intéressants. Tu trouveras facilement ces bouquins au CDDP ou en BU.
Bon courage pour ton mémoire.
Sinon tu peux jeter un coup d'oeil du côté de Faire réussir les élèves en français de l'école au collège, tu trouveras aussi des éléments intéressants. Tu trouveras facilement ces bouquins au CDDP ou en BU.
Bon courage pour ton mémoire.
- ArsuleHabitué du forum
Merci beaucoup zinzinule ! Pour ta seconde référence, je suis justement en train de le lire :-)
Je vais de ce pas me tourner vers ce premier ouvrage dont tu me parles et que je ne connais pas... Merci infiniment !
Je vais de ce pas me tourner vers ce premier ouvrage dont tu me parles et que je ne connais pas... Merci infiniment !
- doctor whoDoyen
N'hésite pas à nous faire part de tes découvertes!
Pour ma part, le rôle de la nomenclature grammaticale (mais pas n'importe laquelle) me semble crucial.
http://pedagoj.eklablog.com/faut-il-mettre-l-attribut-du-sujet-dans-le-socle-commun-a112765548
Pour ma part, le rôle de la nomenclature grammaticale (mais pas n'importe laquelle) me semble crucial.
http://pedagoj.eklablog.com/faut-il-mettre-l-attribut-du-sujet-dans-le-socle-commun-a112765548
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Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- ArsuleHabitué du forum
Merci doctor who ! Je vais jeter un oeil à ton blog...
Pour ma part, j'ai lu un livre très intéressant : Pour un nouvel enseignement de la grammaire de Chartrand et autres (Quebec). Les auteurs montrent comment exploiter la méthode inductive de façon progressive pour acquérir une structure de la langue...
Pour ma part, j'ai lu un livre très intéressant : Pour un nouvel enseignement de la grammaire de Chartrand et autres (Quebec). Les auteurs montrent comment exploiter la méthode inductive de façon progressive pour acquérir une structure de la langue...
- trompettemarineMonarque
Qu'entends-tu exactement par verbalisation ?
Est-ce la formulation ou la reformulation orale d'un concept par l'élève ou ce terme désigne-t-il autre chose ?
Est-ce la formulation ou la reformulation orale d'un concept par l'élève ou ce terme désigne-t-il autre chose ?
- User5899Demi-dieu
Depuis le temps qu'on enseigne la grammaire de façon nouvelle et qu'on observe ce qu'il faut bien observer, je me demande pourquoi on ne reprend pas une grammaire simple et précise de 6e, genre Souché & Grunenwald, avec une bonne structure, et pourquoi on ne s'y tient pas. La verbalisation à présent... Bon, ben bon courage...
- ArsuleHabitué du forum
@trompettemarine : la verbalisation est la formulation par l'élève des différentes choses qui lui passent par la tête à propos d'un concept afin de partager une conception personnelle de celui-ci et de l'affiner par un échange verbal avec ses camarades. La verbalisation est donc d'abord essentiellement un travail de formulation d'a priori avant de devenir un travail d'affinement par la parole dans une formulation sans cesse renouvelée par l'échange avec les pairs...
- User5899Demi-dieu
Avec des horaires plancher partout, j'imagine que la démarche doit être bien limitée, comme pour l'étude de texte.Arsule a écrit:@trompettemarine : la verbalisation est la formulation par l'élève des différentes choses qui lui passent par la tête à propos d'un concept afin de partager une conception personnelle de celui-ci et de l'affiner par un échange verbal avec ses camarades. La verbalisation est donc d'abord essentiellement un travail de formulation d'a priori avant de devenir un travail d'affinement par la parole dans une formulation sans cesse renouvelée par l'échange avec les pairs...
- ArsuleHabitué du forum
D'autres personnes ont-elles des exemples de références bibliographiques sur la verbalisation ? Merci pour votre aide !
- lumeekaExpert spécialisé
Je viens de lire l'article de Suzanne-G Chartrand (ici) dans lequel elle parle de nomenclature :doctor who a écrit:N'hésite pas à nous faire part de tes découvertes!
Pour ma part, le rôle de la nomenclature grammaticale (mais pas n'importe laquelle) me semble crucial.
http://pedagoj.eklablog.com/faut-il-mettre-l-attribut-du-sujet-dans-le-socle-commun-a112765548
(l'article date de 1996)En outre, la réflexion sur la langue exige d'avoir des mots pour nommer ce qu'on observe. L'adoption d'un métalangage commun à la classe est nécessaire; il ne peut pas être considéré comme acquis par tous les élèves. Aussi le métalangage grammatical utilisé par les élèves fera l'objet d'une réévaluation et d'une redéfinition au cours de la démarche. On peut très bien employer un métalangage limité, mais il importe que sa signification soit la moins ambiguë et la moins polysémique possible pour les élèves. Le nouveau programme d'études du MEQ propose enfin une terminologie précise à employer en classe comme cela se fait en France depuis longtemps.
J'ai lu tes articles Doctor Who, celui mis en lien et celui sur les symboles. C'est rigolo parce que ce weekend, je me suis justement penchée sur la question des symboles associés aux pronoms interrogatifs en WH sur des flashcards. Ceux proposés par un auteur que j'apprécie beaucoup ne m'ont pas plus du tout, un peu comme toi et les formes de Montessori. Et puis revoir la petite fille du "i" de Borel-Maisonny, ahhhhh.
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Animals are my friends... and I don't eat my friends. George Bernard Shaw
https://www.facebook.com/sansvoixpaca/
http://www.nonhumanrightsproject.org/about-us-2/
- IphigénieProphète
Jusque dans les annees 90 chaque professeur de lettres recevait régulièrement une plaquette avec la terminologie assortie d'exemples. Ça a disparu avec les innovations que l'on sait. Alors même qu'avec internet ce serait très facile aujourd'hui si on s'intéressait au problème...et je suis bien d'accord avec doctor Who pour dire que c'est un problème crucial d'autant qu'il me semble qu'on est arrivé à une telle confusion entre disputes de grammairiens que chaque prof invente un peu aujourd'hui sa terminologie: c'est ce qu'on constate par delà les confusions innombrables lorsqu'on fait parler les latinistes issus de sept collèges differents!...
- e-WandererGrand sage
Eh bien on est bien parti avec ce genre de méthodes… Je ne m'étonne plus que 50% des étudiants que je récupère en L1 ne fassent pas la différence entre un sujet inversé et un COD ("Au plafond pendaient des guirlandes"). 50%, je vous jure que je n'exagère pas ! Si c'est une histoire de "conception personnelle", je comprends mieux… Par pitié, arrêtez un peu les expérimentations et les théories tordues, revenez à de la grammaire systématique, leçon + exercices écrits nombreux (pour bien mémoriser), avec une terminologie simple. Oubliez Meirieu et toute la bande de criminels des « sciences de l'éduc' » et vous verrez que les choses iront beaucoup mieux. Si on veut faire du micro-trottoir, on devient journaliste, pas professeur de grammaire !Arsule a écrit:@trompettemarine : la verbalisation est la formulation par l'élève des différentes choses qui lui passent par la tête à propos d'un concept afin de partager une conception personnelle de celui-ci et de l'affiner par un échange verbal avec ses camarades. La verbalisation est donc d'abord essentiellement un travail de formulation d'a priori avant de devenir un travail d'affinement par la parole dans une formulation sans cesse renouvelée par l'échange avec les pairs...
Je suis SCANDALISÉ, et très EN COLÈRE, car vous organisez un véritable massacre avec ce genre de théories fumeuses. Il n'y a rien de personnel, mais faut quand même que quelqu'un vous le dise un jour.
- IphigénieProphète
D'ailleurs pourquoi chercher des références sur la verbalisation? Y a qu'à verbaliser soi même non? Ça marche que pour la grammaire pas pour les sciences de l'educ?
- User5899Demi-dieu
Oh, elle ne vous répondra pas. C'est la nouvelle méthode du Camp du Bien : vous pointez un problème, et la personne ne vous répond pas. Elle ne vous répond que si vous allez dans son sens et lui donnez des idées supplémentaires. C'est le nouveau sens du mot "discussion" : on oublie la racine "cussion", trop violente, et on lime et émousse le préfixe "dis", pas cool.e-Wanderer a écrit:Eh bien on est bien parti avec ce genre de méthodes… Je ne m'étonne plus que 50% des étudiants que je récupère en L1 ne fassent pas la différence entre un sujet inversé et un COD ("Au plafond pendaient des guirlandes"). 50%, je vous jure que je n'exagère pas ! Si c'est une histoire de "conception personnelle", je comprends mieux… Par pitié, arrêtez un peu les expérimentations et les théories tordues, revenez à de la grammaire systématique, leçon + exercices écrits nombreux (pour bien mémoriser), avec une terminologie simple. Oubliez Meirieu et toute la bande de criminels des « sciences de l'éduc' » et vous verrez que les choses iront beaucoup mieux. Si on veut faire du micro-trottoir, on devient journaliste, pas professeur de grammaire !Arsule a écrit:@trompettemarine : la verbalisation est la formulation par l'élève des différentes choses qui lui passent par la tête à propos d'un concept afin de partager une conception personnelle de celui-ci et de l'affiner par un échange verbal avec ses camarades. La verbalisation est donc d'abord essentiellement un travail de formulation d'a priori avant de devenir un travail d'affinement par la parole dans une formulation sans cesse renouvelée par l'échange avec les pairs...
Je suis SCANDALISÉ, et très EN COLÈRE, car vous organisez un véritable massacre avec ce genre de théories fumeuses. Il n'y a rien de personnel, mais faut quand même que quelqu'un vous le dise un jour.
- User5899Demi-dieu
La verbalisation, y a des flics pour ça.Iphigénie a écrit:D'ailleurs pourquoi chercher des références sur la verbalisation? Y a qu'à verbaliser soi même non? Ça marche que pour la grammaire pas pour les sciences de l'educ?
- trompettemarineMonarque
Cripure a écrit:Oh, elle ne vous répondra pas. C'est la nouvelle méthode du Camp du Bien : vous pointez un problème, et la personne ne vous répond pas. Elle ne vous répond que si vous allez dans son sens et lui donnez des idées supplémentaires. C'est le nouveau sens du mot "discussion" : on oublie la racine "cussion", trop violente, et on lime et émousse le préfixe "dis", pas cool.e-Wanderer a écrit:Eh bien on est bien parti avec ce genre de méthodes… Je ne m'étonne plus que 50% des étudiants que je récupère en L1 ne fassent pas la différence entre un sujet inversé et un COD ("Au plafond pendaient des guirlandes"). 50%, je vous jure que je n'exagère pas ! Si c'est une histoire de "conception personnelle", je comprends mieux… Par pitié, arrêtez un peu les expérimentations et les théories tordues, revenez à de la grammaire systématique, leçon + exercices écrits nombreux (pour bien mémoriser), avec une terminologie simple. Oubliez Meirieu et toute la bande de criminels des « sciences de l'éduc' » et vous verrez que les choses iront beaucoup mieux. Si on veut faire du micro-trottoir, on devient journaliste, pas professeur de grammaire !Arsule a écrit:@trompettemarine : la verbalisation est la formulation par l'élève des différentes choses qui lui passent par la tête à propos d'un concept afin de partager une conception personnelle de celui-ci et de l'affiner par un échange verbal avec ses camarades. La verbalisation est donc d'abord essentiellement un travail de formulation d'a priori avant de devenir un travail d'affinement par la parole dans une formulation sans cesse renouvelée par l'échange avec les pairs...
Je suis SCANDALISÉ, et très EN COLÈRE, car vous organisez un véritable massacre avec ce genre de théories fumeuses. Il n'y a rien de personnel, mais faut quand même que quelqu'un vous le dise un jour.
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HS : Voilà, tout est dit. Du coup après avoir posé ma question, je n'ai pas argumenté pour donner mon avis. Victime dans un autre fil des faits dénoncés par Cripure, je ne discute plus de peur qu'on me dispute. C'est dommage.
- IphigénieProphète
Sacré Cripure! :lol:Cripure a écrit:La verbalisation, y a des flics pour ça.Iphigénie a écrit:D'ailleurs pourquoi chercher des références sur la verbalisation? Y a qu'à verbaliser soi même non? Ça marche que pour la grammaire pas pour les sciences de l'educ?
C'est bien ça: je suis frappée par l'avalanche de références - aussi savantes qu'obscures ailleurs que dans le cercle des élus- dans tous les propos et les moindres respirations des pédagogues qui prônent le savoir qui vient de l'élève !
- Thalia de GMédiateur
Où ça, trompette ? Tu peux éventuellement me le dire en mp, puis je modifie mon message.trompettemarine a écrit:HS : Voilà, tout est dit. Du coup après avoir posé ma question, je n'ai pas argumenté pour donner mon avis. Victime dans un autre fil des faits dénoncés par Cripure, je ne discute plus de peur qu'on me dispute. C'est dommage.
D'accord avec les avis précédents. D'ailleurs la verbalisation n'est-elle pas une conséquence de l'élèvaucentre dont on doit accoucher les savoirs ?
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- NadejdaGrand sage
Iphigénie a écrit:Sacré Cripure! :lol:Cripure a écrit:La verbalisation, y a des flics pour ça.Iphigénie a écrit:D'ailleurs pourquoi chercher des références sur la verbalisation? Y a qu'à verbaliser soi même non? Ça marche que pour la grammaire pas pour les sciences de l'educ?
C'est bien ça: je suis frappée par l'avalanche de références - aussi savantes qu'obscures ailleurs que dans le cercle des élus- dans tous les propos et les moindres respirations des pédagogues qui prônent le savoir qui vient de l'élève !
Je rappellerai quand même qu'Arsule est stagiaire et qu'elle est obligée aussi de se renseigner sur ce genre de choses avec la formation espé que l'on connaît...
On peut peut-être faire confiance aux gens pour faire le tri entre ce qui est pertinent et nuisible (et chronophage quand je lis la définition de la verbalisation...!), non ?
Je vous trouve durs pour le coup, il y a des "cibles" plus faciles qu'une stagiaire qui tâtonne, qui se renseigne seulement et qui a vraiment le souci de bien faire (cf. les nombreux topics intéressants qu'elle a déjà ouverts).
- e-WandererGrand sage
Il faut prendre nos propos comme un choc thérapeutique, c'est bien pour ça que j'ai bien précisé dans mon coup de gueule qu'il n'y avait rien de personnel.
Mais la méthode est hélas bien connue : on prend un stagiaire, qui par définition n'a qu'une expérience limitée de l'enseignement. S'il est persuadé de bonne foi qu'il va apprendre des choses, le tour est joué, sinon on le menace de ne pas valider son stage : ça marche aussi. On lui farcit la tête avec des théories farfelues, en dénonçant comme "has been" les vieilles méthodes éprouvées. Il faut que ce soit ludique, participatif, que l'élève construise lui-même son propre savoir (pardon, ses propres savoirs, au pluriel ça fait plus chic). On lui demande de faire un peu de théorie hors-sol en lisant les bouquins de quelques copains-copines, puis de mettre ça en application. Et c'est là que ça se gâte. Mais quand on voit que ça ne marche pas, on dit pour sauver la face que c'est parce qu'on n'est pas allé assez loin dans le processus. Et hop, le tour est joué !
Mais la méthode est hélas bien connue : on prend un stagiaire, qui par définition n'a qu'une expérience limitée de l'enseignement. S'il est persuadé de bonne foi qu'il va apprendre des choses, le tour est joué, sinon on le menace de ne pas valider son stage : ça marche aussi. On lui farcit la tête avec des théories farfelues, en dénonçant comme "has been" les vieilles méthodes éprouvées. Il faut que ce soit ludique, participatif, que l'élève construise lui-même son propre savoir (pardon, ses propres savoirs, au pluriel ça fait plus chic). On lui demande de faire un peu de théorie hors-sol en lisant les bouquins de quelques copains-copines, puis de mettre ça en application. Et c'est là que ça se gâte. Mais quand on voit que ça ne marche pas, on dit pour sauver la face que c'est parce qu'on n'est pas allé assez loin dans le processus. Et hop, le tour est joué !
- IphigénieProphète
Tu as raison Nadedja: nos propos je crois, les miens je suis sûre, passent largement au- dessus de notre jeune collègue pour viser ceux qui lui demandent ce travail: mais c'est vrai qu'on aurait dû le préciser!
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