Enseignement supérieur : Geneviève Fioraso s'est inventé une maîtrise d'économie qu'elle n'a jamais obtenue.

Cripure a écrit:

vesper a écrit:Bref, elle n'a qu'une licence. C'est déjà beaucoup : Manuel Valls et Benoît Hamon ne sont pas allés au-delà !

Il y a dix ans, avec une licence, on passait le CAPES puis, avec le CAPES, on passait l'agrégation externe ou interne. Mon dieu, ça ne me semble déjà pas si mal, d'autant que la maîtrise, le DEA et le doctorat, tous diplômes qui, en lettres du moins, reposent sur un mémoire et une soutenance, peuvent ne guère garantir les aptitudes scientifiques des impétrants, à la différence de l'examen de licence. Elizabeth Teissier, docteur, en témoigne, et avec elle tant de tâcherons devenus MCF par le seul fait du prince du directeur de l'UFR.

Bouboule a écrit:
Cela fait deux jours qu'on en parle, mais personne n'a réussi à décrire ce qu'est cette maîtrise, à commencer par l'Université citée ; je comprends que Geneviève veuille mettre de l'ordre à l'Université, on ne s'y retrouve pas.

Condorcet a écrit:Et quand bien même ? M. Brighelli ose le parallèle avec l'Allemagne en omettant une différence de taille : en Allemagne, le doctorat a une valeur symbolique considérable alors que son homologue français est un aimable assignat. Pendant ce temps-là, en France, la dépense publique dans la recherche publique et privée stagne autour de 2,2 % du PIB ces dix dernières années (contre un objectif affiché de 3 % PIB) et les entreprises privées consacrent 1,43 % du PIB aux dépenses de recherche et développement (au-dessous de la moyenne des pays de l'OCDE, 1,58 %).

e-Wanderer a écrit:Disons qu'une politique antipathique menée par une personne antipathique a encore plus de mal à passer… C'était la même chose avec Pécresse, qui mentait effrontément, ou Sarkozy qui insultait les chercheurs, entrés là "parce qu'ils avaient vu de la lumière et qu'il faisait chaud"…