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- Pedro CordobaNiveau 7
Bertrand Gaume, directeur de cabinet de Najat Valaud-Belkacem, vient de répondre au SNUIPP :
http://77.snuipp.fr/IMG/pdf/reponse_men_professeurs_stagiaires.pdf
Selon moi, il confirme que
1. Les stagiaires déjà titulaires d'un master ne doivent pas suivre toutes les formations du M2 meef
2. Qu'ils doivent bénéficier d'un "parcours adapté" lequel doit leur être communiqué par la Commission académique après examen de leur cas. Autrement dit, aucune obligation de s'inscrire à rien tant qu'on ne sait pas à qui on doit s’inscrire, logique, non?
3. Qu'ils ont une obligation d'assiduité, c'est tout. Autrement dit, pas de partiels, pas d'examens ni encore moins la validation de quoi que ce soit. Pas de meef, pas de DU.
Ce rappel à la loi a été communiqué à tous les recteurs et tous les directeurs d'Espé. On peut donc s'en prévaloir pour s'opposer à toute pression, menace ou chantage.
Ce texte rend nulle et non avenue la lettre de Simone Bonnafous sur laquelle certains recteurs et/ou directeurs prétendaient s'appuyer. D'un point de vue juridique cette directive n'existe pas, elle n'a jamais existé.
A bon entendeur...
http://77.snuipp.fr/IMG/pdf/reponse_men_professeurs_stagiaires.pdf
Selon moi, il confirme que
1. Les stagiaires déjà titulaires d'un master ne doivent pas suivre toutes les formations du M2 meef
2. Qu'ils doivent bénéficier d'un "parcours adapté" lequel doit leur être communiqué par la Commission académique après examen de leur cas. Autrement dit, aucune obligation de s'inscrire à rien tant qu'on ne sait pas à qui on doit s’inscrire, logique, non?
3. Qu'ils ont une obligation d'assiduité, c'est tout. Autrement dit, pas de partiels, pas d'examens ni encore moins la validation de quoi que ce soit. Pas de meef, pas de DU.
Ce rappel à la loi a été communiqué à tous les recteurs et tous les directeurs d'Espé. On peut donc s'en prévaloir pour s'opposer à toute pression, menace ou chantage.
Ce texte rend nulle et non avenue la lettre de Simone Bonnafous sur laquelle certains recteurs et/ou directeurs prétendaient s'appuyer. D'un point de vue juridique cette directive n'existe pas, elle n'a jamais existé.
A bon entendeur...
- User24373Neoprof expérimenté
Merci pour la transmission d'informations. Mais il demeure que le directeur de l'espe donne son avis pour la titularisation. Or sur quoi peut il s'appuyer pour émettre son avis? Nos résultats bien sûr. Donc ils vont bien faire un parcours adapté pour les catégories de stagiaires et je pense qu'on aura plutôt intérêt à valider les ue qu'on nous aura conseillées.
Quant au mémoire, à Aix Marseille on est tous obligés de le rédiger !
Quant au mémoire, à Aix Marseille on est tous obligés de le rédiger !
- Louisa LanaNiveau 5
Ouf, très bonne nouvelle. Avons-nous un document à présenter à l'ESPE si toutefois ils essayent de nous menacer?
- olive-in-oilSage
Euh ? Des menaces de l'ESPE ? Carrément ? Il ne faut pas confondre mises en garde et menaces. Pour ce que j'ai lu et entendu (moi-même, pas les bruits de couloirs !!) l'ESPE a surtout insisté pour que les stagiaires ne se mettent pas en situation délicate sachant bien que les cas de nombreux stagiaires seraient traités de manière individuelle. Les ESPE ont une certaine autonomie, certes, mais ils ne font pas ce qu'ils veulent pour autant, surtout aux yeux de la loi !
En tous cas, oui, il faut un texte derrière ces belles paroles car le cas par cas reste de rigueur et risque de décevoir certains...
En tous cas, oui, il faut un texte derrière ces belles paroles car le cas par cas reste de rigueur et risque de décevoir certains...
- Pedro CordobaNiveau 7
J'avais oublié de donner la référence. La voici : http://77.snuipp.fr/IMG/pdf/reponse_men_professeurs_stagiaires.pdf
Il est vrai que le directeur de l'Espé donnera son avis pour la titularisation. C'était déjà le cas du temps des IUFM. Et il n'y avait pas d'examens à l'époque puisque la formation n'était pas intégrée dans un parcours diplômant. Il suffit que le responsable de la formation coche quelques cases dans un formulaire... Pas besoin de notes.
En tout cas, la lettre du chef du cabinet (écrite, il le souligne, à la demande expresse de la ministre elle-même), ne mentionne ni notes ni examens, ni mémoires.
On est très loin des menaces contenues dans cette "mise en garde" qui a circulé à Amiens (en provenance d'un syndicat qui plus est!) :
« Pour ceux qui ont déjà un M2 et qui échoueront au M2 MEEF : juridiquement, rien ne les empêcherait d’être titularisés, puisqu’ils sont titulaires d’un M2 ; mais la titularisation est proposée par un jury présidé par le Recteur qui suit en général les avis obligatoires d’un inspecteur, d’un chef d’établissement et du directeur de l’ESPE. Si le stagiaire n’obtient le M2 MEEF, il y a grand risque à ce que ce jury donne un avis défavorable. »
Si ce n'est pas du chantage, je ne connais plus le sens des mots. Remarquer le "qui échoueront" : le verbe présuppose qu'il est obligatoire de s'inscrire à ce deuxième master et de se présenter aux examens. Si on échoue donc, le premier master est nul et non avenu. Sous-entendu : parce que le directeur de l'Espé donnera un avis défavorable. Un master-recherche = zéro. Parce qu'ils l'ont décidé ainsi. Dans quel monde se croient-ils ces satrapes de la pédagogie?
Des représailles sont toujours à craindre en effet. Il y en avait déjà du temps des IUFM contre les fortes têtes. Mon conseil : la loi, rien que la loi. Montrer la lettre de Bertrand Gaume si besoin est pour refuser toute forme de validation et ne s'inscrire à rien tant que l'on ne vous aura pas indiqué à quoi vous devez vous inscrire en fonction de votre parcours antérieur. Et pour le reste, une fois en cours faire plutôt profil bas, se contenter de glander et de ne pas écouter sans provoquer des affrontements violents avec les formateurs.
Il est vrai que le directeur de l'Espé donnera son avis pour la titularisation. C'était déjà le cas du temps des IUFM. Et il n'y avait pas d'examens à l'époque puisque la formation n'était pas intégrée dans un parcours diplômant. Il suffit que le responsable de la formation coche quelques cases dans un formulaire... Pas besoin de notes.
En tout cas, la lettre du chef du cabinet (écrite, il le souligne, à la demande expresse de la ministre elle-même), ne mentionne ni notes ni examens, ni mémoires.
On est très loin des menaces contenues dans cette "mise en garde" qui a circulé à Amiens (en provenance d'un syndicat qui plus est!) :
« Pour ceux qui ont déjà un M2 et qui échoueront au M2 MEEF : juridiquement, rien ne les empêcherait d’être titularisés, puisqu’ils sont titulaires d’un M2 ; mais la titularisation est proposée par un jury présidé par le Recteur qui suit en général les avis obligatoires d’un inspecteur, d’un chef d’établissement et du directeur de l’ESPE. Si le stagiaire n’obtient le M2 MEEF, il y a grand risque à ce que ce jury donne un avis défavorable. »
Si ce n'est pas du chantage, je ne connais plus le sens des mots. Remarquer le "qui échoueront" : le verbe présuppose qu'il est obligatoire de s'inscrire à ce deuxième master et de se présenter aux examens. Si on échoue donc, le premier master est nul et non avenu. Sous-entendu : parce que le directeur de l'Espé donnera un avis défavorable. Un master-recherche = zéro. Parce qu'ils l'ont décidé ainsi. Dans quel monde se croient-ils ces satrapes de la pédagogie?
Des représailles sont toujours à craindre en effet. Il y en avait déjà du temps des IUFM contre les fortes têtes. Mon conseil : la loi, rien que la loi. Montrer la lettre de Bertrand Gaume si besoin est pour refuser toute forme de validation et ne s'inscrire à rien tant que l'on ne vous aura pas indiqué à quoi vous devez vous inscrire en fonction de votre parcours antérieur. Et pour le reste, une fois en cours faire plutôt profil bas, se contenter de glander et de ne pas écouter sans provoquer des affrontements violents avec les formateurs.
- olive-in-oilSage
Dans ce document, il est question des stagiaires premier degré... et le second degré alors ?
- JohnMédiateur
Pedro, je ne suis pas aussi optimiste quand je lis ce texte : pour moi, c'est de la langue de bois !
Il permet aux commissions académiques de faire faire ce qu'elles veulent aux stagiaires qui ont déjà un M2, tant qu'elles ne leur font pas faire tout le MEEF. Mais tout le reste est toléré, même leur faire faire 90% de ce master, et même leur faire faire des choses en plus qui n'étaient pas prévues dans le MEEF ! Le document ajoute que les stagiaires ont obligation d'assiduité à tous les enseignements où cette même commission les enverra...
Pour moi, cette lettre est totalement insuffisante et ne met fin à aucune dérive.
Et je ne comprends pas pourquoi tu écris : "Pas de D.U.". Le "DU" peut être un parcours adapté, et les étudiants y ont alors obligation d'assiduité.
Bien sûr, ils ne sont pas légalement tenus de le valider, mais enfin le jury de qualification professionnelle, qui est officiellement chargé de veiller à l'assiduité du candidat lors de ces enseignements, sera forcément informé des résultats dudit étudiant au D.U....
Tout cela est d'une hypocrisie incroyable.
Il permet aux commissions académiques de faire faire ce qu'elles veulent aux stagiaires qui ont déjà un M2, tant qu'elles ne leur font pas faire tout le MEEF. Mais tout le reste est toléré, même leur faire faire 90% de ce master, et même leur faire faire des choses en plus qui n'étaient pas prévues dans le MEEF ! Le document ajoute que les stagiaires ont obligation d'assiduité à tous les enseignements où cette même commission les enverra...
Pour moi, cette lettre est totalement insuffisante et ne met fin à aucune dérive.
Et je ne comprends pas pourquoi tu écris : "Pas de D.U.". Le "DU" peut être un parcours adapté, et les étudiants y ont alors obligation d'assiduité.
Bien sûr, ils ne sont pas légalement tenus de le valider, mais enfin le jury de qualification professionnelle, qui est officiellement chargé de veiller à l'assiduité du candidat lors de ces enseignements, sera forcément informé des résultats dudit étudiant au D.U....
Tout cela est d'une hypocrisie incroyable.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- olive-in-oilSage
Moi, le cas par cas (parcours adapté) me laisse effectivement songeuse...
- faerNiveau 6
Je suis d'accord avec John, cette lettre n'est qu'une redite des textes existants, avec exactement les mêmes ambiguïtés. La seule chose qui saute, et qui était de toute manière réellement inconcevable, c'était l'exigence de valider un deuxième M2. Pour le reste, c'est laissé à la libre appréciation de chacun, et de toute manière on s'empressera de nous rappeler tout de même que la formation est rémunérée et qu'elle doit donc équivaloir à un mi-temps (mais sur quelle base ? mystère).
- KagomeHabitué du forum
Cela fait bientôt 3 semaines que je suis en attente du fameux RDv pour faire du "cas par cas" ... dès que jévoque cela, on me répond 'non mais les contenus des formations ne sont pas les mêmes, même si le titre est le même, ce n'est pas le même formateur donc bonnnn faut y aller quoi .... " Bilan, nous devons faire 100% de la formation (donc toutes les productions inclues) SAUF la validation, ça c'est clair...
Mais j'ai encore RDV mercredi prochain, peut-être que cela bougera et qu'ils tiendront parole sur le mémoire de recherche qui est sensé être allégé si il n'y a pas de validation...
Mais j'ai encore RDV mercredi prochain, peut-être que cela bougera et qu'ils tiendront parole sur le mémoire de recherche qui est sensé être allégé si il n'y a pas de validation...
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Makenaï Zettaï
- MarmontNiveau 9
Voilà des termes qui ne remettent nullement en cause la lettre de la DGESIP, puisque "parcours adapté" = DU dans les Universités.
Bref, redire exactement la même chose que l'arrêté du 22 août, ne contredit rien du tout, et pire, ne clarifie rien.
C'est tout simplement un blanc-seing pour les commissions rectorales, qui font ce qu'elles veulent des stagiaires à l'heure actuelle, les Universités/ESPE suivant leurs injonctions.
A se demander si ce directeur de cabinet est au courant de ce qui se met en place dans les CA et CEVU des Universités à l'heure actuelle. :shock:
Bref, redire exactement la même chose que l'arrêté du 22 août, ne contredit rien du tout, et pire, ne clarifie rien.
C'est tout simplement un blanc-seing pour les commissions rectorales, qui font ce qu'elles veulent des stagiaires à l'heure actuelle, les Universités/ESPE suivant leurs injonctions.
A se demander si ce directeur de cabinet est au courant de ce qui se met en place dans les CA et CEVU des Universités à l'heure actuelle. :shock:
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"Tous pour un, chacun pour soi"... Non, ça doit pas être ça...
- Pedro CordobaNiveau 7
Un "parcours adapté" ne peut pas être un DU pour la bonne raison qu'il doit être adapté au niveau individuel, au cas par cas, selon le parcours antérieur du stagiaire alors qu'un DU est un diplôme et qu'un diplôme n'a pas une architecture variable en fonction des autres diplômes déjà obtenus. En plus un diplôme, ça s'évalue : il y a des examens, des partiels, des mémoires, etc. Pas question de tout ça dans la lettre du directeur du cabinet. Je répète encore une fois que le rectorat c'est l'état et que l'état ne peut pas exiger l'obtention d'un diplôme dont il ne reconnaît pas l'existence.
La lettre du directeur de cabinet a été transmise aux recteurs et aux directeurs des Espé. Elle constitue un rappel à la loi. La seule marge de manoeuvre dont disposent désormais les commissions académiques est l'importance des volumes horaires imposés aux stagiaires. Il est vrai qu'elle sera variable, non seulement selon les cas individuels, mais selon les académies, ce qui est moins normal. Il sera difficile d'agir cette année : tout le monde sera pris de court. Mais il faudra faire un relevé exact de façon à intervenir par la suite au nom de l'égalité territoriale et en vue de la prochaine rentrée. Si les Espé existent encore l'année prochaine, ce qui n'est pas totalement sûr.
Si d'autre part, les CEVU et les CA des universités veulent monter des DU, libres à eux. Et si les stagiaires ne veulent pas s'y inscrire, libre à eux. S'ils ont déjà un master on ne peut rien leur demander de plus : ni master, ni DU. Ils n'ont qu'une obligation d'assiduité à "certaines formations".
La lettre du directeur de cabinet a été transmise aux recteurs et aux directeurs des Espé. Elle constitue un rappel à la loi. La seule marge de manoeuvre dont disposent désormais les commissions académiques est l'importance des volumes horaires imposés aux stagiaires. Il est vrai qu'elle sera variable, non seulement selon les cas individuels, mais selon les académies, ce qui est moins normal. Il sera difficile d'agir cette année : tout le monde sera pris de court. Mais il faudra faire un relevé exact de façon à intervenir par la suite au nom de l'égalité territoriale et en vue de la prochaine rentrée. Si les Espé existent encore l'année prochaine, ce qui n'est pas totalement sûr.
Si d'autre part, les CEVU et les CA des universités veulent monter des DU, libres à eux. Et si les stagiaires ne veulent pas s'y inscrire, libre à eux. S'ils ont déjà un master on ne peut rien leur demander de plus : ni master, ni DU. Ils n'ont qu'une obligation d'assiduité à "certaines formations".
- JohnMédiateur
Marmont a écrit:Voilà des termes qui ne remettent nullement en cause la lettre de la DGESIP, puisque "parcours adapté" = DU dans les Universités.
Bref, redire exactement la même chose que l'arrêté du 22 août, ne contredit rien du tout, et pire, ne clarifie rien.
C'est tout simplement un blanc-seing pour les commissions rectorales, qui font ce qu'elles veulent des stagiaires à l'heure actuelle, les Universités/ESPE suivant leurs injonctions.
Oui, c'est exactement ce que je comprends également.
Ces DU correspondent exactement au contenu décrit dans cette lettre : une partie, même très grande, du MEEF, voire autre chose que les modules du MEEF en plus de ceux qui sont déjà prévus (tant qu'on ne fait pas l'intégralité du MEEF). Les commissions académiques mettront ce qu'elles veulent derrière le mot "parcours adapté", donc elles peuvent très bien mettre le DU de leur choix pour les étudiants ayant déjà un master. Il leur suffit de die "c'est adapté aux cas de ces stagiaires". Parcours adaptés individuellement ne veut pas dire, dans les faits, parcours différents pour tout le monde.Pedro Cordoba a écrit:Un "parcours adapté" ne peut pas être un DU pour la bonne raison qu'il doit être adapté au niveau individuel, au cas par cas, selon le parcours antérieur du stagiaire alors qu'un DU est un diplôme et qu'un diplôme n'a pas une architecture variable en fonction des autres diplômes déjà obtenus. En plus un diplôme, ça s'évalue : il y a des examens, des partiels, des mémoires, etc. Pas question de tout ça dans la lettre du directeur du cabinet. Je répète encore une fois que le rectorat c'est l'état et que l'état ne peut pas exiger l'obtention d'un diplôme dont il ne reconnaît pas l'existence.
Les stagiaires ne doivent donc pas valider officiellement le DU, mais cette lettre affirme qu'ils y ont obligation d'assiduité, et ils seront en plus soumis à la pression des formateurs qui leur demanderont de réaliser toutes les activités associées à ces formations (on ne peut pas être présent sans avoir préparé ce qui était demandé). C'est le chantage à la titularisation.
Mais ces "certaines formations" pourront très bien être... des DU, qu'ils ne seront cependant effectivement pas obligés de valider.Pedro Cordoba a écrit:Si d'autre part, les CEVU et les CA des universités veulent monter des DU, libres à eux. Et si les stagiaires ne veulent pas s'y inscrire, libre à eux. S'ils ont déjà un master on ne peut rien leur demander de plus : ni master, ni DU. Ils n'ont qu'une obligation d'assiduité à "certaines formations".
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- MarmontNiveau 9
Le DU est le seul parcours assez souple pour s'adapter aux différents cas des fonctionnaires-stagiaires que les Universités ont à disposition, il y en aura grosso modo trois types : ceux qui ont déjà un M2 MEF (puis alors MEEF l'année prochaine... ), ceux qui ont un autre M2 et un troisième "fourre-tout" pour les prorogés/reports de stage, entre autres. Sinon, c'est tout simplement impossible à mettre en place dans la pratique.
Pour modifier ce bazar on aurait été en droit d'attendre une autre réaction du cabinet du ministre. En gros, il laisse le "local" faire ce qu'il veut (la commission académique - donc les corps d'inspection - orientant, à sa guise, les fonctionnaires-stagiaires vers les différents DU fabriqués par l'Université), se contentant de rappeler des règles relativement floues, par là empêchant toute adaptation réellement individualisée.
Bref, un non événement.
Pour modifier ce bazar on aurait été en droit d'attendre une autre réaction du cabinet du ministre. En gros, il laisse le "local" faire ce qu'il veut (la commission académique - donc les corps d'inspection - orientant, à sa guise, les fonctionnaires-stagiaires vers les différents DU fabriqués par l'Université), se contentant de rappeler des règles relativement floues, par là empêchant toute adaptation réellement individualisée.
Bref, un non événement.
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"Tous pour un, chacun pour soi"... Non, ça doit pas être ça...
- faerNiveau 6
Marmont a écrit:Bref, un non événement.
Annoncé comme une victoire par le SNUipp. Souhaitons bon courage aux stagiaires.
edit : Enfin je dis ça mais apparemment ils ont changé leur première annonce enthousiaste pour une nouvelle plus mesurée. Ils ont dû comprendre. Comme quoi c'est dur de s'y retrouver.
- JohnMédiateur
Voilà : c'est exactement ça.Pour modifier ce bazar on aurait été en droit d'attendre une autre réaction du cabinet du ministre. En gros, il laisse le "local" faire ce qu'il veut (la commission académique - donc les corps d'inspection - orientant, à sa guise, les fonctionnaires-stagiaires vers les différents DU fabriqués par l'Université), se contentant de rappeler des règles relativement floues
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- Pedro CordobaNiveau 7
Par rapport à ce qui était dit ici ou là ce rappel de règles relativement floues est déjà un gros progrès. Je rappelle que dans de nombreuses Espé, on exigeait l'assiduité à toutes les formations, la validation d'un DU ou même d'un master meef (voir ci-dessus à Amiens). Au moins ça s'est fini et c'est déjà pas mal.
Pour le reste, il est évident que le cas par cas ne s'oppose pas à la constitution de 3 ou 4 grandes "catégories" où chacun se "casera". Mais on voit mal comment un diplôme unique, le DU, pourrait recouvrir des catégories différentes, ne serait-ce qu'au niveau du volume horaire. Ni John ni Marmont ne répondent à ma principale objection : le DU n'étant pas reconnu par l'Etat, le rectorat ne peut pas en exiger l’obtention. Si c'est le cas, il s'agit d'un "excès de pouvoir" (terme juridique à distinguer de ce qu'on appelle vulgairement un "abus de pouvoir"). Donc recours au tribunal administratif, j'y reviens toujours. La bataille sera longue et compliquée parce que tout cela a été monté de façon volontairement confuse. Mais si certains recteurs et/ou directeurs d'Espé s'obstinent ils vont finir par en payer le prix : des têtes pourraient valser loin de leur cou.
Il faudrait enfin en finir avec des expressions comme "commissions rectorales" (alors qu'il s'agit de "commissions académiques") et ne plus identifier ces dernières aux "corps d'inspection". Je ne veux blesser personne mais il faudrait comprendre une fois pour toutes qu'un IPR, c'est un zéro à gauche, un rien du tout. Il est là pour obéir à l'IG et pour se taire. Reste donc l'Inspection générale. Et je suis persuadé qu'elle n'a qu'un but en tête : en finir avec les Espé parce qu'elles empiètent sur une formation des stagiaires que l'Inspection a toujours vu comme son champ réservé. Il est donc fort peu crédible que l'Inspection appuie la création de DU qui mettrait les stagiaires dans le giron des Espé et des universités.
Pour le reste, il est évident que le cas par cas ne s'oppose pas à la constitution de 3 ou 4 grandes "catégories" où chacun se "casera". Mais on voit mal comment un diplôme unique, le DU, pourrait recouvrir des catégories différentes, ne serait-ce qu'au niveau du volume horaire. Ni John ni Marmont ne répondent à ma principale objection : le DU n'étant pas reconnu par l'Etat, le rectorat ne peut pas en exiger l’obtention. Si c'est le cas, il s'agit d'un "excès de pouvoir" (terme juridique à distinguer de ce qu'on appelle vulgairement un "abus de pouvoir"). Donc recours au tribunal administratif, j'y reviens toujours. La bataille sera longue et compliquée parce que tout cela a été monté de façon volontairement confuse. Mais si certains recteurs et/ou directeurs d'Espé s'obstinent ils vont finir par en payer le prix : des têtes pourraient valser loin de leur cou.
Il faudrait enfin en finir avec des expressions comme "commissions rectorales" (alors qu'il s'agit de "commissions académiques") et ne plus identifier ces dernières aux "corps d'inspection". Je ne veux blesser personne mais il faudrait comprendre une fois pour toutes qu'un IPR, c'est un zéro à gauche, un rien du tout. Il est là pour obéir à l'IG et pour se taire. Reste donc l'Inspection générale. Et je suis persuadé qu'elle n'a qu'un but en tête : en finir avec les Espé parce qu'elles empiètent sur une formation des stagiaires que l'Inspection a toujours vu comme son champ réservé. Il est donc fort peu crédible que l'Inspection appuie la création de DU qui mettrait les stagiaires dans le giron des Espé et des universités.
- JohnMédiateur
Pedro, nous sommes tous les trois d'accord pour dire que le DU ne pourra pas être exigé : ça, c'est écrit noir sur blanc.Ni John ni Marmont ne répondent à ma principale objection : le DU n'étant pas reconnu par l'Etat, le rectorat ne peut pas en exiger l’obtention.
Par contre, outre que vous méconnaissez apparemment leur rôle (réel et important, quoi qu'on en pense) dans le système éducatif, les IA-IPR n'ont aucune espèce d'obligation envers les IG : je suis assez surpris que vous fassiez cette confusion.
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- Pedro CordobaNiveau 7
John a écrit:
Par contre, outre que vous méconnaissez apparemment leur rôle (réel et important, quoi qu'on en pense) dans le système éducatif, les IA-IPR n'ont aucune espèce d'obligation envers les IG : je suis assez surpris que vous fassiez cette confusion.
Ah bon? Je croyais. C'est ce que m'avait dit, il y a bien longtemps, une amie IPR. Mais je peux me tromper ou avoir mal compris ou avoir oublié. J'ai toujours enseigné dans le supérieur et l'inspection c'est le primaire et le secondaire. Mais vous suscitez ma curiosité. Quels sont donc les rapports entre IPR et IG? Qu'un IPR ait toute l'autonomie nécessaire pour décider de la carrière d'un professeur de son académie, oui, bien sûr. Mais imposer la création d'un DU ne relève pas de ses compétences puisqu'il n'a aucun pouvoir sur l'enseignement supérieur. Même l'Inspection générale ne peut pas le faire.
- Pedro CordobaNiveau 7
Toujours sur les DU. Que serait un diplôme qui ne serait obtenu par aucun étudiant?
- JohnMédiateur
Les IA-IPR sont sous l'autorité directe du recteur d'académie, et les IG sont sous celle du ministre. Les deux inspections collaborent, mais il n'y a pas entre elles de relations d'autorité.
Pour les DU, on en demandera pas l'obtention, mais on y demandera l'assiduité (et donc la réalisation des tâches permettant de suivre les cours) : c'est plus ou moins le système qui prévalait finalement avant Darcos, avec simplement la possiiblité en plus de vailder tout cela officiellement sous la forme d'un DU.
Pour les DU, on en demandera pas l'obtention, mais on y demandera l'assiduité (et donc la réalisation des tâches permettant de suivre les cours) : c'est plus ou moins le système qui prévalait finalement avant Darcos, avec simplement la possiiblité en plus de vailder tout cela officiellement sous la forme d'un DU.
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- Pedro CordobaNiveau 7
Et toujours sur les IPR. La question de leurs rapports avec l'IG a au fond peu d'importance pour ce que je voulais dire. S'ils ont tout pouvoir dans la formation des stagiaires de leur académie raison de plus pour qu'ils s'opposent au pouvoir des Espé. Ce pouvoir des IPR avait été rogné par les IUFM, il leur est revenu quand les IUFM ont été mis sur la touche (stage à temps complet), je vois mal comment les IPR voudraient revenir à la situation antérieure. En réalité, bien pire : car les IUFM ne délivraient pas de diplômes, les Espé oui. Et il faudrait leur donner en plus des DU? je suis en ce moment au soleil d'Andalousie, loin du champ de bataille. Mais tout cela ne me semble pas vraisemblable.
- Pedro CordobaNiveau 7
Messages croisés. Si on en revient plus ou moins à ce qui existait avant Darcos, il sera difficile de s'y opposer. Mais pourquoi appeler ça DU? Un DU qui serait confectionné différemment selon les différentes catégories de stagiaires? Je vois mal un CEVU ou un CA voter un machin pareil. Un DU dont la très grande majorité des inscrits, ou même la totalité, n'obtiendrait pas la validation? C'est quoi ce diplôme? De quoi discréditer l'université qui le mettrait en place. Et reste l'objection principale. Je m'étais mal exprimé. Il est évident que le rectorat ne peut pas exiger la validation d'un DU? Mais peut-il en demander la mise en place? C'est pourtant ce que me dit une formatrice de Créteil : c'est la rectrice qui a tranché pour le DU.
- MarmontNiveau 9
Effectivement, ces DU n'auront aucune valeur, mais il faut qu'ils soient évalués : tout parcours en Université produit des heures de cours destinées à des étudiants "fléchés", qui ont payé des droits d'inscription (ici ce sont les rectorats qui prennent en charge la facture), et à ce titre doit être évalué, c'est une règle immuable lorsqu'une formation est ainsi budgétisée.
Maintenant, cette "évaluation" prendra la forme d'"écrits réflexifs" et autres "portfolios" que certains stagiaires en situation ont déjà dû produire par le passé.
Quelle est la valeur de cette évaluation ? Quasiment nulle puisque non diplomante, mais les corps d'inspection pourront s'appuyer dessus en cas de doutes sur la titularisation de certains fonctionnaires-stagiaires. Si au contraire les rapports des tuteurs et l'inspection se passent bien et participent en amont à évacuer ces "doutes", on peut accepter l'idée que ces "évaluations" ne seront même pas regardées.
De toute manière pour le 2nd degré, la majorité des UE de ces parcours seront sous la responsabilité des corps d'inspection et des "formateurs du terrain", le plus souvent choisis par les premiers. Donc, ce sont les mêmes personnes en fait qui vont sanctionner l'année de stage sous trois formes : rapports, visites et "évaluations".
Les rectorats se fichent bien des DU, l'essentiel pour eux étant que les fonctionnaires-stagiaires se rendent bien à leur formation. Après que cela se nomme DU (Choisis par les Universités/ESPE) ou "tarte à la crème", cela ne les dérange pas.
Quant aux rapports IPR/IG, John a raison, il n'y a pas véritablement de rapports hiérarchiques entre eux. (Officiellement oui, mais dans la pratique pas vraiment) Les IG - du moins dans ma discipline - sont plutôt des personnes qui terminent leurs carrières d'universitaires ou d'IPR pour un salaire plus intéressant. Ils n'ont pas véritablement de "pouvoirs" supplémentaires.
Maintenant, cette "évaluation" prendra la forme d'"écrits réflexifs" et autres "portfolios" que certains stagiaires en situation ont déjà dû produire par le passé.
Quelle est la valeur de cette évaluation ? Quasiment nulle puisque non diplomante, mais les corps d'inspection pourront s'appuyer dessus en cas de doutes sur la titularisation de certains fonctionnaires-stagiaires. Si au contraire les rapports des tuteurs et l'inspection se passent bien et participent en amont à évacuer ces "doutes", on peut accepter l'idée que ces "évaluations" ne seront même pas regardées.
De toute manière pour le 2nd degré, la majorité des UE de ces parcours seront sous la responsabilité des corps d'inspection et des "formateurs du terrain", le plus souvent choisis par les premiers. Donc, ce sont les mêmes personnes en fait qui vont sanctionner l'année de stage sous trois formes : rapports, visites et "évaluations".
Les rectorats se fichent bien des DU, l'essentiel pour eux étant que les fonctionnaires-stagiaires se rendent bien à leur formation. Après que cela se nomme DU (Choisis par les Universités/ESPE) ou "tarte à la crème", cela ne les dérange pas.
Quant aux rapports IPR/IG, John a raison, il n'y a pas véritablement de rapports hiérarchiques entre eux. (Officiellement oui, mais dans la pratique pas vraiment) Les IG - du moins dans ma discipline - sont plutôt des personnes qui terminent leurs carrières d'universitaires ou d'IPR pour un salaire plus intéressant. Ils n'ont pas véritablement de "pouvoirs" supplémentaires.
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"Tous pour un, chacun pour soi"... Non, ça doit pas être ça...
- SambreNiveau 9
Obligation de formation, ok, mais pour l'instant le bazar est tel qu'aucun émargement n'est mis en place "car nous n'avons aucune liste de qui fait quoi...".
Du propre aveu d'une formatrice ESPE, à qui une stagiaire très éloignée du lieu de formation et déjà titulaire d'un M2 demandait ce qu'il se passerait si elle ratait des cours (garde des enfants etc...) "la priorité ce sont les cours que vous donnez, surtout si vous avez déjà un M2".
Toujours en attente des "parcours adaptés", alors que des nouvelles auraient dû être transmises hier. "Pour l'instant, vous suivez le master 2 MEEF en entier".
Je suis allée demander au formateur de l'ESPE qui m'avait fait passer mon entretien où ça en était. Réponse évasive: on en sait pas plus que vous. Je lui ai suggéré que pour les parcours adaptés, le mieux serait peut-être de donner un taux horaire, et que chaque stagiaire s'inscrive à des modules qu'il jugera utile pour lui. "Oui, vous avez raison, mais administrativement c'est compliqué, on est aussi perdu que vous".
La blague continue!
Du propre aveu d'une formatrice ESPE, à qui une stagiaire très éloignée du lieu de formation et déjà titulaire d'un M2 demandait ce qu'il se passerait si elle ratait des cours (garde des enfants etc...) "la priorité ce sont les cours que vous donnez, surtout si vous avez déjà un M2".
Toujours en attente des "parcours adaptés", alors que des nouvelles auraient dû être transmises hier. "Pour l'instant, vous suivez le master 2 MEEF en entier".
Je suis allée demander au formateur de l'ESPE qui m'avait fait passer mon entretien où ça en était. Réponse évasive: on en sait pas plus que vous. Je lui ai suggéré que pour les parcours adaptés, le mieux serait peut-être de donner un taux horaire, et que chaque stagiaire s'inscrive à des modules qu'il jugera utile pour lui. "Oui, vous avez raison, mais administrativement c'est compliqué, on est aussi perdu que vous".
La blague continue!
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2016-2017: TZR, 3 classes de 4e, 1 classe de 3e
2015-2016: TZR, 1 classe de 6e, 1 classe de 4e, 1 classe de 3e
2014-2015: Stagiaire (2 classes de 4e)
2008-2014: l'Age d'Or
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- Points d'ex-contractuel pour les affectations des stagiaires et neo-titulaires ?
- ESPE : formation adaptée pour les titulaires d'un équivalent Master ??
- INSPE - Quelle formation pour les stagiaires déjà titulaires d'un M2
- [Grenoble-stagiaires] A quelle sauce serons-nous mangés ? (des nouvelles de la formation pour les titulaires d'un M2, frais de déplacements etc)
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