Dernières nouvelles de la réforme des rythmes scolaires

républicain a écrit:Petite vengeance personnelle... (eh oui, tout le monde a des défauts!)

Pour les élections départementales, je voterai au 1er tour pour un candidat ni PS, ni UMPUDI, ni FN, candidat qui ne sera à l'évidence pas qualifié pour le second.

Au second, dans tous les cas de figure, je me déplacerai pour voter nul et, si le candidat PS est toujours en lice, j'inscrirai lisiblement sur son bulletin de vote:

"Avec les meilleurs souvenir de l'un des dindons de la réforme des rythmes scolaires."

:malmaisbien:

73 écoles privées, sur le 238 du département, ont sauté le pas à la rentrée de septembre 2014. Un mouvement que la Direction diocésaine de l'enseignement catholique entendait généraliser à celle de 2015.

Ce ne sera pas le cas. Dans de nombreuses communes, l'application est repoussée à 2016.

républicain a écrit:Petite vengeance personnelle... (eh oui, tout le monde a des défauts!)

Pour les élections départementales, je voterai au 1er tour pour un candidat ni PS, ni UMPUDI, ni FN, candidat qui ne sera à l'évidence pas qualifié pour le second.

Au second, dans tous les cas de figure, je me déplacerai pour voter nul et, si le candidat PS est toujours en lice, j'inscrirai lisiblement sur son bulletin de vote:

"Avec les meilleurs souvenir de l'un des dindons de la réforme des rythmes scolaires."

:malmaisbien:

Lors de l'audition du Comité de suivi de la loi d'orientation par la Commission des affaires culturelles et de l'éducation de l'Assemblée nationale, le 18 mars, l'opposition a entamé un recadrage de la loi Peillon qui semble être en situation de s'imposer si on en juge par les réactions d'Yves Durand, président du Comité de suivi. En première ligne se trouvent la réforme des rythmes et les Espe. Mais ce sont aussi les bases pédagogiques de la loi qui sont ouvertement relises en question.

La réforme des rythmes remise en débat

Réunie le 18 mars, la Commission des affaires culturelles et de l'éducation de l'Assemblée nationale écoutait Yves Durand, ancien rapporteur de la loi Peillon et président du Comité de suivi de la loi d'orientation sur l'Ecole. Quelques mois avant la publication, en septembre, du rapport de son comité, Y Durand faisait le point sur l'application de la loi. Il soulignait le fait que son comité a pour but de faire évoluer la loi. Et c'est bien ce qu'attend aussi l'opposition.

Les députés UMP n'ont pas laissé Y Durand s'en tenir à des propos très consensuels la réforme des rythmes scolaires. Y Durand estimait que celle ci n'est contestée par personne même s'il y a des difficultés de mise en oeuvre. "Ne prenez pas vos désirs pour la réalité" répond Michel Herbillon (UMP). Il souligne els "conséquences importantes et néfastes de cette réforme imposée aux parents, aux enseignants et aux enfants" et demande l'évaluation de cette réforme. "Il faut que la réforme soit évaluée" répond Yves Durand. L'Assemblée devrait donc prochainement s'emparer de cette question qui pourrait aboutir à un nouvel allègement du périscolaire. Avec cette réponse, la majorité semble ouverte à ce premier détricotage de la loi Peillon.

Pour Daniel Cailleau, alors que « l'Etat demande aux administrations de réduire leurs dépenses, la commune va-t-elle faire comme à La Jubaudière, où les temps d'activités périscolaires sont payants ? » Plusieurs questions se posent. Comment la « nouvelle commune » de La Jumellière va-t-elle « financer sur le long terme les écoles ? » Les parents seront « forcément mis à contribution des augmentations ». Comment les associations sportives des communes vont « pouvoir vivre avec les écoles » le mercredi matin ? Pourquoi « mettre une demi-heure en périscolaire du soir » sur quatre jours pour « mettre le mercredi matin en école ? »

Luigi_B a écrit:Dans le "Café" du 20/03/15 : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Lors de l'audition du Comité de suivi de la loi d'orientation par la Commission des affaires culturelles et de l'éducation de l'Assemblée nationale, le 18 mars, l'opposition a entamé un recadrage de la loi Peillon qui semble être en situation de s'imposer si on en juge par les réactions d'Yves Durand, président du Comité de suivi. En première ligne se trouvent la réforme des rythmes et les Espe. Mais ce sont aussi les bases pédagogiques de la loi qui sont ouvertement relises en question.

La réforme des rythmes remise en débat

Réunie le 18 mars, la Commission des affaires culturelles et de l'éducation de l'Assemblée nationale écoutait Yves Durand, ancien rapporteur de la loi Peillon et président du Comité de suivi de la loi d'orientation sur l'Ecole. Quelques mois avant la publication, en septembre, du rapport de son comité, Y Durand faisait le point sur l'application de la loi. Il soulignait le fait que son comité a pour but de faire évoluer la loi. Et c'est bien ce qu'attend aussi l'opposition.

Les députés UMP n'ont pas laissé Y Durand s'en tenir à des propos très consensuels la réforme des rythmes scolaires. Y Durand estimait que celle ci n'est contestée par personne même s'il y a des difficultés de mise en oeuvre. "Ne prenez pas vos désirs pour la réalité" répond Michel Herbillon (UMP). Il souligne els "conséquences importantes et néfastes de cette réforme imposée aux parents, aux enseignants et aux enfants" et demande l'évaluation de cette réforme. "Il faut que la réforme soit évaluée" répond Yves Durand. L'Assemblée devrait donc prochainement s'emparer de cette question qui pourrait aboutir à un nouvel allègement du périscolaire. Avec cette réponse, la majorité semble ouverte à ce premier détricotage de la loi Peillon.

Haro sur les rythmes scolaires. Dans les réponses au questionnaire, ces deux mots reviennent tout le temps. «C'est la réforme qu'il faut discuter, elle est inégalitaire et ruineuse pour les petites collectivités! tempête un élu. Elle est de plus très difficile à mettre en œuvre quand on a peu de locaux et de personnel.»

Dans le cas où notre proposition serait rejetée, c'est le recteur qui reprendrait la main", avait déjà prévenu l'adjointe UMP à l'éducation. Il appliquerait donc le décret Peillon, c'est-à-dire une semaine organisée sur 9 demi-journées de classe avec 3 heures d'activités périscolaires, et un maximum de 5 h 30 de cours par jour. En clair ? Les Tap se dérouleraient chaque jour de 15 h 45 à 16 h 30. Sauf que la Ville ne s'est pas préparée à cette éventualité, très décriée pour sa difficulté de mise en place. Alors, la galère du recrutement des animateurs va-t-elle reprendre de plus belle à la rentrée ? Les organisations péniblement obtenues cette année vont-elles voler en éclats ? Les enfants seront-ils, faute d'animations, libérés tous les jours à 15 h 45 ? À quelques encablures des vacances de Pâques, les interrogations restent nombreuses.
Plus d'encadrement

Car ni les enseignants, ni les familles ne semblent décidés à donner un blanc-seing à la mairie. Le Snuipp-FSU, syndicat enseignant du primaire, qui avait déjà dit, en 2013, tout le mal qu'il pensait de la réforme des rythmes scolaires, commence à faire les comptes. Sur 121 écoles, "seules 30 se sont prononcées pour l'organisation proposée par la Ville", relève-t-il (reste néanmoins à connaître la position des 445 écoles). 64 ont voté contre, le reste s'est abstenu. Si la voix des enseignants pèse forcément lourd au conseil d'école, les parents ne semblent pas plus convaincus.

« Dans ces conditions, la mairie doit donc revoir son projet, qui ne peut être validé par le Rectorat, la majorité des conseils d'écoles de la ville étant contre. L'idée de rendre payantes les activités périscolaires doit être abandonnée. Les activités périscolaires doivent être de qualité, budgétisées, avec des personnels formés, statutaires, rémunérés correctement et des taux d'encadrement satisfaisants », affirme le syndicat.

La baisse des dotations de l'Etat est désormais une réalité concrète pour les villes. Résultat, les maires préparent les administrés à une hausse des impôts locaux qui leur paraît inéluctable.

François Baroin, président des maires de France, préfère prendre les devants : « Les hausses d'impôts seront inévitables ». Plusieurs communes ont d’ailleurs d’ores et déjà pris les devants. A Lyon, les taux de la taxe d’habitation augmenteront de 4 % et ceux de la taxe foncière de 6,17 % en 2015. Même topo à Lille, où Martine Aubry a annoncé une revalorisation de la taxe foncière de 10,5 %.
La hausse des impôts doit financer les nouvelles réformes

Cette hausse des impôts locaux s’explique par le coût de la réforme des rythmes scolaires ou encore de la baisse des droits de mutation sur les transactions immobilières… Une nouvelle donne budgétaire qui a poussé certaines communes à réagir par le seul levier qu’elles puissent utiliser, celui de la fiscalité. La baisse programmée de la dotation globale de fonctionnement (DGF) versée par l'Etat reste cependant le véritable coup de grâce porté à leurs finances.

«Nous demandons l’arrêt des rythmes scolaires, indique Florimond Guimard, pour le SNuipp-FSU. Il faut reprendre ensemble ce débat sereinement pour trouver une organisation adaptée aux rythmes de l’enfant et aux conditions de travail d’enseignants.»

« Selon nos simulations nous ne savons pas comment l’argent est utilisé. Comment tout cela est-il calculé  ? », interroge Célia Ruis. Certains vendredi, il n’y a que deux animateurs pour 90 enfants. En guise d’activités, les petits regardent la TV, ou font de la trottinette ».

Les parents d’élèves exigent de la transparence. « La ville n’a pas les moyens de payer les activités, on nous demande de mettre la main à la poche.» S’ils sont prêts l’année prochaine à payer deux euros par semaine, les parents sont en droit d’exiger en retour des garanties sur la façon dont est utilisé l’argent public et la qualité des activités proposées. Bien décidés à ne plus faire les frais d’une réforme qui fragilise encore l’école publique.

Après réflexion et concertation, l'école Saint-Joseph-Sainte-Marie a décidé de ne pas appliquer la réforme des rythmes scolaires et donc de rester à la « semaine des quatre jours ». « Plusieurs raisons nous ont amenés à prendre cette décision », explique Gwenaëlle Prum, la directrice de l'école privée de Lestonan. « Les retours que nous avons eu des écoles ayant appliqué la réforme Peillon ne sont pas très bons. En fait, à des journées tout aussi longues, se rajoute le mercredi matin. Si bien que la réforme a des effets contraires à ceux attendus sur la fatigue des enfants. Deuxièmement, il est fort probable que les écoles privées quimpéroises restent aussi aux « quatre jours ».

Sur le territoire de Grand Poitiers, chaque commune a trouvé un fonctionnement différent, que ce soit au niveau des plages horaires choisies (le midi et/ou après les cours, un peu chaque jour ou regroupées une ou deux fois par semaine...) ou du choix des activités (lire ci-dessous). Les disparités portent aussi sur le coût de ces activités.
Pas lié à la couleur politique
Dans la plupart des communes, les élus ont fait le choix de ne pas appliquer de surcoût aux familles (par rapport aux tarifs de garderie existants). Un choix qui n'est d'ailleurs pas lié à la couleur politique du conseil municipal

Dans les écoles publiques de Châteaugiron, la pause méridienne est de 2 h 15 et la fin des cours sonne à 16 h 10. Les prévisions pour la rentrée 2015-2016 seraient la semaine sur 5 jours, avec une pause méridienne de 2 h 15, la fin des cours à 16 h 30 et des TAP regroupés le vendredi après-midi.

« Cette préconisation alourdit le début de semaine et déséquilibre la semaine, chargée dès le lundi matin. Plus la coupure du week-end est longue, sans avoir classe le samedi matin, plus la reprise des apprentissages scolaires est difficile. La concentration de l’enfant ne serait alors optimale qu’à partir du mardi », estiment des parents du collectif, en colère.

«Nous avons obtenu plus de 1 300 réponses, soit environ 1 500 enfants concernés», explique Stéphane Clarion, délégué des parents d’élèves de l’école Saint-Hubert. «Il en ressort que 69 % des parents sont insatisfaits de ces rythmes scolaires. Il y a 2 h 20 de pause le midi et pas de récréation l’après-midi. Les temps d’activités périscolaires n’ont pas été mis en place. Les enfants sont plus fatigués qu’avant. Ces nouveaux rythmes ont un impact sur la vie des parents. Toute l’organisation de la famille a changé. Le système est loin d’être idéal.»

De ce fait, le Conseil d’État a considéré que la décision de mettre en place les activités n’était pas liée à l’ordonnance du tribunal administratif et qu’il n’y avait donc pas lieu de statuer sur cette ordonnance.

La municipalité ayant donné satisfaction aux parents d’élèves, la procédure n’avait plus d’objet, selon l’arrêt rendu le 25 février et consulté par l’AFP.

Le Conseil a, en revanche, annulé la partie de l’ordonnance qui étendait l’obligation à l’ensemble des écoles de la ville et pas seulement à celles où étaient scolarisés les enfants des parents qui avaient saisi la justice administrative.

Selon lui, ces parents n’avaient pas intérêt à agir pour l’ensemble des écoles primaires de Marseille.

Pour eux, la nouvelle organisation de la semaine envisagée par la municipalité (fin d'école à 16 h tous les jours, au lieu de 16 h 30) allongerait la durée de garderie pour un grand nombre d'enfants.

D'autre part, ils ne sont pas d'accord avec la modification du temps de « garderie améliorée ». Encadré chaque début d'après-midi par des animateurs compétents, il serait abandonné, au profit d'une seule heure par semaine d'activité périscolaire. Les parents ont réclamé également, la mise en place du comité de suivi des rythmes scolaires, afin d'élaborer un projet éducatif satisfaisant pour toutes les écoles de la commune.

Ainsi, à partir de la rentrée prochaine, « les trois heures de Tap seront réparties sur les journées des lundi, mardi et jeudi. Le vendredi, à 15 h 30, seront mises en place des activités périscolaires. La pause méridienne sera ramenée de deux heures à une heure trois quarts »