Dernières nouvelles de la réforme des rythmes scolaires

forrester1 a écrit:Aujourd'hui, un de mes élèves s'est cassé le bras  pendant les TAP en jouant au ballon.........dans une salle de classe.

Sans commentaire.

À l’issue de concertations régulières entre représentants de la municipalité, des associations de parents d’élèves (Ogec et Apel), le directeur, Guillaume Dessein, il est décidé de ne pas passer à quatre jours et demi.

Comme chaque premier lundi du mois depuis septembre 2014, cette « maman avant tout » a distribué des tracts au sujet de l’opération, lundi 9 mars à la sortie des classes. « Nous constatons à quel point nos enfants sont fatigués, nous ne pouvons plus leur infliger ça. Leur accorder cette matinée une fois par mois est peut-être une goutte d’eau, mais au moins ça les repose un peu », indique cette mère de trois enfants.

Concernant l'aménagement des rythmes scolaires, la directrice a été très claire : « Nous n'y passerons toujours pas à la rentrée 2015 ».

forrester1 a écrit:Aujourd'hui, un de mes élèves s'est cassé le bras  pendant les TAP en jouant au ballon.........dans une salle de classe.

Sans commentaire.

"ça peut arriver de se faire mal en jouant au ballon dans une classe"

À Rennes, les écoliers vivront donc deux situations différentes. Ceux du public, les plus nombreux, pratiquent les nouveaux rythmes scolaires. Ceux du privé restent à l’ancien système, car la réforme voulue par le ministère de l’Éducation nationale ne s’impose pas à eux. Cela concerne 17 écoles et 4 300 élèves, soit 30 % des élèves scolarisés en maternelle et en primaire à Rennes.

Certains parents d’élèves de l’école du Thor à Sisteron s’insurgent devant l’état de fatigue constaté de leur progéniture. Ils ont ressorti les gilets jaunes devenus depuis quelques années le symbole reconnaissable d’une colère pacifique. Des enfants qui pleurent et n’arrivent pas à se lever le matin pour aller à l’école ou lorsqu’il faut participer aux activités scolaires, c’est ainsi que témoignent des mamans et des papas. Ils étaient une vingtaine devant les portes de l’établissement scolaire mercredi matin.

Sur 28 mètres, à un lien, ils ont suspendu 132 photos d’enfants épuisés, dans 25 départements de France (dont la Guyane). Un cliché souvenir a été fait et va être envoyé au ministère de l’Éducation nationale.

Des mamans se plaignent des nouveaux rythmes scolaires, du manque d’activités «non payantes» pour leurs marmots et l’absence de «moyens» dans ce quartier «difficile».

L'émotion passée, elle répond aux questions. Elle promet de joindre «personnellement» Brigitte Fouré, maire d’Amiens, pour trouver des solutions. «Je suis fière d’être d’ici, vraiment, il faut continuer à se battre parce que les ghettos c’est avant tout dans la tête.» Les minutes défilent, puis la ministre conclut l'échange avec un proverbe africain : «Il faut tout un village pour élever un enfant. Et ici c’est pareil. On doit unir nos forces pour réussir.»

Une étude du Groupement des autorités responsables de transport (Gart), publiée fin février, révèle, en effet, que cette réforme a généré, en 2014, une hausse du coût du transport scolaire d’environ 157 euros par élève. "Les départements ont dû faire face à une série de difficultés, au premier rang desquelles la question des enchevêtrements des temps scolaires et périscolaires", observe le Gart, qui note au passage que cette nouvelle charge financière n’a pas été "compensée par les pouvoirs publics".

Le patron de la fédération régionale le reconnaît : « L'État a diminué considérablement et brutalement les dotations aux collectivités, et celles-ci doivent, en outre, digérer les dépenses liées aux rythmes scolaires. »
Car, la précision n'est pas mince, 70 % de l'activité des travaux publics viennent de la commande publique

«L'État impose aussi des charges iniques, comme les nouvelles activités périscolaires. Pour la première fois, 2015 sera une année pleine pour la réforme des rythmes scolaires, ce qui représente un coût de 320.000 euros pour la commune, soit un point et demi d'impôt.»

La Direction diocésaine de l'enseignement catholique vient de l'annoncer. La semaine des 4,5 jours ne s'appliquera pas dans le privé, à Rennes, alors que le public la pratique déjà depuis deux ans.

Nous, parents, enseignants, personnel des écoles, tenons à réagir après la publication de ce texte sur le site de la ville de Marseille (partie en gras) :

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« En contrepartie, la municipalité demandera une participation financière des parents, limitée à deux euros par demi-journée (soit 72 euros par an) avec une tarification spécifique pour les familles les plus modestes, calquée sur celle des cantines scolaires (demi-tarif ou gratuité, selon les cas).

Cette contribution doit permettre à la Ville de bénéficier du statut des Accueils de Loisirs Sans Hébergement (centres aérés) et d’obtenir une aide financière supplémentaire de la caisse d’allocations familiales. »

Cette phrase laisse penser que l’obtention de l’aide de la CAF est soumise au paiement des temps d’activités périscolaires (TAP) ce qui est complètement faux. Voir page 4 du document "La réforme des rythmes scolaires, la CAF vous accompagne" qui stipule "La gratuité est possible, pour les familles, sur les 3 heures nouvelles uniquement au titre des Temps d’Accueil Périscolaires" ?

Avoir un nouveau collègue de travail, déménager son bureau, devoir changer de trajet ou changer de babysitter : des situations que tous les parents vivent parfois, qui sont sources de stress et donc de fatigue supplémentaire.

Imaginez alors ce que ces changements peuvent représenter pour les enfants, qui ont déjà tant de choses à apprendre tous les jours, sur la vie, l'école, l'écriture, les goûts... la liste est interminable. C'est dans cette vie déjà si riche et si prenante que de nombreuses écoles leurs imposent des semaines qui se suivent sans jamais se ressembler. Les activités ne cessent de changer, les horaires flottent, les intervenants changent. Eux qui mettent déjà du temps pour s'habituer à la nouvelle maîtresse en début d'année, doivent désormais multiplier leurs compétences sociales pour apprécier et se faire apprécier de nombreux intervenants.

Pas étonnant alors qu'ils soient fatigués, surtout que, bien sûr, chaque enseignant demande de la concentration, de la présence, et que les instants de pure liberté, de rêve, s'amenuisent encore.

Collomb a écrit:"On ne peut pas demander aux collectivités de se serrer la ceinture et, par ailleurs, de dépenser plus sur certains secteurs, l'éducation par exemple, avec la réforme des rythmes scolaires, relève Gérard Collomb. Il faut arrêter avec les contradictions. L'État supprime 3,7 milliards de dotations aux collectivités et, en même temps, quand il raye la première tranche de l'impôt sur le revenu, il se passe de 3,2 milliards de recettes."

Quelques jours après que le syndicat des enseignants-Unsa (SE-Unsa) a publié les conclusions - peu enthousiastes - d'un rapport élaboré par le comité de suivi sur la réforme des rythmes scolaires, le ministère de l'Education nationale annonce qu'il a versé le solde de l'aide au développement des activités périscolaires.

A contrario, le comité de suivi relève une attention des élèves "plus fugitive" (elle cite l'énervement et la fatigue) l'après-midi, notamment en maternelle où elle pointe encore des temps de sieste "tronqués" et des transitions "brutales".

Il indique plus globalement des "difficultés de gestion" des personnels avec des durées de journées différentes d'une école à l'autre (temps partiels, remplacements, etc.). Il ne cache pas non plus les "difficultés" de recrutement de personnels qualifiés par les collectivités territoriales et mentionne la redéfinition en cours, par le ministère en charge de la Jeunesse et des Sports, des notions de péri et extrascolaire "pour aider les communes dans l'accueil des loisirs".

Et de citer : le manque de cohérence éducative entre tous les temps périscolaires, le manque de formation de certains intervenants, mais aussi un langage "inapproprié" de la part de certains intervenants et un défaut de surveillance sur tous les temps périscolaires (et en particulier durant la pause méridienne)

Les écoles privées de Cholet ne passeront à la semaine des quatre jours et demi en septembre 2015, suite à une décision collective des chefs d'établissements.