- InvitéeEvNiveau 5
Bonjour,
je voudrais vous demander votre avis sur la séquence dont je copie-colle la description ci-dessous.
Je me demande si mes choix sont pertinents : choix de la problématique générale, choix des L.A. et de leur problématique.
Mon projet est de monter que par les "Tableaux parisiens", Baudelaire ne fait pas qu'introduire la ville dans la poésie, il cherche à se positionner face à une modernité qui le déstabilise, dans un questionnement permanent.
Pouvez-vous me conseiller sur ces points ?
Pour les problématiques, en particulier, je sais qu'il y a des spécialistes…
je voudrais vous demander votre avis sur la séquence dont je copie-colle la description ci-dessous.
Je me demande si mes choix sont pertinents : choix de la problématique générale, choix des L.A. et de leur problématique.
Mon projet est de monter que par les "Tableaux parisiens", Baudelaire ne fait pas qu'introduire la ville dans la poésie, il cherche à se positionner face à une modernité qui le déstabilise, dans un questionnement permanent.
- En commençant par la Mendiante rousse, je voulais montrer le contre-pied du poème lyrique traditionnel (pied-de-nez à Ronsard et à ses sonnets, éloge paradoxal, choix de l'heptasyllabe, humilité — un peu feinte, je crois —du poète…).
- Puis, je pense étudier "Paysage" comme un art poétique, au sens fort du mot "poétique", où le poète (re)crée un monde avec l'imagination et les mots.
- Ensuite, je compte me consacrer au Cygne (mon préféré du moment) pour voir comment à travers une errance dans la ville, le poète dépasse le réel qui l'entoure et accède à une sorte d'empathie universelle.
(En même temps, on verra comment Baudelaire alterne entre des tétramètres parfaits et une métrique heurtée, proche du rythme de la ville.) - Enfin, j'hésite entre étudier les Aveugles ou la Passante. Je voulais ajouter un sonnet, pour avoir "balayé" un peu les formes poétiques choisies par C.B. mais je ne sais pour lequel opter.
Pouvez-vous me conseiller sur ces points ?
Pour les problématiques, en particulier, je sais qu'il y a des spécialistes…
- séquence:
- Séquence n°4 : « La forme d’une ville »
Étude d’une œuvre intégrale :
Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal, 1861, section « Tableaux parisiens », éd. Flammarion, Étonnants Classiques, 2008, pp. 163-195.
Objet d’étude : Écriture poétique et quête du sens, du Moyen-Âge à nos jours.
Problématique de la séquence : Comment à travers l’écriture poétique l’écrivain construit-il une nouvelle relation au monde urbain ?
Textes étudiés en lecture analytique :
L.A. 11 : Poème LXXXVIII, « À une mendiante rousse »
L.A. 12 : Poème LXXXVI, « Paysage »
L.A. 13 : Poème LXXXIX, « Le Cygne »
L.A. 14 : Poème XCII « Les Aveugles » (OU XCIII « À une passante » ?)
Textes en lecture cursive :
Pour mieux comprendre la poétique baudelairienne :
L.C. 15 : « L’ Albatros »
L.C. 16 : « Correspondances »
L.C. 17 : « Le Masque »
L.C. 18 : « Le Chat »
L.C. 19 : « La Cloche fêlée »
Pour une autre vision de Paris :
L.C. 20 : Hugo, Les Contemplations, 1856, « Le Mendiant ».
L.C. 21 : Apollinaire, Alcools, 1913, « Zone ».
Activités :
Dissertation : Les élèves ont réalisé une dissertation sur un sujet au choix parmi les suivants (sujets de bac) :- La réalité quotidienne peut-elle être la seule source d’inspiration pour les poètes ?
- Les poètes souvent s’inspirent de leurs propres expériences pour nourrir leur écriture. Pour autant, ne parlent-ils que d’eux-mêmes?
- D'où provient, selon vous, l'émotion que l'on ressent à la lecture d'un texte poétique ?
- La poésie permet-elle seulement de porter un regard neuf sur le monde ?
Voyage à Paris : Les élèves ont assisté à une visite-conférence au musée d’Orsay, sur le thème « Baudelaire, critique d’art ».
HidA :
Edouard Manet, Olympia, 1863.
Gustave Courbet, L’Atelier du peintre, 1855. - La réalité quotidienne peut-elle être la seule source d’inspiration pour les poètes ?
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum