- User5899Demi-dieu
Un peu, mon n'veu
- ClodoaldNeoprof expérimenté
Dur, dur pour trouver un exemplaire de cet essai en epub en farfouillant sur internet.
Autant les Zemmour et Trierweiler ont été immédiatement trouvés et lus, autant celui ci était bien caché.
Ca m'intriguait, je voulais voir cette prose, sans payer bien sûr.
Voilà, c'est fait. je lis ce truc ce WE (d'autres lectures moins anxiogènes en cours) et je vous dis ce que j'en pense.
Extrait page 98. "La D840 qui traversait le village continuait en direction de Rocamadour. J'avais déjà entendu parler de Rocamadour, c'était une destination touristique connue, avec beaucoup d'étoiles au guide Michelin, je me demandais même si je n'avais pas déjà vu Rocamadour, dans une émission de Stéphane Bern, mais c'était quand même à vingt kilomètres..."
Autant les Zemmour et Trierweiler ont été immédiatement trouvés et lus, autant celui ci était bien caché.
Ca m'intriguait, je voulais voir cette prose, sans payer bien sûr.
Voilà, c'est fait. je lis ce truc ce WE (d'autres lectures moins anxiogènes en cours) et je vous dis ce que j'en pense.
Extrait page 98. "La D840 qui traversait le village continuait en direction de Rocamadour. J'avais déjà entendu parler de Rocamadour, c'était une destination touristique connue, avec beaucoup d'étoiles au guide Michelin, je me demandais même si je n'avais pas déjà vu Rocamadour, dans une émission de Stéphane Bern, mais c'était quand même à vingt kilomètres..."
- InvitéInvité
Thalie a écrit:Qui sont les écrivains français de premier ordre en 2015 ?.
Ils seront connus après leur mort.
- florestanGrand sage
Julien Gracq, on savait avant quand même!
- InvitéInvité
Ça arrive aussi. Il arrive aussi qu'on se trompe lourdement.
- CeladonDemi-dieu
Je suis arrivée p. 111 sur les 300 que compte le livre.
D'un point de vue littéraire, sa qualité me laisse dubitative, mais je n'en suis qu'au 1/3.
L'orthographe aussi parfois. Surtout en ce qui concerne l'utilisation de l'accent aigu.
Quant à l'exploitation du thème, je suis curieuse de voir où il va aboutir.
En attendant, il faut réfléchir à ouvrir un compte HSBC...
D'un point de vue littéraire, sa qualité me laisse dubitative, mais je n'en suis qu'au 1/3.
L'orthographe aussi parfois. Surtout en ce qui concerne l'utilisation de l'accent aigu.
Quant à l'exploitation du thème, je suis curieuse de voir où il va aboutir.
En attendant, il faut réfléchir à ouvrir un compte HSBC...
- DesolationRowEmpereur
Je l'ai lu ce week-end, et j'ai trouvé que c'était un très mauvais livre. Ni islamophobe, ni choquant, mais sans aucun intérêt.
- CeladonDemi-dieu
J'ai réussi à avancer un petit peu aujourd'hui, mais j'hallucine : il est carrément islamophile, Michel...
- floxmulderNiveau 3
J'ai terminé le livre récemment. Eh bien pour la première fois je suis déçue par un livre de Houellebecq.
Comme DésolationRow, j'ai trouvé que finalement le livre n'avait pas tellement d'intérêt.
Le début est prometteur mais la fin bâclée.
J'aurais aimé que l'auteur creuse davantage le thème de la conversion du personnage principal. Le passage qui relate sa retraite dans l'abbaye était intéressant et aurait mérité d'être plus approfondi.
D'autre part les changements sociétaux mis en place par le nouveau régime de Ben Abbes ont été rapidement passés en revue, cela aurait mérité d'être plus développé.
Comme DésolationRow, j'ai trouvé que finalement le livre n'avait pas tellement d'intérêt.
Le début est prometteur mais la fin bâclée.
J'aurais aimé que l'auteur creuse davantage le thème de la conversion du personnage principal. Le passage qui relate sa retraite dans l'abbaye était intéressant et aurait mérité d'être plus approfondi.
D'autre part les changements sociétaux mis en place par le nouveau régime de Ben Abbes ont été rapidement passés en revue, cela aurait mérité d'être plus développé.
- ClodoaldNeoprof expérimenté
Bon, je suis aux deux tiers de ce livre. Je n'ai jamais rien lu de Houellebecq avant.
Hélas, à mon corps défendant, le récit me plait bien...
Mais, j'ai été ensuite pris de doutes et de gêne: l'évocation de Huysmans et de sa conversion au christianisme n'était-elle pas uniquement illustrative, une façon comme une autre de démontrer qu'aujourd'hui, le christianisme n'étant plus de mise, il conviendrait de se convertir à la religion de ceux qui sont ou qui veulent être les "maîtres" , autrement dit les gens de religion musulmane?
La vision des femmes est troublante et dérangeante. Les scènes de cul crues sont un peu inutiles (la chatte qui se serre... ). Elles permettent cependant de voir que François (le personnage principal) est constamment désabusé, solitaire et triste. Pourquoi?
Un monde occidental en voie de disparition?
J'en arrive au moment où la Sorbonne devient une université musulmane, les magasins Jennyfer ferment car ils ne proposent pas des tenues "islamo-compatibles aux adolescentes et là le roman s'efface face à la vacuité du propos. Comment en quelques semaines, pourrait-on renvoyer tous les profs de fac non musulmans???????????????????????
Les musulmans de France veulent-ils vraiment cela? Je ne crois pas.
Si le roman était qualifié de "science-fiction" voire "d'anticipation", cela irait.
Bref, encore un tiers du livre à lire. Une écriture simple et prenante pour l'instant. Par exemple la scène de la station service où François enjambe le corps de la caissière dans une "marre de sang" est étonnante.
Malgré tout, ça me donne envie de lire les autres livres de Houellebecq stockés (illégalement aussi) sur ma liseuse.
Hélas, à mon corps défendant, le récit me plait bien...
Mais, j'ai été ensuite pris de doutes et de gêne: l'évocation de Huysmans et de sa conversion au christianisme n'était-elle pas uniquement illustrative, une façon comme une autre de démontrer qu'aujourd'hui, le christianisme n'étant plus de mise, il conviendrait de se convertir à la religion de ceux qui sont ou qui veulent être les "maîtres" , autrement dit les gens de religion musulmane?
La vision des femmes est troublante et dérangeante. Les scènes de cul crues sont un peu inutiles (la chatte qui se serre... ). Elles permettent cependant de voir que François (le personnage principal) est constamment désabusé, solitaire et triste. Pourquoi?
Un monde occidental en voie de disparition?
J'en arrive au moment où la Sorbonne devient une université musulmane, les magasins Jennyfer ferment car ils ne proposent pas des tenues "islamo-compatibles aux adolescentes et là le roman s'efface face à la vacuité du propos. Comment en quelques semaines, pourrait-on renvoyer tous les profs de fac non musulmans???????????????????????
Les musulmans de France veulent-ils vraiment cela? Je ne crois pas.
Si le roman était qualifié de "science-fiction" voire "d'anticipation", cela irait.
Bref, encore un tiers du livre à lire. Une écriture simple et prenante pour l'instant. Par exemple la scène de la station service où François enjambe le corps de la caissière dans une "marre de sang" est étonnante.
Malgré tout, ça me donne envie de lire les autres livres de Houellebecq stockés (illégalement aussi) sur ma liseuse.
- User5899Demi-dieu
On a bien renvoyé naguère tous les fonctionnaires juifs...Clodoald a écrit:Comment en quelques semaines, pourrait-on renvoyer tous les profs de fac non musulmans?
- ClodoaldNeoprof expérimenté
Cripure a écrit:On a bien renvoyé naguère tous les fonctionnaires juifs...Clodoald a écrit:Comment en quelques semaines, pourrait-on renvoyer tous les profs de fac non musulmans?
Pas de "problème". Myriam et sa famille tout comme d'autres familles juives quittent la France entre les deux tours...
Ils partent pour Israêl.
Dans le roman, les profs ne voulant pas se convertir à l'Islam se voient gentiment proposer la retraite.
Ainsi là où je suis arrivé, François est un jeune retraité de 45 ans avec la pension qu'il aurait eu à 65: plus de 3500 euros par mois.
- User5899Demi-dieu
Je prendsClodoald a écrit:Cripure a écrit:On a bien renvoyé naguère tous les fonctionnaires juifs...Clodoald a écrit:Comment en quelques semaines, pourrait-on renvoyer tous les profs de fac non musulmans?
Pas de "problème". Myriam et sa famille tout comme d'autres familles juives quittent la France entre les deux tours...
Ils partent pour Israêl.
Dans le roman, les profs ne voulant pas se convertir à l'Islam se voient gentiment proposer la retraite.
Ainsi là où je suis arrivé, François est un jeune retraité de 45 ans avec la pension qu'il aurait eu à 65: plus de 3500 euros par mois.
- LefterisEsprit sacré
Je l'ai lu, et plus qu'un roman d'anticipation, une mise en garde contre un changement de société possible, j'y vois une critique de la société actuelle : des politicards prêts à tout pour avoir des postes, au prix de n'importe quelle compromission, une société où personne n'a de repères , se cherche (comme Huysmans) , peut basculer , et ou une bonne partie est prête à laisser tomber ses idéaux pur des avantages , en toute bonne conscience( les universitaires ici).
C'est la raison pour laquelle l'islam est présenté de manière neutre, presque positive (mais avec une distanciation qui peut être vue comme ironique) comme un fait inéluctable, du fait des troubles civils permanents ethnico-religieux qui pourrissent la société au début du roman, et du caractère un peu larvaire de la société traditionnelle, sans valeurs, sans identité forte, prête à disparaître.
L'islam calme tout le monde, le président ne sacrifie "que" les juifs, sans les persécuter mais en laissant entendre qu'il vaut mieux qu'ils partent. Le régime calme aussi les pulsions sexuelles, du fait des nouvelles tenues en vigueur, et ça apaise tout le monde.
Là-dessus se greffent comme dans tous les romans de Houellebecq, des considérations sur le sexe, la manière d'y avoir droit comme dans les sociétés animales. Ici, ce ne sont plus les codes du système libéral (Cf Extension du domaine de la lutte, les particules etc.) qui donnent droit aux mâles l'accès aux femelles, c'est l'appartenance au groupe dominant, dans lequel se fondent les universitaires d'ailleurs. Les autres en sont privés? C'est d'ailleurs la thèse soutenue par un des personnages.
Quant aux scènes de sexe, elles sont parfois inutiles en effet. Dans d'autres romans, elles font étroitement partie du sujet, mais là, bof...
C'est la raison pour laquelle l'islam est présenté de manière neutre, presque positive (mais avec une distanciation qui peut être vue comme ironique) comme un fait inéluctable, du fait des troubles civils permanents ethnico-religieux qui pourrissent la société au début du roman, et du caractère un peu larvaire de la société traditionnelle, sans valeurs, sans identité forte, prête à disparaître.
L'islam calme tout le monde, le président ne sacrifie "que" les juifs, sans les persécuter mais en laissant entendre qu'il vaut mieux qu'ils partent. Le régime calme aussi les pulsions sexuelles, du fait des nouvelles tenues en vigueur, et ça apaise tout le monde.
Là-dessus se greffent comme dans tous les romans de Houellebecq, des considérations sur le sexe, la manière d'y avoir droit comme dans les sociétés animales. Ici, ce ne sont plus les codes du système libéral (Cf Extension du domaine de la lutte, les particules etc.) qui donnent droit aux mâles l'accès aux femelles, c'est l'appartenance au groupe dominant, dans lequel se fondent les universitaires d'ailleurs. Les autres en sont privés? C'est d'ailleurs la thèse soutenue par un des personnages.
Quant aux scènes de sexe, elles sont parfois inutiles en effet. Dans d'autres romans, elles font étroitement partie du sujet, mais là, bof...
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- ClodoaldNeoprof expérimenté
Cripure a écrit:Je prendsClodoald a écrit:Cripure a écrit:
On a bien renvoyé naguère tous les fonctionnaires juifs...
Pas de "problème". Myriam et sa famille tout comme d'autres familles juives quittent la France entre les deux tours...
Ils partent pour Israêl.
Dans le roman, les profs ne voulant pas se convertir à l'Islam se voient gentiment proposer la retraite.
Ainsi là où je suis arrivé, François est un jeune retraité de 45 ans avec la pension qu'il aurait eu à 65: plus de 3500 euros par mois.
Mais le jeune prof médiocre, d'après François, et qui accepte les nouvelles conditions voit son salaire tripler (grâce aux subventions des pétromonarchies du Golfe) pour avoir un traitement de plus de 10 000 euros par mois.
Il peut continuer son cours sur Rimbaud en mentionnant le fait que cet auteur se serait converti à l'Islam.
Ce jeune parvenu (Steve, je crois) envisage (là où j'en suis) de prendre une seconde épouse.
- LefterisEsprit sacré
Exact, je ne voulais pas en dire trop parce que certains n'ont pas fini, mais c'est évidemment une ironie de Houellebecq. Il ne faut pas être regardant avec les idéaux , le savoir , être prêt à se compromettre sur tout, du moment que ça plaît au pouvoir en place. Même chose pour un vieux prof, qui vivait dans sa bulle, sale, malodorant, hors de la compétition sexuelle dans l'ancien système. Il finit par se marier vers la soixantaine, le régime lui fournit une ou deux épouses adolescentes.Clodoald a écrit:Cripure a écrit:Je prendsClodoald a écrit:
Pas de "problème". Myriam et sa famille tout comme d'autres familles juives quittent la France entre les deux tours...
Ils partent pour Israêl.
Dans le roman, les profs ne voulant pas se convertir à l'Islam se voient gentiment proposer la retraite.
Ainsi là où je suis arrivé, François est un jeune retraité de 45 ans avec la pension qu'il aurait eu à 65: plus de 3500 euros par mois.
Mais le jeune prof médiocre, d'après François, et qui accepte les nouvelles conditions voit son salaire tripler (grâce aux subventions des pétromonarchies du Golfe) pour avoir un traitement de plus de 10 000 euros par mois.
Il peut continuer son cours sur Rimbaud en mentionnant le fait que cet auteur se serait converti à l'Islam.
Ce jeune parvenu envisage (là où j'en suis) de prendre une seconde épouse.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- ClodoaldNeoprof expérimenté
Attention, il y a un spolier là Lefteris! Vilain!
Mais ce que tu racontes me laisse à penser que le dernier tiers du livre est un vrai festival...
Mais ce que tu racontes me laisse à penser que le dernier tiers du livre est un vrai festival...
- floxmulderNiveau 3
Le personnage de François est profondément pathétique... C'est un homme qui, bien avant l'arrivée au pouvoir d'un président musulman et la mise en place d'une politique liberticide, subissait déjà une vie et une société qu'il n'a pas choisie...
- ClodoaldNeoprof expérimenté
Le rapport à la mère de François laisse perplexe en effet. Et ce, bien avant 2022.
Aucune relation avec le père, mais une fascination pour les dernières années de sa vie où il a été heureux avec une femme qui a vingt ans de moins que lui.
Un passage touchant: "elle a pu lui trouver quelque chose pour l'aimer que nous (lui et sa mère) n'avions pas vu".
Aucune relation avec le père, mais une fascination pour les dernières années de sa vie où il a été heureux avec une femme qui a vingt ans de moins que lui.
Un passage touchant: "elle a pu lui trouver quelque chose pour l'aimer que nous (lui et sa mère) n'avions pas vu".
- LefterisEsprit sacré
Oui, mais contrairement aux autres, il ne saute pas à pieds joints dans les opportunités offertes, il continue de chercher un sens à sa vie, qu'il privilégie aux avantages matériels sur lesquels les autres se ruent. Bon j'en dis pas plus, Clodoald veut finir tranquillement...floxmulder a écrit:Le personnage de François est profondément pathétique... C'est un homme qui, bien avant l'arrivée au pouvoir d'un président musulman et la mise en place d'une politique liberticide, subissait déjà une vie et une société qu'il n'a pas choisie...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- ClodoaldNeoprof expérimenté
Lefteris a écrit:Oui, mais contrairement aux autres, il ne saute pas à pieds joints dans les opportunités offertes, il continue de chercher un sens à sa vie, qu'il privilégie aux avantages matériels sur lesquels les autres se ruent. Bon j'en dis pas plus, Clodoald veut finir tranquillement...floxmulder a écrit:Le personnage de François est profondément pathétique... C'est un homme qui, bien avant l'arrivée au pouvoir d'un président musulman et la mise en place d'une politique liberticide, subissait déjà une vie et une société qu'il n'a pas choisie...
Merci Leftéris. je quitte ce fil et finis ce livre qui quoi qu'on en dise est à lire.
Même si la fin me déçoit, je poursuivrais mon exploration de Houellebecq.
Je reviens ici dès que j'ai fini le dernier tiers.
- CeladonDemi-dieu
Je n'ai pas trouvé l'ombre d'un discours islamophobe dans ce bouquin.
En peu de temps, le personnage ppal perd mère et père. Point à la ligne.
Il enjambe effectivement une caissière baignant dans son sang. Point à la ligne.
Il apprend que Myriam va se marier chez elle, en Israël. Point à la ligne.
On pourrait imposer n'importe quoi à ce type, il est déjà mort. Alors un régime islamiste... ce sera peut-être la résurrection ?
En peu de temps, le personnage ppal perd mère et père. Point à la ligne.
Il enjambe effectivement une caissière baignant dans son sang. Point à la ligne.
Il apprend que Myriam va se marier chez elle, en Israël. Point à la ligne.
On pourrait imposer n'importe quoi à ce type, il est déjà mort. Alors un régime islamiste... ce sera peut-être la résurrection ?
- ClodoaldNeoprof expérimenté
Celadon a écrit:Je n'ai pas trouvé l'ombre d'un discours islamophobe dans ce bouquin.
En peu de temps, le personnage ppal perd mère et père. Point à la ligne.
Il enjambe effectivement une caissière baignant dans son sang. Point à la ligne.
Il apprend que Myriam va se marier chez elle, en Israël. Point à la ligne.
On pourrait imposer n'importe quoi à ce type, il est déjà mort. Alors un régime islamiste... ce sera peut-être la résurrection ?
Voila.
L'auteur a réussi.
- LefterisEsprit sacré
Effectivement, un type mort (presque, il se cherche encore, il tente de se raccrocher...) , des collègues encore plus morts que lui, une société morte, atone, des politiques qui ne sont là que pour manger à la gamelle que l'islam n'a plus qu'à cueillir. Beaucoup d'ironie, de sous entendus, et une vision au vitriol de la société actuelle. Je ne sais pas pourquoi il a pris les universitaires pour cible par contre, présentés comme superficiels, veules, et pour certains incompétents.Celadon a écrit:Je n'ai pas trouvé l'ombre d'un discours islamophobe dans ce bouquin.
En peu de temps, le personnage ppal perd mère et père. Point à la ligne.
Il enjambe effectivement une caissière baignant dans son sang. Point à la ligne.
Il apprend que Myriam va se marier chez elle, en Israël. Point à la ligne.
On pourrait imposer n'importe quoi à ce type, il est déjà mort. Alors un régime islamiste... ce sera peut-être la résurrection ?
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Reine MargotDemi-dieu
Je viens de le terminer et ce livre est en fait moins une critique de l'Islam que celle de notre société individualiste, Houellebcq idéalisant comme souvent les régimes patriarcaux qui laissent l'individu (au moins en apparence) moins seul.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- User5899Demi-dieu
Non, non, je pars à 3.500, merciClodoald a écrit:Cripure a écrit:Je prendsClodoald a écrit:
Pas de "problème". Myriam et sa famille tout comme d'autres familles juives quittent la France entre les deux tours...
Ils partent pour Israêl.
Dans le roman, les profs ne voulant pas se convertir à l'Islam se voient gentiment proposer la retraite.
Ainsi là où je suis arrivé, François est un jeune retraité de 45 ans avec la pension qu'il aurait eu à 65: plus de 3500 euros par mois.
Mais le jeune prof médiocre, d'après François, et qui accepte les nouvelles conditions voit son salaire tripler (grâce aux subventions des pétromonarchies du Golfe) pour avoir un traitement de plus de 10 000 euros par mois.
Il peut continuer son cours sur Rimbaud en mentionnant le fait que cet auteur se serait converti à l'Islam.
Ce jeune parvenu (Steve, je crois) envisage (là où j'en suis) de prendre une seconde épouse.
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