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- Reine MargotDemi-dieu
http://www.marianne.net/Achevons-le-mammouth-_a243328.htmlVincent Peillon s'est fracassé sur les rythmes scolaires, Najat Vallaud-Belkacem passe ses journées à caresser dans le sens du poil les parents d’élèves et les élèves, et finalement l’Histoire se montrera sévère sur le bilan éducatif de François Hollande. Il est plus que temps de soustraire le ministère de l’Education nationale aux aléas politiques et aux plans de carrière des ministres !
Il est à peine besoin de le dire : cette affaire de suppression des notes à l’école relève de la pure et simple bouffonnerie. J’ai sous les yeux un devoir d’élève noté, pardon, « évalué » en lettres et non en chiffres : C++. Va comprendre, Charles ! La meilleure amie de cette élève a eu pour appréciation, cela ne s’invente pas, B+–… Aux fous !
Est-ce cela l’école de la « bienveillance » ? Dites plutôt du faux-semblant et de l’enfantillage. Après avoir massacré l’apprentissage de la lecture, la bureaucratie pédagogique, encouragée par ses échecs, s’attaque maintenant à la notation. Devant tant d’impunité et tant d’arrogance, on a honte pour l’école, on a honte pour la gauche, on a honte pour ce gouvernement.
La sociologie distingue depuis longtemps, s’agissant d’une institution, sa fonction explicite et sa fonction latente. La fonction explicite de l’école, c’est l’enseignement. Sa fonction latente, c’est la câlinothérapie électorale. Or au pays de François Guizot, de Jules Ferry et de Jean Zay, on est en train d’abandonner sans vergogne l’enseignement au profit de la câlinothérapie. Avec, en tête de gondole, une câlinothérapeuthe de charme, Najat Vallaud-Belkacem. Elle passe ses journées à caresser dans le sens du poil les parents d’élèves, ces grands dépressifs, et les élèves, ces timides et fragiles plantes d’élevage.
Tenez : l’interdiction des redoublements qui va accompagner la suppression des notes ; dans les cas extrêmes, un professeur pourra tout de même proposer un redoublement. Mais ce sont les parents, du haut de leur expérience pédagogique, qui auront le dernier mot. Le prof, désavoué par des parents goguenards, aura l’air malin. Cette autorité, dont on le presse de faire preuve, faute de lui en donner les moyens, sera celle du Petit Chose au pays des grandes gueules et des malappris. Etonnez-vous après cela qu’on ne trouve plus personne pour faire ce métier de clown blanc et de souffre-douleur.
J’ai entre les mains une anthologie, de Patrice Romain, Mots d’excuse (Michel Lafon), envoyés par les parents aux enseignants. On peut trouver tout cela très drôle ; c’est en réalité lugubre et accablant. Quand les parents traitent les enseignants en larbins mal payés, ne soyez pas surpris que leurs enfants ne veuillent pas s’engager dans la noble carrière de l’éducation. C’est la double peine : au siècle du fric, les exploités sont par excellence des humiliés. Quant aux ministres qui se succèdent Rue de Grenelle à la cadence d’un relais 4 x 100 m, ce sont de simples figurants, des professeurs Gadgets, qui n’ont qu’une idée une fois assis dans le fauteuil de Jules Ferry, le quitter sur la pointe des pieds sans anicroche majeure pour la suite de leur carrière.
Voulez-vous que je vous dise ? Ce n’est pas de son Etat vampire, de ses hommes politiques ventouses et de ses patrons zombies que la France est en train de crever, mais de son mépris des valeurs intellectuelles. C’est le pays le plus platement petit-bourgeois de la grande bourgeoisie mondialisée. Deux prix Nobel cette année n’y changent rien. Nous sommes champions du monde des médailles Fields en mathématiques, mais nos enfants ne savent plus compter.
En vérité, l’Histoire sera beaucoup plus sévère pour le bilan éducatif de François Hollande que pour son bilan économique. En matière économique, et par conséquent sociale, il a droit à un tas de circonstances atténuantes : trente années de passivité de la part des gouvernements successifs, l’accumulation des déficits et de la dette, la mauvaise volonté des patrons, la carence des syndicats, la volonté du PS de tourner le dos aux réalités.
Au chapitre culturel, au contraire, il avait la voie libre pour un grand choc éducatif centré sur les questions les plus urgentes et les plus graves : la lutte contre l’illettrisme engagée naguère par Luc Ferry, la revalorisation financière et morale de la fonction enseignante, la réforme en profondeur du premier cycle de l’enseignement supérieur. Au lieu de quoi, on a vu Vincent Peillon se fracasser sur les rythmes scolaires, réduits à des amusettes périscolaires, et maintenant Najat Vallaud-Belkacem, avec ses notes remplacées par des lettres ou des gommettes de couleur.
Il est temps de donner le coup de grâce à un mammouth engoncé dans sa graisse, mais toujours aussi malfaisant : le ministère de l’Education nationale. Il faut le soustraire aux aléas politiques, aux plans de carrière des ministres, à l’arrogance administrative, à la stérilité intellectuelle, à l’alibi pédagogique. Il faut raser la forteresse de la Rue de Grenelle, et lui substituer un Haut Commissariat à l’Education et à la Recherche rattaché directement au Premier ministre, et animé par une grande personnalité nationale nommée pour cinq ans, à abri du microcosme politicien. Aux formes près, c’est de cette façon que pendant près de cinq années Jules Ferry et sa phalange de grands esprits républicains, nourris de culture et de désintéressement, ont fondé notre école. Avec pour programme de répondre aux urgences que j’ai énumérées plus haut et renouer avec la largeur de vues de la mystique républicaine.
Je vote à la présidentielle pour le candidat qui adoptera ce programme de salut public.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- MUTISExpert
Bravo !
Je renvois à ces deux petits fils...
https://www.neoprofs.org/t82793-la-fable-du-chronometre-a-bas-les-notes?highlight=chronom%E8tre
https://www.neoprofs.org/t84650-aujourd-hui-en-france-sur-l-ecole-parlons-des-vrais-chantiers
Franchement, heureusement qu'il y a encore quelques personnes de bon sens pour ne pas se laisser impressionner par le gourou Antibi et par la propagande officielle relayée sur toutes les ondes !
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"Heureux soient les fêlés car ils laissent passer la lumière" (Audiard)
"Ce n'est pas l'excès d'autorité qui est dangereux, c'est l'excès d'obéissance" (Primo Levi)
"La littérature, quelque passion que nous mettions à le nier, permet de sauver de l'oubli tout ce sur quoi le regard contemporain, de plus en plus immoral, prétend glisser dans l'indifférence absolue" (Enrique Vila-Matas)
" Que les dissemblables soient réunis et de leurs différences jaillira la plus belle harmonie ; rien ne se fait sans lutte." (Héraclite)
"Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie, de n'être pas fou" (Pascal).
- keroGrand sage
Ce qui est aussi rassurant, c'est de voir ce genre de discours dans un média qu'on ne peut pas hâtivement disqualifier pour délit de sale gueule idéologique.
- ParatgeNeoprof expérimenté
Et dire que Juilliard est un repenti du SGEN !
- CeladonDemi-dieu
Bien bien repenti, alors. :aau:
C'est excellent. Merci JJ. Et la proposition ne l'est pas moins.
Nous sommes 1 million 100 mille fonctionnaires au MEN dont 800 mille environ à marner sur le terrain.
300 000 sont préposés à pondre des trucs improbables de plus en plus inapplicables qui ne cessent de projeter au fond du trou et l'élève et l'enseignant, à contrôler les rameurs, à contrôler les contrôleurs, à faire tourner dans le vide de plus en plus sidéral un système qui nous envoie tous dans le mur.
Alors il y a bien eu un ancien 1er ministre qui a parlé de les virer, ces 300 mille, mais son président a dit non.
Je ne sais pas si on l'a su.
Avant lui, un autre avait parlé de dégraisser le mammouth, mais faute d'avoir été assez explicite, il a laissé supposer aux enseignants que c'était eux qu'il fallait renvoyer dans leurs foyers. Exit le ministre, tout le monde était dans la rue.
Voilà, on n'y arrivera pas. Et là-haut, ils ne se rendent compte de rien, ne veulent rien voir et rien savoir, et continuent à savonner la planche.
C'est excellent. Merci JJ. Et la proposition ne l'est pas moins.
Nous sommes 1 million 100 mille fonctionnaires au MEN dont 800 mille environ à marner sur le terrain.
300 000 sont préposés à pondre des trucs improbables de plus en plus inapplicables qui ne cessent de projeter au fond du trou et l'élève et l'enseignant, à contrôler les rameurs, à contrôler les contrôleurs, à faire tourner dans le vide de plus en plus sidéral un système qui nous envoie tous dans le mur.
Alors il y a bien eu un ancien 1er ministre qui a parlé de les virer, ces 300 mille, mais son président a dit non.
Je ne sais pas si on l'a su.
Avant lui, un autre avait parlé de dégraisser le mammouth, mais faute d'avoir été assez explicite, il a laissé supposer aux enseignants que c'était eux qu'il fallait renvoyer dans leurs foyers. Exit le ministre, tout le monde était dans la rue.
Voilà, on n'y arrivera pas. Et là-haut, ils ne se rendent compte de rien, ne veulent rien voir et rien savoir, et continuent à savonner la planche.
- User5899Demi-dieu
Un grand bravo à Jacques Julliard.Reine Margot a écrit:http://www.marianne.net/Achevons-le-mammouth-_a243328.htmlVincent Peillon s'est fracassé sur les rythmes scolaires, Najat Vallaud-Belkacem passe ses journées à caresser dans le sens du poil les parents d’élèves et les élèves, et finalement l’Histoire se montrera sévère sur le bilan éducatif de François Hollande. Il est plus que temps de soustraire le ministère de l’Education nationale aux aléas politiques et aux plans de carrière des ministres !
Il est à peine besoin de le dire : cette affaire de suppression des notes à l’école relève de la pure et simple bouffonnerie. J’ai sous les yeux un devoir d’élève noté, pardon, « évalué » en lettres et non en chiffres : C++. Va comprendre, Charles ! La meilleure amie de cette élève a eu pour appréciation, cela ne s’invente pas, B+–… Aux fous !
Est-ce cela l’école de la « bienveillance » ? Dites plutôt du faux-semblant et de l’enfantillage. Après avoir massacré l’apprentissage de la lecture, la bureaucratie pédagogique, encouragée par ses échecs, s’attaque maintenant à la notation. Devant tant d’impunité et tant d’arrogance, on a honte pour l’école, on a honte pour la gauche, on a honte pour ce gouvernement.
La sociologie distingue depuis longtemps, s’agissant d’une institution, sa fonction explicite et sa fonction latente. La fonction explicite de l’école, c’est l’enseignement. Sa fonction latente, c’est la câlinothérapie électorale. Or au pays de François Guizot, de Jules Ferry et de Jean Zay, on est en train d’abandonner sans vergogne l’enseignement au profit de la câlinothérapie. Avec, en tête de gondole, une câlinothérapeuthe de charme, Najat Vallaud-Belkacem. Elle passe ses journées à caresser dans le sens du poil les parents d’élèves, ces grands dépressifs, et les élèves, ces timides et fragiles plantes d’élevage.
Tenez : l’interdiction des redoublements qui va accompagner la suppression des notes ; dans les cas extrêmes, un professeur pourra tout de même proposer un redoublement. Mais ce sont les parents, du haut de leur expérience pédagogique, qui auront le dernier mot. Le prof, désavoué par des parents goguenards, aura l’air malin. Cette autorité, dont on le presse de faire preuve, faute de lui en donner les moyens, sera celle du Petit Chose au pays des grandes gueules et des malappris. Etonnez-vous après cela qu’on ne trouve plus personne pour faire ce métier de clown blanc et de souffre-douleur.
J’ai entre les mains une anthologie, de Patrice Romain, Mots d’excuse (Michel Lafon), envoyés par les parents aux enseignants. On peut trouver tout cela très drôle ; c’est en réalité lugubre et accablant. Quand les parents traitent les enseignants en larbins mal payés, ne soyez pas surpris que leurs enfants ne veuillent pas s’engager dans la noble carrière de l’éducation. C’est la double peine : au siècle du fric, les exploités sont par excellence des humiliés. Quant aux ministres qui se succèdent Rue de Grenelle à la cadence d’un relais 4 x 100 m, ce sont de simples figurants, des professeurs Gadgets, qui n’ont qu’une idée une fois assis dans le fauteuil de Jules Ferry, le quitter sur la pointe des pieds sans anicroche majeure pour la suite de leur carrière.
Voulez-vous que je vous dise ? Ce n’est pas de son Etat vampire, de ses hommes politiques ventouses et de ses patrons zombies que la France est en train de crever, mais de son mépris des valeurs intellectuelles. C’est le pays le plus platement petit-bourgeois de la grande bourgeoisie mondialisée. Deux prix Nobel cette année n’y changent rien. Nous sommes champions du monde des médailles Fields en mathématiques, mais nos enfants ne savent plus compter.
En vérité, l’Histoire sera beaucoup plus sévère pour le bilan éducatif de François Hollande que pour son bilan économique. En matière économique, et par conséquent sociale, il a droit à un tas de circonstances atténuantes : trente années de passivité de la part des gouvernements successifs, l’accumulation des déficits et de la dette, la mauvaise volonté des patrons, la carence des syndicats, la volonté du PS de tourner le dos aux réalités.
Au chapitre culturel, au contraire, il avait la voie libre pour un grand choc éducatif centré sur les questions les plus urgentes et les plus graves : la lutte contre l’illettrisme engagée naguère par Luc Ferry, la revalorisation financière et morale de la fonction enseignante, la réforme en profondeur du premier cycle de l’enseignement supérieur. Au lieu de quoi, on a vu Vincent Peillon se fracasser sur les rythmes scolaires, réduits à des amusettes périscolaires, et maintenant Najat Vallaud-Belkacem, avec ses notes remplacées par des lettres ou des gommettes de couleur.
Il est temps de donner le coup de grâce à un mammouth engoncé dans sa graisse, mais toujours aussi malfaisant : le ministère de l’Education nationale. Il faut le soustraire aux aléas politiques, aux plans de carrière des ministres, à l’arrogance administrative, à la stérilité intellectuelle, à l’alibi pédagogique. Il faut raser la forteresse de la Rue de Grenelle, et lui substituer un Haut Commissariat à l’Education et à la Recherche rattaché directement au Premier ministre, et animé par une grande personnalité nationale nommée pour cinq ans, à abri du microcosme politicien. Aux formes près, c’est de cette façon que pendant près de cinq années Jules Ferry et sa phalange de grands esprits républicains, nourris de culture et de désintéressement, ont fondé notre école. Avec pour programme de répondre aux urgences que j’ai énumérées plus haut et renouer avec la largeur de vues de la mystique républicaine.
Je vote à la présidentielle pour le candidat qui adoptera ce programme de salut public.
Je me tiens près de mon téléphone
- NormandyxNeoprof expérimenté
Un grand merci à lui, à force ça fatigue d'avoir l'impression de passer son temps à écoper sur le titanic de la rue de grenelle. Hélas, les capitaines sont toujours les mêmes, la démotivation est évidente en chambre des machines, il n'y a que dans le grand salon qu'on se congratule en réclamant plus de glace
- ParatgeNeoprof expérimenté
Dans le même n° de Marianne, Danièle Sallenave face à qui ? Le Meirieu !
- arcencielGrand Maître
Bien vu!Normandyx a écrit:Un grand merci à lui, à force ça fatigue d'avoir l'impression de passer son temps à écoper sur le titanic de la rue de grenelle. Hélas, les capitaines sont toujours les mêmes, la démotivation est évidente en chambre des machines, il n'y a que dans le grand salon qu'on se congratule en réclamant plus de glace
- palomitaNeoprof expérimenté
Oui, enfin !
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"La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit"
Oscar wilde.
- palomitaNeoprof expérimenté
Le Meirieu y est d'ailleurs égal à lui-même . J'ai beaucoup apprécié les réponses de Danièle Sallenave.Paratge a écrit:Dans le même n° de Marianne, Danièle Sallenave face à qui ? Le Meirieu !
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"La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit"
Oscar wilde.
- coindeparadisGuide spirituel
C'est rassurant de voir au moins un journaliste qui ne tire pas sur les profs contrairement aux autres , au nom du politiquement correct !
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Ne t'excuse jamais d'être ce que tu es. Gandhi
- archebocEsprit éclairé
Celadon a écrit:
Nous sommes 1 million 100 mille fonctionnaires au MEN dont 800 mille environ à marner sur le terrain.
300 000 sont préposés à pondre des trucs improbables de plus en plus inapplicables qui ne cessent de projeter au fond du trou et l'élève et l'enseignant, à contrôler les rameurs, à contrôler les contrôleurs, à faire tourner dans le vide de plus en plus sidéral un système qui nous envoie tous dans le mur.
Alors il y a bien eu un ancien 1er ministre qui a parlé de les virer, ces 300 mille, mais son président a dit non.
Je ne sais pas si on l'a su.
trouvé sur le site du ministère :
Nombre de personnels (MENESR) 1 039 900
dont exerçant en écoles, collèges et lycées (y compris Cned) 1 016 400
Enseignants (y compris privé sous contrat) 839 700
dont enseignants des établissements publics 703 600
Non-enseignants des établissements publics 176 700
Personnel administratif académique et en administration centrale 23 500
La plupart des non-enseignants sont sur le terrain : surveillants et perdirs.
- User21714Expert spécialisé
Concernant Julliard... Etes-vous sûr qu'il s'agit du Julliard du SGEN, celui qui a poussé à fond pour la mise en place des rythmes scolaires à Paris?
Ne serait-ce pas un homonyme?
http://www.lexpress.fr/education/bruno-julliard-j-ai-ete-frappe-par-le-conservatisme-des-syndicats-enseignants_1210327.html
Il me semble que l'autre,l'enflure le pédago du sgen, c'est Bruno Julliard!
Ne serait-ce pas un homonyme?
http://www.lexpress.fr/education/bruno-julliard-j-ai-ete-frappe-par-le-conservatisme-des-syndicats-enseignants_1210327.html
Il me semble que l'autre,
- NormandyxNeoprof expérimenté
Je crois que je vais l'acheter celui là, histoire de le garder avec le numéro du parisien sur les gens qu'on embauche sans formation...
- Thalia de GMédiateur
Constat qui me paraît lucide, mais le mal est si profondément enraciné qu'il faudrait des années pour l'éradiquer.
_________________
Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- BalthazaardVénérable
Par contre méfiance , imaginez un moment que "Le Haut Commissariat à l’Education et à la Recherche rattaché directement au Premier ministre, et animé par une grande personnalité nationale nommée pour cinq ans" ait à sa tête un genre de Meirieu (pas le vrai, il est, heureusement, dans la politique) mais avant son engagement, il remplissait tous les critères
- Reine MargotDemi-dieu
Jacques Julliard est historien de l'éducation et des institutions républicaines, on lui doit notamment "les gauches françaises".
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- NormandyxNeoprof expérimenté
Est il possible de se cotiser pour offrir un numéro de ce Marianne à NVB et à tous les membres du staff qui bosse sur la refondation?
- User5899Demi-dieu
Si John est d'accord, j'envoie un exemplaire "avec les compliments du forum neoprofs.org".
- Marie LaetitiaBon génie
archeboc a écrit:Celadon a écrit:
Nous sommes 1 million 100 mille fonctionnaires au MEN dont 800 mille environ à marner sur le terrain.
300 000 sont préposés à pondre des trucs improbables de plus en plus inapplicables qui ne cessent de projeter au fond du trou et l'élève et l'enseignant, à contrôler les rameurs, à contrôler les contrôleurs, à faire tourner dans le vide de plus en plus sidéral un système qui nous envoie tous dans le mur.
Alors il y a bien eu un ancien 1er ministre qui a parlé de les virer, ces 300 mille, mais son président a dit non.
Je ne sais pas si on l'a su.
trouvé sur le site du ministère :
Nombre de personnels (MENESR) 1 039 900
dont exerçant en écoles, collèges et lycées (y compris Cned) 1 016 400
Enseignants (y compris privé sous contrat) 839 700
dont enseignants des établissements publics 703 600
Non-enseignants des établissements publics 176 700
Personnel administratif académique et en administration centrale 23 500
La plupart des non-enseignants sont sur le terrain : surveillants et perdirs.
Reste à savoir combien dans les rectorats (et réellement utiles, certains le sont, d'autres sont là, même s'ils sont exceptionnels, car il n'est plus envisageable de mettre devant des classes) et combien au ministère...
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- ParatgeNeoprof expérimenté
républicain a écrit:Concernant Julliard... Etes-vous sûr qu'il s'agit du Julliard du SGEN, celui qui a poussé à fond pour la mise en place des rythmes scolaires à Paris?
Ne serait-ce pas un homonyme?
http://www.lexpress.fr/education/bruno-julliard-j-ai-ete-frappe-par-le-conservatisme-des-syndicats-enseignants_1210327.html
Il me semble que l'autre,l'enflurele pédago du sgen, c'est Bruno Julliard!
« En 1967, il cessa de donner des cours au CFJ et intégra le bureau confédéral de la CFDT comme représentant du SGEN ».
- CondorcetOracle
C'est une des premières fois où je suis d'accord avec Jacques Julliard.
- palomitaNeoprof expérimenté
Apparemment, il a d'abord été à l'unef puis au SGEN puis à la CFDT si on en croit Wikipedia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Julliard
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Julliard
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"La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit"
Oscar wilde.
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- Achevons le mammouth ! / Jacques Julliard
- Rythmes, programmes et laicité : un texte fourre-tout de Jacques Julliard dans Marianne.
- Edito de J.Julliard dans Marianne : "L'école française est dominée par un pédagogisme compassionnel et une parentocratie démagogique"
- Nicole Ferroni, Laurent Binet, Philippe Delerm... dans Marianne du 4 avril : ces profs qui abandonnent le "Mammouth".
- Cette semaine dans Marianne : «Les douze tabous qui ravagent l'école»
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