Débouchés après une thèse en linguistique française ?

Bonjour à tous,

Je suis actuellement en première année de doctorat de linguistique française (j'ai commencé le travail sur ma thèse le mois dernier)et je m'inquiète déjà un peu pour l'après-thèse.
Sur Internet, j'ai pu lire différents témoignages de personnes qui indiquaient que seuls quelques personnes parvenaient réellement à travailler dans le monde de l'enseignement et/ou de la recherche dans le domaine des Sciences humaines après une thèse.

Je souhaiterais donc savoir si certaines personnes parmi vous ont fait une thèse en SHS et se sont ensuite orientées vers d'autres secteurs que l'enseignement ou la recherche (même si je suis conscient que ce forum est avant destiné à des personnes qui enseignent ou veulent enseigner).
Si oui, quels sont ces secteurs qui, selon vous, peuvent être intéressés par les compétences d'un doctorant (en linguistique)?

Au plaisir de lire vos réponses !

C'est regrettable et c'est malheureux à dire, mais aucun. La question serait plutôt : pourquoi fais-tu un doctorat dans ce domaine qui n'offre aucun débouché professionnel hors de l'enseignement et de la recherche (et encore) ?

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Pourquoi ne pas plutôt préparer l'agrégation si c'est pour enseigner ?

nitescence a écrit:C'est regrettable et c'est malheureux à dire, mais aucun. La question serait plutôt : pourquoi fais-tu un doctorat dans ce domaine qui n'offre aucun débouché professionnel hors de l'enseignement et de la recherche (et encore) ?

Très exactement.

Ce qui est regrettable, c'est aussi que certains professeurs de fac sans scrupules laissent des étudiants s'embarquer dans ce parcours. Ce sont des enseignants qui travaillant surtout pour leur carrière qui se mesure, entre autre, au nombre de thèses dirigées.

Il paraîtrait normal en lettres de n'accepter en doctorat que des étudiants ayant réussi l'agrégation ou à tout le moins le capes: ca éviterait une inflation de docteurs inemployables ...Mais après il y a la rentabilité immédiate d'un doctorant, en effet.

Iphigénie a écrit:Il paraîtrait normal en lettres de n'accepter en doctorat que des étudiants ayant réussi l'agrégation ou à tout le moins le capes: ca éviterait une inflation de docteurs inemployables ...Mais après il y a la rentabilité immédiate d'un doctorant, en effet.

Je suis mille fois d'accord. Ou alors des doctorants ayant une fortune personnelle, ou des vieux qui font une thèse pour le plaisir, sans compter sur elle pour gagner leur vie plus tard.
Je plaisante à peine.

Attention, on peut aussi faire une thèse pour son plaisir : c'est mon cas (mais j'avais déjà un emploi).

zut, grillé.

nitescence a écrit:Attention, on peut aussi faire une thèse pour son plaisir : c'est mon cas (mais j'avais déjà un emploi).

zut, grillé.

Pardon pour le "vieux" alors

Pour le plaisir oui, oui, c'est vrai!ok!...
Je disais cela parce que c'est en effet ce que fait une amie qui est prof de fac( en ancien français il est vrai, où les débouchés ... Hum, Comment dire... Actuellement...)...

Iphigénie a écrit:Pour le plaisir oui, oui, c'est vrai!ok!...
Je disais cela parce que c'est en effet ce que fait une amie qui est prof de fac( en ancien français il est vrai, où les débouchés ... Hum,   Comment dire... Actuellement...)...

Elle est prof de fac et elle fait une thèse ?

Pour son plaisir

DesolationRow a écrit:

Iphigénie a écrit:Pour le plaisir oui, oui, c'est vrai!ok!...
Je disais cela parce que c'est en effet ce que fait une amie qui est prof de fac( en ancien français il est vrai, où les débouchés ... Hum,   Comment dire... Actuellement...)...

Elle est prof de fac et elle fait une thèse ?

Non elle en a déjà deux ça doit être suffisant: c'est ce qu'elle fait avec les étudiants dont elle se charge! :lol:
mes amis sont comme moi: plutôt des "vieux de la vieille" qu 'en formation, hélas!

C'est ce qui m'étonnait