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- DimkaVénérable
Salut,
J’avais fait comme ça (’fin… plutôt fin août pour début septembre, à mon avis, s’ils peuvent sucrer les deux mois de vacances, ils ne s’embêtent pas, et ne lambinent pas), et ça avait marché, mais à mon avis, il faut normalement passer par la voie hiérarchique (si je me souviens bien, on change d’affectation le premier septembre, donc en été, on prend sa voie hiérarchique de l’année précédente). De toute façon, les administrations travaillent plus que les profs, en été (ils cessent plus tard et reprennent plus tôt).Rendash a écrit:Et pour une démission pendant l'été? Comment ça se passe, niveau voie hiérarchique? L'idée étant de balancer la dem' en juillet pour septembre, en gros. On envoie directement au rectorat?
- HesteNiveau 9
Lyssya Gory a écrit:C'est bien ce que je dis, on tient les gens à la gorge en sachant qu'ils ne bougeront pas. Or c'est FAUX, on a TOUJOURS le choix. Le tout c'est de savoir quelles sont nos priorités.
On a le choix quand on a des moyens pour avoir ses choix. Le servage encore d'actualité, pourquoi pas les cavernes préhistoriques :lol:
- Lyssya GoryNiveau 1
Eh oui, le servage encore d'actualité... Quand ceux qui auraient les moyens intellectuels de réagir ne le font pas, par lâcheté ou par confort. Ma situation n'est, en effet, certainement pas parmi les plus difficiles mais je sais que beaucoup à ma place auraient considéré qu'ils "n"avaient pas les moyens" de faire le choix de la démission.
- DimkaVénérable
On a parfois les opportunités qu’on se créé. ’fin… je ne sais pas trop comment dire, mais on n’a pas les moyens comme ça, comme donnés, de base (sauf si on est un riche rentier). C’est juste qu’on va les chercher, et donc déjà qu’on y croit (qu’on croit qu’il est possible d’avoir les moyens de…). Après, c’est sûr que c’est plus ou moins difficile selon les situations (avoir trois enfants, un chien, une maison à rembourser donne plus de contraintes et laisse moins de marge de manœuvre).Heste a écrit:Se révolter c'est bien quand on a les moyens de le faire or beaucoup de stagiaires ne sont même pas en position de négocier pendant leur année de stage.
Mais à force de présenter la démission comme la fin du monde, on rend tout dramatique et on donne des raisons aux gens pour être asservis. S’ils étaient plus libres, déjà dans leur esprit (en ne considérant pas l’éducation nationale comme forcément toute leur vie, du genre je fais un job et si ça ne va pas je vais voir ailleurs si j’y suis), ce serait plus cool.
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- Spoiler:
- HesteNiveau 9
Je n'ai pas dit qu'il fallait présenter la démission comme la fin du monde, j'ai une large préférence pour les discours et les conseils mesurés. Parfois il faut pouvoir attendre quelques années pour se créer des opportunités qui soient vivables. Présenter la démission comme la seule solution me parait largement plus risquée et puis démissionner c'est tout sauf se battre pour que les choses changent...
- Lyssya GoryNiveau 1
Je n'ai jamais présenté la démission comme la seule solution. Je dis juste qu'elle est une solution, ce que certains semblent refuser. Et ce n'est peut-être pas un moyen direct de lutte, mais je te garantis que s'il y avait des démissions en masse, le ministère reverrait vite les conditions de stage. Et puis, à défaut de changer "les choses", ça change la vie, et parfois c'est pas si mal.
- DimkaVénérable
Oui, selon les situations, ça peut être plus pertinent d’attendre. Mais je voulais juste dire qu’« avoir les moyens », ce n’est pas une condition de base qu’on n’a ou qu’on n’a pas − un luxe qui permettrait le choix −, c’est une condition que l’on se créé, parmi d’autres, dans le cadre de son parcours : faut y réfléchir, faut chercher, les idées et solutions ne tombent pas comme ça, elles ne sont pas définitivement présentes ou absentes. Puis dire qu’on n’a pas les moyens et décider de son parcours selon cela, c’est déjà un choix.
Après, je ne nie pas les contraintes, plus ou moins dures, selon les situations. Mais je doute que beaucoup de gens qui démissionnent aient des moyens comme une sorte d’assurance absolue. Les choses se font au fur et à mesure.
Après, je ne nie pas les contraintes, plus ou moins dures, selon les situations. Mais je doute que beaucoup de gens qui démissionnent aient des moyens comme une sorte d’assurance absolue. Les choses se font au fur et à mesure.
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- RendashBon génie
Dimka a écrit:Salut,J’avais fait comme ça (’fin… plutôt fin août pour début septembre, à mon avis, s’ils peuvent sucrer les deux mois de vacances, ils ne s’embêtent pas, et ne lambinent pas), et ça avait marché, mais à mon avis, il faut normalement passer par la voie hiérarchique (si je me souviens bien, on change d’affectation le premier septembre, donc en été, on prend sa voie hiérarchique de l’année précédente). De toute façon, les administrations travaillent plus que les profs, en été (ils cessent plus tard et reprennent plus tôt).Rendash a écrit:Et pour une démission pendant l'été? Comment ça se passe, niveau voie hiérarchique? L'idée étant de balancer la dem' en juillet pour septembre, en gros. On envoie directement au rectorat?
D'accord, merci pour l'info. Fin août plutôt que juillet, c'est pas idiot, d'ailleurs. Merci.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Ingeborg B.Esprit éclairé
[quote="Lyssya Gory"]C'est bien ce que je dis, on tient les gens à la gorge en sachant qu'ils ne bougeront pas. Or c'est FAUX, on a TOUJOURS le choix. Le tout c'est de savoir quelles sont nos priorités. Si tout le monde tenait ton raisonnement le servage serait encore d'actualité.
Je ne nie pas la difficulté du choix de démissionner ou de donner de grands coups de pieds dans la fourmilière, je pose juste la question : où se situe la limite de ce que l'on peut accepter ou pas ?
[/quote]
L'EN n'est pas non plus le goulag Faudrait peut-être ne pas exagérer. Et ce serait aussi gentil de ne pas présenter les profs comme des moutons serviles. En 20 ans de carrière, je n'ai jamais baissé la tête, je me suis parfois vivement opposé à des cde en conseil d'administration, envoyer bouler des parents. Tu vois, je suis encore là et c'est fou mais je suis appréciée et je n'ai jamais subi de brimades
Je ne nie pas la difficulté du choix de démissionner ou de donner de grands coups de pieds dans la fourmilière, je pose juste la question : où se situe la limite de ce que l'on peut accepter ou pas ?
[/quote]
L'EN n'est pas non plus le goulag Faudrait peut-être ne pas exagérer. Et ce serait aussi gentil de ne pas présenter les profs comme des moutons serviles. En 20 ans de carrière, je n'ai jamais baissé la tête, je me suis parfois vivement opposé à des cde en conseil d'administration, envoyer bouler des parents. Tu vois, je suis encore là et c'est fou mais je suis appréciée et je n'ai jamais subi de brimades
- Lyssya GoryNiveau 1
Mais je ne m'adresse qu'à ceux qui souffrent de leur situation. Tant mieux, et je suis sincère, pour ceux qui se sentent à l'aise et sont heureux comme cela. Ce n'est pas le cas de tous, loin de là et entendre un autre discours que "il faut tenir, tenir, tenir à tout prix, il n'y a pas d'autre issue " peut être salutaire.
Tu es prof depuis longtemps dis-tu, que sais-tu de ce que vivent réellement certains stagiaires cette année?
Tu es prof depuis longtemps dis-tu, que sais-tu de ce que vivent réellement certains stagiaires cette année?
- mafaldazNiveau 2
C'est vrai que les conditions du stage ne sont pas terribles... Et que les stagiaires n'ont quand même pas la même opportunité de l'ouvrir que nous. C'est peut-être aussi le rôle des tuteurs et des collègues d'être vigilants à ce sujet, en tout cas au sein de l'établissement où le stagiaire enseigne. Chez nous, une stagiaire s'est trouvée confrontée à un refus de sanction de la part de l'administration pour un élève particulièrement difficile. Évidemment il pose des problèmes dans tous les cours, mais on met de côté les rapports de la stagiaire, parce que c'est une stagiaire et que du coup ils perdent de la "valeur". Ce genre d'aberration, c'est à l'équipe pédagogique de le prendre en charge, en allant par exemple à plusieurs demander des comptes à l'administration, rapport en main.
Le nombre joue toujours. C'est pour cela que certains chefs essayent de nous diviser. Je me souviens que, lorsque j'étais stagiaire, il nous était arrivé d'intervenir à plusieurs pour des faits qui nous semblaient injustes. Après, les succès de nos entreprises étaient variables... C'est sans doute moins évident aujourd'hui, nous étions souvent ensemble, il y avait une sorte d'esprit de groupe qui s'était créé, au moins pour une partie d'entre nous. Je ne sais pas si les stagiaires sont aussi souvent réunis dans les mêmes formations cette année. C'est pratique pour rendre plus vulnérable...
Le nombre joue toujours. C'est pour cela que certains chefs essayent de nous diviser. Je me souviens que, lorsque j'étais stagiaire, il nous était arrivé d'intervenir à plusieurs pour des faits qui nous semblaient injustes. Après, les succès de nos entreprises étaient variables... C'est sans doute moins évident aujourd'hui, nous étions souvent ensemble, il y avait une sorte d'esprit de groupe qui s'était créé, au moins pour une partie d'entre nous. Je ne sais pas si les stagiaires sont aussi souvent réunis dans les mêmes formations cette année. C'est pratique pour rendre plus vulnérable...
- User20401Vénérable
Ca c'est chouette !
Malheureusement, j'ai souvent l'impression que le discours de la part des titulaires, c'est "j'ai souffert quand j'étais stagiaire, donc il n'y a pas de raisons que les stagiaires actuels ne souffrent pas" (pas dit aussi clairement, bien sûr, mais c'est ce qui est sous-entendu).
Or, il y a effectivement des choses à revoir, qu'on soit stagiaires 18h ou stagiaires 9h. Certes, c'est pas le bagne, mais notre situation est très compliquée.
Le plus dur étant, à mon avis, de ne pas pouvoir vraiment se confier à notre tuteur sur nos difficultés éventuelles, puisque c'est lui qui évalue et son évaluation conditionne la venue de l'inspecteur (chez nous, en tous cas). Le tuteur ne devrait pas nous évaluer. Il devrait seulement avoir une mission d'aide et de conseil, et je pense que ça nous soulagerait d'un poids, déjà.
Mais tout ça ne changera pas, puisque rares sont les titulaires qui se battent pour nous, et que nous, par définition, on ne peut rien dire (bin ouais, faut être titularisés). Et la démission peut régler des situations individuelles problématiques, mais ne constitue pas un moyen de lutte (sauf à organiser une démission en masse et synchro, avec les syndicats, pour taper du poing sur la table).
Voilà, c'était ma maigre contribution au débat.
P.S : Perso, je m'éclate dans mon boulot, même si certains jours sont plus dûrs que d'autres et que je bosse 12h/jour, environ...
Malheureusement, j'ai souvent l'impression que le discours de la part des titulaires, c'est "j'ai souffert quand j'étais stagiaire, donc il n'y a pas de raisons que les stagiaires actuels ne souffrent pas" (pas dit aussi clairement, bien sûr, mais c'est ce qui est sous-entendu).
Or, il y a effectivement des choses à revoir, qu'on soit stagiaires 18h ou stagiaires 9h. Certes, c'est pas le bagne, mais notre situation est très compliquée.
Le plus dur étant, à mon avis, de ne pas pouvoir vraiment se confier à notre tuteur sur nos difficultés éventuelles, puisque c'est lui qui évalue et son évaluation conditionne la venue de l'inspecteur (chez nous, en tous cas). Le tuteur ne devrait pas nous évaluer. Il devrait seulement avoir une mission d'aide et de conseil, et je pense que ça nous soulagerait d'un poids, déjà.
Mais tout ça ne changera pas, puisque rares sont les titulaires qui se battent pour nous, et que nous, par définition, on ne peut rien dire (bin ouais, faut être titularisés). Et la démission peut régler des situations individuelles problématiques, mais ne constitue pas un moyen de lutte (sauf à organiser une démission en masse et synchro, avec les syndicats, pour taper du poing sur la table).
Voilà, c'était ma maigre contribution au débat.
P.S : Perso, je m'éclate dans mon boulot, même si certains jours sont plus dûrs que d'autres et que je bosse 12h/jour, environ...
- RendashBon génie
Cicyle a écrit: Le tuteur ne devrait pas nous évaluer. Il devrait seulement avoir une mission d'aide et de conseil, et je pense que ça nous soulagerait d'un poids, déjà.
Le problème, c'est que ce rôle reviendrait probablement à l'ESPé. Je n'ai aucune confiance en les formateurs de l'ESPé, je ne tiens pas à ce qu'ils décident de ma titularisation seuls. C'est déjà trop qu'ils aient leur mot à dire, en fait.
Mais c'est sans doute parce que j'ai une tutrice fantastique que je tiens ce discours, j'en ai conscience.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- AudreyOracle
Sauf que pour que l'Espe ait un avis fondé et que tu ne coures pas le risque d'être recalé sur l'observation d'une seule ou deux séances foirées alors que tout va bien normalement, il faudrait que l'Espe vienne te visiter un paquet de fois dans l'année...
Le tuteur est le seul en mesure de connaître le déroulement habituel de vos séances, de nuancer voire de contrer l'avis erroné de l'Espe...le seul à pouvoir évoquer vos progrès.
Le tuteur est le seul en mesure de connaître le déroulement habituel de vos séances, de nuancer voire de contrer l'avis erroné de l'Espe...le seul à pouvoir évoquer vos progrès.
- User20401Vénérable
Je pensais plutôt à 2 inspections dans l'année (minimum) pour tout le monde. Et des visites du tuteur seulement pour les conseils, sans rapport à l'inspecteur.Rendash a écrit:Cicyle a écrit: Le tuteur ne devrait pas nous évaluer. Il devrait seulement avoir une mission d'aide et de conseil, et je pense que ça nous soulagerait d'un poids, déjà.
Le problème, c'est que ce rôle reviendrait probablement à l'ESPé. Je n'ai aucune confiance en les formateurs de l'ESPé, je ne tiens pas à ce qu'ils décident de ma titularisation seuls. C'est déjà trop qu'ils aient leur mot à dire, en fait.
Mais c'est sans doute parce que j'ai une tutrice fantastique que je tiens ce discours, j'en ai conscience.
- User20401Vénérable
Avec tout ce que ça implique (qu'on peut lire sur ce forum). Un tuteur pour qui le courant ne passe pas avec son stagiaire. Ou, tout simplement, un tuteur qui veut se faire mousser et s'approprier les progrès faits par son stagiaire, au risque de pourrir le stagiaire ("avant, c'était vraiment pas terrible, mais grâce à mon intervention, ça va mieux").Audrey a écrit:Sauf que pour que l'Espe ait un avis fondé et que tu ne coures pas le risque d'être recalé sur l'observation d'une seule ou deux séances foirées alors que tout va bien normalement, il faudrait que l'Espe vienne te visiter un paquet de fois dans l'année...
Le tuteur est le seul en mesure de connaître le déroulement habituel de vos séances, de nuancer voire de contrer l'avis erroné de l'Espe...le seul à pouvoir évoquer vos progrès.
- AudreyOracle
Aucune solution n'est parfaite. Il me semble tout de même que dans la majeure partie des cas, la relation avec le tuteur est normale, voire excellente.
- RendashBon génie
Je rejoins Audrey sur ces points. Le tuteur est à même de voir ce qui se passe au quotidien, contrairement à l'IPR ou à l'ESPé.
Et j'ose croire que la plupart des tuteurs est de bonne foi et bienveillant et que les problèmes tels que ceux évoqués ici sont rares
Même si ça les rend d'autant plus graves et tristes à la fois =/
Et j'ose croire que la plupart des tuteurs est de bonne foi et bienveillant et que les problèmes tels que ceux évoqués ici sont rares
Même si ça les rend d'autant plus graves et tristes à la fois =/
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- User20401Vénérable
Même avec un tuteur bienveillant, je reste convaincue que la situation où la personne censée nous aider est aussi celle qui nous évalue est source de stress et de malaise pour le stagiaire.
- RendashBon génie
Cicyle a écrit:Même avec un tuteur bienveillant, je reste convaincue que la situation où la personne censée nous aider est aussi celle qui nous évalue est source de stress et de malaise pour le stagiaire.
Tout dépend sur quoi ladite personne met l'accent, tout dépend de la façon dont elle se comporte, tout dépend de la façon dont elle semble te considérer. Ma tutrice se conduit avec moi comme une collègue, elle m'apprend beaucoup de choses mais en même temps me laisse aussi faire mes choix et mes expériences. Elle a la gentillesse de me laisser me planter de temps en temps, ce que j'apprécie, soit dit sans la moindre ironie. Elle me laisse vivre, en somme.
Du coup j'oublie en permanence qu'elle est censée m'évaluer.
La source de stress, c'est pour moi plutôt la personne qui te fait un perpétuel chantage à la titularisation, qui ne t'apporte strictement rien sur le plan professionnel sinon des emm...bêtements, et qui vient comme une fleur une, ou deux fois, t'évaluer. Là, je n'ai pas confiance, donc je stresse. J'ai confiance en ma tutrice, j'ai confiance en son évaluation, dût-elle être négative au final.
Encore une fois, j'ai bien conscience que c'est parce que j'ai absolument confiance en ma tutrice que je le vis comme ça. Bien sûr, si cette confiance est ne serait-ce que relative, ou franchement entachée comme on le voit sur certains fils, et à juste titre me semble-t-il, la donne change radicalement. Et comme je n'ai aucune confiance en aucun des formateurs qu'on subit dans mon ESPé (sauf une), il n'y a carrément plus aucun doute pour moi. Soit dit en passant, de tous les formateurs que je me coltine, seuls deux ont enseigné dans le secondaire. Ce qui m'inspire beaucoup de choses, mais je suis déjà bien assez dans le collimateur de la modération pour dire franchement ce que j'en pense.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- User20401Vénérable
Oui, on dira que ça dépend du tuteur
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Je suis à l'écoute, et vois-tu, je suis assez impliquée syndicalement. Nous avons une dizaine de stagiaires dans notre lycée et dès que je les rencontre, je leur demande s'ils ont des problèmes.... Nous épaulons d'ailleurs notre stagiaire. Je ne nie pas les difficultés mais il faut savoir aussi graduer son langage. Utiliser des termes comme servitude ou tyrannie est tout de même un peu exagéré.Lyssya Gory a écrit:Mais je ne m'adresse qu'à ceux qui souffrent de leur situation. Tant mieux, et je suis sincère, pour ceux qui se sentent à l'aise et sont heureux comme cela. Ce n'est pas le cas de tous, loin de là et entendre un autre discours que "il faut tenir, tenir, tenir à tout prix, il n'y a pas d'autre issue " peut être salutaire.
Tu es prof depuis longtemps dis-tu, que sais-tu de ce que vivent réellement certains stagiaires cette année?
Tu fais comme si il y avait deux mondes : celui des stagiaires et celui des autres profs. Non, d'abord parce que nous travaillons dans les mêmes classes, ensuite parce que, justement, on peut se sentir solidaire des autres. Ton interprétation de la situation est somme toute assez individualiste. Ce n'est pas le cas dans mon lycée. Du coup, les stagiaires n'hésitent pas à nous solliciter pour évoquer leurs problèmes ou demander des conseils.
D'ailleurs, pas plus tard que la semaine dernière, la pp de ma seconde a envoyé balader les parents qui se plaignaient car il y a deux stagiaires dans l'équipe.
Si tu pars du principe qu'un prof plus expérimenté est forcément incapable de te comprendre, il y a un souci de communication.
- sombraNiveau 6
Dimka a écrit:On a parfois les opportunités qu’on se créé. ’fin… je ne sais pas trop comment dire, mais on n’a pas les moyens comme ça, comme donnés, de base (sauf si on est un riche rentier). C’est juste qu’on va les chercher, et donc déjà qu’on y croit (qu’on croit qu’il est possible d’avoir les moyens de…). Après, c’est sûr que c’est plus ou moins difficile selon les situations (avoir trois enfants, un chien, une maison à rembourser donne plus de contraintes et laisse moins de marge de manœuvre).Heste a écrit:Se révolter c'est bien quand on a les moyens de le faire or beaucoup de stagiaires ne sont même pas en position de négocier pendant leur année de stage.
Mais à force de présenter la démission comme la fin du monde, on rend tout dramatique et on donne des raisons aux gens pour être asservis. S’ils étaient plus libres, déjà dans leur esprit (en ne considérant pas l’éducation nationale comme forcément toute leur vie, du genre je fais un job et si ça ne va pas je vais voir ailleurs si j’y suis), ce serait plus cool.
C'est tout à fait ça... Je ne pense qu'à la démission, et j'en ai un peu marre des "mais tu vas faire quoi", "tu t'es donné du mal pour le concours", " de toutes façons tous les boulots sont durs, il faut t'endurcir"... Mouais... moi je veux juste un boulot où la journée de travail est bien délimitée, même si elle est longue, et où on est complètement libre quand elle se termine.
- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
Malgré tout il me semble que tu es dans un établissement plutôt privilégié si je me rappelle bien. SI tout va bien chez toi, que vous soutenez les stagiaires et les aidez à passer une année correcte, tant mieux.Ingeborg B. a écrit:Je suis à l'écoute, et vois-tu, je suis assez impliquée syndicalement. Nous avons une dizaine de stagiaires dans notre lycée et dès que je les rencontre, je leur demande s'ils ont des problèmes.... Nous épaulons d'ailleurs notre stagiaire. Je ne nie pas les difficultés mais il faut savoir aussi graduer son langage. Utiliser des termes comme servitude ou tyrannie est tout de même un peu exagéré.Lyssya Gory a écrit:Mais je ne m'adresse qu'à ceux qui souffrent de leur situation. Tant mieux, et je suis sincère, pour ceux qui se sentent à l'aise et sont heureux comme cela. Ce n'est pas le cas de tous, loin de là et entendre un autre discours que "il faut tenir, tenir, tenir à tout prix, il n'y a pas d'autre issue " peut être salutaire.
Tu es prof depuis longtemps dis-tu, que sais-tu de ce que vivent réellement certains stagiaires cette année?
Tu fais comme si il y avait deux mondes : celui des stagiaires et celui des autres profs. Non, d'abord parce que nous travaillons dans les mêmes classes, ensuite parce que, justement, on peut se sentir solidaire des autres. Ton interprétation de la situation est somme toute assez individualiste. Ce n'est pas le cas dans mon lycée. Du coup, les stagiaires n'hésitent pas à nous solliciter pour évoquer leurs problèmes ou demander des conseils.
D'ailleurs, pas plus tard que la semaine dernière, la pp de ma seconde a envoyé balader les parents qui se plaignaient car il y a deux stagiaires dans l'équipe.
Si tu pars du principe qu'un prof plus expérimenté est forcément incapable de te comprendre, il y a un souci de communication.
Mais ce n'est pas le cas partout, et force est de constater que de plus en plus d'établissements sont tout simplement invivables, et que dans ces cas là ce discours consistant à dire qu'il ne faut absolument pas partir ni démissionner peut-être très pervers et destructeur. Heureusement qu'on peut partir quand même. Et le fait que de plus en plus de stagiaires franchissent le pas prouve bien qu'il y a quelque chose de pourri dans le monde merveilleux de l'EN.
- User20401Vénérable
Euh... Comment des parents savent qui est stagiaire ?Ingeborg B. a écrit:Je suis à l'écoute, et vois-tu, je suis assez impliquée syndicalement. Nous avons une dizaine de stagiaires dans notre lycée et dès que je les rencontre, je leur demande s'ils ont des problèmes.... Nous épaulons d'ailleurs notre stagiaire. Je ne nie pas les difficultés mais il faut savoir aussi graduer son langage. Utiliser des termes comme servitude ou tyrannie est tout de même un peu exagéré.Lyssya Gory a écrit:Mais je ne m'adresse qu'à ceux qui souffrent de leur situation. Tant mieux, et je suis sincère, pour ceux qui se sentent à l'aise et sont heureux comme cela. Ce n'est pas le cas de tous, loin de là et entendre un autre discours que "il faut tenir, tenir, tenir à tout prix, il n'y a pas d'autre issue " peut être salutaire.
Tu es prof depuis longtemps dis-tu, que sais-tu de ce que vivent réellement certains stagiaires cette année?
Tu fais comme si il y avait deux mondes : celui des stagiaires et celui des autres profs. Non, d'abord parce que nous travaillons dans les mêmes classes, ensuite parce que, justement, on peut se sentir solidaire des autres. Ton interprétation de la situation est somme toute assez individualiste. Ce n'est pas le cas dans mon lycée. Du coup, les stagiaires n'hésitent pas à nous solliciter pour évoquer leurs problèmes ou demander des conseils.
D'ailleurs, pas plus tard que la semaine dernière, la pp de ma seconde a envoyé balader les parents qui se plaignaient car il y a deux stagiaires dans l'équipe.
Si tu pars du principe qu'un prof plus expérimenté est forcément incapable de te comprendre, il y a un souci de communication.
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- Enseignant stagiaire : démission et date de préavis
- Démission stagiaire pour devenir contractuel
- Démission professeur fonctionnaire/stagiaire pour devenir contractuel
- démission pour suivi conjoint - recherche info (stagiaire)
- Possibilité de différer le stage d'un an - préavis de démission du précédent emploi
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