- RoninMonarque
Fort en gueule planqués derrière leurs ordi...comme des ados et IRL de vrais mous j'en suis sûr.
- WildeNiveau 8
doctor who a écrit:Tout mon soutien à Luigi qui est en train de se prendre une volée de subtweet à la limite du légal sur Twitter. Pourrisseur par ci, pourrisseur par là...
J'avoue, je vais gerber. On se croirait dans une cour de collège.
(Y en a qui auraient bien aimé être invités chez Taddei, je crois...)
Je ne suis pas sur twitter mais je profite de ce post pour remercier Loys de porter la parole d'une grande majorité d'enseignants dans les médias et d'exposer la réalité de ce qui se passe à l'école, face à tous ces "spécialistes" totalement déconnectés du terrain.
Je suis vraiment triste d'assister à la dégradation de l'école sous couvert de bons sentiments et de "l'intérêt de l'enfant"
Merci Loys
- LizdarcyFidèle du forum
Wilde a écrit:doctor who a écrit:Tout mon soutien à Luigi qui est en train de se prendre une volée de subtweet à la limite du légal sur Twitter. Pourrisseur par ci, pourrisseur par là...
J'avoue, je vais gerber. On se croirait dans une cour de collège.
(Y en a qui auraient bien aimé être invités chez Taddei, je crois...)
Je ne suis pas sur twitter mais je profite de ce post pour remercier Loys de porter la parole d'une grande majorité d'enseignants dans les médias et d'exposer la réalité de ce qui se passe à l'école, face à tous ces "spécialistes" totalement déconnectés du terrain.
Je suis vraiment triste d'assister à la dégradation de l'école sous couvert de bons sentiments et de "l'intérêt de l'enfant"
Merci Loys
Oui, vraiment merci!
- JPhMMDemi-dieu
J'ai vu. Je le regrette.doctor who a écrit:(Y en a qui auraient bien aimé être invités chez Taddei, je crois...)
Ils suintent de l'immonde pus de leur écœurante jalousie. Ces dégueulements publics en cascade sont à pleurer. Je n'aurais pas du aller voir. L'image qu'ils revoient de ce que je pourrais partager avec eux (comme humain, comme enseignant) me fait honte. Je les ai lus, et ce que j'ai lu me donne une peine à la saveur verte comme bile.
La nausée et la tristesse mêlées.
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- User17706Bon génie
Même remarque, je suis allé voir et je trouve tout à fait pitoyables ces quelques excités.
- CeladonDemi-dieu
Merci Luigi pour le graphique. Par rapport à ma mère, j'avais en CM2 3 h hebdo de français de moins qu'elle. Et pourtant ça carburait... Pas étonnant qu'elle ait eu une orthographe et une syntaxe parfaites, avec 12 h de français !
Quelles sont tes sources, Luigi ?
Quelles sont tes sources, Luigi ?
- ZapponsNiveau 7
Marie Laetitia a écrit:Bon, de toute façon, pour moi, travail à la maison ou pas, on ne répond finalement pas aux causes du problème scolaire actuel.
Point 1. Les élèves qui échouent à l'école grandissent dans un milieu qui ne possède pas les codes pour réussir à l'école. Parmi ces codes:
- des règles de vie adaptées aux enfants (heures de sommeil, pas trop d'écrans, de l'affection mais aussi un cadre aussi bienveillant que ferme posé par les adultes)
- la valorisation de l'école, considérée comme une chance, et de tout ce qui s'y apprend
- un minimum culturel
Le reste, peu importe. On peut être d'un milieu pauvre, analphabète, avec des parents qui ne parlent pas français, ça n'empêchera pas un môme de grandir et de tirer profit de l'école.
Point 2. Une conception dirigiste des choses. Des spécialistes de l'éducation nous pondent des préconisations qui changent tous les 4 matins (et reviennent aussi tous les 4 matins) comme la suppression des notes. Tout cela sans écouter les premiers professionnels, en l'occurence les enseignants, qui ne sont quand même pas tous des crétins finis. Il suffirait:
- faire en sorte que les bahuts tournent, en paix, sans se donner pour mission de sauver et d'éduquer des gamins sans éducation et complètement à la dérive. Ce n'est pas le rôle de l'école de soigner les maux de la société.
- d'écouter et d'utiliser ce que les enseignants font déjà, chacun dans son coin
- donner de la souplesse au système, au cas par cas, établissement par établissement, sans dogmatisme, au lieu de décréter des réformes du haut vers le bas. On test les élèves à l'entrée au collège et on les teste à la sortie. Entre les deux, méthode légionnaire:ce qui compte c'est le résultat, toute latitude quant aux moyens (tant que c'est légal)
- Spoiler:
C'est l'histoire de l'officier de légion étrangère qui lâche ses troupes au bord d'une grande rivière: "les gars! Vous voyez la rivière? Demain soir, je veux un pont, démerdez-vous!" et l'officier se casse et les laisse se dém***der. Le lendemain soir, le pont était construit)
Le reste, c'est du pipeau.
pour tout ce qui est en gras.
- IgniatiusGuide spirituel
doctor who a écrit:Tout mon soutien à Luigi qui est en train de se prendre une volée de subtweet à la limite du légal sur Twitter. Pourrisseur par ci, pourrisseur par là...
J'avoue, je vais gerber. On se croirait dans une cour de collège.
(Y en a qui auraient bien aimé être invités chez Taddei, je crois...)
Moi je trouve cela plutôt rassurant quant a leur nature : de vrais aigris de la reconnaissance, laissant place a leur envie et leur médiocrité.
Ce qui est amusant, c'est qu'ils contestent la légitimité de Loys a aller sur un plateau de télé porter ses convictions alors que plusieurs d'entre eux sont formateurs : leur propre légitimité ne semble pas discutable...
_________________
"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- Roumégueur IerÉrudit
Celadon a écrit:Merci Luigi pour le graphique. Par rapport à ma mère, j'avais en CM2 3 h hebdo de français de moins qu'elle. Et pourtant ça carburait... Pas étonnant qu'elle ait eu une orthographe et une syntaxe parfaites, avec 12 h de français !
Quelles sont tes sources, Luigi ?
Dans les années 70, un enseignant de français n'avait que deux classes de 6ème pour son temps plein : 9h de cours par enseignant et par classe (avec deux heures en demi-groupe si je me rappelle bien les chiffres donnés par une collègue qui l'a vécu) et il s'occupait donc de 50 à 60 élèves.
2014 : un enseignant de français doit avoir 4 classes pour un temps plein, ce qui fait 100 à 120 élèves de collège. C'est beaucoup trop.
Comment voulez-vous que ces enfants 'maîtrisent' leur langue maternelle? Sans parler des programmes, qui sont devenus des séquences littéraires où la grammaire, conjugaison, l'orthographe se sont dissous...
Plus on avance, plus nous faisons une tâche objectivement impossible à mener, c'est d'ailleurs souvent très difficile à vivre si l'on ne met pas à distance, surtout quand on lit maintenant partout que nos travaux d'évaluation chiffrée sont le signe de notre incompétence absolue (nous noterions à la volée et à l'aveugle) et sont une entreprise de ségrégation sociale (comme si on pouvait tout nous reprocher : on en fait pas de miracles malheureusement).
- Roumégueur IerÉrudit
Igniatius a écrit:doctor who a écrit:Tout mon soutien à Luigi qui est en train de se prendre une volée de subtweet à la limite du légal sur Twitter. Pourrisseur par ci, pourrisseur par là...
J'avoue, je vais gerber. On se croirait dans une cour de collège.
(Y en a qui auraient bien aimé être invités chez Taddei, je crois...)
Moi je trouve cela plutôt rassurant quant a leur nature : de vrais aigris de la reconnaissance, laissant place a leur envie et leur médiocrité.
Ce qui est amusant, c'est qu'ils contestent la légitimité de Loys a aller sur un plateau de télé porter ses convictions alors que plusieurs d'entre eux sont formateurs : leur propre légitimité ne semble pas discutable...
Se faire traiter de pourrisseur par des pourritures, voilà qui dénote un niveau grandissime d'analyse (courage Loys). Sinon là, du coup, ils valident quelle compétence ces minables?
L'un deux avait d'ailleurs tweeté que les conservateurs souhaitaient conserver la note, alors qu'elle venait du monde de l'entreprise (?) mais qu'ils étaient contre les compétences, qui venaient aussi du monde de l'entreprise, espérant souligner un paradoxe absolu.
Des enseignants comme ça, disons que ça ne vole pas haut et du coup, ils confirment toutes les critiques portant sur les compétences, vilipendées par quelques syndicats qui y voient une manière de faire entrer des process d'entreprise...
- arcencielGrand Maître
Tout mon soutien Loys!
- NormandyxNeoprof expérimenté
Marie Laetitia a écrit:Bon, de toute façon, pour moi, travail à la maison ou pas, on ne répond finalement pas aux causes du problème scolaire actuel.
Point 1. Les élèves qui échouent à l'école grandissent dans un milieu qui ne possède pas les codes pour réussir à l'école. Parmi ces codes:
- des règles de vie adaptées aux enfants (heures de sommeil, pas trop d'écrans, de l'affection mais aussi un cadre aussi bienveillant que ferme posé par les adultes)
- la valorisation de l'école, considérée comme une chance, et de tout ce qui s'y apprend
- un minimum culturel
Le reste, peu importe. On peut être d'un milieu pauvre, analphabète, avec des parents qui ne parlent pas français, ça n'empêchera pas un môme de grandir et de tirer profit de l'école.
Point 2. Une conception dirigiste des choses. Des spécialistes de l'éducation nous pondent des préconisations qui changent tous les 4 matins (et reviennent aussi tous les 4 matins) comme la suppression des notes. Tout cela sans écouter les premiers professionnels, en l'occurence les enseignants, qui ne sont quand même pas tous des crétins finis. Il suffirait:
- faire en sorte que les bahuts tournent, en paix, sans se donner pour mission de sauver et d'éduquer des gamins sans éducation et complètement à la dérive. Ce n'est pas le rôle de l'école de soigner les maux de la société.
- d'écouter et d'utiliser ce que les enseignants font déjà, chacun dans son coin
- donner de la souplesse au système, au cas par cas, établissement par établissement, sans dogmatisme, au lieu de décréter des réformes du haut vers le bas. On test les élèves à l'entrée au collège et on les teste à la sortie. Entre les deux, méthode légionnaire:ce qui compte c'est le résultat, toute latitude quant aux moyens (tant que c'est légal)
- Spoiler:
C'est l'histoire de l'officier de légion étrangère qui lâche ses troupes au bord d'une grande rivière: "les gars! Vous voyez la rivière? Demain soir, je veux un pont, démerdez-vous!" et l'officier se casse et les laisse se dém***der. Le lendemain soir, le pont était construit)
Le reste, c'est du pipeau.
+1, même si je pense que quelques devoirs sont bienvenus pour fixer les connaissances ou constater qu'elles ne le sont pas.
On pourrait croire que les artisans de la dégringolade aient pour but de jeter à terre, l'école, le collège et le lycée pour reconstruire correctement, dommage pour la génération sacrifiée. Je ne pose pas en dogme le retour au passé pour résoudre les problèmes d'aujourd'hui et certainement pas en revenant aux vacances calées sur les moissons et à la semaine calée sur la messe et le jeudi avec classe jusqu'au samedi après midi de la maternelle au lycée, horaires qui ne figurent pas dans les graphiques de Luigi...
- Padre P. LucasNiveau 10
arcenciel a écrit:Tout mon soutien Loys!
Je ne vais pas voir les p'tits-oizos-ki-touittt mais d'après vos commentaires, on a une réponse à la questions "Luigi a-t-il été efficace ?"
- IphigénieProphète
doctor who a écrit:Tout mon soutien à Luigi qui est en train de se prendre une volée de subtweet à la limite du légal sur Twitter. Pourrisseur par ci, pourrisseur par là...
J'avoue, je vais gerber. On se croirait dans une cour de collège.
(Y en a qui auraient bien aimé être invités chez Taddei, je crois...)
C'est que Vadius et Trissotin ont déserté les salons, pour investir Twitter : il faut garder sur eux le regard de Molière. Luigi en fera une comédie... :lol: :lol:
TRISSOTIN
1015 Allez, petit grimaud [18] , barbouilleur de papier.
VADIUS
Allez, rimeur de balle [19] , opprobre du métier.
TRISSOTIN
Allez, fripier d’écrits, impudent plagiaire.
VADIUS
Allez, cuistre...
(ce sont les derniers tweets des innovateurs)
- NormandyxNeoprof expérimenté
raison de plus pour ne pas fréquenter FB twitt machin, et certainement pas pour relayer les propos de m****
- IphigénieProphète
Je cite juste Molière, hein, Normandyx! C'est juste une ressemblance frappante d'actualité: ce qui est moderne peut aussi être idiot... :lol:Normandyx a écrit:raison de plus pour ne pas fréquenter FB twitt machin, et certainement pas pour relayer les propos de m****
- NormandyxNeoprof expérimenté
ce n'est pas juste pour vous
J'administre deux pages qui ne sont pas les miennes sur FB, je n'ai pas envie qu'on me pousse à chercher à lire ces insanités, c'est un peu comme la télé réalité ou les émissions les plus mauvaises, à force d'en faire des zappings et des émissions consacrées au décryptage, la médiocritude envahit les programmes...
C'est déjà bien assez de constater que les enseignants ont tout de même voté massivement pour ceux qui font la promotion de ces idées démagogiques.
J'administre deux pages qui ne sont pas les miennes sur FB, je n'ai pas envie qu'on me pousse à chercher à lire ces insanités, c'est un peu comme la télé réalité ou les émissions les plus mauvaises, à force d'en faire des zappings et des émissions consacrées au décryptage, la médiocritude envahit les programmes...
C'est déjà bien assez de constater que les enseignants ont tout de même voté massivement pour ceux qui font la promotion de ces idées démagogiques.
- ZakalweNiveau 9
Iphigénie a écrit:Je cite juste Molière, hein, Normandyx! C'est juste une ressemblance frappante d'actualité: ce qui est moderne peut aussi être idiot... :lol:Normandyx a écrit:raison de plus pour ne pas fréquenter FB twitt machin, et certainement pas pour relayer les propos de m****
Le peu que je lis de twitttruc ces jours-ci me confirme finalement dans mes réticences originelles à l'égard de cet outil : toute "pensée" qui peut s'exprimer en moins de 140 signes n'en mérite de fait pas le nom. Et le détournement d'usage de twittchin pour justement en faire un espace de "débat" est je le crains une illustration révélatrice des tendances actuelles à la dégradation de toute forme de réflexion un tant soit peu sérieuse au profit de l'anathème et de l'amalgame. Que faire d'autre en 140 signes, quand le seul objectif est d'être "percutant" et "visible", alors que l'intelligence exige la nuance et l'approfondissement ?
Bon, toute ressemblance avec ce qu'ils veulent pour l'école n'est évidemment que fortuite coïncidence...
_________________
INJUSTE Terme utilisé pour désigner les avantages dont on a essayé de spolier d'autres gens, mais sans y arriver. Voir aussi MALHONNETETE, DISSIMULATION, et TIENS J'AI DU POT
- retraitéeDoyen
Roumégueur Ier a écrit:Celadon a écrit:Merci Luigi pour le graphique. Par rapport à ma mère, j'avais en CM2 3 h hebdo de français de moins qu'elle. Et pourtant ça carburait... Pas étonnant qu'elle ait eu une orthographe et une syntaxe parfaites, avec 12 h de français !
Quelles sont tes sources, Luigi ?
Dans les années 70, un enseignant de français n'avait que deux classes de 6ème pour son temps plein : 9h de cours par enseignant et par classe (avec deux heures en demi-groupe si je me rappelle bien les chiffres donnés par une collègue qui l'a vécu) et il s'occupait donc de 50 à 60 élèves.
2014 : un enseignant de français doit avoir 4 classes pour un temps plein, ce qui fait 100 à 120 élèves de collège. C'est beaucoup trop.
Comment voulez-vous que ces enfants 'maîtrisent' leur langue maternelle? Sans parler des programmes, qui sont devenus des séquences littéraires où la grammaire, conjugaison, l'orthographe se sont dissous...
Plus on avance, plus nous faisons une tâche objectivement impossible à mener, c'est d'ailleurs souvent très difficile à vivre si l'on ne met pas à distance, surtout quand on lit maintenant partout que nos travaux d'évaluation chiffrée sont le signe de notre incompétence absolue (nous noterions à la volée et à l'aveugle) et sont une entreprise de ségrégation sociale (comme si on pouvait tout nous reprocher : on en fait pas de miracles malheureusement).
Je l'ai vécu. Deux sixièmes pour mon premier poste. 18 heures pile poil. 9heures prof, 6 heures élève. 3 heures en classe entière, 3 heures en demi-groupes, soit 6 heures de TD. Donc, pour deux 6e, 6 heures à 25/28 élèves, 12 heures à 13/14 élèves !
En 5e, c'était 4 heures en classe entière, plus 2 en demi-groupes.
Et on avait le temps de tout corriger, de faire du suivi individuel.
Et je ne parle même pas de la paperasse en moins, et des réunions infiniment moins nombreuses !
- Roumégueur IerÉrudit
retraitée a écrit:Roumégueur Ier a écrit:Celadon a écrit:Merci Luigi pour le graphique. Par rapport à ma mère, j'avais en CM2 3 h hebdo de français de moins qu'elle. Et pourtant ça carburait... Pas étonnant qu'elle ait eu une orthographe et une syntaxe parfaites, avec 12 h de français !
Quelles sont tes sources, Luigi ?
Dans les années 70, un enseignant de français n'avait que deux classes de 6ème pour son temps plein : 9h de cours par enseignant et par classe (avec deux heures en demi-groupe si je me rappelle bien les chiffres donnés par une collègue qui l'a vécu) et il s'occupait donc de 50 à 60 élèves.
2014 : un enseignant de français doit avoir 4 classes pour un temps plein, ce qui fait 100 à 120 élèves de collège. C'est beaucoup trop.
Comment voulez-vous que ces enfants 'maîtrisent' leur langue maternelle? Sans parler des programmes, qui sont devenus des séquences littéraires où la grammaire, conjugaison, l'orthographe se sont dissous...
Plus on avance, plus nous faisons une tâche objectivement impossible à mener, c'est d'ailleurs souvent très difficile à vivre si l'on ne met pas à distance, surtout quand on lit maintenant partout que nos travaux d'évaluation chiffrée sont le signe de notre incompétence absolue (nous noterions à la volée et à l'aveugle) et sont une entreprise de ségrégation sociale (comme si on pouvait tout nous reprocher : on en fait pas de miracles malheureusement).
Je l'ai vécu. Deux sixièmes pour mon premier poste. 18 heures pile poil. 9heures prof, 6 heures élève. 3 heures en classe entière, 3 heures en demi-groupes, soit 6 heures de TD. Donc, pour deux 6e, 6 heures à 25/28 élèves, 12 heures à 13/14 élèves !
En 5e, c'était 4 heures en classe entière, plus 2 en demi-groupes.
Et on avait le temps de tout corriger, de faire du suivi individuel.
Et je ne parle même pas de la paperasse en moins, et des réunions infiniment moins nombreuses !
Quand on voit ça et qu'ensuite, depuis ces années-là, le temps de travail total a explosé (notamment tout ce qui n'est pas directement lié aux cours), le nombre d'élèves dont nous sommes responsables a quasi-doublé, le nombre d'heures a été divisé d'un tiers pratiquement, notre périmètre a été réduit (plus la main sur le redoublement, l'orientation, sur les validations de socle) alors que dans le même temps le pouvoir d'achat et le respect global pour ce métier se sont effondrés... on se dit que ce fut un beau travail de sape qui porte ses fruits au XXIème siècle.
- CeladonDemi-dieu
Et tout le personnel politique est à remercier en bloc pour ce boulot de sape en règle.
Remercier devrait être pris dans son autre acception, d'ailleurs.
Remercier devrait être pris dans son autre acception, d'ailleurs.
- retraitéeDoyen
Oui, cela a commencé pour moi avec Haby.
- JaneMonarque
Je m'en vais imprimer ce superbe graphique et le coller sur mon casier, tiens !
_________________
"Il n'est pas une vérité qui ne porte avec elle son amertume." (A. Camus)
- keroGrand sage
Jane a écrit:Je m'en vais imprimer ce superbe graphique et le coller sur mon casier, tiens !
Tiens. Tu me donnes une idée.
- JaneMonarque
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"Il n'est pas une vérité qui ne porte avec elle son amertume." (A. Camus)
- JPhMMDemi-dieu
Non seulement ils sont haineux, mais en plus ils mentent.Roumégueur Ier a écrit:L'un deux avait d'ailleurs tweeté que les conservateurs souhaitaient conserver la note, alors qu'elle venait du monde de l'entreprise (?) mais qu'ils étaient contre les compétences, qui venaient aussi du monde de l'entreprise, espérant souligner un paradoxe absolu.
Il y a quelque chose de terrifiant dans ces comportements de certains enseignants : ils contredisent très violemment l'idée que l'éducation rendrait les êtres humains meilleurs. Je dois avouer que c'est une illusion naïve dont il m'est douloureux de me séparer... vraiment douloureux. :|
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
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