J'hallucine (boulot)

Mon prof de grammaire nous avait dit à la fac qu'un seul emploi de malgré que était possible, mais très rare et littéraire. Je ne saurais plus donner l'utilisation de ce malgré que, malheureusement.

Seifer a écrit:Mon prof de grammaire nous avait dit à la fac qu'un seul emploi de malgré que était possible, mais très rare et littéraire. Je ne saurais plus donner l'utilisation de ce malgré que, malheureusement.

«malgré que j’en aie», sans doute. Une expression figée qui signifie «bien qu’il m’en coûte».

Sacapus a écrit:

Seifer a écrit:Mon prof de grammaire nous avait dit à la fac qu'un seul emploi de malgré que était possible, mais très rare et littéraire. Je ne saurais plus donner l'utilisation de ce malgré que, malheureusement.

«malgré que j’en aie», sans doute. Une expression figée qui signifie «bien qu’il m’en coûte».

Vous faites bien de la traduire :lol:

Balthazaard a écrit:Il faut dire quoi à la place de malgré que?
Ca doit se trouver en cherchant mais je manque un peu de courage..

«Malgré le fait que...».

Et si vous trouvez que c’est trop lourd, dites comme Proust.

Cripure a écrit:

thrasybule a écrit:Très employé par Gide et défendu par lui quant à son emploi chez Proust
Quant à l'argument d'une scientificité imparable, reposant un soit-disant ressenti (je mets en italiques pour les auxpiedslalettrophiles), "c'est moche", ça me fait penser à ce que disent les élèves de l'emploi de l'indicatif avec "après que" ou de de l'emploi d''une espèce" suivi d'u complément masculin.

Ami Thrasy, toujours vous m'épatâtes

oui: combien vous m'avez épatée de fois.

Sacapus a écrit:

Seifer a écrit:Mon prof de grammaire nous avait dit à la fac qu'un seul emploi de malgré que était possible, mais très rare et littéraire. Je ne saurais plus donner l'utilisation de ce malgré que, malheureusement.

«malgré que j’en aie», sans doute. Une expression figée qui signifie «bien qu’il m’en coûte».

Oui, ce doit être cela.

Proust faisait des fautes. Beaucoup de fautes d'orthographe, d'ailleurs. Gide fasait ce qu'il voulait (des fautes, donc) et malgré que est incorrect quand il n'est pas suivi d'avoir au subjonctif.

Je ne décolère pas!! Je fais partie d'une 6ème sans notes car il fallait bien un prof d'anglais dans l'équipe pédagogique.Avec ma collègue qui a l'autre 6èmes sans notes, on n'a pas eu le choix. Cependant je garde les notes dans ma matière, on est seulement 2 à garder les notes dans chaque 6ème sans notes.

On reçoit un mail pour dire que des ipr "dans telle et telle matière et peut-être dans d'autres matières aussi" vont venir pour suivre le projet classes sans notes. On doit donc bloquer 4 créneaux pour faire 4 réunions sur le sujet!!
Je n'ai aucune envie d'y aller! Que feriez-vous?

Sachant qu'on aura aussi une grande réunion projets qui va nous bloquer 1h45 et on nous a tous inscrits d'office à une super conférence qui dure 3h mais on peut envoyer un mail pour se désinscrire de cette réunion de 3h qui ne rattrape aucune demie journée de solidarité ou autre!

Qu'en pensez-vous?

Si tu es convoquée, tu y vas, si tu es invitée, tu passes ton tour.

J'ai vécu une heure de présentation d'APB ubuesque...
Ce système c'est la maison des fous !

JEMS a écrit:J'ai vécu une heure de présentation d'APB ubuesque...
Ce système c'est la maison des fous !

Quoi t'est-ce ? 
Décidément j'ai du mal avec les sigles. 

"Admission post bac"

Application Post Bac : le site où les élèves de terminale inscrivent leurs voeux pour le supérieur et où les profs de terminale écrivent ce qu'ils pensent du caractère judicieux des choix exprimés.

Merci, ça me revient !

10 copies corrigées, ds type bac... pour le moment je vais de 1.5 à 7 !
Bon, après je corrige dans l'ordre de sortie des élèves donc ceux qui ont pris entre 1h et 2h !
Je garde donc encore de l'espoir puisque 10 sont sortis après 3 h !

J'arrive en sdp et je dis ce que je pense des 4 réunions sur les 6ème sans notes. Des collègues étaient d'accord avec moi :shock: mais peut-être qu'ils iront quand même à ces réunions.
Une collègue à fond dans les classes sans notes dit:

Spoiler:

Elle dit que le bulletin est illisible, imbuvable donc

Spoiler:

Ce bahut est une maison de fous. Nom d'un chien....

tiptop77 a écrit:J'arrive en sdp et je dis ce que je pense des 4 réunions sur les 6ème sans notes. Des collègues étaient d'accord avec moi :shock: mais peut-être qu'ils iront quand même à ces réunions.
Une collègue à fond dans les classes sans notes dit:

Spoiler:

Elle dit que le bulletin est illisible, imbuvable donc

Spoiler:

Le problème, c'est que les gens sont toujours d'accord pour harmoniser les pratiques du moment que c'est toi qui harmonises les tiennes avec les leurs.

Tiptop ils ont vraiment l'air gratiné chez toi... ça sent vraiment mauvais toutes ces insinuations...
Dans l'immédiat accroche à la perspective des vacances.

Je ne comprends pas que tant de collègues se laissent faire L'année prochaine, que va-t-il se passer? On aura toutes les 6èmes sans notes? On va aussi avoir des classes sans notes en 5ème?
Tout ça pour avoir un zoli projet d'établissement!

Spoiler:

Sphinx a écrit:

tiptop77 a écrit:J'arrive en sdp et je dis ce que je pense des 4 réunions sur les 6ème sans notes. Des collègues étaient d'accord avec moi :shock: mais peut-être qu'ils iront quand même à ces réunions.
Une collègue à fond dans les classes sans notes dit:

Spoiler:

Elle dit que le bulletin est illisible, imbuvable donc

Spoiler:

Le problème, c'est que les gens sont toujours d'accord pour harmoniser les pratiques du moment que c'est toi qui harmonises les tiennes avec les leurs.

Tout cela fait bien partie du problème de ce débat:
- à l'heure actuelle, la notation "sans note" n'est pas majoritaire, ni forcément très répandue et elle est très souvent tournée en dérision et en caricature (voire systématiquement), d'où une certaine volonté de l'imposer;
- la notation chiffrée est également caricaturée par certains tenants de l'évaluation "sans note";
- imposer la notation "sans note" aboutira au rapport de forces inverse qui ne fera absolument pas disparaître les tensions;
- dans les deux cas, c'est la liberté pédagogique qui est réellement en question: faut-il imposer une certaine façon d'évaluer plutôt qu'une autre et comment faire avec des supports formatés (bulletins, affelnet etc.) pour permettre à plusieurs façons de cohabiter ? Est-ce possible ? Est-ce souhaitable ?
- les caricatures de part et d'autres empêchent de discuter du fond du débat, qui est idéologique, quel que soit le thermomètre qu'on utilise.

Ergo a écrit:

Sphinx a écrit:

tiptop77 a écrit:J'arrive en sdp et je dis ce que je pense des 4 réunions sur les 6ème sans notes. Des collègues étaient d'accord avec moi :shock: mais peut-être qu'ils iront quand même à ces réunions.
Une collègue à fond dans les classes sans notes dit:

Spoiler:

Elle dit que le bulletin est illisible, imbuvable donc

Spoiler:

Le problème, c'est que les gens sont toujours d'accord pour harmoniser les pratiques du moment que c'est toi qui harmonises les tiennes avec les leurs.

Tout cela fait bien partie du problème de ce débat:
- à l'heure actuelle, la notation "sans note" n'est pas majoritaire, ni forcément très répandue et elle est très souvent tournée en dérision et en caricature (voire systématiquement), d'où une certaine volonté de l'imposer;
- la notation chiffrée est également caricaturée par certains tenants de l'évaluation "sans note";
- imposer la notation "sans note" aboutira au rapport de forces inverse qui ne fera absolument pas disparaître les tensions;
- dans les deux cas, c'est la liberté pédagogique qui est réellement en question: faut-il imposer une certaine façon d'évaluer plutôt qu'une autre et comment faire avec des supports formatés (bulletins, affelnet etc.) pour permettre à plusieurs façons de cohabiter ? Est-ce possible ? Est-ce souhaitable ?
- les caricatures de part et d'autres empêchent de discuter du fond du débat, qui est idéologique, quel que soit le thermomètre qu'on utilise.

C'est précisément ça qui m'importe. Une collègue a voulu partir dans une démonstration pour expliquer que l'évaluation avec les notes n'avait pas de sens. Je lui ai dit que ce n'était pas ça le fond du problème. Je lui ai dit que les personnes qui veulent participer à ce projet sont libres de le faire mais il faut respecter la volonté de ceux qui ne souhaitent pas y participer. Quand on a 2 classes sans notes, on n'a pas 100% de l'équipe pédagogique qui est pour ce projet mais là on est 2 sur 10 profs d'une 6ème à résister, on nous met une pression que je n'accepte pas.

Dites, les profs de lettres en lycée, j'ai besoin de vous, là.
J'ai fait une interro (annoncée une semaine à l'avance) à mes 2des sur la tragédie et sur Phèdre.

Je vous liste les questions :
1) Où et quand est née la tragédie ?
2) Qu'est-ce que la catharsis ?
3) Citez deux célèbres pièces de Racine (sauf Phèdre).
4) Qui est Phèdre ? De quoi souffre-t-elle ?
5) Pourquoi Vénus en veut-elle à la famille du Soleil ?

et
1) Qu'appelle-t-on, au théâtre, les « trois unités » ?
2) Qu'est-ce que la mimesis, au théâtre ?
3) Quelles sont les deux émotions que doit susciter une tragédie ?
4) Qui sont Ariane et Pasiphaé par rapport à Phèdre, et que leur est-il arrivé ?
5) Qui est Aricie ? Pourquoi Hippolyte ne peut-il pas l'épouser ?

Chaque question était sur 4 points. Pour l'instant, je n'ai qu'une seule copie au-dessus de la moyenne. Le reste : 1, 5, 6.5, 9... Et j'ai corrigé les "bons" élèves.

Ça vous paraît vraiment dur, comme interro ? C'était censé remonter leurs moyennes catastrophiques...

Ca dépend de votre cours, mais ce n'est pas dur.
Je n'aurais pas dit "est née la tragédie", Les Perses, du début du Ve siècle, ne sont sans doute pas l'une des premières. Mais c'est un détail.

La réponse qui tue : non ce n'est pas dur quand on a un peu écouté et travaillé (je dis bien un peu, mais je dis aussi avoir écouté et travaillé) ; tu t'en doutais, je suppose ?

Tu as tout vu en classe ?
Moi, je trouve ça "simple". C'est de la pure connaissance de cours. Si j'avais eu ce genre de contrôle en seconde, j'aurais eu une moyenne de folie. Mon premier contrôle en seconde, c'était trois questions sur Un Coeur simple (deux sur sept et une sur six) et si on n'avait pas de connaissances en latin, on ne pouvait pas répondre à la troisième question. Et on avait pas eu de cours dessus. C'est ça que j'appelle quelque chose de dur qui explique des notes très basses.
Ils n'ont qu'à bosser. Qu'ils aient du mal en commentaire, en dissertation, en question de corpus, en écrit d'invention, passe encore. Là, non.