- *Fifi*Modérateur
Bonjour,
J'aimerais vos avis sur l'état des heures "études" surveillées dans vos établissements (collège plutôt j'imagine) :
Les études sont-elles surveillées et avec combien d'élève par surveillant env ?
Une ambiance de travail est-elle présente en étude pour les élèves ? (calme, aide ?)
Les élèves ont-ils le droit de parler à voix haute ? De se lever ?
Avez-vous collectivement réussi à changer l'ambiance des études ?
Nos élèves, notamment les plus jeunes, se plaignent du bruit présent en étude car ils ne peuvent pas faire leurs devoirs. Quand on a une classe après une heure d'étude, les élèves sont plus pénibles, cela se ressent vraiment. Malheureusement les surveillants ne se font pas beaucoup respectés et n'ont pas beaucoup d'autorité (ou de volonté) pour instaurer le calme.
J'aimerais vos avis sur l'état des heures "études" surveillées dans vos établissements (collège plutôt j'imagine) :
Les études sont-elles surveillées et avec combien d'élève par surveillant env ?
Une ambiance de travail est-elle présente en étude pour les élèves ? (calme, aide ?)
Les élèves ont-ils le droit de parler à voix haute ? De se lever ?
Avez-vous collectivement réussi à changer l'ambiance des études ?
Nos élèves, notamment les plus jeunes, se plaignent du bruit présent en étude car ils ne peuvent pas faire leurs devoirs. Quand on a une classe après une heure d'étude, les élèves sont plus pénibles, cela se ressent vraiment. Malheureusement les surveillants ne se font pas beaucoup respectés et n'ont pas beaucoup d'autorité (ou de volonté) pour instaurer le calme.
- gnafron2004Grand sage
Pareil chez moi. Exactement tout.
- *Fifi*Modérateur
- User5899Demi-dieu
Des brouilleurs de portables pour les surveillants ?
- *Fifi*Modérateur
Non là il faudrait enlever le café surtout ...Cripure a écrit:Des brouilleurs de portables pour les surveillants ?
Le souci c'est que quand ils sont dans les salles d'étude, les élèves ont le droit de parler à voix haute, de se lever et cie. Et quand ils sortent de la salle (même que 3 min), forcément ca dégénère ...
- menerveOracle
Pour moi j'ajouterais qu'il est plus difficile de se faire respecter par un surveillants que par un prof....ils ne mettent pas de notes, ne rencontrent pas les parents et les élèves en profitent.
Déjà certains refusent de travailler en cours alors vous imaginez en permanence....
Je rencontre le même problème au CDI....avec en plus que forcêment les élèves ont droit de se lever puisqu'ils peuvent chercher des livres et qu'ils ont le droit de parler puisque beaucoup de travail de groupe au CDI.
De plus il ne faut pas oublier que nous quand un élève dépasse les bornes, on l'exclut de cours et où atterrit il? Et bien en permanence....les surveillants n'ont pas cette possibilité d'exclure et les élèves le savent bien.
Bref tout ça pour dire que ce n'est pas facile non plus pour les surveillants.
Déjà certains refusent de travailler en cours alors vous imaginez en permanence....
Je rencontre le même problème au CDI....avec en plus que forcêment les élèves ont droit de se lever puisqu'ils peuvent chercher des livres et qu'ils ont le droit de parler puisque beaucoup de travail de groupe au CDI.
De plus il ne faut pas oublier que nous quand un élève dépasse les bornes, on l'exclut de cours et où atterrit il? Et bien en permanence....les surveillants n'ont pas cette possibilité d'exclure et les élèves le savent bien.
Bref tout ça pour dire que ce n'est pas facile non plus pour les surveillants.
- Marie LaetitiaBon génie
Disons que nous avons un très bon surveillant (éducateur expérimenté) et les autres sont de bonne volonté, mais la permanence est souvent relâchée...
Une solution: former les assistants d'éducation au lieu de leur donner seulement un titre fumeux, et les payer décemment, de manière à ce que ce soit un VRAI métier?
Une solution: former les assistants d'éducation au lieu de leur donner seulement un titre fumeux, et les payer décemment, de manière à ce que ce soit un VRAI métier?
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- *Fifi*Modérateur
Menerve ici ça se passe bien au Cdi. La doc est super. Les élèves veulent tous y aller car là bas ils peuvent bosser. Oui bien sur ça discute un peu, mais rien de comparable. En étude ils finissent pas faire n'importe quoi : bataille de fluos, se cacher sous les tables ou que sais-je encore.
Marie Laetitia : oui il faudrait de la formation, mais a notre échelle ? La plupart font ce job par défaut, parce que c'est moins fatigant que d'être caissier. Seuls 2 sont assez motives mais ils acceptent bien trop de choses dans le manque de respect... D'ailleurs quand un élève est exclu il ne fait rien en étude.
Marie Laetitia : oui il faudrait de la formation, mais a notre échelle ? La plupart font ce job par défaut, parce que c'est moins fatigant que d'être caissier. Seuls 2 sont assez motives mais ils acceptent bien trop de choses dans le manque de respect... D'ailleurs quand un élève est exclu il ne fait rien en étude.
- gnafron2004Grand sage
chez nous, les élèves exclus ne vont pas en étude, ils font leur punition debout dans le couloir, appuyés sur le meuble où il y a les cahiers d'absence.
- Marie LaetitiaBon génie
gnafron2004 a écrit:chez nous, les élèves exclus ne vont pas en étude, ils font leur punition debout dans le couloir, appuyés sur le meuble où il y a les cahiers d'absence.
Dit comme ça c'est tentant :diable:
Mais... il y aura tjrs quelqu'un pour dire "'tention, dans le couloir ils ne sont pas surveillés comme ils le seraient dans une permanence, pratique à bannir!" et aussi "'tention, debout c'est une brimade! Les sévices physiques sont interdits!"...
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Marie LaetitiaBon génie
*Fifi* a écrit:Menerve ici ça se passe bien au Cdi. La doc est super. Les élèves veulent tous y aller car là bas ils peuvent bosser. Oui bien sur ça discute un peu, mais rien de comparable. En étude ils finissent pas faire n'importe quoi : bataille de fluos, se cacher sous les tables ou que sais-je encore.
Marie Laetitia : oui il faudrait de la formation, mais a notre échelle ? La plupart font ce job par défaut, parce que c'est moins fatigant que d'être caissier. Seuls 2 sont assez motives mais ils acceptent bien trop de choses dans le manque de respect... D'ailleurs quand un élève est exclu il ne fait rien en étude.
À notre niveau on ne peut rien faire.
Raison pour laquelle quand je veux punir un élève, je le prends en retenue. Jamais seul naturellement et si ce sont des agités du bocal je ne m'installe jamais loin de la permanence.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- gnafron2004Grand sage
ils sont aussi bien surveillés qu'en étude, vu que c'est entre la vie scolaire, le bureau de la cpe, et que dans le couloir il y a aussi le cde !
le côté brimade, on y a échappé jusque là, mais effectivement, ça pourrait nous tomber dessus.
le côté brimade, on y a échappé jusque là, mais effectivement, ça pourrait nous tomber dessus.
- *Fifi*Modérateur
Enfin, chez nous on en arrive à prendre des élèves en cours car ils bossent plus qu'en étude (malgré le bruit du cours donc). Les 6e demandent souvent s'ils peuvent venir. On peut vraiment rien faire ? Personne n'a d'exemple où la situation s'est améliorée ? C'est désolant
- lalilalaEmpereur
*Fifi* a écrit:Menerve ici ça se passe bien au Cdi. La doc est super. Les élèves veulent tous y aller car là bas ils peuvent bosser. Oui bien sur ça discute un peu, mais rien de comparable. En étude ils finissent pas faire n'importe quoi : bataille de fluos, se cacher sous les tables ou que sais-je encore.
Marie Laetitia : oui il faudrait de la formation, mais a notre échelle ? La plupart font ce job par défaut, parce que c'est moins fatigant que d'être caissier. Seuls 2 sont assez motives mais ils acceptent bien trop de choses dans le manque de respect... D'ailleurs quand un élève est exclu il ne fait rien en étude.
Ça, ça se discute....je garde un très mauvais souvenir du remplacement que j'ai fait en tant que surveillante il y a quelques années. Comme dit menerve, les surveillants n'ont pas beaucoup de moyens de pression et surveiller une salle de permanence pleine à craquer (70 élèves qui ne savent pas quoi faire, ne comprennent pas leurs exos, se lâchent parce qu'ils ne sont pas en cours, etc.) et seule, c'est loin d'être évident. J'étais bien plus zen derrière ma caisse...
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Nuestra vida es un círculo dantesco.
Mon blog
- *Fifi*Modérateur
Perso j'en sais rien, je n'ai fait ni l'un ni l'autre mais c'est ce que 2 disent quand on leur demande pourquoi ils font ça.lalilala a écrit:*Fifi* a écrit:Menerve ici ça se passe bien au Cdi. La doc est super. Les élèves veulent tous y aller car là bas ils peuvent bosser. Oui bien sur ça discute un peu, mais rien de comparable. En étude ils finissent pas faire n'importe quoi : bataille de fluos, se cacher sous les tables ou que sais-je encore.
Marie Laetitia : oui il faudrait de la formation, mais a notre échelle ? La plupart font ce job par défaut, parce que c'est moins fatigant que d'être caissier. Seuls 2 sont assez motives mais ils acceptent bien trop de choses dans le manque de respect... D'ailleurs quand un élève est exclu il ne fait rien en étude.
Ça, ça se discute....je garde un très mauvais souvenir du remplacement que j'ai fait en tant que surveillante il y a quelques années. Comme dit menerve, les surveillants n'ont pas beaucoup de moyens de pression et surveiller une salle de permanence pleine à craquer (70 élèves qui ne savent pas quoi faire, ne comprennent pas leurs exos, se lâchent parce qu'ils ne sont pas en cours, etc.) et seule, c'est loin d'être évident. J'étais bien plus zen derrière ma caisse...
Nos salles de permanence sont relativement petites, les élèves ne sont pas plus de 2 classes et généralement qu'une seule. Je ne dis pas que c'est facile, mais justement, que faire pour améliorer les choses ? Les élèves leur manquent de respect c'est certain mais je trouve aussi que les surveillants acceptent beaucoup de choses (sortir de la salle par ex). On essaie aussi de responsabiliser les élèves (par ex je ne les ai pas accepté le jour où une gentille classe de 6e est arrivée avec du fluo ou de la craie sur les joues), mais cela ne suffit pas.
- Marie LaetitiaBon génie
à part faire passer le message que c'est au CPE de leur apprendre leur métier/redresser les bretelles* quand la permanence est bruyante... Ou les former nous-même... Je ne vois pas.
*une de mes collègues expliquait que c'est ce qui lui était arrivé quand elle était surveillante, c'est elle qui se prenait la soufflante de la part du CDE.
*une de mes collègues expliquait que c'est ce qui lui était arrivé quand elle était surveillante, c'est elle qui se prenait la soufflante de la part du CDE.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- LibertyNiveau 5
Le sujet commence à être vieux ... mais toujours d'actualité.
Je suis surveillante depuis deux ans dans un lycée général rural (très calme, bons résultats).
Nous avons une salle de permanence/salle d'étude (nous employons les deux termes) de 50 places située en face de la vie scolaire et du bureau des CPE.
Les secondes ont étude obligatoire entre deux cours ou si un prof est absent. Les autres élèves peuvent aussi venir travailler en étude.
Nous n'avons pas de réels soucis. Personnellement, je déteste surveiller une classe entière (alors, deux classes, vous n'imaginez pas...). Je préfère les groupes car ils se connaissent moins ! En tout cas, je demande toujours à la prof-doc si elle accepte que je lui envoie des élèves, ça m'en fait moins, c'est idéal. Il m'arrive de fermer la porte si le bruit vient ... de l'extérieur (!!). J'ai remarqué que le comportement des élèves changeaient car ils se croient davantage dans une salle de cours. Si quelques malins ne se tiennent pas correctement, je les fais déplacer devant moi (ah, oui, jamais personne sur la dernière rangée, jamais de sacs sur les tables et je fais TOUJOURS l'appel dans le silence, ça les calme et ils comprennent rapidement mon humeur), si ça continue, direction la VS où deux bureaux servent pour les exclus et collés (hors mercredis après-midis) et si un des CPE est libre, il s'entretient avec lui. En général, si je l'exclue de la salle d'étude, c'est une heure de retenue de gagnée pour l'élève.
Petit aparté : dans mon établissement, ce sont les "anciens" ASSEDU qui forment les nouveaux... Les CPE (qu'ils soient nouveaux ou non) n'ont jamais pris le temps. Hormis une réunion le premier jour de l'année scolaire, où ils nous rappellent le RI, et blablabla... rien.
Petit aparté 2 : depuis cette année, les EDT des élèves ont été "améliorés", nous avons moins d'études. Nous ne connaissons plus les études à 3 classes de 35 élèves (nous devions les surveiller dans une salle de DS - si pas prise par un prof, ou ... dehors, dans la cour.)
Je suis surveillante depuis deux ans dans un lycée général rural (très calme, bons résultats).
Nous avons une salle de permanence/salle d'étude (nous employons les deux termes) de 50 places située en face de la vie scolaire et du bureau des CPE.
Les secondes ont étude obligatoire entre deux cours ou si un prof est absent. Les autres élèves peuvent aussi venir travailler en étude.
Nous n'avons pas de réels soucis. Personnellement, je déteste surveiller une classe entière (alors, deux classes, vous n'imaginez pas...). Je préfère les groupes car ils se connaissent moins ! En tout cas, je demande toujours à la prof-doc si elle accepte que je lui envoie des élèves, ça m'en fait moins, c'est idéal. Il m'arrive de fermer la porte si le bruit vient ... de l'extérieur (!!). J'ai remarqué que le comportement des élèves changeaient car ils se croient davantage dans une salle de cours. Si quelques malins ne se tiennent pas correctement, je les fais déplacer devant moi (ah, oui, jamais personne sur la dernière rangée, jamais de sacs sur les tables et je fais TOUJOURS l'appel dans le silence, ça les calme et ils comprennent rapidement mon humeur), si ça continue, direction la VS où deux bureaux servent pour les exclus et collés (hors mercredis après-midis) et si un des CPE est libre, il s'entretient avec lui. En général, si je l'exclue de la salle d'étude, c'est une heure de retenue de gagnée pour l'élève.
Petit aparté : dans mon établissement, ce sont les "anciens" ASSEDU qui forment les nouveaux... Les CPE (qu'ils soient nouveaux ou non) n'ont jamais pris le temps. Hormis une réunion le premier jour de l'année scolaire, où ils nous rappellent le RI, et blablabla... rien.
Petit aparté 2 : depuis cette année, les EDT des élèves ont été "améliorés", nous avons moins d'études. Nous ne connaissons plus les études à 3 classes de 35 élèves (nous devions les surveiller dans une salle de DS - si pas prise par un prof, ou ... dehors, dans la cour.)
- TazonNiveau 9
Les surveillants ne sont à mon avis pas à blâmer, c'est au CPE de faire en sorte qu'ils soient respectés, en suivant les punitions qu'ils donnent, et en leur disant clairement ce qu'ils peuvent accepter ou pas. Nous voyons bien les difficultés que nous rencontrons en classe, pourquoi les surveillants devraient-ils être instantanément performants, avec plus d'élèves et dans de moins bonnes conditions que nous?
Dans un etb où il y a possibilité d'un conseil de dis pour injure à un surveillant, ça se passe mieux que dans ceux où ils n'ont pas le droit de mettre de colles, et curieusement, ils sont plus impliqués dans leur travail aussi.
Dans un etb où il y a possibilité d'un conseil de dis pour injure à un surveillant, ça se passe mieux que dans ceux où ils n'ont pas le droit de mettre de colles, et curieusement, ils sont plus impliqués dans leur travail aussi.
- LibertyNiveau 5
En effet, lorsque l'équipe VS agit dans le même sens, il n'y a pas de soucis.
- tomdu29Niveau 1
Cette année, en attendant mon poste de fonctionnaire stagiaire (pour la rentrée 2015 normalement), je suis devenu ASEN à mi-temps dans un collège rural (anciennement dans le réseau REP).
La salle de permanence est de 64 places (plus une autre plus petite à l'étage de 45 places environ). Dans mon collège, les élèves vont en permanence dès qu'ils ont un trou dans leur emploi du temps (sauf en fin de journée pour ceux qui sont en régime 3, qui peuvent partir du collège).
J'ai rarement eu des permanence avec peu d'élèves, j'ai plus de cas avec trois classes entières. Mais pour avoir une permanence qui fonctionne toute l'année, il faut être strict dès le début de l'année (observation dans le carnet dès la moindre incartade de la part d'un élève). Les règles sont expliquées dès le début de l'année, et avec mes autres collèges ASEN et la CPE, on ne tolère aucun bruit dans la permanence durant l'heure. C'est parfois difficile pour certains élèves (toujours les mêmes qui se font remarquer de toute manière, je commence à avoir mes "têtes", qui sont les mêmes avec mes collèges ASEN et profs).
Les élèves préfèrent aller en permanence plutôt qu'au CDI, car les règles je pense y sont plus strictes qu'en permanence.
J'ai lu plus haut de la part d'un membre que les profs devraient former les ASEN pour l'autorité. Je pense que c'est tout l'inverse qui devrait se faire, car la vie scolaire, avec le/la CPE, donne la cohérence au niveau de l'autorité à respecter et le respect du réglement. Et il faut, pour qu'un collège fonctionne (même un REP), que tous les personnels fassent la même chose, qu'il y ait une même ligne au niveau de l'autorité, et qu'on n'en diffère jamais durant l'année. Et surtout, il ne faut rien laisser passer les premiers mois (on en est déjà à deux conseils de discipline). Pour la cohérence dans mon collège, les ASEN vont au conseil de classe (on est référent de trois/quatre classes dans le collège), les PP font le point tous les trimestres avec la CPE pour leur classe. Il y a une réunion hebdomadaire avec l'administration et la CPE sur la discipline dans le collège.
Avec ce genre de procédés, on a des élèves qui se rangent encore en décembre dans la cour (dans mon ancien collège, en octobre, c'était terminé), , qui travaillent en permanence (j'ai réussi à avoir une permanence qui travaille le 19 décembre, deux heures avant la fin des cours et le début des vacances), qui viennent nous voir pour dialoguer, les services sont coordonnés dans leurs actions car il y a un réel dialogue entre la vie scolaire, les professeurs, l'administration et les agents. C'est donc un travail de fond qu'il faut faire dans un collège pour avoir des élèves calmes la majorité du temps (j'ai du avoir 3/4 permanences vraiment bordéliques, et pourtant j'ai pas d'autorité, je me suis fais bouffer l'an dernier par mes élèves de quatrième dans mon année de contractuel admissible).
La salle de permanence est de 64 places (plus une autre plus petite à l'étage de 45 places environ). Dans mon collège, les élèves vont en permanence dès qu'ils ont un trou dans leur emploi du temps (sauf en fin de journée pour ceux qui sont en régime 3, qui peuvent partir du collège).
J'ai rarement eu des permanence avec peu d'élèves, j'ai plus de cas avec trois classes entières. Mais pour avoir une permanence qui fonctionne toute l'année, il faut être strict dès le début de l'année (observation dans le carnet dès la moindre incartade de la part d'un élève). Les règles sont expliquées dès le début de l'année, et avec mes autres collèges ASEN et la CPE, on ne tolère aucun bruit dans la permanence durant l'heure. C'est parfois difficile pour certains élèves (toujours les mêmes qui se font remarquer de toute manière, je commence à avoir mes "têtes", qui sont les mêmes avec mes collèges ASEN et profs).
Les élèves préfèrent aller en permanence plutôt qu'au CDI, car les règles je pense y sont plus strictes qu'en permanence.
J'ai lu plus haut de la part d'un membre que les profs devraient former les ASEN pour l'autorité. Je pense que c'est tout l'inverse qui devrait se faire, car la vie scolaire, avec le/la CPE, donne la cohérence au niveau de l'autorité à respecter et le respect du réglement. Et il faut, pour qu'un collège fonctionne (même un REP), que tous les personnels fassent la même chose, qu'il y ait une même ligne au niveau de l'autorité, et qu'on n'en diffère jamais durant l'année. Et surtout, il ne faut rien laisser passer les premiers mois (on en est déjà à deux conseils de discipline). Pour la cohérence dans mon collège, les ASEN vont au conseil de classe (on est référent de trois/quatre classes dans le collège), les PP font le point tous les trimestres avec la CPE pour leur classe. Il y a une réunion hebdomadaire avec l'administration et la CPE sur la discipline dans le collège.
Avec ce genre de procédés, on a des élèves qui se rangent encore en décembre dans la cour (dans mon ancien collège, en octobre, c'était terminé), , qui travaillent en permanence (j'ai réussi à avoir une permanence qui travaille le 19 décembre, deux heures avant la fin des cours et le début des vacances), qui viennent nous voir pour dialoguer, les services sont coordonnés dans leurs actions car il y a un réel dialogue entre la vie scolaire, les professeurs, l'administration et les agents. C'est donc un travail de fond qu'il faut faire dans un collège pour avoir des élèves calmes la majorité du temps (j'ai du avoir 3/4 permanences vraiment bordéliques, et pourtant j'ai pas d'autorité, je me suis fais bouffer l'an dernier par mes élèves de quatrième dans mon année de contractuel admissible).
- Flic-FlacNiveau 9
*Fifi* a écrit:Enfin, chez nous on en arrive à prendre des élèves en cours car ils bossent plus qu'en étude (malgré le bruit du cours donc). Les 6e demandent souvent s'ils peuvent venir. On peut vraiment rien faire ? Personne n'a d'exemple où la situation s'est améliorée ? C'est désolant
Si, dans mon établissement la situation s'est considérablement améliorée grâce à l'instauration de règles qui n'existaient pas auparavant. Quelques exemples:
- comme en classe, les élèves restent debout et attendent que le / la surveillant(e) leur donne l'autorisation de s'asseoir.
- interdiction de parler dans la salle d'étude;
- et donc (en principe) interdiction des travaux de groupe.
- obligation pour chaque élève d'avoir un livre ou magazine dans son cartable pour avoir de quoi s'occuper si les leçons ont été terminées...
Mais tout ceci s'est fait à l'initiative d'une personne. Depuis, je dirais que la situation est inégale et que cela dépend beaucoup du surveillant.
Je pense vraiment, comme l'a dit menerve, qu'il est beaucoup plus difficile pour eux de se faire respecter d'autant plus que les élèves les considèrent souvent comme inférieurs dans la hiérarchie des personnels de l'établissement et que les parents relayent souvent cette idée (pas tous heureusement). On a régulièrement des punitions que les élèves ou les parents contestent car données par un/une surveillant(e).
- scot69Modérateur
Pas de salle d'étude dans mon lycée, les élèves sont mis au CDI ou dans la cantine.
- menerveOracle
J'adore le " sont mis au cdi". J'ai pitié des surveillants. Du coup j'accepte au cdi des élèves qui n'y viennent que pour bavarder ou faire le pitre. Ce matin c'était infernal. J'ai fait deux rapports d'incident mais je n'ai pas renvoyé les élèves pour autant....sinon c'est renvoyer le problème en permanence.
Mais bon y'en a ras le bol des élèves qui ne sont plus des élèves mais des fauteurs de trouble.
Mais bon y'en a ras le bol des élèves qui ne sont plus des élèves mais des fauteurs de trouble.
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