- RagnetrudeExpert spécialisé
Non mais en fait, les "missions liées" elles sont DÉJÀ annualisées... On le fait nous même : une semaine on va pas avoir trop de boulot en plus de nos 18h, et la semaine suivante, on croule sous les copies et les réunions.
Il n'est nulle part prévu de comptabiliser ces missions.
De toute manière, un texte, on peut l'interpréter comme on veut (c'était déjà le cas avec le décret de 1950). L'important c'est de pas se faire entuber ensuite dans son application. Et ça, ça se fera par la lutte et la résistance collective si nécessaire.
Finalement je trouve ça assez affligeant de ne compter que sur les textes et le législatif pour se protéger. Le rapport de force joue beaucoup.
Exemple : Dans l'établissement A, où les collègues sont des béni oui-oui, les réunions se multiplient, le chef est tout puissant, tout le monde a la trouille, on enchaîne les projets à la c*n. Dans l'établissement B, où les collègues savent résister et ne craignent pas le chef : moins de réunions (ou payées ! si si), refus des classes sans notes, profs respectés... Pourtant, les deux établissements sont soumis aux mêmes lois !!
Il n'est nulle part prévu de comptabiliser ces missions.
De toute manière, un texte, on peut l'interpréter comme on veut (c'était déjà le cas avec le décret de 1950). L'important c'est de pas se faire entuber ensuite dans son application. Et ça, ça se fera par la lutte et la résistance collective si nécessaire.
Finalement je trouve ça assez affligeant de ne compter que sur les textes et le législatif pour se protéger. Le rapport de force joue beaucoup.
Exemple : Dans l'établissement A, où les collègues sont des béni oui-oui, les réunions se multiplient, le chef est tout puissant, tout le monde a la trouille, on enchaîne les projets à la c*n. Dans l'établissement B, où les collègues savent résister et ne craignent pas le chef : moins de réunions (ou payées ! si si), refus des classes sans notes, profs respectés... Pourtant, les deux établissements sont soumis aux mêmes lois !!
- RagnetrudeExpert spécialisé
Presse-purée a écrit:C'est juste que cette activité "libre" sera dorénavant étroitement surveillée (et décomptée)
Où vois-tu cela ??
Les documentalistes qui font 30h + 6h sont-ils fliqués sur leurs 6h ?
- Presse-puréeGrand sage
JPhMM a écrit:D'où vient ce nombre ? Comment a-t-il été calculé ?comme des fonctionnaires, 1607h
Les 35h semaines moins les 5 semaines de congés.
Un des points positifs du décret, c'est la mention "les enseignants mentionnés à l'article 1er du présent décret sont tenus d'assurer, sur l'ensemble de l'année scolaire:
I. un service d'enseignement dont les maxima hebdomadaires ...
II. Les missions liées au service d'enseignement, qui comprennent..."
D'où, personnellement, ma réserve sur le 1607. Mais ce qui accompagne ces 1607h (surveillance, justification d'activité), nous y aurons droit.
Pour en revenir à la mention en gras, il faudra se battre pour conserver la définition de l'année scolaire en 36 semaines. A mon avis, c'est là-dessus que cela va réattaquer bientôt.
Et là, pour le coup, des gens qui s'envoient des piques sur ce fil feront front pour défendre ce point.
_________________
Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- JPhMMDemi-dieu
C'est ce que je me suis dit, sauf que ça ne colle pas.Presse-purée a écrit:JPhMM a écrit:D'où vient ce nombre ? Comment a-t-il été calculé ?comme des fonctionnaires, 1607h
Les 35h semaines moins les 5 semaines de congés.
365/7 = 52.1428571429 semaines
52.1428571429 - 5 = 47.1428571429 semaines hors congés
47.1428571429 * 35 = 1650 heures.
Je dois avoir oublié quelque chose.
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- GrypheMédiateur
Promis !Presse-purée a écrit:Pour en revenir à la mention en gras, il faudra se battre pour conserver la définition de l'année scolaire en 36 semaines. A mon avis, c'est là-dessus que cela va réattaquer bientôt.
Et là, pour le coup, des gens qui s'envoient des piques sur ce fil feront front pour défendre ce point.
(Enfin, dans un moment d'enthousiasme, on avait même demandé à passer à 35 semaines. )
- GrypheMédiateur
Je crois qu'il y a un "forfait" de jours fériés, mais je ne suis pas sûre.JPhMM a écrit:Je dois avoir oublié quelque chose.
- Presse-puréeGrand sage
Ragnetrude a écrit:
De toute manière, un texte, on peut l'interpréter comme on veut (c'était déjà le cas avec le décret de 1950). L'important c'est de pas se faire entuber ensuite dans son application. Et ça, ça se fera par la lutte et la résistance collective si nécessaire.
+1. Ce sera du local, et ce sont les rapports entre collègues qui vont être détériorés.
Ragnetrude a écrit:
Finalement je trouve ça assez affligeant de ne compter que sur les textes et le législatif pour se protéger. Le rapport de force joue beaucoup.
Certes, mais le texte te fait gagner un rapport de force où le supérieur est en tort. Et le texte de loi, c'est le cadre. C'est sa fonction de protéger le fonctionnaire contre les abus.
Ce texte protège mal, sur l'article 2 II, sur l'article 4 (les CS). C'est pour cela que c'est un mauvais texte.
_________________
Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- JPhMMDemi-dieu
Oui, tu as raison, ce doit être cela. Merci.Gryphe a écrit:Je crois qu'il y a un "forfait" de jours fériés, mais je ne suis pas sûre.JPhMM a écrit:Je dois avoir oublié quelque chose.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- Maria TéguyNiveau 6
Gurdulù a écrit:Ce qui ne me plait pas chez le SNES c'est la défense du socle et de l'évaluation par compétences...
Non, au contraire il a lutté contre le principe du "socle commun" de 2005 fondé sur les compétences, voulu par la droite et soutenu par le sgen/se, et a réussi à obtenir que le nouveau socle 2014 soit organisé autour des concepts de connaissance et de culture. Sans doute aurait-il été préférable d'abroger toute notion de socle commun, mais les tenants de l'existence de la dite chose ont le bras long au ministère.
_________________
Il est nuisible au développement de l'art et de la science d'imposer par des mesures administratives un style particulier d'art ou une école de pensée à l'exclusion d'une autre.
- DaphnéDemi-dieu
ben2510 a écrit:Daphné a écrit:Pascal a écrit:
Oui, ils caricaturent. J'ai déjà rencontré des syndiqués du SNALC dans mes établissements et ils ne partagent pas du tout les idées du F.N.
J'en connais même qui votent à gauche dis donc :lol:
Tu en as de la chance !
Moi je n'en connais aucun. Aucun adhérent du SNALC. Je n'ai jamais eu le privilège d'en croiser un.
Je suis bien placée pour en connaître pas mal. Dont tous les cadres :lol: IRL;
- User5899Demi-dieu
Je suis d'accord.Salicornus a écrit:FO ne sait que voter contre, c'est la meilleure des postures ! Ils sont pour le décret de 50 en faisant peur sur l'annualisation qui n'existe que dans leur tête puisqu'il est rappelé que les horaires sont hebdomadaires et non sur une base de 1607 heures et qu'en plus on rappelle rapidement que les enseignants ont un statut particulier, on ne peut pas faire plus clair, mais du moment qu'on réussit à faire peur pour faire croire au danger...tout est bon dans la démagogie FO.Lefteris a écrit:FO a voté contre la casse des statuts, c'est déjà beaucoup. Mais pas que ça...
Il n'y a aucune casse des statuts, on reconnaît même notre travail quotidien et on ouvre la voie à des indemnités possibles
Normandyx a écrit:Daphné a écrit:Pascal a écrit:Pourquoi ne pas décharger de quelques heures les enseignants en fin de carrière face aux élèves pour qu'ils consacrent plus de temps aux stagiaires? Pour les former, les guider?
Parce que vous croyez qu'on n'y a pas pensé ??
Mais ça fait des années qu'on le demande, qu'on a été reçus en audience sur ce point- comme sur d'autres - que l'administration est bien consciente du problème mais il manque tellement de professeurs et d'argent que bon ça ne se met pas en place.
Il ne suffit pas de demander ou d'exiger pour obtenir hein
Peut être qu'ils ont peur que les vieux chevaux de retour n'aient une mauvaise influence sur les jeunes ou ne les démotivent du métier les incitant à la reconversion immédiate :lol:
Oui, le nombre de décharges de 1re chaire va baisser. Mais plus de profeseurs auront une petite reconnaissance de quelques heures effectuées en 1re/T.Cléroli a écrit:Salicornus a écrit:FO ne sait que voter contre, c'est la meilleure des postures ! Ils sont pour le décret de 50 en faisant peur sur l'annualisation qui n'existe que dans leur tête puisqu'il est rappelé que les horaires sont hebdomadaires et non sur une base de 1607 heures et qu'en plus on rappelle rapidement que les enseignants ont un statut particulier, on ne peut pas faire plus clair, mais du moment qu'on réussit à faire peur pour faire croire au danger...tout est bon dans la démagogie FO.Lefteris a écrit:FO a voté contre la casse des statuts, c'est déjà beaucoup. Mais pas que ça...
Il n'y a aucune casse des statuts, on reconnaît même notre travail quotidien et on ouvre la voie à des indemnités possibles
L'annualisation n'aura pas lieu, c'est un fait mais en déduire qu'il n'y a pas de danger est un sacré pas que je ne franchirai pas, personnellement. Nous nous sommes "amusés", en janvier dernier dans mon établissement à compter le nombre d'heures de 1ère chaire qu'il y aurait eu avec la nouvelle pondération (celle en vigueur à compter de septembre). Le résultat a été clair : volume total d'heures de 1ère chaire en baisse. Je n'ai pas hâte d'être à septembre et je voterai pour l'un des syndicats qui s'est opposé à la réécriture du décret de 50.
Rentrée en août qui n'existe pas.pmuller a écrit:On ne peut pas dire qu'il n'y aura pas d'annualisation, puisqu'il y en a déjà une. C'est de là, entre autres, que vient la rentrée en août.
Les gens qui sont rentrés en août l'ont fait en bons gogos à qui on raconte n'importe quoi et qui le gobent.Salicornus a écrit:Il y en a eu les années précédentes et avec accord des professeurs dans bon nombres de lycées et collèges pour éviter les stupides rattrapages qui enquiquinent tout le monde. Personnellement dans mon bahut et dans mon département les collègues étaient colères après le SNES et FO notamment de les avoir enquiquinés avec cette rentrée en septembre qui les a obligé à rattrapé des heures...moi le premier, merci le SNES et FOGryphe a écrit:Mais non. La rentrée en août vient du "dogme" des 36 semaines complètes dues aux élèves et des deux semaines de vacances à la Toussaint.pmuller a écrit:On ne peut pas dire qu'il n'y aura pas d'annualisation, puisqu'il y en a déjà une. C'est de là, entre autres, que vient la rentrée en août.
A noter que grâce à l'action de tas de gens, pour l'instant il n'y a pas eu de rentrée en août pour les professeurs.
Et la rentrée de septembre ne fait rattraper aucune heure. Qu'est-ce que c'est que ça, encore ?
- User5899Demi-dieu
Je vous ai déjà invité à faire le calcul.pmuller a écrit:C'est tout à fait ce que dit le rectorat : "ah, vous n'êtes pas des fonctionnaires ? nous on croyait que vous l'étiez. Si vous l'êtes, vous travaillez comme des fonctionnaires, 1607h".Gryphe a écrit:
Ceci dit, je ne vois quand même pas ce qu'il y a de choquant à ce que le travail de fonctionnaires s’inscrive dans le cadre du temps de travail des fonctionnaires,
Mais la plupart des professeurs - les anciens au moins - ont choisi ce métier pour ne pas faire un métier de fonctionnaire à temps plein. Sinon, avec leurs qualifications, ils auraient choisi un job où on gagne le triple.
18h/sem x 36 = 648 h.
1 607 - 648 = 959h.
Vous pensez vraiment qu'on va vous obliger à 959h de réunions ?
- Roumégueur IerÉrudit
Presse-purée a écrit:Salicornus a écrit:
Il n'y a aucune casse des statuts, on reconnaît même notre travail quotidien et on ouvre la voie à des indemnités possibles
C'est beau. Tu bosses au service de presse du MEN?
On le reconnaît auprès de qui, notre travail (que nous faisons déjà, mais selon nos propres modalités d'organisation)? Tu crois que le quidam sait que les décrets statutaires des enseignants du second degré sont modifiés ainsi? Et s'il le savait, tu crois qu'il s'y intéresse? Penses-tu que, d'un coup, l'opinion publique va se dire "Peillon a changé les décrets des profs, et maintenant je réalise qu'ils bossent"?
En revanche, dis-toi que ces textes sont lus TRES attentivement dans les rectorats pour voir combien d'heures gratuites ils vont y gagner.
Sinon, rapidement.
La mention "Dans le cadre de la réglementation applicable à l'ensemble des fonctionnaires en matière de temps de travail" ouvre une porte. Je ne dis pas que ce sera fait demain, mais la porte est ouverte.
C'est la première raison pour laquelle ces décrets sont mauvais.
De plus, l'article 2 évoque bien des "maxima hebdomadaires de service" en I mais inclut aussi les missions liées au service d'enseignement en II. La mention "Les enseignants mentionnés (...) sont tenus d'assurer, sur l'ensemble de l'année scolaire", puisque qu'elle précède I et II, les lie. II ne vient en aucun cas en supplément (si tu vois où je veux en venir) de I.
Tout ce que tu appelles "reconnaissance" va aboutir à du cadrage, du flicage et surtout une diminution de la liberté d'organisation du fonctionnaire, puisque tu seras tenu de faire ce II dans les conditions précises imposées par ta hiérarchie.
Naturellement, cela ne pourra concerner "les travaux de préparation et les recherches personnelles nécessaires à la réalisation des heures d'enseignement". Matériellement, cela me semble impossible. Mais pour le reste...
Pour le dire d'une autre manière, cette "reconnaissance" inclut explicitement ces tâches à nos obligations de service ("sont tenus d'assurer"). Si tu crois que dépassé tes 18 ou 15 heures d'enseignement, cela déclenche automatiquement des HS, tu rêves éveillé. Il n'y aura pas d'indemnités, puisque le texte dit explicitement que cela fait partie de nos obligations.
Je pense par exemple (et surtout) à l'accompagnement éducatif, payé normalement en HSE, qui entre bien dans la formulation "l'aide et le suivi du travail des élèves". Pour les remplacements Robien, ça me semble moins clair. Mais de toute façon, une administration tentera bien quelque part de le faire passer pour obligation, ça ira peut-être au TA et là nous aurons la réponse, comme pour les HVC.
C'est la deuxième raison qui montre que c'est un mauvais texte.
- intermède humoristique:
Au passage, FO est la deuxième fédération de la FP, à égalité avec la CFDT et derrière la CGT. Tu crois que ce décret n'a pas été lu attentivement, travaillé par des juristes spécialistes en droit public? Tu penses que c'est quatre mecs sur une table de camping qui ont regardé vite fait ce décret entre deux pastis?
Enfin, rappelons que l'article 8 est appliqué dès cette rentrée. La surveillance et du contenu, et de l'organisation et de la présence des collègues est étroite. Tu es absent à une réunion pour une raison x ou y, tu dois justifier précisément pourquoi, des fois que tu tirerais au flanc. Ce n'est absolument pas le nirvana vendu par nombre de syndicats qui rejettent la faute soit sur les CdE, soit sur le rectorat, soit invoquent, tels des raëliens, "l'esprit" du texte. Et surtout, cette pondération n'a pas entraîné d'arrivée de collègues. Cette heure et demie, à ton avis, qui l'assure?
L'application de cet article montre que c'est un mauvais texte.
C'est un mauvais texte, point.
Sur ce point, un communiqué de FO daté du 17/11 (même si nous nous éloignons du sujet initial, mais cela reprend ce que dit Presse-Purée) :
"Toutes les conséquences néfastes du décret Hamon sur les obligations de service sont confirmées par la ministre Le 13 novembre 2014,
Madame la ministre a réuni l’ensemble des fédérations de l’Education nationale pour présenter « l’aboutissement du travail indispensable » dans « la redéfinition des conditions d’exercice des personnels enseignants et non enseignants ». Alors que les personnels, eux, voient leur salaire baisser, les effectifs dans les classes augmenter, les pressions locales et hiérarchiques se multiplier, ce ne sont pas moins que 30 décrets, 20 arrêtés et circulaires que la ministre annonce au nom de la « refondation de l'école » pour les contraindre à travailler plus et gagner moins.
L’article 2 du décret Hamon abrogeant les décrets de 1950 prend tout son sens Le dossier sur la « modernisation des métiers de l’éducation nationale » remis le 13 novembre à la presse et aux organisations syndicales est sans ambiguïté. Il s’agit bien pour les professeurs d’« un nouveau décret pour réformer les dispositions statutaires inchangées depuis 1950 »
« Si le décret du 23 août 2014 réaffirme la mission d’enseignement, il consacre deux nouvelles missions » ( c’est FO qui souligne).
- les missions directement liées au service d’enseignement, à savoir le temps de préparation et de recherche, les activités de suivi et d’évaluation des élèves, le travail en équipe, la formation, ainsi que les relations avec les parents d’élèves ;
- les missions complémentaires correspondant à des responsabilités particulières reposant sur le volontariat et faisant l’objet d’une reconnaissance indemnitaire ou dans certains cas d’un allègement du temps d’enseignement. Cette reconnaissance concernera notamment les coordonnateurs (disciplines, cycle ou niveau d’enseignement), les référents ou toute responsabilité définie par l’établissement. »
Il s’agit bien de missions nouvelles qui s’ajoutent à l’obligation d’enseigner.
Alors que les décrets de 1950 donnaient des droits nationaux, incontournables et non modulables au gré des académies. On est très loin de ce que V. Peillon et d’autres affirmaient : « reconnaitre les missions déjà effectués par les personnels ».
On comprend mieux pourquoi il est fait référence dans le décret au cadre de la fonction publique sur le temps de travail, autrement dit aux 1607 heures : il faut non seulement faire de l’enseignement, plus le reste : les « nouvelles missions », soit des heures de réunions supplémentaires et obligatoires, les conseils de cycle, le conseil école-collège, la participation aux équipes pluri-professionnelles, à l’évaluation des compétences, etc. Loin d’être une protection, le décret Hamon est un outil pour rendre obligatoire ce qui ne l’était pas."
- RouletabilleNiveau 9
Maria Téguy a écrit:Gurdulù a écrit:Ce qui ne me plait pas chez le SNES c'est la défense du socle et de l'évaluation par compétences...
Non, au contraire il a lutté contre le principe du "socle commun" de 2005 fondé sur les compétences, voulu par la droite et soutenu par le sgen/se, et a réussi à obtenir que le nouveau socle 2014 soit organisé autour des concepts de connaissance et de culture. Sans doute aurait-il été préférable d'abroger toute notion de socle commun, mais les tenants de l'existence de la dite chose ont le bras long au ministère.
Moi, au contraire, il me semble que le SNES a plus qu'infléchit sa position. En effet, quand on lit sa prose, où même ses affiches (certes au plan académique, la Champagne Ardenne me concernant), on sent clairement que de leur part il faut jouer le jeu de la concertation, que le nouveau socle va dans le bon sens... Et puis il reste les actes de leur part, l'abstention de la majorité qui a laissé passer le fait...
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