On nous demande d'être présents dans l'établissement pour les élèves qui n'ont pas trouvé de stage.

pitchounette a écrit:Mais que croyez vous au concours de PLP nous sommes évalués sur notre résistance. Le matin 4h de cours, l'après midi tu sautes dans un train. 1H30 de train jusqu'à trifouillies les oies ne doit pas nous faire peur !
:lol: :lol:

Sachant que pour passer le concours en Outre-mer je dois passer l'écrit aux heures de la France donc de 19h à minuit
et faire 24h d'avion + train pour venir faire l'oral et ne rester que 5 jours en Métropole... Je pense que j'ai un entrainement béton pour le métier !

Cath a écrit:

Cripure a écrit:

Jacq a écrit:Première chose en LP on ne fait pas 15h, nous ne sommes pas payés plus pour faire moins.

Au-delà de la moquerie que vous adressez aux agrégés de façon tout à fait gratuite (puisque vous savez bien que, eux, étant la base de référence, ne travaillent pas moins en gagnant plus, au point que je me demande pourquoi cette flèche du Parthe), il se trouve que les PLP sont passés dans leur histoire de 23h à 18h avec un changement d'échelle de rémunération vers une plus favorable. Donc s'il est un corps dans l'EN dont on peut dire sans méchanceté ni mauvaise foi que les agents qui en relèvent travaillent moins (qu'autrefois) pour gagner plus (qu'autrefois), c'est bien celui des PLP.

A mon tour d'y aller de ma petite précision : les PLP (initialement PLP1) étaient recrutés sur la base du DEUG.
C'est surtout la création du corps des PLP2 sur la base de la licence, comme les certifiés, qui a justifié le passage aux 18h.

Oui. Les PLP1 sont devenus PLP2 sans rien faire. Tant mieux pour eux.

Cath a écrit:

Cripure a écrit:

Et sinon, je me permets le raisonnement suivant. Les "petites vacances" sont en fait des périodes au cours desquelles les élèves sont absents et les professeurs sont officiellement dispensés de cours. Les périodes de stage ne ressortissent pas à cette catégorie, je dirais donc que les professeurs qui ont des classes pro doivent assurer les créneaux de l'EdT selon les modalités imposées par le CdE (sauf s'ils assurent des heures pondérées et annualisées qui tiennent déjà compte des stage). Mais ce n'est qu'une spéculation sur des textes régissant directement autre chose.

C'est surtout que les PLP n'étant pas sécables, s'ils sont présent sur les heures libérés, ils ne feront pas de visite de stage.

C'est pour ça qu'on est censé avoir un EDT adapté.
Là j'ai pas pu faire de visites, j'ai pas le don d'ubiquité... Du coup j'appelle...

@ Zazoo
Il n'y a pas d'assistant CDT alors ? "Normalement" (j'ai bien mis les guillemets), le CDT qui n'aurait pas d'assistance peut compter sur le secrétariat pour une partie du boulot administratif.

Pour mener à bien l'ensemble de ses missions, le chef de travaux doit pouvoir s'appuyer sur les services administratifs de l'établissement.

issue de la circulaire http://www.education.gouv.fr/cid55873/menh1106385c.html
C'est la circulaire de 2011, je pense que cela doit être repris dans celle qui sera appliquée à la rentrée.

Pourquoi ne pas éditer les conventions vierges et les faire remplir par l'entreprise et les élèves à la main (chacun leur partie, hein :lol: ).

@ Zenxya : L'assistant en question est la personne en perpétuel arrêt de travail...
Mais il est bon de savoir "qu'officiellement" le cdt peut s'appuyer sur les services administratifs !

WonderWoman a écrit:

Cath a écrit:

Cripure a écrit:

Et sinon, je me permets le raisonnement suivant. Les "petites vacances" sont en fait des périodes au cours desquelles les élèves sont absents et les professeurs sont officiellement dispensés de cours. Les périodes de stage ne ressortissent pas à cette catégorie, je dirais donc que les professeurs qui ont des classes pro doivent assurer les créneaux de l'EdT selon les modalités imposées par le CdE (sauf s'ils assurent des heures pondérées et annualisées qui tiennent déjà compte des stage). Mais ce n'est qu'une spéculation sur des textes régissant directement autre chose.

C'est surtout que les PLP n'étant pas sécables, s'ils sont présent sur les heures libérés, ils ne feront pas de visite de stage.

C'est pour ça qu'on est censé avoir un EDT adapté.
Là j'ai pas pu faire de visites, j'ai pas le don d'ubiquité... Du coup j'appelle...

Sans oublier que de plus en plus avec des demies sections regroupées quand les uns sont en stage, les autres pas !

Et bien chez nous c'est au pp de s'occuper des conventions de stage et de placer les élèves. C'est un gros travail très chronophage. Il n'y a pas de chef des travaux.

ZazooNC a écrit:

pitchounette a écrit:Mais que croyez vous au concours de PLP nous sommes évalués sur notre résistance. Le matin 4h de cours, l'après midi tu sautes dans un train. 1H30 de train jusqu'à trifouillies les oies ne doit pas nous faire peur !
:lol: :lol:

Sachant que pour passer le concours en Outre-mer je dois passer l'écrit aux heures de la France donc de 19h à minuit
et faire 24h d'avion + train pour venir faire l'oral et ne rester que 5 jours en Métropole... Je pense que j'ai un entrainement béton pour le métier !

Oh c'est qu'une petite mise en bouche :lol:. Je penserai très fort aux collègues comme toi19h à minuit...

Malaca a écrit:

Sans oublier que de plus en plus avec des demies sections regroupées quand les uns sont en stage, les autres pas !

Là le jour où on m'annonce ça, je vais me . je ne pourrais pas faire ça. C'est pas possible! ou alors on sacrifie les visites de stage
on ne peut pas tout faire.....................mais ce n'est pas la première fois que j'entend ça et je n'aime pas du tout.

Cripure a écrit:

Cath a écrit:

Cripure a écrit:
Au-delà de la moquerie que vous adressez aux agrégés de façon tout à fait gratuite (puisque vous savez bien que, eux, étant la base de référence, ne travaillent pas moins en gagnant plus, au point que je me demande pourquoi cette flèche du Parthe), il se trouve que les PLP sont passés dans leur histoire de 23h à 18h avec un changement d'échelle de rémunération vers une plus favorable. Donc s'il est un corps dans l'EN dont on peut dire sans méchanceté ni mauvaise foi que les agents qui en relèvent travaillent moins (qu'autrefois) pour gagner plus (qu'autrefois), c'est bien celui des PLP.

A mon tour d'y aller de ma petite précision : les PLP (initialement PLP1) étaient recrutés sur la base du DEUG.
C'est surtout la création du corps des PLP2 sur la base de la licence, comme les certifiés, qui a justifié le passage aux 18h.

Oui. Les PLP1 sont devenus PLP2 sans rien faire. Tant mieux pour eux.

Je me trompe ou je décèle une pique dans cette intervention ?
A part les enseignants du secteur professionnel, souvent moins diplômés parce qu'il n'existait pas de diplôme supérieur au bac+2 dans de nombreux secteurs, les PLP1 que j'ai connus au début de ma carrière avaient tous bien plus qu'un Deug : jusqu'au doctorat - de 3ème cycle, il est vrai - même. S'ils avaient passé le PLP1, c'est parce qu'il n'existait pas autre chose à cette époque pour enseigner en LP (qui s'appelait d'ailleurs LEP).

pitchounette a écrit:

Malaca a écrit:

Sans oublier que de plus en plus avec des demies sections regroupées quand les uns sont en stage, les autres pas !

Là le jour où on m'annonce ça, je vais me . je ne pourrais pas faire ça. C'est pas possible! ou alors on sacrifie les visites de stage
on ne peut pas tout faire.....................mais ce n'est pas la première fois que j'entend ça et je n'aime pas du tout.

Dans ce cas effectivement, en matières générales, pas de visites d'élèves

Et je ne te raconte même pas ... euh, en fait si ! du point de vue péda, quand tu fais avec une partie de la classe un truc en octobre et avec l'autre en mars ... y'a intérêt à ce que cela ne soit pas une notion indispensable entre les deux ...

Malaca a écrit:

Dans ce cas effectivement, en matières générales, pas de visites d'élèves  

Comment se passe l'organisation pour les profs de matière pro?

Et je ne te raconte même pas ... euh, en fait si ! du point de vue péda, quand tu fais avec une partie de la classe un truc en octobre et avec l'autre en mars ... y'a intérêt à ce que cela ne soit pas une notion indispensable entre les deux ...

certains te diront c'est pas bien grave...Pourquoi t'inquiètes tu?

Cath a écrit:

Cripure a écrit:

Cath a écrit:
A mon tour d'y aller de ma petite précision : les PLP (initialement PLP1) étaient recrutés sur la base du DEUG.
C'est surtout la création du corps des PLP2 sur la base de la licence, comme les certifiés, qui a justifié le passage aux 18h.

Oui. Les PLP1 sont devenus PLP2 sans rien faire. Tant mieux pour eux.

Je me trompe ou je décèle une pique dans cette intervention ?
A part les enseignants du secteur professionnel, souvent moins diplômés parce qu'il n'existait pas de diplôme supérieur au bac+2 dans de nombreux secteurs, les PLP1 que j'ai connus au début de ma carrière avaient tous bien plus qu'un Deug : jusqu'au doctorat - de 3ème cycle, il est vrai - même. S'ils avaient passé le PLP1, c'est parce qu'il n'existait pas autre chose à cette époque pour enseigner en LP (qui s'appelait d'ailleurs LEP).

Désolé Cripure (un pseudo emprunté à Palante ?... "Good choice!") mais votre raisonnement est erroné, probablement par méconnaissance de l'histoire du LP.

Les anciens PLP1 passaient un concours de niveau DEUG pour enseigner 21h en CAP/BEP en disciplines générales.

Les 23h dont vous parlez et même 26h pour les profs d'ateliers dans certains domaines très concrets ne concernaient que les enseignements professionnels... Ces horaires d'enseignement pro ont été abaissés et alignés à 18h dans les années 1990-2000, il me semble, pour accompagner "l'intellectualisation" de la formation : réduction des horaires d'ateliers au profit de cours techniques théoriques...

Lorsque le BAC PRO a été créé en 1985, un concours niveau licence, un CAPLP2, a été ouvert pour les enseignants de BAC PRO, donc au même niveau que le CAPES. C'est pourquoi les salaires sont similaires. De même, les instituteurs ont disparu avec le concours de PE qui recrute aussi à BAC+3, et leur salaire de base relève de la même grille indiciaire que les certifiés. La bivalence en enseignement général a été conservée, héritage de 1945, même si dans la pratique, elle ne concerne guère que les profs de LHG et maths-sciences.

Au niveau horaire, l'alignement à 18h s'est fait progressivement, sur 3 ans, entre 1988 et 1991, si je me souviens bien (j'ai été titularisé en 1990/1991, et je devais alors 19h de cours par semaine).
Quant aux PLP1 qui ont été intégrés progressivement PLP2, certains ont dû retourner à la Fac pour passer une licence, d'autres l'avaient déjà... Ils sont passé de PLP1 à PLP2 comme des certifiés deviennent agrégés au mérite, ni plus ni moins.
Donc le mauvais procès que vous leur faites (travailler moins pour gagner plus), vous pouvez l'adresser à tous les certifiés passés agrégés au mérite !... Est-ce leur rendre justice ?
Depuis 2000, il n'existe plus qu'un unique corps de PLP. Dont acte.

Concours de niveau supérieur, salaire supérieur. Rien à redire.

Là ou je vous rejoins volontiers, c'est lorsque vous parlez des agrégés comme "base de référence". Je trouverais de ce fait tout à fait légitime que les certifiés soient alignés sur les 15h des agrégés. Un agrégé ou un certifié en collège ou lycée, c'est le même travail. Donc mêmes horaires. Le Concours de l'agrégation est plus difficile donc justifie un salaire supérieur, c'est logique.

Je mets de côté évidemment les collègues en classe prépa qui ne font pas le même travail. Quant au BTS, le coefficient de 1,25 s'applique à tous, et c'est donc aussi une situation particulière déjà prise en charge.

Alignera-t-on un jour les enseignants du secondaire sur les 15h des agrégés, je crains que ce ne soit guère dans les tuyaux du ministère...

Cela étant, aux jaloux qui envient les conditions des agrégés, il n'y a qu'une chose à dire : le concours est ouvert, passez-le les gars !!!

:lol!:

pitchounette a écrit:

Malaca a écrit:

Dans ce cas effectivement, en matières générales, pas de visites d'élèves  

Comment se passe l'organisation pour les profs de matière pro?

on charge la mule ...

pitchounette a écrit:

Malaca a écrit:
Et je ne te raconte même pas ... euh, en fait si ! du point de vue péda, quand tu fais avec une partie de la classe un truc en octobre et avec l'autre en mars ... y'a intérêt à ce que cela ne soit pas une notion indispensable entre les deux ...

certains te diront c'est pas bien grave...Pourquoi t'inquiètes tu?

oui, au point où on est ...
cela démontre bien l'intérêt porté à la péda en général, et aux matière générales en particulier

et dire que je n'arrive pas à relativiser et "ne pas m'en inquiéter"