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- COCOaineHabitué du forum
Donc maintenant c'est encore plus affligeant pour eux... Ce n'était même pas un contrôle d'identité au faciès...
"Peu après 17 heures, les gamins quittent le stade. Petit crochet par un chantier où la région Ile-de-France construit des logements sociaux ? De sa fenêtre, l'employé d'un funérarium tout proche a en tout cas l'impression qu'un des gamins fait le guet."
Sinon qu'est ce qu'ils sont méchants les policiers
J'espère que l'employé du funérarium à fait de la prison pour homicide involontaire...
Bon revenons au sujet initial :
La violence monte encore d’un cran, plusieurs semaines après la mort de Rémi Fraisse. A Paris, le blocage du lycée Montaigne a tourné à l’émeute, ce vendredi, et un parent d’élève a frappé un lycéen à coup d’extincteur, raconte Le Figaro, vidéo à l’appui.
Devant cet établissement du 6e arrondissement de la capitale, plusieurs fois bloqué ces derniers jours en protestation contre la mort du manifestant au barrage de Sivens, des jeunes venus de divers lycées parisiens s’étaient rassemblés dès 7h30 ce vendredi matin. Face à eux, surprise: des parents d’élèves et des membres de l’administration du lycée, venus pour «discuter», selon Armelle Malvoisin, présidente de la Fédération des parents d’élèves de l’enseignement public (PEEP) de Montaigne, citée par Le Figaro.
Le jeune homme hospitalisé
Au lieu d’une discussion, c’est un affrontement qui a lieu. Des pétards et des œufs sont lancés par les lycéens, et des poubelles sont avancées devant la porte d’entrée. Un jeune est même armé d’un extincteur, dont il se sert pour disperser les parents d’élèves. La situation dérape quand un homme parvient à le lui arracher des mains, puis à le frapper en pleine tête. L’échauffourée dégénère.
Au bout de quelque temps, le calme revient. Les élèves sont rentrés grâce à «un cordon de sécurité mis en place par les parents entre les manifestants et les élèves», raconte Armelle Malvoisin. Quant au lycéen frappé, âgé de 16 ans et venu du lycée Lavoisier, il irait bien, selon la police. Emmené à l’hôpital Cochin par les pompiers, il souffre d’un hématome derrière l’oreille gauche. Il a subi un premier scanner ce vendredi et devrait en faire un autre samedi, pour déterminer s’il souffre d’un traumatisme crânien, selon Le Figaro.
En fonction de l’état de son fils, la mère du lycéen pourrait porter plainte. L’agresseur présumé est âgé de 54 ans et n’est pas connu des services de police. Il s’est présenté de lui-même au commissariat du 6e après les faits.
En plus y a la vidéo c'est magnifique...
Je souhaite bon rétablissement à ce jeune qui ne faisait pas partis du lycée, qui a emmené lui même l'extincteur et qui avançait à visage découvert :lol!:
- Collier de BarbeNeoprof expérimenté
Les policiers en question vont finalement être jugé après 8 ans de procédure. La justice heureusement se pose plus de questions que vous.
_________________
CdB
@AbbeCordillere
- COCOaineHabitué du forum
Jugé pour quelles raisons?
- Collier de BarbeNeoprof expérimenté
Non assistance à personne en danger
Le monde, septembre 2013
"Huit ans après les faits, la cour d'appel de Rennes a décidé, vendredi 20 septembre, de renvoyer en correctionnelle deux des policiers impliqués dans la mort de Zyed Benna, 17 ans, et Bouna Traoré, 15 ans, morts en 2005 à l'issue d'une course-poursuite à Clichy-sous-Bois.
Le 27 octobre 2005, les deux adolescents étaient morts électrocutés dans un transformateur EDF où ils s'étaient réfugiés. Un troisième jeune, Muhittin Altun, 17 ans au moment des faits, avait été grièvement brûlé. Ce drame avait embrasé les banlieues françaises.
Joint par Le Monde, Me Jean-Pierre Mignard, avocat des familles des deux adolescents, s'est dit "apaisé" par la décision.
Le parquet général a constamment requis un non-lieu dans cette affaire. En octobre 2012, la Cour de cassation avait annulé un non-lieu de la cour d'appel de Paris et renvoyé le dossier à Rennes. Mais début juin, le parquet général de Rennes avait, à son tour, requis un nouveau non-lieu.
"S'ILS RENTRENT SUR LE SITE EDF, JE NE DONNE PAS CHER DE LEUR PEAU"
La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Rennes n'a pas retenu le délit de mise en danger délibéré de la vie d'autrui mais uniquement celui de non-assistance à personne en danger. Elle a aussi conclu que seuls deux fonctionnaires de police pouvaient être renvoyés devant un tribunal.
"Le gardien de la paix qui a vu courir les deux adolescents en direction du transformateur et qui avait, selon la chambre de l'instruction, conscience du danger qu'ils encouraient", et "sa collègue qui tenait le standard du commissariat, qui a entendu le message radio et qui, selon cette même juridiction, est restée passive alors qu'elle était en mesure d'aviser EDF", a précisé le parquet.
>> Lire notre enquête : Le dernier jour de Bouna Traoré et Zyed Benna
Les enregistrements des conversations de policiers, saisis pendant l'enquête, font apparaître une phrase prononcée à la radio par un troisième homme : "En même temps, s'ils rentrent sur le site EDF, je ne donne pas cher de leur peau."
Comme le parquet général de Rennes au printemps, le parquet de Bobigny, le parquet général de la cour d'appel de Paris et le parquet général de la Cour de cassation avaient tous déjà requis un non-lieu, avant que la Cour de cassation ne renvoie finalement l'affaire devant une autre juridiction.
ARGUMENTAIRES INCHANGÉS
Sur les faits, les argumentaires des deux camps restent presque inchangés depuis le début de cette procédure judiciaire hors norme. Pour MeMignard, avocat de la défense lors de la course-poursuite, "les deux policiers voient les adolescents pénétrer dans le site [EDF] mais ne font rien pour les alerter du danger qu'ils courent. Les policiers savent qu'ils sont en danger de mort, mais aucun ne prend la peine de les appeler. Au contraire, tout ce qui est fait contribue à augmenter l'effroi des adolescents, avec des manœuvres d'encerclement qui vont les pousser à s'enfoncer dans le site."
Pour Me Daniel Merchat, qui défend les deux policiers, ses clients "n'ont jamais su qu'ils étaient entrés ; au contraire, après vérification, ils étaient convaincus qu'ils n'y étaient pas. Ils ont procédé à toutes les vérifications qui étaient en leur pouvoir pour s'assurer qu'il n'y avait personne dans le site". Il a assuré après l'énoncé de la décision : "Je pense très sincèrement que les éléments constitutifs de l'infraction ne sont pas réunis pour renvoyer les deux policiers devant un tribunal."
L'avocat, qui a dit vouloir se donner le temps de la réflexion, et le parquet général ont un délai de cinq jours pour un éventuel pourvoi en Cassation. A défaut, une audience sera organisée devant le tribunal correctionnel de Rennes.
Trois semaines d'émeutes avaient suivi la mort des deux garçons, avec un bilan de 300 bâtiments et 10 000 véhicules incendiés, 130 policiers et émeutiers blessés. Les violences avaient amené le premier ministre de l'époque, Dominique de Villepin, à instaurer l'état d'urgence pour la première fois depuis la guerre d'Algérie."
Le monde, septembre 2013
"Huit ans après les faits, la cour d'appel de Rennes a décidé, vendredi 20 septembre, de renvoyer en correctionnelle deux des policiers impliqués dans la mort de Zyed Benna, 17 ans, et Bouna Traoré, 15 ans, morts en 2005 à l'issue d'une course-poursuite à Clichy-sous-Bois.
Le 27 octobre 2005, les deux adolescents étaient morts électrocutés dans un transformateur EDF où ils s'étaient réfugiés. Un troisième jeune, Muhittin Altun, 17 ans au moment des faits, avait été grièvement brûlé. Ce drame avait embrasé les banlieues françaises.
Joint par Le Monde, Me Jean-Pierre Mignard, avocat des familles des deux adolescents, s'est dit "apaisé" par la décision.
Les proches des victimes ont aussi exprimé leur satisfaction à l'annonce de cette décision attendue depuis longtemps. Siaka Traoré, frère de Bouna, a assuré à la presse : "Il y a du progrès, une certaine reconnaissance. On est apaisés. On attend que justice soit faite". Adel Benna, frère de Zyed, a de son côté déclaré : "Pour tourner la page, il nous faut un procès. On attend les explications.""La cour a pris acte des critiques sévères de la Cour de cassation. Cela revient à juger que seules des motivations d'interpellation à tout prix ont poussé les deux policiers à continuer à poursuivre Zyed et Bouna alors qu'ils se mettaient en danger. Maintenant l'affaire va pouvoir être jugée sur le fond dans un débat public. C'est tout ce que nous demandions."
Le parquet général a constamment requis un non-lieu dans cette affaire. En octobre 2012, la Cour de cassation avait annulé un non-lieu de la cour d'appel de Paris et renvoyé le dossier à Rennes. Mais début juin, le parquet général de Rennes avait, à son tour, requis un nouveau non-lieu.
"S'ILS RENTRENT SUR LE SITE EDF, JE NE DONNE PAS CHER DE LEUR PEAU"
La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Rennes n'a pas retenu le délit de mise en danger délibéré de la vie d'autrui mais uniquement celui de non-assistance à personne en danger. Elle a aussi conclu que seuls deux fonctionnaires de police pouvaient être renvoyés devant un tribunal.
"Le gardien de la paix qui a vu courir les deux adolescents en direction du transformateur et qui avait, selon la chambre de l'instruction, conscience du danger qu'ils encouraient", et "sa collègue qui tenait le standard du commissariat, qui a entendu le message radio et qui, selon cette même juridiction, est restée passive alors qu'elle était en mesure d'aviser EDF", a précisé le parquet.
>> Lire notre enquête : Le dernier jour de Bouna Traoré et Zyed Benna
Les enregistrements des conversations de policiers, saisis pendant l'enquête, font apparaître une phrase prononcée à la radio par un troisième homme : "En même temps, s'ils rentrent sur le site EDF, je ne donne pas cher de leur peau."
Comme le parquet général de Rennes au printemps, le parquet de Bobigny, le parquet général de la cour d'appel de Paris et le parquet général de la Cour de cassation avaient tous déjà requis un non-lieu, avant que la Cour de cassation ne renvoie finalement l'affaire devant une autre juridiction.
ARGUMENTAIRES INCHANGÉS
Sur les faits, les argumentaires des deux camps restent presque inchangés depuis le début de cette procédure judiciaire hors norme. Pour MeMignard, avocat de la défense lors de la course-poursuite, "les deux policiers voient les adolescents pénétrer dans le site [EDF] mais ne font rien pour les alerter du danger qu'ils courent. Les policiers savent qu'ils sont en danger de mort, mais aucun ne prend la peine de les appeler. Au contraire, tout ce qui est fait contribue à augmenter l'effroi des adolescents, avec des manœuvres d'encerclement qui vont les pousser à s'enfoncer dans le site."
Pour Me Daniel Merchat, qui défend les deux policiers, ses clients "n'ont jamais su qu'ils étaient entrés ; au contraire, après vérification, ils étaient convaincus qu'ils n'y étaient pas. Ils ont procédé à toutes les vérifications qui étaient en leur pouvoir pour s'assurer qu'il n'y avait personne dans le site". Il a assuré après l'énoncé de la décision : "Je pense très sincèrement que les éléments constitutifs de l'infraction ne sont pas réunis pour renvoyer les deux policiers devant un tribunal."
L'avocat, qui a dit vouloir se donner le temps de la réflexion, et le parquet général ont un délai de cinq jours pour un éventuel pourvoi en Cassation. A défaut, une audience sera organisée devant le tribunal correctionnel de Rennes.
Trois semaines d'émeutes avaient suivi la mort des deux garçons, avec un bilan de 300 bâtiments et 10 000 véhicules incendiés, 130 policiers et émeutiers blessés. Les violences avaient amené le premier ministre de l'époque, Dominique de Villepin, à instaurer l'état d'urgence pour la première fois depuis la guerre d'Algérie."
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CdB
@AbbeCordillere
- COCOaineHabitué du forum
Okay, merci des précisions
Ca corrobore la note interne qui demande aux forces de l'ordre de ne plus poursuivre les "délinquants" en scooter/moto, etc...
A ce rythme nos chers policiers ne pourront plus interpeller... Remarque ils n'ont plus de budgets pour renouveler leur flotte de véhicule
Ca corrobore la note interne qui demande aux forces de l'ordre de ne plus poursuivre les "délinquants" en scooter/moto, etc...
A ce rythme nos chers policiers ne pourront plus interpeller... Remarque ils n'ont plus de budgets pour renouveler leur flotte de véhicule
- NormandyxNeoprof expérimenté
Aujourd'hui à Rouen, était prévu une manifestation en hommage à Rémy Fraisse par les comités lycéens, rendez vous 11 h place du théatre des arts.
La manifestation n'a donné lieu à AUCUNE violence, pas un cri rien.
La manifestation n'a donné lieu à AUCUNE violence, pas un cri rien.
- Spoiler:
- Seuls les CRS étaient au rendez-vous, pas un lycéen....
comme quoi, quand ça ne sucre pas de cours, les hommages peuvent attendre :lol:
- JPhMMDemi-dieu
Mauvaise langue.
(Il faisait beau ?)
(Il faisait beau ?)
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- NormandyxNeoprof expérimenté
oui, et en plus il y a la foire juste en face...
mais c'est vrai, même la presse locale était sur place :lol:
mais c'est vrai, même la presse locale était sur place :lol:
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