- ZapponsNiveau 7
nitescence a écrit:je serais un peu moins catégorique que toi zappons dans la mesure où il existe un bonus de 90 points dans l’académie de Versailles par exemple, précisément pour favoriser l'affectation au lycée des agrégés. on peut trouver que c'est insuffisant, mais on ne peut pas dire que les agrégés n'accèdent pas plus facilement au lycée que les certifiés.
Je connais pas mal d'agrégés qui sont affectés en collège, sans jamais l'avoir demandé, et ce depuis plusieurs années, depuis qu'ils ont eu le concours en fait.
Manifestement le ministère n'a pas du tout la même définition que moi du mot "exceptionnel".
- User17706Bon génie
En philo ça va vite
- nitescenceÉrudit
moi je n'ai jamais enseigné en collège, mais ça suppose de faire des compromis en matière de proximité géographique (au moins pour le 1er poste)
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Mordre. Mordre d'abord. Mordre ensuite. Mordre en souriant et sourire en mordant. (avec l'aimable autorisation de Cripure, notre dieu à tous)
- AshtrakFidèle du forum
PauvreYorick a écrit:En philo ça va vite
Idem en Eco
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Un âne dit toujours ce qu'il pense : hi-han !
- coindeparadisGuide spirituel
Ma discipline ne s'enseigne pas en collège. Tant mieux pour moi car pour y avoir travaillé (en SEGPA), je m'y sens mal. Il ne s'agit pas d'une échelle de valeur, simplement c'est vraiment un autre métier (je dirais la même chose de la différence maternelle/élémentaire), un autre fonctionnement.
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Ne t'excuse jamais d'être ce que tu es. Gandhi
- scot69Modérateur
Mon tonton est agrégé et a passé toute sa carrière en collège, c'était son choix personnel, il preferait cette tranche d'âge.
- Longyearbyen's loverNiveau 5
PauvreYorick a écrit:Je ne pense pas qu'une longue attente ouvre naturellement plus de droits que l'agrégation ou que l'agrégation ouvre naturellement plus de droits qu'une longue attente (d'ailleurs tu n'as pas attendu le droit, tu l'as toujours eu) ; plus simplement, il y a un texte qui dit vaguement que l'affectation des agrégés en collège doit être « exceptionnelle » et par ailleurs des pratiques qui conduisent à ce qu'elle ne le soit pas. Je ne sais pas si c'est une injustice objective (je pense sincèrement que cette question est un peu oiseuse, bref que l'injustice vient d'ailleurs s'il y en a une), mais cette contradiction, en tout cas, crée les conditions idéales pour que certains ressentent la situation comme une injustice.
Cet emploi de "droit" était ironique, car lorsque les gens qui disposaient de plus de points que moi me grillaient systématiquement pour tout, je commencais à désespérer. Les pacs de complaisance avec sa femme de ménage / son ami d'enfance / etc ... ça m'exaspérait de passer après tout le monde. Mais c'est un autre débat.
Il est évident qu'un agrégé au collège, en particulier dans celui que je fréquentais, c'est un peu de la confiture aux cochons.
Remarquez, un certifié itou.
- keroGrand sage
coindeparadis a écrit:Ma discipline ne s'enseigne pas en collège. Tant mieux pour moi car pour y avoir travaillé (en SEGPA), je m'y sens mal. Il ne s'agit pas d'une échelle de valeur, simplement c'est vraiment un autre métier (je dirais la même chose de la différence maternelle/élémentaire), un autre fonctionnement.
Oui, enfin... Enseigner en collège et enseigner en SEGPA aussi, ce sont vraiment deux métiers différents.
nitescence a écrit:je serais un peu moins catégorique que toi zappons dans la mesure où il existe un bonus de 90 points dans l’académie de Versailles par exemple
200 sur Créteil.
- dandelionVénérable
Mais ça ne garantit en rien un poste en lycée. D'ailleurs, même avec les points de MCS, quand il n'y a pas de poste en lycée, tous les points du monde n'y changent rien. D'ailleurs, mon poste en lycée ayant fait l'objet d'un MCS, j'avais bien dû prendre un poste en collège. Du coup, sur trois muts, j'ai eu deux fois du collège, avec pas même de compétition sur un quelconque poste de lycée, puisqu'il n'y en avait tout bonnement pas.kero a écrit:coindeparadis a écrit:Ma discipline ne s'enseigne pas en collège. Tant mieux pour moi car pour y avoir travaillé (en SEGPA), je m'y sens mal. Il ne s'agit pas d'une échelle de valeur, simplement c'est vraiment un autre métier (je dirais la même chose de la différence maternelle/élémentaire), un autre fonctionnement.
Oui, enfin... Enseigner en collège et enseigner en SEGPA aussi, ce sont vraiment deux métiers différents.nitescence a écrit:je serais un peu moins catégorique que toi zappons dans la mesure où il existe un bonus de 90 points dans l’académie de Versailles par exemple
200 sur Créteil.
Je regrette en tout cas la disparition de la possibilité d'enseigner en même temps en collège et en lycée. C'était le cas avant dans les grands établissements, et des collègues plus âgés m'avaient dit qu'ils appréciaient cette possibilité.
- MalagaModérateur
dandelion a écrit:Mais ça ne garantit en rien un poste en lycée. D'ailleurs, même avec les points de MCS, quand il n'y a pas de poste en lycée, tous les points du monde n'y changent rien. D'ailleurs, mon poste en lycée ayant fait l'objet d'un MCS, j'avais bien dû prendre un poste en collège. Du coup, sur trois muts, j'ai eu deux fois du collège, avec pas même de compétition sur un quelconque poste de lycée, puisqu'il n'y en avait tout bonnement pas.kero a écrit:coindeparadis a écrit:Ma discipline ne s'enseigne pas en collège. Tant mieux pour moi car pour y avoir travaillé (en SEGPA), je m'y sens mal. Il ne s'agit pas d'une échelle de valeur, simplement c'est vraiment un autre métier (je dirais la même chose de la différence maternelle/élémentaire), un autre fonctionnement.
Oui, enfin... Enseigner en collège et enseigner en SEGPA aussi, ce sont vraiment deux métiers différents.nitescence a écrit:je serais un peu moins catégorique que toi zappons dans la mesure où il existe un bonus de 90 points dans l’académie de Versailles par exemple
200 sur Créteil.
Je regrette en tout cas la disparition de la possibilité d'enseigner en même temps en collège et en lycée. C'était le cas avant dans les grands établissements, et des collègues plus âgés m'avaient dit qu'ils appréciaient cette possibilité.
Je rebondis ( ) sur ta dernière phrase : comme toi, j'adorerais pouvoir enseigner au collège et au lycée car j'aime enseigner au collège mais je serais également très intéressée par le fait d'avoir en face de moi des élèves plus grands. Malheureusement, aucun établissement dans mon coin n'est une cité scolaire.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- User5899Demi-dieu
Parce que le statut des agrégés précise que le professeur agrégé n’enseigne que par exception au collège (tout simplement parce que les agrégés bossaient en lycée général jusqu'en 76, c'est-à-dire de la 6e à la T dans les établissements pour élèves menant des études longues. C'était l'époque où les 6e étaient de trois types différents selon les notes du CM2) quand les certifiés ont été créés pour le collège, en expansion ultra rapide dans les années 60 (un collège construit tous les trois jours).Longyearbyen's lover a écrit:Pourquoi, en priorité ? Parlez-vous de la bonification accordée aux agrégés qui demandent un poste en lycée ?Cripure a écrit:Vous devriez être content d'avoir un poste en lycée, alors même que ceux qui y ont droit par priorité en sont souvent privés.
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Je n'en doute pas un seul instant. C'est juste que dans une situation de droit, vous n'y êtes pas prioritaire (je n'ai pas dit que vous y êtes illégitime ).Longyearbyen's lover a écrit:Certes, rien n'empêche un certifié de passer l'agreg, mais je suis trop occupée à mes loisirs pour y songer.
J'espère que les collègues - agrégés ou non- qui souhaitent enseigner en lycée puissent obtenir leur mutation. Quant à moi, je me sens légitime au lycée, j'y suis comme un poisson dans l'eau.
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Oui.Longyearbyen's lover a écrit:J'entends bien ce que tu dis, JPhMM, mais j'ai attendu 11 ans le droit d'accéder au lycée. Alors d'après toi, un jeune agrégé aurait-il dû pouvoir me griller pour ce poste ?
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Pour le coup, là, je trouve que vous bottez en touche (je n'irai pas jusqu'à dire que le philosophe se sent protégé, mais je précise que je ne dédaigne pas la prétérition).PauvreYorick a écrit:Je ne pense pas qu'une longue attente ouvre naturellement plus de droits que l'agrégation ou que l'agrégation ouvre naturellement plus de droits qu'une longue attente (d'ailleurs tu n'as pas attendu le droit, tu l'as toujours eu) ; plus simplement, il y a un texte qui dit vaguement que l'affectation des agrégés en collège doit être « exceptionnelle » et par ailleurs des pratiques qui conduisent à ce qu'elle ne le soit pas. Je ne sais pas si c'est une injustice objective (je pense sincèrement que cette question est un peu oiseuse, bref que l'injustice vient d'ailleurs s'il y en a une), mais cette contradiction, en tout cas, crée les conditions idéales pour que certains ressentent la situation comme une injustice.
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En quelle année ?Ascagne a écrit:Tenez, une question : un agrégé célibataire, cela met combien de temps pour arriver au lycée (en prenant une ou des académies représentatives, si cela existe ?) ?
Moi, recruté en 88, j'ai été stagiaire en lycée et titularisé en lycée sur poste fixe en 90, après une année de service militaire dans le supérieur.
Les collégiens ne se doutent pas de ce à quoi ils ont échappé.
- CleroliDoyen
A lire les derniers échanges, je me pose une question : pourquoi ne pas nommer tous les agrégés dans le supérieur ? Même en lycée, c'est une perte de valeur ajoutée (je dis ça mais mon conjoint, agrégé, est en collège et se sent utile). Cela permettrait également de régler le sempiternel débat autour des 18 vs 15h devant élèves.
- nitescenceÉrudit
Mais ça devrait être le cas ! D'ailleurs, le titre exact est : agrégé de l'université...
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- LefterisEsprit sacré
Aucune règle, question d'opportunité au moment T . Mais si tu te retrouves en collège, le temps d'accumuler des points, tu mettras de longues années. Voir un de mes messages plus haut. Ou alors tu iras dans un lycée pourri , parce que les bonnes places ne sont pas lâchées comme ça , surtout en LC. Il y a beaucoup de certifiés aussi , car même avec la bonification agrégé, tu ne vireras pas un certifié de son poste (heureusement) , et même, étant jeune, tu auras moins de points qu'un certifié ancien en échelon et sur le poste (ça donne une bonification) , ou encore plus hors-classe.Ascagne a écrit:Tenez, une question : un agrégé célibataire, cela met combien de temps pour arriver au lycée (en prenant une ou des académies représentatives, si cela existe ?) ?
Et en lycée, des sections de langues anciennes ferment à tour de bras (grec rarissime, latin avec deux niveaux dans la même classe..) , tu te retrouves prof de français, surtout dans les bahuts de seconde zone.
Donc dans les deux cas de figure, tu feras difficilement le métier d'agrégé de lettres classiques .
Désolé pour cette séquence réalisme, mais il faut s'y attendre... l'idéal pour les LC serait la cité scolaire, l'ancien lycée quoi, qui permettrait de jongler sur toutes les matières. mais les technocrates en ont décidé autrement, pour des raisons de gestion comptable (Etat, collectivité locales).
Sinon, quand on est jeune, mettre le paquet pour tenter d’aller dans le supérieur.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- barègesÉrudit
Cléroli a écrit:A lire les derniers échanges, je me pose une question : pourquoi ne pas nommer tous les agrégés dans le supérieur ? Même en lycée, c'est une perte de valeur ajoutée (je dis ça mais mon conjoint, agrégé, est en collège et se sent utile). Cela permettrait également de régler le sempiternel débat autour des 18 vs 15h devant élèves.
Là où c'est drôle (ou fondamentalement logique, en fait), c'est que dans le supérieur, certifiés et agrégés ont le même volume d'heures à assurer.
- ElaïnaDevin
Ascagne a écrit:Tenez, une question : un agrégé célibataire, cela met combien de temps pour arriver au lycée (en prenant une ou des académies représentatives, si cela existe ?) ?
dans mon cas, peu de temps. Agreg obtenue (en même temps que le CAPES du reste) en 2009. Trois ans comme moniteur, deux ans comme ATER, j'ai demandé en 2013 mon affectation dans le secondaire (pour des raisons de salaire : demi-ATER en région parisienne avec deux enfants, c'est pas possib'. Je n'ai pas eu à faire de stage (titularisée au bout de trois ans dans le supérieur).
J'ai été affectée directement en lycée. J'ai profité des 90 points pour demandes uniquement en lycée (c'est le cas dans l'académie de Versailles). J'avais royalement 216 points (entre les enfants, le mariage, la demande des lycées) donc en fait moins que la plupart de mes compères d'agreg célibataires qui avaient des points iufm, et autres points de TZDrat. J'ai eu un lycée du premier coup. Alors c'est pas le bahut du siècle mais j'en suis plutôt contente, ce n'est pas trop loin de chez moi et mes collègues sont
- CleroliDoyen
Tiens, alors pourquoi on différencie les deux statuts dans le secondaire mais pas dans le supérieur ?barèges a écrit:Cléroli a écrit:A lire les derniers échanges, je me pose une question : pourquoi ne pas nommer tous les agrégés dans le supérieur ? Même en lycée, c'est une perte de valeur ajoutée (je dis ça mais mon conjoint, agrégé, est en collège et se sent utile). Cela permettrait également de régler le sempiternel débat autour des 18 vs 15h devant élèves.
Là où c'est drôle (ou fondamentalement logique, en fait), c'est que dans le supérieur, certifiés et agrégés ont le même volume d'heures à assurer.
- User17706Bon génie
Bah ; quand je dis « naturellement », je veux dire que j'accorde moins d'importance aux conventions exactes qui sont faites quant à l'affectation (et dont la pertinence dépend de quantité d'autres choses, comme par exemple la définition d'un « lycée », dont on a vu qu'elle a beaucoup changé depuis 1950), qu'au fait que ces conventions, une fois faites, soient suivies au moins en gros. Le problème à mes yeux n'est pas tant de faire telles ou telles différences entre les deux corps, que de prétendre faire certaines différences tout en ne les faisant pas en réalité.Cripure a écrit:Pour le coup, là, je trouve que vous bottez en touche (je n'irai pas jusqu'à dire que le philosophe se sent protégé, mais je précise que je ne dédaigne pas la prétérition).PauvreYorick a écrit:Je ne pense pas qu'une longue attente ouvre naturellement plus de droits que l'agrégation ou que l'agrégation ouvre naturellement plus de droits qu'une longue attente (d'ailleurs tu n'as pas attendu le droit, tu l'as toujours eu) ; plus simplement, il y a un texte qui dit vaguement que l'affectation des agrégés en collège doit être « exceptionnelle » et par ailleurs des pratiques qui conduisent à ce qu'elle ne le soit pas. Je ne sais pas si c'est une injustice objective (je pense sincèrement que cette question est un peu oiseuse, bref que l'injustice vient d'ailleurs s'il y en a une), mais cette contradiction, en tout cas, crée les conditions idéales pour que certains ressentent la situation comme une injustice.
- barègesÉrudit
Cléroli a écrit:Tiens, alors pourquoi on différencie les deux statuts dans le secondaire mais pas dans le supérieur ?barèges a écrit:Cléroli a écrit:A lire les derniers échanges, je me pose une question : pourquoi ne pas nommer tous les agrégés dans le supérieur ? Même en lycée, c'est une perte de valeur ajoutée (je dis ça mais mon conjoint, agrégé, est en collège et se sent utile). Cela permettrait également de régler le sempiternel débat autour des 18 vs 15h devant élèves.
Là où c'est drôle (ou fondamentalement logique, en fait), c'est que dans le supérieur, certifiés et agrégés ont le même volume d'heures à assurer.
Attention, les salaires restent différents (différence indiciaire, parce qu'il n'y a pas de différence sur l'équivalent de l'ISOE ou les éventuelles heures sup', contrairement là aussi au secondaire).
Pour tenter une réponse, peut-être est-ce lissé parce que dans le supérieur il y a un statut "enseignant du secondaire" dit parfois "enseignant" tout court, mélangeant prag et prce, par opposition aux enseignants-chercheurs (MCF et Pr).
- CleroliDoyen
Merci pour cette précision. Finalement, en caricaturant, le prof certifié dans le secondaire est moins "méritant" (ou plutôt compétent) que le prof agrégé qui, lui-même, est moins "méritant" que l'enseignant chercheur (normal, le niveau de qualification reconnu diverge). Là où cela se complique, c'est que dans le supérieur, le" mérite" entre certifié et agrégé se recouvre en partie (même nombre d'heures dues, même indemnité, même rétribution de l'heure sup). Cela me semble quand même bien étrange :shock:
- nitescenceÉrudit
Non, le professeur agrégé a passé un concours plus difficile que le professeur certifié (mais rien n'empêche un certifié de passer l'agrégation). Quant à l'enseignant chercheur, il a passé une thèse de doctorat (l'agrégation n'est pas obligatoire, même si c'est le plus souvent le cas). Quant aux certifiés et agrégés dans le supérieur, il y a une différence de traitement et il n'y a rien d'étrange à ce que les indemnités et l'heure sup' soient identiques puisque c'est un forfait.
- CleroliDoyen
Je ne comprends pas cette notion de "forfait" car, si on prend l'ISOE, quelle plus value apporte l'agrégé dans le secondaire (qu'il n'apporterait pas dans le supérieur, en revanche) ?
Le prof agrégé a passé un concours plus difficile, c'est certain, et je ne dis pas le contraire. Cela justifie que la rémunération ne soit pas la même. En revanche, cela n'explique pas que le nombre d'heures dues entre agrégés et certifiés soit semblable dans le supérieur et non dans le secondaire.
Le prof agrégé a passé un concours plus difficile, c'est certain, et je ne dis pas le contraire. Cela justifie que la rémunération ne soit pas la même. En revanche, cela n'explique pas que le nombre d'heures dues entre agrégés et certifiés soit semblable dans le supérieur et non dans le secondaire.
- AscagneGrand sage
Donc dans les deux cas de figure, tu feras difficilement le métier d'agrégé de lettres classiques.
Cela fait un certain nombre de problèmes. Si je me retrouve dans la situation la moins agréable (loin de "ma" région et de la famille, au collège, sans faire vraiment du latin et du grec), je réfléchirai à autre chose... Je ne l'écris pas par caprice, bien entendu.
Sinon, quand on est jeune, mettre le paquet pour tenter d’aller dans le supérieur.
En effet. Je pense que je me sens plus dans mon élément dans le supérieur, et surtout à l'université (puisqu'il y a la recherche). C'est le problème : je ne me vois pas, une fois docteur (ou avant d'avoir fini mon doctorat), me retrouver au collège. Ce n'est pas le même métier.
J'avais royalement 216 points (entre les enfants, le mariage, la demande des lycées)
@Elaïna : Ma question portait sur la situation du célibataire sans enfant (comme moi, et je le serai sans doute encore lorsque j'aurai fini mon contrat et d'éventuels ATER) ; les agrégés que tu évoques étaient-ils en lycée eux aussi ?
Alors c'est pas le bahut du siècle mais j'en suis plutôt contente, ce n'est pas trop loin de chez moi et mes collègues sont
- Longyearbyen's loverNiveau 5
Et il pisse plus loin, aussi.nitescence a écrit:Non, le professeur agrégé a passé un concours plus difficile que le professeur certifié
"Rien n'empêche le certifié de passer l'agreg"
Si, son ingnardise crasse ! ( Je parle pour moi, soyez pas vexés, collègues certifiés ).
Bon sérieusement - heureusement que je ne cherche pas à me faire des potes, ici, ce serait raté à cause de ce que je vais écrire )
Un certifié, a 18 heures de service à effectuer, un agrégé, 15 heures ( à la louche, car je fais 13 heures actuellement, mes TS 2è année sont en stage, et avec les pondés et la première chaire, j'en fais 17 habituellement ).
Tout de même, si un agrégé prend des heures sup, ça fait un service correct et il a encore le temps de corriger et de préparer soigneusement le travail. Après, ( ou avant, c'est comme il veut ) , il a encore du temps pour promener son chien, peigner la girafe ... Alors qu'un certifié, qui fait plus d'heures d'enseignement, s'il prend des heures sup, il doit se retrouver en apnée non stop avec le boulot !
Non, ce n'est pas un but CSC, je n'ai rien contre les agrégés en général, je les respecte parce qu'ils ont fait plus d'études que bibi. Sauf que les agrégés qui disent : les postes de lycée nous reviennet de droit, et c'est que pour nous, na ! me .... Bon, pas de gros mot.
- ElaïnaDevin
Ascagne a écrit:Donc dans les deux cas de figure, tu feras difficilement le métier d'agrégé de lettres classiques.
Cela fait un certain nombre de problèmes. Si je me retrouve dans la situation la moins agréable (loin de "ma" région et de la famille, au collège, sans faire vraiment du latin et du grec), je réfléchirai à autre chose... Je ne l'écris pas par caprice, bien entendu.
Sinon, quand on est jeune, mettre le paquet pour tenter d’aller dans le supérieur.
En effet. Je pense que je me sens plus dans mon élément dans le supérieur, et surtout à l'université (puisqu'il y a la recherche). C'est le problème : je ne me vois pas, une fois docteur (ou avant d'avoir fini mon doctorat), me retrouver au collège. Ce n'est pas le même métier.
J'avais royalement 216 points (entre les enfants, le mariage, la demande des lycées)
@Elaïna : Ma question portait sur la situation du célibataire sans enfant (comme moi, et je le serai sans doute encore lorsque j'aurai fini mon contrat et d'éventuels ATER) ; les agrégés que tu évoques étaient-ils en lycée eux aussi ?
pour te répondre : oui, célibataires, sans enfants et au lycée. Dans mon cas, le seul truc qui m'a fait culminer en points, ce sont les enfants. J'ai eu mon lycée avec 150 points en gros (dont 75 pour les enfants). La plupart de mes amis, anciens chartistes et agrégés comme moi, ont eu des lycées à l'issue de leurs contrats d'ATER/contrat doctoral etc), qu'ils soient célibataires ou non, avec enfants ou non. Agrégé, on obtient sans souci un lycée dans l'académie de Versailles. En revanche t'auras pas un lycée à Versailles, à Rueil ou à Saint-Germain en Laye, hein...
- ElaïnaDevin
Après pour le choix de carrière : personnellement je ne me sens pas vraiment à ma place en lycée. Je déteste faire la police et pour certaines classes, l'histoire à ras les pâquerettes (dans certaines classes plus que faibles) c'est la plaie. Mais bon. Entre ça d'un côté, et un salaire minable de l'autre (les joies de la vie de demi-ATER), j'ai choisi d'avoir de quoi faire manger mes enfants. Et cela me va bien. En fin de thèse, j'arrive à avoir une journée complète pour finir ma thèse, aller en séminaire de mon directeur et aller à la bibliothèque pour bosser des articles. Je donne aussi des colles en prépa. C'est un compromis qui me va bien.
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