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- SphinxProphète
Cette année, dans l'équipe de lettres, on a quatre nouveaux :
- une stagiaire et un TZR qui fait un BMP dix heures : gentils et souriants, ils disent toujours bonjour et ils n'hésitent pas à demander s'ils ont un problème. Le courant passe très bien, ils étaient déjà bien intégrés fin septembre, d'autant plus avec une collègue et moi qui venons aussi de loin et prenons parfois les mêmes transports.
- une dame, titulaire à mi-temps : on échange parfois sur le travail mais les conversations sont toujours brèves et limitées au factuel. Elle n'ouvre pas beaucoup la bouche en salle des profs.
- un rempla à mi-temps qu'on ne voit quasiment jamais, qui ne met absolument jamais les pieds en salle des profs, qui ne cherche à communiquer avec personne, même pas la coordo, sauf si par le plus grand des hasards on tombe sur lui.
Bref, je ne dirais pas que ça tient au statut, parce que l'équipe est quand même plutôt sympa chez moi, mais plutôt au caractère : si la personne est plutôt du genre discret et ne cherche pas à s'intégrer, ben on ne va pas la chercher. Mon père était prof aussi mais du genre ours, et je sais bien que les conversations futiles de machine à café le gonflaient souverainement. Je ne suis pas moi-même d'un genre très exubérant (litote : j'ai un passé de grande timide, même si je me soigne) et je considérerais comme fort mal éduqué d'aller faire la causette à quelqu'un qui de toute évidence n'en a pas envie - et d'ailleurs je n'en aurais pas envie moi non plus. Je dis bonjour et basta. donc bref, pour que le nouveau soit intégré, sauf à tomber sur une équipe vraiment désagréable (ça arrive), il faut quand même qu'il cherche à montrer un minimum qu'il en a envie...
- une stagiaire et un TZR qui fait un BMP dix heures : gentils et souriants, ils disent toujours bonjour et ils n'hésitent pas à demander s'ils ont un problème. Le courant passe très bien, ils étaient déjà bien intégrés fin septembre, d'autant plus avec une collègue et moi qui venons aussi de loin et prenons parfois les mêmes transports.
- une dame, titulaire à mi-temps : on échange parfois sur le travail mais les conversations sont toujours brèves et limitées au factuel. Elle n'ouvre pas beaucoup la bouche en salle des profs.
- un rempla à mi-temps qu'on ne voit quasiment jamais, qui ne met absolument jamais les pieds en salle des profs, qui ne cherche à communiquer avec personne, même pas la coordo, sauf si par le plus grand des hasards on tombe sur lui.
Bref, je ne dirais pas que ça tient au statut, parce que l'équipe est quand même plutôt sympa chez moi, mais plutôt au caractère : si la personne est plutôt du genre discret et ne cherche pas à s'intégrer, ben on ne va pas la chercher. Mon père était prof aussi mais du genre ours, et je sais bien que les conversations futiles de machine à café le gonflaient souverainement. Je ne suis pas moi-même d'un genre très exubérant (litote : j'ai un passé de grande timide, même si je me soigne) et je considérerais comme fort mal éduqué d'aller faire la causette à quelqu'un qui de toute évidence n'en a pas envie - et d'ailleurs je n'en aurais pas envie moi non plus. Je dis bonjour et basta. donc bref, pour que le nouveau soit intégré, sauf à tomber sur une équipe vraiment désagréable (ça arrive), il faut quand même qu'il cherche à montrer un minimum qu'il en a envie...
- sabrina101Niveau 2
Marianne a écrit:Voilà deux questions forts intéressantes.
Tout d'abord, permets-moi de te souhaiter la bienvenue dans ce magnifique monde qu'est l'EN. C'est ironique, bien entendu.... Certaines parties de ton message correspondent à ce que j'ai vécu l'année dernière.
Visiblement, tu sembles être dans un bon établissement. C'est déjà ça de gagné. Malheureusement, cela s'accompagne souvent de désagréments tels que des flicages dont certains sont, comme tu le dis, particulièrement intrusifs... Tu es surveillée ? Qu'à cela ne tienne, sois polie, souriante et fais comme si de rien n'était. Un prof te surveilles ? Grand bien lui fasse, s'il n'a que cela à faire... Une telle attitude traduit souvent de la peur ou un quelconque autre intérêt... Les autres profs t'ignorent ? Bah, tu n'as pas besoin d'eux pour vivre. Visiblement, l'ambiance ne semble pas des plus saines au sein de cet établissement. Limite-toi à l'aspect purement professionnel : tu viens, tu fais tes cours, et basta pour le reste.
Tu découvriras encore tant d'autres choses plus ou moins perverses en poursuivant ta route dans l'EN tant de la part des collègues, que des élèves, que de leurs parents, sans oublier l'administration... Du coup, il vaut mieux se blinder, se méfier et faire route seule.
Sinon, à ta question si je me sens bien accueillie ? C'est un accueil de pur façade. Cette année, derrière les sourires et les politesses pointaient déjà les couteaux dans le dos, et ce dès le premier jour... Comment s'explique une telle situation ? La roulante des affectations du Rectorat mine le terrain... On prend forcément une place, tu comprends ? Du coup, à la question suivante de savoir si on se fait discret, je dirais que ce n'est plus de la discrétion, c'est de la transparence mais je ne peux pas encore devenir invisible...
J'ai assez d'humour pour dédramatiser les situations...d'où certaines expressions.
Marianne, oui c'est un établissement tranquille, il y a plusieurs préretaités
C'est juste que j'entends certains se plaindre des contractuels incompétents en feignant d'oublier qu'ils n'ont pas eu le bénéfice du stage ou de la formation. Je me demande alors pourquoi si la réussite de l'école leur tient autant à cœur, la direction et les équipes en place attachent plus d'importance à pointer ma présence plutôt qu'à me demander clairement si je m'en sors dans ma progression ou à fournir de l'aide pour éventuellement consolider le cours. Surtout qu'un prof absent, cela ne passe inaperçu : c'est 25 élèves qui gazouillent dans la cour, 50 parents d'élèves mis au courant en fin de journée, sans parler des frères, soeurs, grand-parents etc.
Je ne dis pas que l'on m'ignore. Mais je n'ai eu droit qu'à des collègues empressés et assez faux à la rentrée, des réunions vagues, des invitations à des pots en fin de journée, une demande de contribution financière pour offrir un cadeau à un collègue inconnu etc. Que de l'accessoire. Pas de réunion sur la matière. Même la collègue doyenne dans la matière, motus et bouche cousue, elle s'en ira avec ses secrets pédagogiques
Marianne, j'aime beaucoup ce mot, transparence.
- sabrina101Niveau 2
Certaines personnes sont plus sensibles et perçoivent plus de chose que les autres.Cléopatra2 a écrit:Marianne a écrit:
Sinon, à ta question si je me sens bien accueillie ? C'est un accueil de pur façade. Cette année, derrière les sourires et les politesses pointaient déjà les couteaux dans le dos, et ce dès le premier jour... Comment s'explique une telle situation ? La roulante des affectations du Rectorat mine le terrain... On prend forcément une place, tu comprends ? Du coup, à la question suivante de savoir si on se fait discret, je dirais que ce n'est plus de la discrétion, c'est de la transparence mais je ne peux pas encore devenir invisible...
Je n'ai rien compris à ce passage. Comment peux-tu percevoir des couteaux dans le dos le premier jour sans raison?
- RuthvenGuide spirituel
sabrina101 a écrit:
Mais je n'ai eu droit qu'à des collègues empressés et assez faux à la rentrée, des réunions vagues, des invitations à des pots en fin de journée, une demande de contribution financière pour offrir un cadeau à un collègue inconnu etc. Que de l'accessoire. Pas de réunion sur la matière. Même la collègue doyenne dans la matière, motus et bouche cousue, elle s'en ira avec ses secrets pédagogiques
Mais les réunions pédagogiques sur la matière, cela n'existe pas dans un établissement ! Tes collègues ne sont pas formateurs, et très peu de choses sont prévues du côté du rectorat pour former les contractuels. Ce que tu décris correspond grosso modo aux rapports que l'on a entre collègues d'une même discipline.
- MarianneNiveau 8
Il existe les conseils d'enseignements qui sont bien des réunions par matière et où l'on peut parler des répartitions de classe, des progressions... Après, pour ce qui concerne les formations pédagogique (savoir faire un cours, etc.), c'est le Rectorat qui les propose.
- MarianneNiveau 8
Merci Sabrina.
Tu décris le bahut où j'étais l'année dernière... En tous cas, l'état d'esprit est le même. Les profs font pour la plupart partis des murs et ne sont pas là pour t'aider... Chacun entretient sa place face à la direction... Le tout s'accompagne d'une hypocrisie fondée sur les apparences...
Tu décris le bahut où j'étais l'année dernière... En tous cas, l'état d'esprit est le même. Les profs font pour la plupart partis des murs et ne sont pas là pour t'aider... Chacun entretient sa place face à la direction... Le tout s'accompagne d'une hypocrisie fondée sur les apparences...
- keroGrand sage
sabrina101 a écrit:C'est juste que j'entends certains se plaindre des contractuels incompétents en feignant d'oublier qu'ils n'ont pas eu le bénéfice du stage ou de la formation.
Faut bien voir que pour les enseignants fonctionnaires, les contractuels sont souvent vus un peu comme des mercenaires. Ils n'ont pas passé le concours pour être là (alors que les titulaires, si) et par ailleurs, il y a un important turn-over sur les contractuels, avec des gens qui se lancent faute de mieux, ce qui fait qu'il arrive fréquemment qu'ils ne sont pas très compétents. Et bien qu'il y ait des contractuels très bons, la proportion d'incompétents est tout de même nettement plus élevée que parmi les titulaires (ce qui est logique, en raison du fort turn-over, beaucoup de contractuels prenant un poste juste pour voir ou pour une courte période).
Par ailleurs, il faut bien voir aussi qu'on est dans un contexte où l'EN utilise les contractuels pour boucher les trous qui résultent des conditions de plus en plus dures du métier, parmi lesquelles les rémunérations trop basses. Du coup, la contractualisation massive donne du mou au ministère pour ne pas s'occuper de cette question centrale.
Il faut donc comprendre qu'il y a aussi des raisons objectives à une certaine retenue.
sabrina101 a écrit:Je ne dis pas que l'on m'ignore. Mais je n'ai eu droit qu'à des collègues empressés et assez faux à la rentrée, des réunions vagues, des invitations à des pots en fin de journée, une demande de contribution financière pour offrir un cadeau à un collègue inconnu etc. Que de l'accessoire. Pas de réunion sur la matière. Même la collègue doyenne dans la matière, motus et bouche cousue, elle s'en ira avec ses secrets pédagogiques
Des réunions sur la matière pour faire quoi ? On prépare nos leçons et on fait nos cours. Pas besoin de réunion pour ça.
Comme ça a été dit, les enseignants d'un établissement ne sont pas formateurs et ne sont pas payés pour l'être. Ils ont déjà pas mal à faire comme ça (c'est pour ça que tu les vois "empressés". C'est juste normal). Un effort est fait en direction des stagiaires, pour aider l'entrée dans le métier, et encore ce n'est pas systématique.
Après, ça ne veut pas dire nécessairement que - parce qu'ils ne te l'ont pas proposé - tes collègues ne sont pas dispos pour donner un coup de main. Mais là c'est à toi d'aller les voir et demander des conseils (en évitant de submerger une personne de questions).
Comme d'autres, j'ai tilté aussi sur ce que tu disais au début, concernant la salle des profs. Il est évident que si tu t'isoles, les gens sont susceptibles de rester un peu méfiants. En tant que TZR qui change d'établissements chaque année, je dois à chaque fois refaire ma place. Et bien il n'y a pas de miracles: faut aller vers les gens, faire connaissance et échanger. On retient les cool avec qui le courant passe et on zappe les autres.
- sabrina101Niveau 2
Dans un précédent collège (difficile), il y avait une coordinatrice et des réunions régulières. Ces collègues n'étaient pas faussement familiers mais sympathiques, professionnels. D'ailleurs, ils ne tournaient pas autour du pot et me posaient des questions précises sur le cours. L' échange sur du concret permet de se connaître. Dans mon établissement actuel, l'équipe se renouvelle peu alors c'est autre chose...Ruthven a écrit:sabrina101 a écrit:
Mais je n'ai eu droit qu'à des collègues empressés et assez faux à la rentrée, des réunions vagues, des invitations à des pots en fin de journée, une demande de contribution financière pour offrir un cadeau à un collègue inconnu etc. Que de l'accessoire. Pas de réunion sur la matière. Même la collègue doyenne dans la matière, motus et bouche cousue, elle s'en ira avec ses secrets pédagogiques
Mais les réunions pédagogiques sur la matière, cela n'existe pas dans un établissement ! Tes collègues ne sont pas formateurs, et très peu de choses sont prévues du côté du rectorat pour former les contractuels. Ce que tu décris correspond grosso modo aux rapports que l'on a entre collègues d'une même discipline.
- abricotedapiExpert spécialisé
Moui...sabrina101 a écrit:Certaines personnes sont plus sensibles et perçoivent plus de chose que les autres.
+1. Une réunion en fin d'année pour la répartition et l'achat de matériel, une réunion en début d'année s'il faut parler de devoir commun et c'est tout...Ruthven a écrit:Mais les réunions pédagogiques sur la matière, cela n'existe pas dans un établissement ! Tes collègues ne sont pas formateurs, et très peu de choses sont prévues du côté du rectorat pour former les contractuels. Ce que tu décris correspond grosso modo aux rapports que l'on a entre collègues d'une même discipline.sabrina101 a écrit:Pas de réunion sur la matière.
J'ai l'impression que tu attends trop de tes collègues. Je ne sais pas ce que c'est d'être contractuelle et d'être mal accueillie par des gens qui n'aiment pas les contractuels, je sais juste ce que c'est d'être nouvelle dans un établissement. De l'extérieur tes messages font un peu penser à de la paranoïa...
_________________
- Spoiler:
- 2024-2025 : en poste fixe !!
2023-2024 (TZR) AFA : 2 classes de 6e (PP 6e)
2022-2023 (TZR) AFA : 1 classe de 5e, 2 classes de 4e, 1 classe de 3e (PP 5e)
2021-2022 (TZR) 2 remplacements : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e / 3 classes de 6e
2020-2021 (TZR) AFA 2 collèges dont le RAD : 2 classes de 5e, 1 classe de 4e (PP 5e) + 1 classe de 6e
2019-2020 (TZR) AFA RAD : 2 classes de 6e, 2 classes de 5e (PP 6e)
2018-2019 (TZR) AFA : 4 classes de 6e
2014-2018 : quatre ans en poste fixe (8 classes de 6e, 4 classes de 4e, 3 classes de 5e, 2 classes de 3e et 4 x PP 6e)
2013-2014 (stagiaire) : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e
- RabelaisVénérable
C'est bien ce dont je me suis rapidement rendue compte...à mes dépens.roxanne a écrit:Chez nous, lorsque la nouvelle ou le nouveau (stagaires, contractuels, TZR) sont jeunes et beaux, ils sont très entourés , notamment par nos VIP. S'ils ont une physique plus classique, un âge plus avancé ou une personnalité plus effacée, ben tant pis pour eux.
Une seule solution alors: me (re)mettre aux fourneaux...
- Ben93Neoprof expérimenté
J'ai connu 4 etb (1 collège et 3 LP), toujours eu un bon accueil en LP mais très mauvais en collège. Je n'en tire pas de conclusion, juste que je ne suis pas fait pour le collège.
Pour s'intégrer, il faut aller de l'avant, voir les collègues. Je ne peux pas bosser avec des gens que je ne connais pas.
Pour s'intégrer, il faut aller de l'avant, voir les collègues. Je ne peux pas bosser avec des gens que je ne connais pas.
- Cléopatra2Guide spirituel
Pour les cours, demande toi-même de l'aide. Je suis arrivée cette année en lycée après 8 ans de collège. Je suis agrégée mais je suis allée demander des conseils à mes collègues, notamment à une néotit qui avait fait son stage en lycée car ils savaient bien mieux que moi appréhender un public de lycée. Ca ne m'a pas choquée qu'ils ne viennent pas me proposer leur aide d'emblée.
Peut-être qu'ils pensent que tu t'en tires très bien toute seule et donc ne te proposent rien.
Peut-être qu'ils pensent que tu t'en tires très bien toute seule et donc ne te proposent rien.
- ysabelDevin
sabrina101 a écrit:Dans un précédent collège (difficile), il y avait une coordinatrice et des réunions régulières. Ces collègues n'étaient pas faussement familiers mais sympathiques, professionnels. D'ailleurs, ils ne tournaient pas autour du pot et me posaient des questions précises sur le cours. L' échange sur du concret permet de se connaître. Dans mon établissement actuel, l'équipe se renouvelle peu alors c'est autre chose...Ruthven a écrit:sabrina101 a écrit:
Mais je n'ai eu droit qu'à des collègues empressés et assez faux à la rentrée, des réunions vagues, des invitations à des pots en fin de journée, une demande de contribution financière pour offrir un cadeau à un collègue inconnu etc. Que de l'accessoire. Pas de réunion sur la matière. Même la collègue doyenne dans la matière, motus et bouche cousue, elle s'en ira avec ses secrets pédagogiques
Mais les réunions pédagogiques sur la matière, cela n'existe pas dans un établissement ! Tes collègues ne sont pas formateurs, et très peu de choses sont prévues du côté du rectorat pour former les contractuels. Ce que tu décris correspond grosso modo aux rapports que l'on a entre collègues d'une même discipline.
Quelle horreur ! des réunions ! on a bien d'autres choses à faire que de se réunir pour on ne sait trop quoi.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- Mr_ZNiveau 5
kero a écrit:bien qu'il y ait des contractuels très bons, la proportion d'incompétents est tout de même nettement plus élevée que parmi les titulaires
Belle idiotie ! sans aucun fondement scientifique... Mais tu mets le doigt sur le problème : il est possible que les collègues de sabrina101 ait un préjugé sur les contractuels, ce qui expliquerait l'accueil.
Et quant à tous ceux qui disent : "ben c'est à toi de faire l'effort de t'intégrer", je trouve ça hautain, imaginez qu'on dise ça à nos nouveaux élèves !
Enfin, ceux qui disent que sabrina101 leur semble parano n'ont aucune notion de psychologie pour dire ça, son récit correspond tout à fait à des facteurs de harcèlement moral
- pmullerHabitué du forum
kero a écrit:bien qu'il y ait des contractuels très bons, la proportion d'incompétents est tout de même nettement plus élevée que parmi les titulaires
Et ça s'appuie sur quoi, cette affirmation ? Quelle étude statistique ?
- zouzFidèle du forum
kero a écrit:
Faut bien voir que pour les enseignants fonctionnaires, les contractuels sont souvent vus un peu comme des mercenaires. Ils n'ont pas passé le concours pour être là (alors que les titulaires, si) et par ailleurs, il y a un important turn-over sur les contractuels, avec des gens qui se lancent faute de mieux, ce qui fait qu'il arrive fréquemment qu'ils ne sont pas très compétents. Et bien qu'il y ait des contractuels très bons, la proportion d'incompétents est tout de même nettement plus élevée que parmi les titulaires (ce qui est logique, en raison du fort turn-over, beaucoup de contractuels prenant un poste juste pour voir ou pour une courte période).
Par ailleurs, il faut bien voir aussi qu'on est dans un contexte où l'EN utilise les contractuels pour boucher les trous qui résultent des conditions de plus en plus dures du métier, parmi lesquelles les rémunérations trop basses. Du coup, la contractualisation massive donne du mou au ministère pour ne pas s'occuper de cette question centrale.
Il faut donc comprendre qu'il y a aussi des raisons objectives à une certaine retenue.sabrina101 a écrit:Je ne dis pas que l'on m'ignore. Mais je n'ai eu droit qu'à des collègues empressés et assez faux à la rentrée, des réunions vagues, des invitations à des pots en fin de journée, une demande de contribution financière pour offrir un cadeau à un collègue inconnu etc. Que de l'accessoire. Pas de réunion sur la matière. Même la collègue doyenne dans la matière, motus et bouche cousue, elle s'en ira avec ses secrets pédagogiques
Des réunions sur la matière pour faire quoi ? On prépare nos leçons et on fait nos cours. Pas besoin de réunion pour ça.
Comme ça a été dit, les enseignants d'un établissement ne sont pas formateurs et ne sont pas payés pour l'être. Ils ont déjà pas mal à faire comme ça (c'est pour ça que tu les vois "empressés". C'est juste normal). Un effort est fait en direction des stagiaires, pour aider l'entrée dans le métier, et encore ce n'est pas systématique.
Après, ça ne veut pas dire nécessairement que - parce qu'ils ne te l'ont pas proposé - tes collègues ne sont pas dispos pour donner un coup de main. Mais là c'est à toi d'aller les voir et demander des conseils (en évitant de submerger une personne de questions).
Comme d'autres, j'ai tilté aussi sur ce que tu disais au début, concernant la salle des profs. Il est évident que si tu t'isoles, les gens sont susceptibles de rester un peu méfiants. En tant que TZR qui change d'établissements chaque année, je dois à chaque fois refaire ma place. Et bien il n'y a pas de miracles: faut aller vers les gens, faire connaissance et échanger. On retient les cool avec qui le courant passe et on zappe les autres.
Comment le sais-tu ? Il me semble que seul un inspecteur peut en juger. On pourra aussi souligner que le contractuel n'est pas formé, que celui qui arrive en cours de route n'a pas eu le temps de préparer ses séquences pendant les mois d'été par exemple, que la précarité peut être un frein à épanouissement des personnels et donc, parfois, un frein à un travail de qualité (on est plus efficace quand on a l'esprit tranquille).
Les contractuels ne sont pas responsables de la politique de ce gouvernement (tu expliques la présence de contractuels par la faible rémunération, c'est peut-être vrai en maths, mais en tant que demandeur d'emploi régulière, je peux te dire que les salaires proposés à BAC + 5 sont souvent plus bas dans le privé que dans l'EN...) mais sont victimes eux aussi, comme toi, ne te trompe pas de cible.
Quant à la retenue que tu évoques, elle semble confirmer les dires de Sabrina...
Enfin, j'aimerais que l'on distingue entre contractuels ayant des années d'expérience et ceux qui sont là par hasard, parfois envoyés par Pôle emploi, et qui, très souvent, ne restent pas...ce qui ne change rien d'ailleurs: pas de raison de se montrer méprisant envers qui que ce soit.
- keroGrand sage
zouz a écrit:Comment le sais-tu ? Il me semble que seul un inspecteur peut en juger. On pourra aussi souligner que le contractuel n'est pas formé, que celui qui arrive en cours de route n'a pas eu le temps de préparer ses séquences pendant les mois d'été par exemple, que la précarité peut être un frein à épanouissement des personnels et donc, parfois, un frein à un travail de qualité (on est plus efficace quand on a l'esprit tranquille).
Les contractuels ne sont pas responsables de la politique de ce gouvernement (tu expliques la présence de contractuels par la faible rémunération, c'est peut-être vrai en maths, mais en tant que demandeur d'emploi régulière, je peux te dire que les salaires proposés à BAC + 5 sont souvent plus bas dans le privé que dans l'EN...) mais sont victimes eux aussi, comme toi, ne te trompe pas de cible.
Quant à la retenue que tu évoques, elle semble confirmer les dires de Sabrina...
Enfin, j'aimerais que l'on distingue entre contractuels ayant des années d'expérience et ceux qui sont là par hasard, parfois envoyés par Pôle emploi, et qui, très souvent, ne restent pas...ce qui ne change rien d'ailleurs: pas de raison de se montrer méprisant envers qui que ce soit.
Je n'ai été nulle part méprisant (si tu me relis précisément). J'ai mis en avant certaines réalités dont toi-même tu soulignes et précises certaines causes. En fait, tout ce que tu dis ici, qui est en grande partie vrai, ne contredit en rien ce que j'ai dit. Ça tend plutôt à confirmer, justement.
J'ai dit qu'il y a un plus grande proportion de personnes ne connaissant pas le boulot d'enseignant parmi les contractuels que parmi les titulaires (ce que je maintiens), et tu en donnes plusieurs raisons. Soit. Ça ne contredit pas l'affirmation de départ.
J'ai dit que les contractuels sont employés par le ministère pour ne pas s'attaquer aux problèmes de fond, comme la rémunération, ce qui tend à perpétuer le problème. Tu précises qu'ils y sont poussés par la nécessité. Soit. Là encore, ça ne contredit pas l'affirmation de départ.
Mr_Z a écrit:Et quant à tous ceux qui disent : "ben c'est à toi de faire l'effort de t'intégrer", je trouve ça hautain, imaginez qu'on dise ça à nos nouveaux élèves !
Euh. Qu'est-ce que c'est que ces histoires ? Un enseignant dans un établissement n'est pas un élève. Aucun parallèle à faire. Parce que si vraiment tu veux qu'on traite les contractuels comme des élèves... Bref, tu vois où je veux en venir ?
Évidemment qu'un contractuel arrivant dans un établissement doit faire un effort pour s'intégrer, du moins s'il souhaite avoir des relations cordiales avec les collègues. Après, s'il s'en tape, il ne le fait pas, mais il ne doit pas s'étonner de son isolement ensuite.
Note: cela n'est pas spécifiquement valable pour le contractuel. Cela est vrai pour le stagiaire qui arrive, le TZR qui arrive, le titulaire qui arrive. Ça ne veut pas dire qu'on ne doit pas accueillir correctement les nouveaux. Mais accueillir ou se préoccuper de l'intégration sociale de quelqu'un, ce sont deux choses différentes.
À noter que je le dis en étant moi-même régulièrement dans la position du nouveau, en tant que TZR. Chaque année, j'arrive dans au moins deux nouveaux établissements. Je suis bien évidemment accueilli, mais ensuite c'est à moi de prendre un certain temps pour comprendre les usages maison, pour poser des questions là où les choses m'échappent, pour nouer quelques liens - au moins professionnelles. Personne ne va me prendre par la main (ce qui est normal). Devoir le faire souvent est très formateur et intéressant, en fait.
- AspasieNiveau 10
Je confirme : c'est aussi ce que je retire de mon expérience en la matièrekero a écrit:Devoir le faire souvent est très formateur et intéressant, en fait.
- ProvenceEnchanteur
Mr_Z a écrit:
Et quant à tous ceux qui disent : "ben c'est à toi de faire l'effort de t'intégrer", je trouve ça hautain, imaginez qu'on dise ça à nos nouveaux élèves !
Ben... On ne va pas s'intégrer à leur place, non plus...
Enfin, ceux qui disent que sabrina101 leur semble parano n'ont aucune notion de psychologie pour dire ça, son récit correspond tout à fait à des facteurs de harcèlement moral
Heureusement que toi, tu as de vraies notions de psychologie.
- Thalia de GMédiateur
Bah oui, c'est le grand jeu des équipes en place : tomber sur le râble du TZR ou du contractuel qui arrive pour le mettre à l'épreuve.Mr_Z a écrit:Belle idiotie ! sans aucun fondement scientifique... Mais tu mets le doigt sur le problème : il est possible que les collègues de sabrina101 ait un préjugé sur les contractuels, ce qui expliquerait l'accueil.kero a écrit:bien qu'il y ait des contractuels très bons, la proportion d'incompétents est tout de même nettement plus élevée que parmi les titulaires
Et quant à tous ceux qui disent : "ben c'est à toi de faire l'effort de t'intégrer", je trouve ça hautain, imaginez qu'on dise ça à nos nouveaux élèves !
Enfin, ceux qui disent que sabrina101 leur semble parano n'ont aucune notion de psychologie pour dire ça, son récit correspond tout à fait à des facteurs de harcèlement moral
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- CathEnchanteur
"Harcèlement moral" ?
N'importe quoi, vraiment.
Tiens, on a un nouveau collègue (titulaire).
Il ne vient jamais en salle des profs (dans sa matière, il y a une petite salle de travail où ses collègues se retrouvent souvent).
Le hasard fait que son casier se trouve à côté de la porte de la sdp : je l'ai vu une fois tenir la porte ouverte et de l'autre ouvrir celle de son casier pour en regarder le contenu, puis repartir aussi vite.
N'importe quoi, vraiment.
Tiens, on a un nouveau collègue (titulaire).
Il ne vient jamais en salle des profs (dans sa matière, il y a une petite salle de travail où ses collègues se retrouvent souvent).
Le hasard fait que son casier se trouve à côté de la porte de la sdp : je l'ai vu une fois tenir la porte ouverte et de l'autre ouvrir celle de son casier pour en regarder le contenu, puis repartir aussi vite.
- zouzFidèle du forum
kero a écrit:zouz a écrit:Comment le sais-tu ? Il me semble que seul un inspecteur peut en juger. On pourra aussi souligner que le contractuel n'est pas formé, que celui qui arrive en cours de route n'a pas eu le temps de préparer ses séquences pendant les mois d'été par exemple, que la précarité peut être un frein à épanouissement des personnels et donc, parfois, un frein à un travail de qualité (on est plus efficace quand on a l'esprit tranquille).
Les contractuels ne sont pas responsables de la politique de ce gouvernement (tu expliques la présence de contractuels par la faible rémunération, c'est peut-être vrai en maths, mais en tant que demandeur d'emploi régulière, je peux te dire que les salaires proposés à BAC + 5 sont souvent plus bas dans le privé que dans l'EN...) mais sont victimes eux aussi, comme toi, ne te trompe pas de cible.
Quant à la retenue que tu évoques, elle semble confirmer les dires de Sabrina...
Enfin, j'aimerais que l'on distingue entre contractuels ayant des années d'expérience et ceux qui sont là par hasard, parfois envoyés par Pôle emploi, et qui, très souvent, ne restent pas...ce qui ne change rien d'ailleurs: pas de raison de se montrer méprisant envers qui que ce soit.
Je n'ai été nulle part méprisant (si tu me relis précisément). J'ai mis en avant certaines réalités dont toi-même tu soulignes et précises certaines causes. En fait, tout ce que tu dis ici, qui est en grande partie vrai, ne contredit en rien ce que j'ai dit. Ça tend plutôt à confirmer, justement.
J'ai dit qu'il y a un plus grande proportion de personnes ne connaissant pas le boulot d'enseignant parmi les contractuels que parmi les titulaires (ce que je maintiens), et tu en donnes plusieurs raisons. Soit. Ça ne contredit pas l'affirmation de départ.
J'ai dit que les contractuels sont employés par le ministère pour ne pas s'attaquer aux problèmes de fond, comme la rémunération, ce qui tend à perpétuer le problème. Tu précises qu'ils y sont poussés par la nécessité. Soit. Là encore, ça ne contredit pas l'affirmation de départ.Mr_Z a écrit:Et quant à tous ceux qui disent : "ben c'est à toi de faire l'effort de t'intégrer", je trouve ça hautain, imaginez qu'on dise ça à nos nouveaux élèves !
Euh. Qu'est-ce que c'est que ces histoires ? Un enseignant dans un établissement n'est pas un élève. Aucun parallèle à faire. Parce que si vraiment tu veux qu'on traite les contractuels comme des élèves... Bref, tu vois où je veux en venir ?
Évidemment qu'un contractuel arrivant dans un établissement doit faire un effort pour s'intégrer, du moins s'il souhaite avoir des relations cordiales avec les collègues. Après, s'il s'en tape, il ne le fait pas, mais il ne doit pas s'étonner de son isolement ensuite.
Note: cela n'est pas spécifiquement valable pour le contractuel. Cela est vrai pour le stagiaire qui arrive, le TZR qui arrive, le titulaire qui arrive. Ça ne veut pas dire qu'on ne doit pas accueillir correctement les nouveaux. Mais accueillir ou se préoccuper de l'intégration sociale de quelqu'un, ce sont deux choses différentes.
À noter que je le dis en étant moi-même régulièrement dans la position du nouveau, en tant que TZR. Chaque année, j'arrive dans au moins deux nouveaux établissements. Je suis bien évidemment accueilli, mais ensuite c'est à moi de prendre un certain temps pour comprendre les usages maison, pour poser des questions là où les choses m'échappent, pour nouer quelques liens - au moins professionnelles. Personne ne va me prendre par la main (ce qui est normal). Devoir le faire souvent est très formateur et intéressant, en fait.
Tu parlais de 'retenue' face aux contractuels (à moins que, là aussi, j'aie mal compris)...sinon, les contractuels sont dans le même cas que les TZR à qui on apprend le vendredi qu'ils ont cours le lundi avec tel et tel niveau...pour quelqu'un qui n'a que peu d’expérience, tu dois bien imaginer la difficulté. Je persiste sur le fait que seul un inspecteur de l'EN est en mesure de juger des compétences d'un enseignant. Et de quelles compétences parle-t-on? S'agit-il de coller aux exigences de celui qui vient vous inspecter ? S'agit-il d'un niveau de connaissances ? S'agit-il d'amener la majorité des élèves au niveau attendu? Pour ma matière (anglais), je peux te dire que 90% (et je suis large...) des élèves du secondaire dont j'ai eu la charge, collège et lycée confondus, sont loooooooin d'avoir atteint ce niveau (je peux même à partir de là, juger de leur niveau en français...) et ils n'ont pas eu affaire qu'à des contractuels. Bref, je crois sincèrement qu'il faut savoir faire preuve d'humilité parfois.
- SphinxProphète
Mr_Z a écrit:kero a écrit:bien qu'il y ait des contractuels très bons, la proportion d'incompétents est tout de même nettement plus élevée que parmi les titulaires
Belle idiotie ! sans aucun fondement scientifique... Mais tu mets le doigt sur le problème : il est possible que les collègues de sabrina101 ait un préjugé sur les contractuels, ce qui expliquerait l'accueil.
Et quant à tous ceux qui disent : "ben c'est à toi de faire l'effort de t'intégrer", je trouve ça hautain, imaginez qu'on dise ça à nos nouveaux élèves !
Enfin, ceux qui disent que sabrina101 leur semble parano n'ont aucune notion de psychologie pour dire ça, son récit correspond tout à fait à des facteurs de harcèlement moral
Non mais attends deux minutes, dans son premier post, ses collègues avaient l'air assez malpolis, soit. Sauf que dans ses messages suivants, elle explique qu'elle a eu "des vagues réunions" (ça veut dire quoi ? enfin des vagues réunions, on en a tous je crois, merci l'EN, ses collègues n'en sont pas spécialement responsables), des invitations à des pots. Donc on ne l'a pas ignorée, tout au contraire ! Après quoi elle s'est empressée de décréter qu'ils étaient faux-c... et de se retrancher en évitant la cantine. Ils devaient faire quoi, ses collègues, une cérémonie d'accueil avec une fanfare et aller la voir tous les jours dans la salle avec des petits gâteaux en lui demandant si elle n'avait besoin de rien ? On est adultes, au bout d'un moment, faut arrêter. Et la plupart d'entre nous, ici, le prendraient assez mal si toute l'équipe pédagogique venait nous voir en défilé pour savoir si tout va bien, si on n'a pas besoin de conseils, pour nous expliquer qu'il faut faire ceci comme cela... Où est le harcèlement, dans ce qu'elle a vécu ? J'ai beau chercher, je ne vois pas.
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- Mr_ZNiveau 5
Ne pas saluer quelqu'un est un facteur de harcèlement moral selon la psychologie (le principe même du harcèlement est qu'il est micro-violent).
Faire attention aux nouveaux n'est pas une obligation de service, c'est juste faire preuve d'empathie.
Faire attention aux nouveaux n'est pas une obligation de service, c'est juste faire preuve d'empathie.
- ProvenceEnchanteur
Mr_Z a écrit:Ne pas saluer quelqu'un est un facteur de harcèlement moral selon la psychologie (le principe même du harcèlement est qu'il est micro-violent).
Ne pas saluer, c'est seulement impoli. On ne peut pas voir du harcèlement partout non plus.
Notre collègue a été invitée à des pots...Faire attention aux nouveaux n'est pas une obligation de service, c'est juste faire preuve d'empathie.
- Dadoo33Grand sage
+1000Sphinx a écrit:
Non mais attends deux minutes, dans son premier post, ses collègues avaient l'air assez malpolis, soit. Sauf que dans ses messages suivants, elle explique qu'elle a eu "des vagues réunions" (ça veut dire quoi ? enfin des vagues réunions, on en a tous je crois, merci l'EN, ses collègues n'en sont pas spécialement responsables), des invitations à des pots. Donc on ne l'a pas ignorée, tout au contraire ! Après quoi elle s'est empressée de décréter qu'ils étaient faux-c... et de se retrancher en évitant la cantine. Ils devaient faire quoi, ses collègues, une cérémonie d'accueil avec une fanfare et aller la voir tous les jours dans la salle avec des petits gâteaux en lui demandant si elle n'avait besoin de rien ? On est adultes, au bout d'un moment, faut arrêter. Et la plupart d'entre nous, ici, le prendraient assez mal si toute l'équipe pédagogique venait nous voir en défilé pour savoir si tout va bien, si on n'a pas besoin de conseils, pour nous expliquer qu'il faut faire ceci comme cela... Où est le harcèlement, dans ce qu'elle a vécu ? J'ai beau chercher, je ne vois pas.
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