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- sabrina101Niveau 2
Bonjour,
Je suis contractuelle depuis 9 mois. À ma première affectation dans un collège difficile de Saint-Denis, sans préparation, c'est grâce au forum que j'ai pu trouver des conseils.
Depuis le début de l'année, mon remplacement se passe plutôt bien: je fais cours la porte ouverte
La CDE et la direction me paraissant intrusives et d'aucun soutien, j'avais voulu limiter la suspicion. Depuis que je suis dans l'établissement, j'ai l'impression que mes arrivées et départs sont surveillés (administratifs, surveillants devant mes élèves en rang, dans les escaliers à la fin des récréations, la fameuse femme de ménage très familière puis distante ...). Comme les relations entre le CDE et l'équipe n'est pas bonne, aucun volontaire coordonnateur. Si bien que rien n'est explicite. Et c'est une extravertie sans gêne qui m'a accaparée à mon arrivée en m'appelant par un autre prénom, puis surveillée les jours suivants. Tout cela sans jamais me poser de questions claires et précises sur mes cours, mes difficultés ou sans me fournir des conseils concrets. Je ne vais peu en salle des profs, pour ne pas croiser des collègues : un prof, binôme volontaire à une réunion parents/profs, qui m'a quittée sans au revoir comme fâché alors qu'on ne se connaissait pas, un prof qui a continué de parler au portable en ignorant mon bonjour, une prof me parlant des difficultés de français des élèves de segpa venant de la "brousse" ( " - Mais on parle français dans ce pays ?! - Oui dans les villes mais pas dans la brousse..." ) . Et encore et toujours des profs qui ne saluent pas, ou qui ne vous saluent que si vous les saluez en premier, sinon vous ignorent.
À la réunion du socle, j'ai retrouvé le même esprit ronchon, bougon ( "on va faire encore baisser le niveau, il n'y aura plus de matière mais des compétences avec un seul prof-polyvalent, on mettra nos enfants dans le privé ").
Questions :
Vous sentez vous bien accueilli en tant qu'enseignant de passage ?
Vous faites-vous discret au sein de "l'équipe"? Par déception ?
Je suis contractuelle depuis 9 mois. À ma première affectation dans un collège difficile de Saint-Denis, sans préparation, c'est grâce au forum que j'ai pu trouver des conseils.
Depuis le début de l'année, mon remplacement se passe plutôt bien: je fais cours la porte ouverte
La CDE et la direction me paraissant intrusives et d'aucun soutien, j'avais voulu limiter la suspicion. Depuis que je suis dans l'établissement, j'ai l'impression que mes arrivées et départs sont surveillés (administratifs, surveillants devant mes élèves en rang, dans les escaliers à la fin des récréations, la fameuse femme de ménage très familière puis distante ...). Comme les relations entre le CDE et l'équipe n'est pas bonne, aucun volontaire coordonnateur. Si bien que rien n'est explicite. Et c'est une extravertie sans gêne qui m'a accaparée à mon arrivée en m'appelant par un autre prénom, puis surveillée les jours suivants. Tout cela sans jamais me poser de questions claires et précises sur mes cours, mes difficultés ou sans me fournir des conseils concrets. Je ne vais peu en salle des profs, pour ne pas croiser des collègues : un prof, binôme volontaire à une réunion parents/profs, qui m'a quittée sans au revoir comme fâché alors qu'on ne se connaissait pas, un prof qui a continué de parler au portable en ignorant mon bonjour, une prof me parlant des difficultés de français des élèves de segpa venant de la "brousse" ( " - Mais on parle français dans ce pays ?! - Oui dans les villes mais pas dans la brousse..." ) . Et encore et toujours des profs qui ne saluent pas, ou qui ne vous saluent que si vous les saluez en premier, sinon vous ignorent.
À la réunion du socle, j'ai retrouvé le même esprit ronchon, bougon ( "on va faire encore baisser le niveau, il n'y aura plus de matière mais des compétences avec un seul prof-polyvalent, on mettra nos enfants dans le privé ").
Questions :
Vous sentez vous bien accueilli en tant qu'enseignant de passage ?
Vous faites-vous discret au sein de "l'équipe"? Par déception ?
- ProvenceEnchanteur
sabrina101 a écrit:
La CDE et la direction me paraissant intrusives et d'aucun soutien, j'avais voulu limiter la suspicion.
C'est-à-dire?
Depuis que je suis dans l'établissement, j'ai l'impression que mes arrivées et départs sont surveillés (administratifs, surveillants devant mes élèves en rang, dans les escaliers à la fin des récréations, la fameuse femme de ménage très familière puis distante ...).
Probablement une impression. Je pense que la femme de ménage a mieux à faire que de t'observer...
Tu ne serais pas un peu parano?Et c'est une extravertie sans gêne qui m'a accaparée à mon arrivée en m'appelant par un autre prénom, puis surveillée les jours suivants.
C'est une collègue, quoi...Tout cela sans jamais me poser de questions claires et précises sur mes cours, mes difficultés ou sans me fournir des conseils concrets.
Tu ne risques pas de faire connaissance de tes collègues en t'isolant.Je ne vais peu en salle des profs, pour ne pas croiser des collègues
Ce n'est pas la mort non plus...: un prof, binôme volontaire à une réunion parents/profs, qui m'a quittée sans au revoir comme fâché alors qu'on ne se connaissait pas,
Il était au téléphone... Il n'allait pas te répondre.un prof qui a continué de parler au portable en ignorant mon bonjour,
Tes collègues ne sont pas bougons mais réalistes.À la réunion du socle, j'ai retrouvé le même esprit ronchon, bougon ( "on va faire encore baisser le niveau, il n'y aura plus de matière mais des compétences avec un seul prof-polyvalent, on mettra nos enfants dans le privé ").
- sabrina101Niveau 2
Intrusive : un matin , la CDE a fait irruption puis, est repartie. Elle m'a demandé ensuite dans son bureau pourquoi les élèves avaient ce jour-là le nez en l'air. J'ai expliqué que le cours débutait par du calcul mental. Elle a insisté sur des évaluations régulières.
Sans d'aucun soutien : parce que cela se ressent à la façon dont on vous fait visiter l'établissement, à la présentation aux collègues référents, à la clarté de l'échange, à une franchise dans le regard...
Parano : oui, depuis que je lis les témoignages du forum, la situation des profs pris en étau entre la direction qui ne veut pas faire de vague et les familles de plus en plus procédurières, des profs en pleurs, en arrêt maladie etc. Et cela me réussit car je suis en forme.
Femme de ménage : il y a un topic sur la relation avec la femme de ménage... c'est l'oeil de Moscou.
Politesse : c'est pas la mort, mais cela me gêne c'est de l'irrespect... Ils peuvent au moins faire semblant.
Sans d'aucun soutien : parce que cela se ressent à la façon dont on vous fait visiter l'établissement, à la présentation aux collègues référents, à la clarté de l'échange, à une franchise dans le regard...
Parano : oui, depuis que je lis les témoignages du forum, la situation des profs pris en étau entre la direction qui ne veut pas faire de vague et les familles de plus en plus procédurières, des profs en pleurs, en arrêt maladie etc. Et cela me réussit car je suis en forme.
Femme de ménage : il y a un topic sur la relation avec la femme de ménage... c'est l'oeil de Moscou.
Politesse : c'est pas la mort, mais cela me gêne c'est de l'irrespect... Ils peuvent au moins faire semblant.
- virgereNeoprof expérimenté
Bah, au pire t'as juste pas de bol et t'es tombée dans un collège pourri, au moins niveau ambiance. Pas de raison de généraliser, par contre.
Et puis parfois on est accueilli en retour de ce qu'on donne envie de l'être. Si tu ne vas jamais en salle des profs, ne t'attends peut-être pas non plus à y être accueillie comme le Messie quand tu daignes y passer.
(Oui, je sais, j'exagère un poil. ^^)
Et puis parfois on est accueilli en retour de ce qu'on donne envie de l'être. Si tu ne vas jamais en salle des profs, ne t'attends peut-être pas non plus à y être accueillie comme le Messie quand tu daignes y passer.
(Oui, je sais, j'exagère un poil. ^^)
- Mr_ZNiveau 5
Visiblement tu es tombée sur un mauvais établissement, heureusement qu tu es lucide, mais n'y fais pas de vieux os, au bout d'un moment la lucidité ne protège plus, on se laisse gagner par l'image qui est renvoyée (et le jeu n'en vaut pas la chandelle).
Peut-être qu'un préjugé défavorable s'est développé sur toi; dans ce cas, ce qui est pas mal c'est de montrer patte blanche, par exemple en fréquentant la cantine, les collègues se rendent alors compte peu à peu qu'on est fréquentable malgré les apparences.
Peut-être qu'un préjugé défavorable s'est développé sur toi; dans ce cas, ce qui est pas mal c'est de montrer patte blanche, par exemple en fréquentant la cantine, les collègues se rendent alors compte peu à peu qu'on est fréquentable malgré les apparences.
- ArtysiaVénérable
sabrina101 a écrit:Intrusive : un matin , la CDE a fait irruption puis, est repartie. Elle m'a demandé ensuite dans son bureau pourquoi les élèves avaient ce jour-là le nez en l'air. J'ai expliqué que le cours débutait par du calcul mental. Elle a insisté sur des évaluations régulières.
Sans d'aucun soutien : parce que cela se ressent à la façon dont on vous fait visiter l'établissement, à la présentation aux collègues référents, à la clarté de l'échange, à une franchise dans le regard...
Parano : oui, depuis que je lis les témoignages du forum, la situation des profs pris en étau entre la direction qui ne veut pas faire de vague et les familles de plus en plus procédurières, des profs en pleurs, en arrêt maladie etc. Et cela me réussit car je suis en forme.
Femme de ménage : il y a un topic sur la relation avec la femme de ménage... c'est l'oeil de Moscou.
Politesse : c'est pas la mort, mais cela me gêne c'est de l'irrespect... Ils peuvent au moins faire semblant.
Quelle lucidité en effet...
Pourquoi faire cours la porte ouverte si tu ne veux pas qu'on regarde dans la salle ???
Est-ce que fuir la salle des profs ce n'est pas une forme d'irrespect également ?
Je suis TZR si je ne fais pas mon trou, personne ne le fera à ma place ! Il faut faire connaissance et ça se passe en salle des profs. Ca ne passe pas avec tout le monde, mais au moins je connais mes collègues.
- AspasieNiveau 10
Ma longue expérience de TZR m'a appris que d'une part, chaque établissement avait ses particularités, ses traditions d'accueil ou de non accueil, mais que d'autre part, ils avaient tous un point commun : ils fonctionnent, fonctionnaient et fonctionneront indépendamment de notre présence. C'est une évidence de dire cela, et je ne le dis pas comme un rappel à l'humilité ou je ne sais quoi. C'est juste que se souvenir de cela, c'est souvent comprendre pourquoi le nouveau venu a souvent le sentiment d'être transparent, pas accueilli, etc. Les équipes (qu'elles soient soudées ou pas d'ailleurs) sont dans le "fonctionnement" ; il y a pour elles des évidences dans le "fonctionnement" qui sont parfaitement inconnues au nouveau et que personne ne prend donc la peine d'expliciter, ce qui laisse au "nouveau" le sentiment qu'il affronte un mur, qu'on ne lui communique rien. Ce n'est pas d'intention le plus souvent, c'est juste d'ignorance : les collègues qui sont "en place" ne perçoivent pas/plus des particularités du fonctionnement qu'il faudrait mettre au clair pour le nouveau. Il en va de même pour la cordialité : en salle des profs, ça "roule", chacun a ses repères, ses collègues de discussion. Le "nouveau" peut être affable, agréable, mais la plupart du temps, ne connaissant personne, il ne traîne pas, voire rase les murs. Du coup, pas de réel dialogue avec lui.sabrina101 a écrit:
Questions :
Vous sentez vous bien accueilli en tant qu'enseignant de passage ?
Vous faites-vous discret au sein de "l'équipe"? Par déception ?
Tout cela a lieu indépendamment des personnalités plus ou moins ouvertes de chacun.
Donc à ta première question, je répondrais : "non, rarement". La qualité de l'accueil du "nouveau" est médiocre dans les établissements sauf à tomber, mais c'est l'exception, sur un ou deux collègues qui prennent réellement et humainement en charge l'accueil.
En revanche, à ta deuxième question, ma réponse est "non, surtout pas !". Parce que quand on a compris que ce problème d'accueil n'est pas simplement un problème de personnes mais plus un problème de "fonctionnement" même, on en déduit aussi qu'il faut simplement "forcer" un peu pour débloquer la chose. Alors oui, aller en salle des profs et s'y "poser" pour voir, être vu, et créer le lien possible. Parler avec les collègues de l'équipe, pour un rien, même quand on n'en a pas "besoin" pour telle ou telle question, mais juste pour que le lien soit là encore possible. Contrecarrer tout ce qui donne un sentiment de rejet : la femme de ménage par exemple, plutôt que de se demander si elle n'espionne pas, lui parler, la questionner, et là encore, faire du "lien". Enfin, pour ce qui est du CDE, il faut faire la mesure : être intrusif, dans son cas, ce n'est pas exactement se mêler de ce qui ne le regarde pas ; ce qui se passe dans ta classe le regarde forcément. En revanche, pas n'importe comment et pas sur n'importe quel ton ; ta pratique pédagogique est respectable, tu es respectable. Tu pourrais par exemple entamer le dialogue avec tes collègues en demandant si ça leur arrive aussi à eux, ce genre d'intrusion dans leur cours, et jauger à partir de là si c'est de l'inquiétude (face à l'"enseignant de passage" pour reprendre ton expression, cela peut s'expliquer à défaut de se justifier pleinement), si c'est de l'habitude, ou si c'est quelque chose de malsain.
Il ne s'agit pas forcément de faire copain copain avec tout le monde, mais simplement d'avoir la possibilité de mettre en place des relations de travail avec des collègues (enseignant, personnel de service, surveillants, administratifs et direction, tous sont des collègues d'une manière ou d'une autre). Et pour cela, pas de secret, il faut d'abord qu'il y ait une relation tout court.
Ce qui m'étonne, c'est que tu parles d'un collège difficile. En général, plus l'établissement est difficile, plus les collègues sont dans le dialogue. Inversement, plus l'établissement "roule" tout seul, plus le sydrome du "fonctionnement" est présent.
Je note que tu fais cours la porte ouverte, c'est donc que les couloirs sont totalement calmes et exempts de "passages" perturbateurs. Est-ce dû à la présence d'une surveillance draconnienne ? Auquel cas, la surveillance est peut-être aussi une culture d'établissement.
Bref, tu vois, il y a bien des possibilités à envisager avant de se "replier" totalement.
- CathEnchanteur
Si tu ne fréquentes pas la salle des profs et tentes de te faire oublier, tu ne peux pas reprocher à tes collègues de ne pas s'intéresser à toi...
- Mr_ZNiveau 5
Je suis d'accord avec le diagnostic d'Aspasie, il y a des routines et des usages en place, ils sont parfois un obstacle de plus pour le remplaçant, d'autant plus quand il est contractuel.
Oui, il doit "faire son trou", mais on n'est pas obligé de le regarder faire sans l'aider, sous prétexte peut-être que c'est ce que l'on a dû faire nous-mêmes (et "faire sont trou" avec un concours c'est pas la même chose).
Ne pas dire bonjour à un nouveau c'est quand même critiquable, d'autant plus qu'on a tous été nouveau, et qu'on se souvient très bien de ce que cela fait de ne pas être salué quand on arrive dans un groupe. Dire bonjour et donner le bénéfice du doute ça ne coûte pas grand chose, et c'est même quelque chose qu'on tente d'apprendre à nos élèves.
Oui, il doit "faire son trou", mais on n'est pas obligé de le regarder faire sans l'aider, sous prétexte peut-être que c'est ce que l'on a dû faire nous-mêmes (et "faire sont trou" avec un concours c'est pas la même chose).
Ne pas dire bonjour à un nouveau c'est quand même critiquable, d'autant plus qu'on a tous été nouveau, et qu'on se souvient très bien de ce que cela fait de ne pas être salué quand on arrive dans un groupe. Dire bonjour et donner le bénéfice du doute ça ne coûte pas grand chose, et c'est même quelque chose qu'on tente d'apprendre à nos élèves.
- ValivalouNiveau 6
Etant contractuelle moi aussi, je me retrouve un peu dans les situations que tu présentes; cette impression d'être moins partie prenante de l'établissement que les autres professeurs qui sont, eux, titulaires et parfois "établis" dans leurs fonctions dans l'établissement depuis plusieurs années. Mais je force toujours un peu les choses en allant au devant des autres. Je me présente aux têtes que je trouve sympathiques et avenantes et je pose des questions concernant l'établissement, les élèves, les projets. Je aussi cherche à entrer en contact avec les collègues de ma discipline, histoire de discuter du programme.
Si tu ne te forces pas à aller vers les autres, à intégrer le groupe, tu resteras seule car les titulaires de l'établissement ont d'autres priorités que de s'intéresser aux remplaçants qui restent parfois peu de temps. C'est du "temps perdu" pour eux, et je le conçois parfaitement.
Tu te poses des questions concernant la "surveillance" dont tu penses être l'objet. C'est l'occasion d'entrer en contact avec un collègue et de lui parler de tes doutes...
Si tu ne te forces pas à aller vers les autres, à intégrer le groupe, tu resteras seule car les titulaires de l'établissement ont d'autres priorités que de s'intéresser aux remplaçants qui restent parfois peu de temps. C'est du "temps perdu" pour eux, et je le conçois parfaitement.
Tu te poses des questions concernant la "surveillance" dont tu penses être l'objet. C'est l'occasion d'entrer en contact avec un collègue et de lui parler de tes doutes...
- roxanneOracle
Chez nous, lorsque la nouvelle ou le nouveau (stagaires, contractuels, TZR) sont jeunes et beaux, ils sont très entourés , notamment par nos VIP. S'ils ont une physique plus classique, un âge plus avancé ou une personnalité plus effacée, ben tant pis pour eux.
- SherryzenJe viens de m'inscrire !
Je connais Saint-Denis. Je ne sais pas dans quel collège tu es. Pense d'abord et surtout à tes élèves, sans doute ce que tu fais déjà. C'est avec eux qu'il restera une trace de ton travail dans la durée. Je suis d'accord avec les collègues du forum. Va en salle des profs voire mange avec eux à la cantine de temps en temps, tu vas plus facilement nouer des liens autres que juste professionnels. Vas-y progressivement si ça te coûte vu l'ambiance. Si c'est difficile dans le collège, tout le monde n'est pas dispo entre deux interclasses. Ils ne sont peut-être pas tous à mettre dans le même sac. Quant à la CDE, à partir du moment où tu fais ton boulot (discipline, gestion cours, évaluation, contact avec les parents si besoin et bien sûr travailler avec les cpe et surveillants). Cela fait partie intégrante du boulot et quand tu seras tit, il me semble que cela entre en ligne de compte dans le "rayonnement " du prof dans l'établissement. Je connais Saint-Denis, c'est pas toujours simple pour certains des établissements. Et encore moins quand on est contractuels, de passage car il faut se forger sa réputation. Pour les personnels de service et en général, discute aussi avec, en communiquant on dissipe forcément les malentendus.
- LizdarcyFidèle du forum
roxanne a écrit:Chez nous, lorsque la nouvelle ou le nouveau (stagaires, contractuels, TZR) sont jeunes et beaux, ils sont très entourés , notamment par nos VIP. S'ils ont une physique plus classique, un âge plus avancé ou une personnalité plus effacée, ben tant pis pour eux.
Tiens, c'est pareil chez nous!
- oxaNiveau 9
Certifié, je viens de muter.
Ayant été TZR pendant 12 ans, je sais qu'il faut du temps pour s'intégrer dans une équipe, et il faut faire aussi la démarche soi même.
Même si j'avoue que je fais un peu la "plante verte" en salle des profs depuis la rentrée, mais les collègues sont sympas, on ne se connaît pas bien c'est tout....
Il faut du temps...
Ayant été TZR pendant 12 ans, je sais qu'il faut du temps pour s'intégrer dans une équipe, et il faut faire aussi la démarche soi même.
Même si j'avoue que je fais un peu la "plante verte" en salle des profs depuis la rentrée, mais les collègues sont sympas, on ne se connaît pas bien c'est tout....
Il faut du temps...
- abricotedapiExpert spécialisé
Ton message est à la fois vague, obscur et très étrange...sabrina101 a écrit:Sans d'aucun soutien : parce que cela se ressent à la façon dont on vous fait visiter l'établissement, à la présentation aux collègues référents, à la clarté de l'échange, à une franchise dans le regard...
Parano : oui, depuis que je lis les témoignages du forum, la situation des profs pris en étau entre la direction qui ne veut pas faire de vague et les familles de plus en plus procédurières, des profs en pleurs, en arrêt maladie etc. Et cela me réussit car je suis en forme.
Femme de ménage : il y a un topic sur la relation avec la femme de ménage... c'est l'oeil de Moscou.
_________________
- Spoiler:
- 2024-2025 : en poste fixe !!
2023-2024 (TZR) AFA : 2 classes de 6e (PP 6e)
2022-2023 (TZR) AFA : 1 classe de 5e, 2 classes de 4e, 1 classe de 3e (PP 5e)
2021-2022 (TZR) 2 remplacements : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e / 3 classes de 6e
2020-2021 (TZR) AFA 2 collèges dont le RAD : 2 classes de 5e, 1 classe de 4e (PP 5e) + 1 classe de 6e
2019-2020 (TZR) AFA RAD : 2 classes de 6e, 2 classes de 5e (PP 6e)
2018-2019 (TZR) AFA : 4 classes de 6e
2014-2018 : quatre ans en poste fixe (8 classes de 6e, 4 classes de 4e, 3 classes de 5e, 2 classes de 3e et 4 x PP 6e)
2013-2014 (stagiaire) : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e
- NitaEmpereur
"une franchise dans le regard" ?
:shock:
:shock:
_________________
A clean house is a sign of a broken computer.
- SérénaNeoprof expérimenté
roxanne a écrit:Chez nous, lorsque la nouvelle ou le nouveau (stagaires, contractuels, TZR) sont jeunes et beaux, ils sont très entourés , notamment par nos VIP. S'ils ont une physique plus classique, un âge plus avancé ou une personnalité plus effacée, ben tant pis pour eux.
Décidément, ton établissement vend du rêve!
- sandovalNiveau 6
Etant TZR, je comprends tout à fait ce que tu ressens.
Toutefois, j'ai toujours sympathisé au moins avec un ou une collègue (pourtant je suis d'un naturel très timide). Même chose encore hier,avec le prof d'arts plastiques de ma 6ème, je lui ai demandé ce qu'il bossait avec eux et nous avons bien discuté. Il m'a même donné des documents.
Toutefois, j'ai toujours sympathisé au moins avec un ou une collègue (pourtant je suis d'un naturel très timide). Même chose encore hier,avec le prof d'arts plastiques de ma 6ème, je lui ai demandé ce qu'il bossait avec eux et nous avons bien discuté. Il m'a même donné des documents.
- MarianneNiveau 8
Voilà deux questions forts intéressantes.
Tout d'abord, permets-moi de te souhaiter la bienvenue dans ce magnifique monde qu'est l'EN. C'est ironique, bien entendu.... Certaines parties de ton message correspondent à ce que j'ai vécu l'année dernière.
Visiblement, tu sembles être dans un bon établissement. C'est déjà ça de gagné. Malheureusement, cela s'accompagne souvent de désagréments tels que des flicages dont certains sont, comme tu le dis, particulièrement intrusifs... Tu es surveillée ? Qu'à cela ne tienne, sois polie, souriante et fais comme si de rien n'était. Un prof te surveilles ? Grand bien lui fasse, s'il n'a que cela à faire... Une telle attitude traduit souvent de la peur ou un quelconque autre intérêt... Les autres profs t'ignorent ? Bah, tu n'as pas besoin d'eux pour vivre. Visiblement, l'ambiance ne semble pas des plus saines au sein de cet établissement. Limite-toi à l'aspect purement professionnel : tu viens, tu fais tes cours, et basta pour le reste.
Tu découvriras encore tant d'autres choses plus ou moins perverses en poursuivant ta route dans l'EN tant de la part des collègues, que des élèves, que de leurs parents, sans oublier l'administration... Du coup, il vaut mieux se blinder, se méfier et faire route seule.
Sinon, à ta question si je me sens bien accueillie ? C'est un accueil de pur façade. Cette année, derrière les sourires et les politesses pointaient déjà les couteaux dans le dos, et ce dès le premier jour... Comment s'explique une telle situation ? La roulante des affectations du Rectorat mine le terrain... On prend forcément une place, tu comprends ? Du coup, à la question suivante de savoir si on se fait discret, je dirais que ce n'est plus de la discrétion, c'est de la transparence mais je ne peux pas encore devenir invisible...
Tout d'abord, permets-moi de te souhaiter la bienvenue dans ce magnifique monde qu'est l'EN. C'est ironique, bien entendu.... Certaines parties de ton message correspondent à ce que j'ai vécu l'année dernière.
Visiblement, tu sembles être dans un bon établissement. C'est déjà ça de gagné. Malheureusement, cela s'accompagne souvent de désagréments tels que des flicages dont certains sont, comme tu le dis, particulièrement intrusifs... Tu es surveillée ? Qu'à cela ne tienne, sois polie, souriante et fais comme si de rien n'était. Un prof te surveilles ? Grand bien lui fasse, s'il n'a que cela à faire... Une telle attitude traduit souvent de la peur ou un quelconque autre intérêt... Les autres profs t'ignorent ? Bah, tu n'as pas besoin d'eux pour vivre. Visiblement, l'ambiance ne semble pas des plus saines au sein de cet établissement. Limite-toi à l'aspect purement professionnel : tu viens, tu fais tes cours, et basta pour le reste.
Tu découvriras encore tant d'autres choses plus ou moins perverses en poursuivant ta route dans l'EN tant de la part des collègues, que des élèves, que de leurs parents, sans oublier l'administration... Du coup, il vaut mieux se blinder, se méfier et faire route seule.
Sinon, à ta question si je me sens bien accueillie ? C'est un accueil de pur façade. Cette année, derrière les sourires et les politesses pointaient déjà les couteaux dans le dos, et ce dès le premier jour... Comment s'explique une telle situation ? La roulante des affectations du Rectorat mine le terrain... On prend forcément une place, tu comprends ? Du coup, à la question suivante de savoir si on se fait discret, je dirais que ce n'est plus de la discrétion, c'est de la transparence mais je ne peux pas encore devenir invisible...
- Cléopatra2Guide spirituel
J'ai l'impression que c'est comme ça lorsqu'on est nouveau dans un établissement. Comme le dit Artysia, tout le monde connaît le fonctionnement et ne pense pas à donner les clés aux nouveaux collègues.
- Cléopatra2Guide spirituel
Marianne a écrit:
Sinon, à ta question si je me sens bien accueillie ? C'est un accueil de pur façade. Cette année, derrière les sourires et les politesses pointaient déjà les couteaux dans le dos, et ce dès le premier jour... Comment s'explique une telle situation ? La roulante des affectations du Rectorat mine le terrain... On prend forcément une place, tu comprends ? Du coup, à la question suivante de savoir si on se fait discret, je dirais que ce n'est plus de la discrétion, c'est de la transparence mais je ne peux pas encore devenir invisible...
Je n'ai rien compris à ce passage. Comment peux-tu percevoir des couteaux dans le dos le premier jour sans raison?
- MarianneNiveau 8
Le recul m'a fait comprendre que, dès le premier jour, les couteaux étaient tirés....
- mamieprofEsprit éclairé
Je pense qu'il ne faut rien (pas beaucoup) attendre des autres mais aller vers eux.
Je n'ai pas l'air d'une stagiaire (+ de 50 ans, 25 ans de privé derrière moi) et je fais comme dans les diverses boites où j'ai travaillé : je vais vers les gens, je cherche l'info, je cherche à comprendre le fonctionnement du lycée, je mange à la cantine 2 ou 3 fois par semaine. J'ai des heures de trous dans mon edt et je reste en salle des profs et c'est sympa de rencontrer des gens, de discuter. Je n'hésite pas à poser des questions naïves car l'EN est vraiment un monde à part et certaines procédures/certains circuits me semblent réservés aux initiés... je fais part de mes craintes et de mes bonheurs dans la pratique quotidienne et je trouve que les collègues sont vraiment chouette(s?)
Au début d'année j'étais fâchée contre une PP qui avait reproché à moi comme aux autres d'avoir été longue lors de la réunion parents/profs. Elle est partie du lycée vers 21h30 elle était furax et le lendemain bonjour l'accueil !!! Mais je ne me suis pas braquée, j'en ai reparlé avec elle, en fait cette fille est fort sympathique, c'est une pp de seconde dévouée et elle a été déçue de rentrer trop tard pour voir ses petites.
Il faut communiquer sinon tu vas imaginer tout et n'importe quoi, virer à la parano.
Si tu participes au déjeuner, que tu prends des cafés à la machine, que tu traînes un peu en salle des profs tu vas découvrir "les dessous du bahut" et tu vas être plus heureuse. J'ai une collègue TZR qui court entre 2 lycées et elle ne peux pas déjeuner et rencontrer d'autres profs sauf en passant vite fait la tête en sdp et elle trouve que c'est vraiment un manque de ne pas dialoguer avec les collègues. On apprend beaucoup des autres collègues. Ne te prive pas de cela et certains fous-rires à la cantine ou en sdp revigorent pour la journée
Je n'ai pas l'air d'une stagiaire (+ de 50 ans, 25 ans de privé derrière moi) et je fais comme dans les diverses boites où j'ai travaillé : je vais vers les gens, je cherche l'info, je cherche à comprendre le fonctionnement du lycée, je mange à la cantine 2 ou 3 fois par semaine. J'ai des heures de trous dans mon edt et je reste en salle des profs et c'est sympa de rencontrer des gens, de discuter. Je n'hésite pas à poser des questions naïves car l'EN est vraiment un monde à part et certaines procédures/certains circuits me semblent réservés aux initiés... je fais part de mes craintes et de mes bonheurs dans la pratique quotidienne et je trouve que les collègues sont vraiment chouette(s?)
Au début d'année j'étais fâchée contre une PP qui avait reproché à moi comme aux autres d'avoir été longue lors de la réunion parents/profs. Elle est partie du lycée vers 21h30 elle était furax et le lendemain bonjour l'accueil !!! Mais je ne me suis pas braquée, j'en ai reparlé avec elle, en fait cette fille est fort sympathique, c'est une pp de seconde dévouée et elle a été déçue de rentrer trop tard pour voir ses petites.
Il faut communiquer sinon tu vas imaginer tout et n'importe quoi, virer à la parano.
Si tu participes au déjeuner, que tu prends des cafés à la machine, que tu traînes un peu en salle des profs tu vas découvrir "les dessous du bahut" et tu vas être plus heureuse. J'ai une collègue TZR qui court entre 2 lycées et elle ne peux pas déjeuner et rencontrer d'autres profs sauf en passant vite fait la tête en sdp et elle trouve que c'est vraiment un manque de ne pas dialoguer avec les collègues. On apprend beaucoup des autres collègues. Ne te prive pas de cela et certains fous-rires à la cantine ou en sdp revigorent pour la journée
- mamieprofEsprit éclairé
roxanne a écrit:Chez nous, lorsque la nouvelle ou le nouveau (stagaires, contractuels, TZR) sont jeunes et beaux, ils sont très entourés , notamment par nos VIP. S'ils ont une physique plus classique, un âge plus avancé ou une personnalité plus effacée, ben tant pis pour eux.
Pour ceux qui ne sont plus jeunes et beaux je conseille d'apporter des petits gâteaux ou autres gourmandises Vous serez vite très entourés . :lol: :lol:
- SphinxProphète
Cette année, dans l'équipe de lettres, on a quatre nouveaux :
- une stagiaire et un TZR qui fait un BMP dix heures : gentils et souriants, ils disent toujours bonjour et ils n'hésitent pas à demander s'ils ont un problème. Le courant passe très bien, ils étaient déjà bien intégrés fin septembre, d'autant plus avec une collègue et moi qui venons aussi de loin et prenons parfois les mêmes transports.
- une dame, titulaire à mi-temps : on échange parfois sur le travail mais les conversations sont toujours brèves et limitées au factuel. Elle n'ouvre pas beaucoup la bouche en salle des profs.
- un rempla à mi-temps qu'on ne voit quasiment jamais, qui ne met absolument jamais les pieds en salle des profs, qui ne cherche à communiquer avec personne, même pas la coordo, sauf si par le plus grand des hasards on tombe sur lui.
Bref, je ne dirais pas que ça tient au statut, parce que l'équipe est quand même plutôt sympa chez moi, mais plutôt au caractère : si la personne est plutôt du genre discret et ne cherche pas à s'intégrer, ben on ne va pas la chercher. Mon père était prof aussi mais du genre ours, et je sais bien que les conversations futiles de machine à café le gonflaient souverainement. Je ne suis pas moi-même d'un genre très exubérant (litote : j'ai un passé de grande timide, même si je me soigne) et je considérerais comme fort mal éduqué d'aller faire la causette à quelqu'un qui de toute évidence n'en a pas envie - et d'ailleurs je n'en aurais pas envie moi non plus. Je dis bonjour et basta. donc bref, pour que le nouveau soit intégré, sauf à tomber sur une équipe vraiment désagréable (ça arrive), il faut quand même qu'il cherche à montrer un minimum qu'il en a envie...
- une stagiaire et un TZR qui fait un BMP dix heures : gentils et souriants, ils disent toujours bonjour et ils n'hésitent pas à demander s'ils ont un problème. Le courant passe très bien, ils étaient déjà bien intégrés fin septembre, d'autant plus avec une collègue et moi qui venons aussi de loin et prenons parfois les mêmes transports.
- une dame, titulaire à mi-temps : on échange parfois sur le travail mais les conversations sont toujours brèves et limitées au factuel. Elle n'ouvre pas beaucoup la bouche en salle des profs.
- un rempla à mi-temps qu'on ne voit quasiment jamais, qui ne met absolument jamais les pieds en salle des profs, qui ne cherche à communiquer avec personne, même pas la coordo, sauf si par le plus grand des hasards on tombe sur lui.
Bref, je ne dirais pas que ça tient au statut, parce que l'équipe est quand même plutôt sympa chez moi, mais plutôt au caractère : si la personne est plutôt du genre discret et ne cherche pas à s'intégrer, ben on ne va pas la chercher. Mon père était prof aussi mais du genre ours, et je sais bien que les conversations futiles de machine à café le gonflaient souverainement. Je ne suis pas moi-même d'un genre très exubérant (litote : j'ai un passé de grande timide, même si je me soigne) et je considérerais comme fort mal éduqué d'aller faire la causette à quelqu'un qui de toute évidence n'en a pas envie - et d'ailleurs je n'en aurais pas envie moi non plus. Je dis bonjour et basta. donc bref, pour que le nouveau soit intégré, sauf à tomber sur une équipe vraiment désagréable (ça arrive), il faut quand même qu'il cherche à montrer un minimum qu'il en a envie...
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
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