Une maman pas contente parce que.... "Je donne trop de devoirs"

caribouc a écrit:Personnellement, je trouve que 3 semaines pour se procurer et lire Les Misérables, même en version abrégée, c'est trop court pour de nombreux élèves. Je donne minimum 4 à 5 semaines. Ils vont déjà mettre une semaine à acheter le bouquin
10 pages par jour me semble raisonnable, c'est vrai, mais j'ai dû accompagner la lecture de la fille d'une amie pendant ces vacances et j'ai réalisé ce que cela signifiait pour certains enfants : elle avait Vendredi ou la vie sauvage à lire, et je lui ai fait un programme d'environ 10 pages/jour... cela lui a pris 45 mn minimum chaque jour (elle est dyslexique et dyspraxique, a une lecture très lente) Sans mon "programme" et mon aide bi-hebdomadaire, elle n'en lisait pas le tiers.

Merci pour vos messages, je vois que ça anime le débat des vacances!

Concernant ta remarque caribouc, j'ai expliqué qu'ils avaient trois semaines à partir du moment où ils avaient le livre (trois vraies semaines donc, dont deux de vacances).

J'approuve les propos de certains: il me parait difficile de faire lire une OI pendant les cours (surtout une oeuvre de cette taille), c'est pourquoi j'ai profité des vacances. Après, si la fille ne voulait pas travailler pendant les vacances, elle pouvait très bien lire le livre la dernière semaine de cours puisqu'elle l'avait en poche.

Concernant le choix du texte: il est dans le programme, je suis stagiaire, donc je suis le programme. Il est (de plus) en série dans le collège, on m'a dit qu'il fallait imiter l'achat de livre, donc je limite. Que le choix du livre ne plaise pas à certains d'entre vous cher collègue, je trouve ça normal, et sain d'en discuter, mais qu'un parent négocie ce choix, il me semble que ça ne se fait pas.

Bref, de toute façon je n'ai pas de nouvelles de la mère donc j'attends confirmation, car comme certains le disaient: la petite a pu tout inventer.
Je vous tiens au courant de la suite des événements. Je vais subir la réunion parents-profs individuelle demain soir, je verrai si d'autres parents me font la remarque.

Concernant les élèves en difficultés, il y en a quelques uns dans la classe mais ils sont bien suivis par les parents. Et j'ai donné une version audio pour les très très faibles lecteurs et les dyslexiques sévères.

Et en effet, de la lecture pendant les vacances il me semble que ça entretien en douceur (pas comme ces interminables DM de maths que j'avais à subir toutes les vacances ).

Cripure a écrit:

Normandyx a écrit: je lui ai fait travailler ses leçons DEBILES à apprendre par coeur toute l'année comme "dans une situation de communication ancrée comme la lettre ou le discours, le locuteur se désigne par je ou nous, le destinataire par tu ou vous"

En plus, la formulation est aberrante. N'importe quelle situation d'énonciation est "ancrée", ça ne veut rien dire Ce qui peut avoir une pertinence (mais pas pour en faire un cours à rabâcher), c'est de décrire un énoncé ancré dans la situation d'énonciation, ou au contraire un énoncé coupé de la SE. Elle faisait apprendre quelque chose d'idiot (sans rapport avec la grammaire, d'ailleurs).

Je ne résiste pas au plaisir de vous raconter que ma fille avait écrit "une situation encrée", je lui avais donc demandé de m'expliquer ce que voulait dire ce mot d'après elle réponse

"bah c'est évident, une lettre ou un discours ça s'écrit au stylo plume"   :lol:    

J'ai tout de suite adoré le programme de collège et ses dissections des romans, produire du discours (creux) autour de la littérature plutôt que de faire lire...

La grammaire et tous les exos à faire avant que la leçon ne soit faite, c'était un autre exemple de ce que j'ai supporté sans le moindre commentaire et  en imposant à ma fille de faire son travail, en lui donnant quand même un coup de main, elle était d'ailleurs une des seules à avoir tout fait. Je trouvais cela très *** mais nous n'en n'avons rien dit de l'année, je me suis juste contenté d'aller voir le principal à la fin de l'année pour lui demander d'éviter de mettre ma fille dans une de ses 5e ( en plus elle travaillait en tandem avec un prof de maths...bref)

et tout cela sans que l'élève ne soit jamais au courant, parce qu'à mon avis, il y a dans la relation pédagogique un "effet placébo" qui fait que si les parents qui sont les adultes de références des enfants expriment leurs doutes sur les compétences  des enseignants c'est aussi mauvais pour l'élève que pour un malade dont le  médecin prescrirait des médicaments en émettant de sérieux doutes sur leur efficacité...
C'est mon côté vieille école, même quand j'ai pu avoir l'impression au cours de la scolarité que tel ou tel n'était pas au taquet sur un domaine ou qu'une punition collective n'était pas très justifiée, je me suis toujours abstenu de faire quelque réflexion devant les enfants, tout le monde peut avoir un domaine plus faible, un coup de moins bien, donc en tant que professionnel, je ne dis rien, ou je le dis directement à l'intéressé et après, pour éviter de passionner et de personnaliser.

"situation encrée", ça fait tache...

thrasybule a écrit:"situation encrée", ça fait tache...

voui mais c'est une tache complexe...

HS : je ne parlais pas de situation ancrée/coupée par rapport à la situation d'énonciation, parce que je trouvais ça (abs)con(s) pour mes 6e, et c'est l'unique reproche qui m'a été fait lors de ma première inspection. J'ai regardé l'IPR (comme ça : :shock: ) en lui demandant s'il trouvait que c'était compréhensible pour des élèves de 11 ans, et il m'a répondu : " Madame, ce n'est pas le propos. Vous utilisez "récit" et "discours", c'est vieillot. Mme Wieland, qui est IG, a écrit une nomenclature officielle, à laquelle vous devez vous conformer."

Clarianz a écrit:Sur une journée chômée de 12h qu'ont d'autres à foutre des enfants ou des ados?

Comment s'occupent vos enfants et/ou vos élèves?? :shock:

Les miens ont une chance inouïe puisqu'ils passent entre 4 et 6h dehors qu'il vente, pleuve, neige...avec leur père prof et donc aussi en vacances (foot, champignons, balade en forêt, jardinage et surtout...la pêche !), à cela on ajoute les jeux (légo, jeux de société,jeux vidéos, ...), la lecture (plutôt en fin de journée), les activités manuelles (pâtisserie, cartes de Noël, bricolages...) la TV, les temps morts, les repas, les activités familiales (vélo, balades, visites...)...bref pas de place pour les devoirs et des journées souvent très remplies !

littlemary a écrit:

Clarianz a écrit:Sur une journée chômée de 12h qu'ont d'autres à foutre des enfants ou des ados?

Comment s'occupent vos enfants et/ou vos élèves?? :shock:

Les miens ont une chance inouïe puisqu'ils passent entre 4 et 6h dehors qu'il vente, pleuve, neige...avec leur père prof et donc aussi en vacances (foot, champignons, balade en forêt, jardinage et surtout...la pêche !), à cela on ajoute les jeux (légo, jeux de société,jeux vidéos, ...), la lecture (plutôt en fin de journée), les activités manuelles (pâtisserie, cartes de Noël, bricolages...) la TV, les temps morts, les repas, les activités familiales (vélo, balades, visites...)...bref pas de place pour les devoirs et des journées souvent très remplies !

+1 : heureusement qu'ils arrivent à s'occuper sans compter sur le boulot :shock:

Il y a un super truc pour s'occuper: bouquiner!
Ah mince, c'est vrai, c'est du travail...

Sambre a écrit:
Et en effet, de la lecture pendant les vacances il me semble que ça entretien en douceur (pas comme ces interminables DM de maths que j'avais à subir toutes les vacances ).

Pour la partie du message que j'ai effacée, je n'ai jamais dis qu'il ne fallait pas donner de livre à lire pendant les vacances, je comprends bien l'idée.

Par contre, tu vois, de mon côté, les devoirs de math ne m'ont jamais demandé au collège plus de 3/4h rédaction comprise, donc si je suis ton raisonnement, je donne de gros de devoirs de math pendant les vacances : ça entretient en douceur, c'est rigolo à faire, pas comme lire le Colonel Chabert (mon cauchemar de quatrième, pourtant lectrice aguerrie).

thrasybule a écrit:Il y a un super truc pour s'occuper: bouquiner!
Ah mince, c'est vrai, c'est du travail...

bouquiner oui, mais un livre qu'on a choisi

Hélips a écrit:

littlemary a écrit:

Clarianz a écrit:Sur une journée chômée de 12h qu'ont d'autres à foutre des enfants ou des ados?

Comment s'occupent vos enfants et/ou vos élèves?? :shock:

Les miens ont une chance inouïe puisqu'ils passent entre 4 et 6h dehors qu'il vente, pleuve, neige...avec leur père prof et donc aussi en vacances (foot, champignons, balade en forêt, jardinage et surtout...la pêche !), à cela on ajoute les jeux (légo, jeux de société,jeux vidéos, ...), la lecture (plutôt en fin de journée), les activités manuelles (pâtisserie, cartes de Noël, bricolages...) la TV, les temps morts, les repas, les activités familiales (vélo, balades, visites...)...bref pas de place pour les devoirs et des journées souvent très remplies !

+1 : heureusement qu'ils arrivent à s'occuper sans compter sur le boulot :shock:

Eh bien, c'est le même programme, le travail sco /les activités purement intellectuelles en plus, la télé en moins! Je ne vois pas où est l'incompatibilité!

Hélips a écrit:

thrasybule a écrit:Il y a un super truc pour s'occuper: bouquiner!
Ah mince, c'est vrai, c'est du travail...

bouquiner oui, mais un livre qu'on a choisi

Oui, enfin, le prof est là pour ouvrir des horizons, avec la conviction que les élèves sont capables d'apprécier la puissance du génie, même si au départ le choc peut être rude. Exactement comme ce que dit Nietzsche, à propos de la musique

Nietzsche a écrit:"Il faut apprendre à aimer. -- Voici ce qui nous arrive dans le domaine musical: il faut avant tout apprendre à entendre une figure, une mélodie, savoir la discerner par l'ouïe, la distinguer, l'isoler et la délimiter en tant qu'une vie en soi: ensuite il faut de l'effort et de la bonne volonté pour la supporter, en dépit de son étrangeté, user de patience pour son regard et pour son expression, de tendresse pour ce qu'elle a de singulier;- vient enfin le moment où nous y sommes habitués, où nous l'attendons, où nous sentons qu'elle nous manquerait, si elle faisait défaut; et désormais elle ne cesse pas d'exercer sur nous sa contrainte et sa fascination jusqu'à ce qu'elle ait fait de nous ses amants humbles et ravis, qui ne conçoivent de meilleure chose au monde et ne désirant plus qu'elle-même, et rien qu'elle-même. -- Mais ce n'est pas seulement en musique que ceci nous arrive: c'est justement de la sorte que nous avons appris à aimer tous les objets que nous aimons maintenant. Nous finissons toujours par être récompensés pour notre bonne volonté, notre patience, notre équité, notre tendresse envers l'étrangeté, du fait que l'étrangeté peu à peu se dévoile et vient s'offrir à nous en tant que nouvelle et indicible beauté: -- c'est là sa gratitude pour notre hospitalité. Qui s'aime soi-même n'y sera parvenu que par cette voie: il n'en est point d'autre. L'amour aussi doit s'apprendre."

C'est sûr que si les parents ont eux-mêmes cette conception de la littérature, on va pas aller loin

Sambre a écrit:

caribouc a écrit:Personnellement, je trouve que 3 semaines pour se procurer et lire Les Misérables, même en version abrégée, c'est trop court pour de nombreux élèves. Je donne minimum 4 à 5 semaines. Ils vont déjà mettre une semaine à acheter le bouquin
10 pages par jour me semble raisonnable, c'est vrai, mais j'ai dû accompagner la lecture de la fille d'une amie pendant ces vacances et j'ai réalisé ce que cela signifiait pour certains enfants : elle avait Vendredi ou la vie sauvage à lire, et je lui ai fait un programme d'environ 10 pages/jour... cela lui a pris 45 mn minimum chaque jour (elle est dyslexique et dyspraxique, a une lecture très lente) Sans mon "programme" et mon aide bi-hebdomadaire, elle n'en lisait pas le tiers.

Merci pour vos messages, je vois que ça anime le débat des vacances!

Concernant ta remarque caribouc, j'ai expliqué qu'ils avaient trois semaines à partir du moment où ils avaient le livre (trois vraies semaines donc, dont deux de vacances).

J'approuve les propos de certains: il me parait difficile de faire lire une OI pendant les cours (surtout une oeuvre de cette taille), c'est pourquoi j'ai profité des vacances. Après, si la fille ne voulait pas travailler pendant les vacances, elle pouvait très bien lire le livre la dernière semaine de cours puisqu'elle l'avait en poche.

Concernant le choix du texte: il est dans le programme, je suis stagiaire, donc je suis le programme. Il est (de plus) en série dans le collège, on m'a dit qu'il fallait imiter l'achat de livre, donc je limite. Que le choix du livre ne plaise pas à certains d'entre vous cher collègue, je trouve ça normal, et sain d'en discuter, mais qu'un parent négocie ce choix, il me semble que ça ne se fait pas.

Bref, de toute façon je n'ai pas de nouvelles de la mère donc j'attends confirmation, car comme certains le disaient: la petite a pu tout inventer.
Je vous tiens au courant de la suite des événements. Je vais subir la réunion parents-profs individuelle demain soir, je verrai si d'autres parents me font la remarque.

Concernant les élèves en difficultés, il y en a quelques uns dans la classe mais ils sont bien suivis par les parents. Et j'ai donné une version audio pour les très très faibles lecteurs et les dyslexiques sévères.

Et en effet, de la lecture pendant les vacances il me semble que ça entretien en douceur (pas comme ces interminables DM de maths que j'avais à subir toutes les vacances ).

Pardon, j'ai mal compris
3 semaines pour lire, c'est correct. Et pour ce qui est des devoirs pendant les vacances, je privilégie la lecture, en effet

Je crois que tout bêtement, on est comme ceux qui veulent décrocher de leur boulot pendant les vacances...Nous sommes deux profs à laisser leurs cartables très loin de notre champ de vision le plus longtemps possible...Et qui dit "devoirs" dit boulot !
Après j'ai de la chance, mes enfants sont plutôt de bons élèves qui reprennent très vite leur rythme de travail le moment venu...
Mon aîné dévore les magasines documentaires (histoire, sciences...) mais n'aime pas les romans...tant pis, il lit quand même, se documente et s'instruit de son plein gré...j'aime autant !

Thrasybule:superbe citation

Spoiler:

Oui si on donnait l'oeuvre de Florent Pagny en lecture cursive!

thrasybule a écrit:

Hélips a écrit:

thrasybule a écrit:Il y a un super truc pour s'occuper: bouquiner!
Ah mince, c'est vrai, c'est du travail...

bouquiner oui, mais un livre qu'on a choisi

Oui, enfin, le prof est là pour ouvrir des horizons, avec la conviction que les élèves sont capables d'apprécier la puissance du génie, même si au départ le choc peut être rude.

Nous nous sommes mal compris :
pour moi : bouquiner = loisir = un livre que j'ai choisi,
à différencier de : lire un livre choisi par le prof = travail scolaire.
Ce que je ne dis pas (parce que je ne le pense pas) : livre "scolaire" = chiant.

C'est une partie du boulot des profs de lettres de donner des livres à lire, je ne le remets en question, les livres ainsi découverts peuvent se révéler passionnants et/ou ardus, je ne le remets pas en question non plus (encore heureux !).

Je dis juste : les mômes doivent avoir des loisirs, y compris larver devant la télé si ça leur chante (je rappelle qu'autour de 1900, il n'aurait pas fallu qu'une demoiselle soit surprise à ne rien faire, un roman dans les mains...).

Je ne comprends pas le rapport avec la demoiselle 1900...

Je trouve que pour les citadins que sont mes élèves il est bien mieux  de bosser 3h par jour que de traîner dehors.
Et je ne suis pas bégueule, je fais pareil avec mon enfant: il passe pas mal de temps à réviser, avancer, questionner, se documenter, apprendre... pour l'école et ... pour le plaisir, même s'il est amené par son père et moi sur cette voie. Ce qui ne l'empêche pas de s'amuser, d'aller à la danse, de faire du sport, de la musique, et mille autres choses! On a le temps!

c'est ton "ils n'ont qu'à pas regarder la télé, ça dégage du temps pour bosser". Comme on disait aux jeunes filles "arrête de lire, tu perds ton temps".

Chacun sa méthode, l'essentiel est que nos enfants soient épanouis !
Malheureusement, je reste persuadée que les enfants, qui auraient 3H/travail scolaire par jour et qui le feraient, sont les mêmes (qui ont des parents comme nous !) qui peuvent s'instruire à travers d'autres démarches. Ce sont les enfants qui auraient besoin de ces travaux purement intellectuels et scolaires qui ne les feront pas car leurs parents ne seront présents à leurs côtés !
Comme dirait ma belle-mère ancienne instit, non sans humour, : "ce sont les enfants de profs qui sont bien souvent à plaindre !"

Normandyx a écrit:

J'ai tout de suite adoré le programme de collège et ses dissections des romans, produire du discours (creux) autour de la littérature plutôt que de faire lire...

Tu n'as pas idée d'à quel point je voudrais pouvoir faire ça mais j'ai deux problèmes 1) le programme et ce qu'on nous demande de faire, mais par chance, ça a l'air de changer depuis quelques années (mais je me suis fait exécuter lors de mon inspection parce que justement je ne "disséquais" pas... et c'est pas agréable quand on a passé l'âge de se faire remonter les bretelles comme si on avait 5 ans), 2) mes élèves les livres, ils n'en ont rien à faire, lire, ils ne voient pas l'intérêt, alors si je ne les pousse pas un peu, de l'année ils n'ouvriront pas un bouquin... mais bon, je feinte, je donne 3 nouvelles courtes dans un recueil, un roman écrit gros... et même là, certains ne l'ouvrent même pas. Alors il faut bien que je dise quelque chose sur le texte, qu'ils voient pourquoi ça a été écrit, comment, en espérant qu'enfin ils arrêteront de croire que "chuter" veut dire se taire.

Quant au latin, j'ai renoncé depuis longtemps à donner du travail durant les vacances, parfois même d'un cours sur l'autre, c'est dire.

Cette fois, en français, j'ai demandé un travail court à mes 6ème (l'affaire, allez, de 2 heures, faciles à répartir sur les vacances), et la révision du chapitre à mes 4èmes pour le contrôle de la rentrée. Je suis un bourreau, vous pensez?

Hélips a écrit:c'est ton "ils n'ont qu'à pas regarder la télé, ça dégage du temps pour bosser". Comme on disait aux jeunes filles "arrête de lire, tu perds ton temps".

c'est sûr que la machine à décerveler est à mettre sur le même plan que la lecture d'un livre. Grossière analogie.

Clarianz a écrit:Clarianz a écrit:
Sur une journée chômée de 12h qu'ont d'autres à foutre des enfants ou des ados?

Comment s'occupent vos enfants et/ou vos élèves??

Nombreux sont ceux qui vont en centre aéré ( certes probablement plus les primaires que les collégiens).Leurs journées de vacances ne sont pas vraiment moins chargées que leurs jours d'école.

Sambre a écrit:Que le choix du livre ne plaise pas à certains d'entre vous cher collègue, je trouve ça normal, et sain d'en discuter, mais qu'un parent négocie ce choix, il me semble que ça ne se fait pas.

Tout à fait et je suis très content de lire qu'une stagiaire réagit ainsi

Normandyx a écrit:

Cripure a écrit:

Normandyx a écrit: je lui ai fait travailler ses leçons DEBILES à apprendre par coeur toute l'année comme "dans une situation de communication ancrée comme la lettre ou le discours, le locuteur se désigne par je ou nous, le destinataire par tu ou vous"

En plus, la formulation est aberrante. N'importe quelle situation d'énonciation est "ancrée", ça ne veut rien dire Ce qui peut avoir une pertinence (mais pas pour en faire un cours à rabâcher), c'est de décrire un énoncé ancré dans la situation d'énonciation, ou au contraire un énoncé coupé de la SE. Elle faisait apprendre quelque chose d'idiot (sans rapport avec la grammaire, d'ailleurs).

Je ne résiste pas au plaisir de vous raconter que ma fille avait écrit "une situation encrée", je lui avais donc demandé de m'expliquer ce que voulait dire ce mot d'après elle réponse

"bah c'est évident, une lettre ou un discours ça s'écrit au stylo plume"   :lol:    

J'ai tout de suite adoré le programme de collège et ses dissections des romans, produire du discours (creux) autour de la littérature plutôt que de faire lire...

Je ris pour l'énoncé encré, mais pour le reste, vous exagérez un poil Voyage au bout de la nuit oscille entre passé composé et passé simple, beaucoup d'autobiographies aussi, et il y a une raison, et il y a une signification. Après, il y a le problème du jargon employé avec de jeunes élèves, on est bien d'accord.

Iphigénie a écrit:

thrasybule a écrit:"situation encrée", ça fait tache...

voui mais c'est une tache complexe...

Hi hi hi, je vous aime, tous les deux
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Nita a écrit:HS : je ne parlais pas de situation ancrée/coupée par rapport à la situation d'énonciation, parce que je trouvais ça (abs)con(s) pour mes 6e, et c'est l'unique reproche qui m'a été fait lors de ma première inspection. J'ai regardé l'IPR (comme ça : :shock: ) en lui demandant s'il trouvait que c'était compréhensible pour des élèves de 11 ans, et il m'a répondu : " Madame, ce n'est pas le propos. Vous utilisez "récit" et "discours", c'est vieillot. Mme Wieland, qui est IG, a écrit une nomenclature officielle, à laquelle vous devez vous conformer."

Déjà, récit/discours en 6e...
Mais perso, je préfère, comme vous, Benveniste à Wieland