- BoubouleDoyen
Bon, après visionnage, je trouve le début classique, je suis même surpris que ça ressemble autant à l'émission d'il y a dix ans même si j'ai découvert des personnages totalement inconnus pour moi.
Je n'attends pas de grandes choses de NVB car elle est très mal entourée. Je ne parle pas de son cabinet (même si engager des gens sans aucune expérience sur le seul rêve de devenir un jour chef de cabinet, cf interview d'il ya quelques années, me paraît un peu juste mais il faut bien former les "cheffes") mais des pontes du MEN et de ses ramifications (recteurs, DGESCO, IGEN et IGAEN par exemple). Sur ce constat-là, elle ne s'en sort pas si mal au début avec sesdéfauts qualités habituelles dans le cadre d'une émission qui me semble être du divertissement people.
Là, où par contre j'ai été scié, c'est sur la question du cumul des mandats. Son mandat finit dans deux mois mais elle croit qu'on va oublier que le cumul dure depuis deux ans. Bref, une catastrophe pour moi mais je pense qu'elle en s'en rend pas compte. 3000€, je fais ça le week-end, oui bien sûr, comme les professeurs qui ne travaillent que deux jours par semaine, mais pour moins que ça, car eux ne font pas ça pour l'argent. Et finalement, ça ne prend pas tant de temps que ça, ministre, mais j'aurais bien aimé qu'elle passe plutôt ses week-ends à bosser les dossiers. Bref... Mais comment cela peut sortir à une émission de grande audience (j'imagine) ?
Du coup, mention spéciale à Aymeric Caron, questions simples et précises, un brin familier mais sans agressivité et surtout sans connivence.
Je n'attends pas de grandes choses de NVB car elle est très mal entourée. Je ne parle pas de son cabinet (même si engager des gens sans aucune expérience sur le seul rêve de devenir un jour chef de cabinet, cf interview d'il ya quelques années, me paraît un peu juste mais il faut bien former les "cheffes") mais des pontes du MEN et de ses ramifications (recteurs, DGESCO, IGEN et IGAEN par exemple). Sur ce constat-là, elle ne s'en sort pas si mal au début avec ses
Là, où par contre j'ai été scié, c'est sur la question du cumul des mandats. Son mandat finit dans deux mois mais elle croit qu'on va oublier que le cumul dure depuis deux ans. Bref, une catastrophe pour moi mais je pense qu'elle en s'en rend pas compte. 3000€, je fais ça le week-end, oui bien sûr, comme les professeurs qui ne travaillent que deux jours par semaine, mais pour moins que ça, car eux ne font pas ça pour l'argent. Et finalement, ça ne prend pas tant de temps que ça, ministre, mais j'aurais bien aimé qu'elle passe plutôt ses week-ends à bosser les dossiers. Bref... Mais comment cela peut sortir à une émission de grande audience (j'imagine) ?
Du coup, mention spéciale à Aymeric Caron, questions simples et précises, un brin familier mais sans agressivité et surtout sans connivence.
- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
Je n'avais pas réalisé pour le cumul des mandats, merci pour ton intervention.
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Comme chaque année à la même époque je fais preuve d'un optimisme aveugle en me disant que l'année à venir ne peut pas être pire que celle qui vient de s'écouler. En oubliant que l'année passée a été pire que la précédente... (je cite de mémoire Emmanuel Brouillard)
- David30Niveau 9
Je vais reprendre mon maître à penser, le grand Coluche, qui disait "Le mois de l'année où le politicien dit le moins de conneries, c'est le mois de février, parce qu'il n'y a que vingt-huit jours" ou encore "
"les technocrates, c'est les mecs que, quand tu leur poses une question, une fois qu'ils ont fini de répondre, tu comprends plus la question que t'as posée !"
On a souvent la preuve que Coluche avait raison.
"les technocrates, c'est les mecs que, quand tu leur poses une question, une fois qu'ils ont fini de répondre, tu comprends plus la question que t'as posée !"
On a souvent la preuve que Coluche avait raison.
- JohnMédiateur
Il disait aussi être un clown qui faisait de la politique, et qu'il arrêterait le jour où les politiques cesseront de faire les clowns.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- User17706Bon génie
en quoi malheureusement (et bien involontairement) il a mentiJohn a écrit:... et qu'il arrêterait le jour où les politiques cesseront de faire les clowns.
- JPhMMDemi-dieu
Des politiques ? Des gens qui s'occupent vraiment des affaires de la Cité ? où ça ? Je ne vois guère que des communicants, producteurs de phrases à la chaine et des storytellers, producteurs de narrations à la pelle.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- NormandyxNeoprof expérimenté
Chocolat a écrit:De la prévention routière à 4 ans, notre ministre dit oui !
Consultez les programmes, cela en fait partie, et ce n'est peut être pas le plus sot que d'apprendre à des enfants à être un usager de la rue, du trottoir aux passages protégés.
Ma foi, si des gens le font à ma place, libérer le temps utilisé à l'APR et au permis piéton au CE2, ça me fera du temps de gagné.
Depuis 20 ans, on n'a cessé d'ajouter des disciplines des matières des initiations et tout une tas d'attestation du savoir nager, d'initiation à la sécurité routière, premiers secours etc...
C'est bien simple, à chaque accident ou catastrophe, il se trouve toujours un couillon pour dire "ils devraient apprendre ça à l'école", et les ministres suivent puisque depuis les années 80 l'éducation nationale est devenu le terrain sur lequel les politiques exercent leur nuisance.
- GrypheMédiateur
Bon. J'ai donc fini par regarder. J'avoue que je vous trouve pour beaucoup super durs.
Mais que voulez-vous qu'elle dise ? Que depuis deux ans, ils sont dans l'erreur sur les rythmes ? Elle ne peut pas, elle ne peut pas critiquer ses deux prédécesseurs qui sont du même bord politique qu'elle. L'EN est ingouvernable et ça fait 40 ans que ça dure. Lorsqu'enfin on a eu quelqu'un qui avait vraiment réfléchi aux problèmes d'éducation il y a deux ans, il s'est enferré tout seul dans la question des rythmes. Vous me direz, il n'avait pas pris le problème par le bon bout.
On n'est déjà pas d'accord entre nous sur ce qu'il faudrait faire, comment voulez-vous que quelqu'un, même fin politique, s'en sorte dans tout cela ?
En plus nous, on ne sera jamais ministres : on ne fait pas de politique, donc ça ne risque pas de nous arriver. Que ceux qui prennent de vrais risques politiques se permettent de critiquer (avec présentation à des élections, etc.), même si, de fait, quand on exerce un métier public, c'est aussi un peu logique d'être abondamment commenté. Honnêtement, auriez-vous fait vraiment mieux ? Pour le coup, certes, on est beaucoup à mieux connaître le fond du dossier EN. Mais on y travaille à plein temps depuis x années. En revanche, on n'a pas l'expérience de la vie politique, chacun son job.
Pour la question des salaires... C'est connu qu'il y a un problème de salaires dans l'EN et c'est connu aussi qu'il n'y a pas trop de sous pour nous augmenter. On pourra râler tant qu'on pourra (et d'ailleurs on le fait), ça ne va pas faire augmenter le point d'indice d'un coup de baguette magique, d'autant que ça, cela relève de la Fonction publique, et pas de l'EN.
Toujours pour la question des salaires, cette fois-ci entre premier et second degré. Comment voulez-vous qu'elle réponde en 2 mn dans une émission de divertissement sachant que
1) il n'y a pas (beaucoup) de sous,
2) on n'est déjà pas d'accord entre nous sur la question (entre ceux qui pensent qu'un professeur de maternelle doit gagner autant qu'un professeur d'université et ceux qui pensent qu'il est normal qu'il y ait des écarts de salaires entre ces différents corps de métier, il y a largement eu débat l'année dernière, et il n'y a pas eu de consensus y compris entre membres de ce forum).
Donc comment répondre en 2 minutes ?
Sur la forme, je concède que ce n'était pas très percutant, qu'il y a des points qui prêtent à la critique et qu'elle aurait pu intervenir davantage, mais sur le fond, qui se sent vraiment capable de faire le job, au delà de ce quart d'heure d'émission ?
Je précise que je ne connais pas NVB, que je ne suis pas socialiste, et que je ne fais pas de politique. J'aimerais beaucoup d'ailleurs, mais précisément, je sais que je n'ai pas assez d'énergie pour cela, au-delà des quelques combats que je mène déjà.
Le pire c'est que je sais exactement sur quels points vous allez me tomber dessus mais faire la thèse, l'antithèse et la synthèse dans le même post, cela faisait beaucoup alors je m'arrête là...
Mais que voulez-vous qu'elle dise ? Que depuis deux ans, ils sont dans l'erreur sur les rythmes ? Elle ne peut pas, elle ne peut pas critiquer ses deux prédécesseurs qui sont du même bord politique qu'elle. L'EN est ingouvernable et ça fait 40 ans que ça dure. Lorsqu'enfin on a eu quelqu'un qui avait vraiment réfléchi aux problèmes d'éducation il y a deux ans, il s'est enferré tout seul dans la question des rythmes. Vous me direz, il n'avait pas pris le problème par le bon bout.
On n'est déjà pas d'accord entre nous sur ce qu'il faudrait faire, comment voulez-vous que quelqu'un, même fin politique, s'en sorte dans tout cela ?
En plus nous, on ne sera jamais ministres : on ne fait pas de politique, donc ça ne risque pas de nous arriver. Que ceux qui prennent de vrais risques politiques se permettent de critiquer (avec présentation à des élections, etc.), même si, de fait, quand on exerce un métier public, c'est aussi un peu logique d'être abondamment commenté. Honnêtement, auriez-vous fait vraiment mieux ? Pour le coup, certes, on est beaucoup à mieux connaître le fond du dossier EN. Mais on y travaille à plein temps depuis x années. En revanche, on n'a pas l'expérience de la vie politique, chacun son job.
Pour la question des salaires... C'est connu qu'il y a un problème de salaires dans l'EN et c'est connu aussi qu'il n'y a pas trop de sous pour nous augmenter. On pourra râler tant qu'on pourra (et d'ailleurs on le fait), ça ne va pas faire augmenter le point d'indice d'un coup de baguette magique, d'autant que ça, cela relève de la Fonction publique, et pas de l'EN.
Toujours pour la question des salaires, cette fois-ci entre premier et second degré. Comment voulez-vous qu'elle réponde en 2 mn dans une émission de divertissement sachant que
1) il n'y a pas (beaucoup) de sous,
2) on n'est déjà pas d'accord entre nous sur la question (entre ceux qui pensent qu'un professeur de maternelle doit gagner autant qu'un professeur d'université et ceux qui pensent qu'il est normal qu'il y ait des écarts de salaires entre ces différents corps de métier, il y a largement eu débat l'année dernière, et il n'y a pas eu de consensus y compris entre membres de ce forum).
Donc comment répondre en 2 minutes ?
Sur la forme, je concède que ce n'était pas très percutant, qu'il y a des points qui prêtent à la critique et qu'elle aurait pu intervenir davantage, mais sur le fond, qui se sent vraiment capable de faire le job, au delà de ce quart d'heure d'émission ?
Je précise que je ne connais pas NVB, que je ne suis pas socialiste, et que je ne fais pas de politique. J'aimerais beaucoup d'ailleurs, mais précisément, je sais que je n'ai pas assez d'énergie pour cela, au-delà des quelques combats que je mène déjà.
Le pire c'est que je sais exactement sur quels points vous allez me tomber dessus mais faire la thèse, l'antithèse et la synthèse dans le même post, cela faisait beaucoup alors je m'arrête là...
- PseudoDemi-dieu
J'ai voulu regardé le replay, je n'ai pas pu aller au bout, même si j'ai essayé d'y revenir deux fois. C'est d'un ennui mortel... C'est à peu près tout ce que j'ai à en dire.
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- keroGrand sage
Il y a du vrai, Gryphe.
- AudreyOracle
Gryphe a écrit:Bon. J'ai donc fini par regarder. J'avoue que je vous trouve pour beaucoup super durs.
Mais que voulez-vous qu'elle dise ? Que depuis deux ans, ils sont dans l'erreur sur les rythmes ? Elle ne peut pas, elle ne peut pas critiquer ses deux prédécesseurs qui sont du même bord politique qu'elle. L'EN est ingouvernable et ça fait 40 ans que ça dure. Lorsqu'enfin on a eu quelqu'un qui avait vraiment réfléchi aux problèmes d'éducation il y a deux ans, il s'est enferré tout seul dans la question des rythmes. Vous me direz, il n'avait pas pris le problème par le bon bout.
On n'est déjà pas d'accord entre nous sur ce qu'il faudrait faire, comment voulez-vous que quelqu'un, même fin politique, s'en sorte dans tout cela ?
En plus nous, on ne sera jamais ministres : on ne fait pas de politique, donc ça ne risque pas de nous arriver. Que ceux qui prennent de vrais risques politiques se permettent de critiquer (avec présentation à des élections, etc.), même si, de fait, quand on exerce un métier public, c'est aussi un peu logique d'être abondamment commenté. Honnêtement, auriez-vous fait vraiment mieux ? Pour le coup, certes, on est beaucoup à mieux connaître le fond du dossier EN. Mais on y travaille à plein temps depuis x années. En revanche, on n'a pas l'expérience de la vie politique, chacun son job.
Pour la question des salaires... C'est connu qu'il y a un problème de salaires dans l'EN et c'est connu aussi qu'il n'y a pas trop de sous pour nous augmenter. On pourra râler tant qu'on pourra (et d'ailleurs on le fait), ça ne va pas faire augmenter le point d'indice d'un coup de baguette magique, d'autant que ça, cela relève de la Fonction publique, et pas de l'EN.
Toujours pour la question des salaires, cette fois-ci entre premier et second degré. Comment voulez-vous qu'elle réponde en 2 mn dans une émission de divertissement sachant que
1) il n'y a pas (beaucoup) de sous,
2) on n'est déjà pas d'accord entre nous sur la question (entre ceux qui pensent qu'un professeur de maternelle doit gagner autant qu'un professeur d'université et ceux qui pensent qu'il est normal qu'il y ait des écarts de salaires entre ces différents corps de métier, il y a largement eu débat l'année dernière, et il n'y a pas eu de consensus y compris entre membres de ce forum).
Donc comment répondre en 2 minutes ?
Sur la forme, je concède que ce n'était pas très percutant, qu'il y a des points qui prêtent à la critique et qu'elle aurait pu intervenir davantage, mais sur le fond, qui se sent vraiment capable de faire le job, au delà de ce quart d'heure d'émission ?
Je précise que je ne connais pas NVB, que je ne suis pas socialiste, et que je ne fais pas de politique. J'aimerais beaucoup d'ailleurs, mais précisément, je sais que je n'ai pas assez d'énergie pour cela, au-delà des quelques combats que je mène déjà.
Le pire c'est que je sais exactement sur quels points vous allez me tomber dessus mais faire la thèse, l'antithèse et la synthèse dans le même post, cela faisait beaucoup alors je m'arrête là...
En disant ce que tu as dit? ;-)
- PseudoDemi-dieu
Gryphe... Si la dame ne peut rien faire et rien dire, alors à quoi bon avoir un ministre ? Si une émission de divertissement n'est pas un bon format, qu'elle fasse autre chose de son temps (et nous du nôtre)
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- GrypheMédiateur
Si, je pense que c'est important d'avoir un ministre de l'EN, ne serait-ce que pour en négocier le budget, mais que l'exercice est particulièrement délicat.Pseudo a écrit:Gryphe... Si la dame ne peut rien faire et rien dire, alors à quoi bon avoir un ministre ?
- Spoiler:
- Pour tout te dire, je pense que le vrai pouvoir est dans les cabinets ministériels, là où on peut rester quinze ans en place et où on a le temps de faire avancer des dossiers, mais c'est un autre débat.
- Spoiler:
- J'aurais dû faire l'ENA, en fait.
Là je suis assez d'accord, mais d'une manière générale, la télé, ce n'est pas trop mon truc : c'est la première fois que je regardais cette émission, et encore, en replay.Si une émission de divertissement n'est pas un bon format, qu'elle fasse autre chose de son temps (et nous du nôtre)
- ChocolatGuide spirituel
kero a écrit:
Après, j'sais pas moi. Changez d'entourage si tous ceux qui vous entourent n'ont que mépris pour votre travail.
Personnellement, j'ai pour principe de ne pas parler aux cons. Avoid the unlucky and the unhappy.
Excellent ! :lol:
_________________
- DhaiphiGrand sage
Je ne suis là que pour le fric... mais ce n'est qu'un exemple parmi d'autres (le prestige, le pouvoir, etc..).Gryphe a écrit:Mais que voulez-vous qu'elle dise ?
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De toutes les écoles que j’ai fréquentées, c’est l’école buissonnière qui m’a paru la meilleure.
[Anatole France]
J'aime les regretteurs d'hier qui voudraient changer le sens des rivières et retrouver dans la lumière la beauté d'Ava Gardner.
[Alain Souchon]
- OlympiasProphète
Il cause, et en plus, il drague !! :lol:kero a écrit:PauvreYorick a écrit:Même en précisant « d'histoire-géo » ?kero a écrit: Bref, dans l'ensemble, je trouve que ça me valorise aux yeux des gens et certainement pas le contraire.
C'est très utile pour draguer de la jolie fille dans les bars, d'ailleurs.
Suffit de préciser: pas "de philosophie".
- e-WandererGrand sage
Pseudo a écrit:Gryphe... Si la dame ne peut rien faire et rien dire, alors à quoi bon avoir un ministre ? Si une émission de divertissement n'est pas un bon format, qu'elle fasse autre chose de son temps (et nous du nôtre)
Je suis absolument d'accord avec toi. Il y a PLEIN de mesures concrètes à prendre, qui permettraient de dégager des marges de manœuvre énormes (sans même parler des gaspillages dûs à la réforme des rythmes ou aux tablettes qu'on s'apprête à acheter en quantités industrielles).
Sarkozy et sa clique ont mis un bazar incroyable parce qu'ils ont appliqué la règle imbécile du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, sans réformer dans le même temps les procédures administratives, et sans faire le tri entre les emplois utiles et les emplois inutiles. Forcément, ça a coincé… Mais ça ne veut pas dire qu'il n'y a rien à faire.
– Payons les jurys d'examens et de concours au forfait, au lieu de payer des secrétaires pour vérifier les facturettes et compter le nombre de copies corrigées avec des grilles d'une complexité ahurissante (il faut le voir pour le croire !).
– arrêtons cette politique absurde des achats par les marchés publics qui finissent pas coûter plus cher que la normale – et qui n'empêchent en rien de gruger si on veut vraiment gruger ! Je siège 3 fois par an au CNU. Mon université paie pour cela 840 euros de billets de train, alors que j'en aurais pour 180 euros sur internet avec des billets PREM'S (240 en première classe). Et qu'est-ce qui m'empêcherait d'aller me faire rembourser le billet par la SNCF et d'acheter un PREM'S ? Surtout à l'heure de billets imprimés… 600 euros balancés par la fenêtre, et que je préférerais avoir sur mon bulletin de salaire.
– Simplifions les règles administratives idiotes. Cet automne, je participe à un jury d'HDR et à un jury de thèse dans une université lointaine, qui me paie le déplacement et l'hôtel. Jamais une université ne paie pour qu'un de ses propres agents aille siéger dans un jury à l'extérieur, mais on me demande quand même un ordre de mission sans frais, et pour faire bonne mesure je dois aussi remplir un formulaire d'autorisation d'absence (alors que je n'ai pas cours ce jour-là et que je pourrais tout aussi bien me casser une jambe en faisant du sport). Je perds mon temps à remplir la paperasse, la secrétaire perd son temps à rentrer les données sur ordinateur, la directrice d'UFR perd son temps à relire et à signer, je reperds du temps à envoyer tout ça par la poste, la secrétaire de l'autre fac perd son temps à archiver… et évidemment tout le monde se fiche éperdument de cette paperasse qui finira dans quelques semaines au fond d'une corbeille.
C'est ce genre de choses qu'il faut réformer si on veut dégager des marges.
- ZapponsNiveau 7
e-Wanderer a écrit:Pseudo a écrit:Gryphe... Si la dame ne peut rien faire et rien dire, alors à quoi bon avoir un ministre ? Si une émission de divertissement n'est pas un bon format, qu'elle fasse autre chose de son temps (et nous du nôtre)
Je suis absolument d'accord avec toi. Il y a PLEIN de mesures concrètes à prendre, qui permettraient de dégager des marges de manœuvre énormes (sans même parler des gaspillages dûs à la réforme des rythmes ou aux tablettes qu'on s'apprête à acheter en quantités industrielles).
Sarkozy et sa clique ont mis un bazar incroyable parce qu'ils ont appliqué la règle imbécile du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, sans réformer dans le même temps les procédures administratives, et sans faire le tri entre les emplois utiles et les emplois inutiles. Forcément, ça a coincé… Mais ça ne veut pas dire qu'il n'y a rien à faire.
– Payons les jurys d'examens et de concours au forfait, au lieu de payer des secrétaires pour vérifier les facturettes et compter le nombre de copies corrigées avec des grilles d'une complexité ahurissante (il faut le voir pour le croire !).
– arrêtons cette politique absurde des achats par les marchés publics qui finissent pas coûter plus cher que la normale – et qui n'empêchent en rien de gruger si on veut vraiment gruger ! Je siège 3 fois par an au CNU. Mon université paie pour cela 840 euros de billets de train, alors que j'en aurais pour 180 euros sur internet avec des billets PREM'S (240 en première classe). Et qu'est-ce qui m'empêcherait d'aller me faire rembourser le billet par la SNCF et d'acheter un PREM'S ? Surtout à l'heure de billets imprimés… 600 euros balancés par la fenêtre, et que je préférerais avoir sur mon bulletin de salaire.
– Simplifions les règles administratives idiotes. Cet automne, je participe à un jury d'HDR et à un jury de thèse dans une université lointaine, qui me paie le déplacement et l'hôtel. Jamais une université ne paie pour qu'un de ses propres agents aille siéger dans un jury à l'extérieur, mais on me demande quand même un ordre de mission sans frais, et pour faire bonne mesure je dois aussi remplir un formulaire d'autorisation d'absence (alors que je n'ai pas cours ce jour-là et que je pourrais tout aussi bien me casser une jambe en faisant du sport). Je perds mon temps à remplir la paperasse, la secrétaire perd son temps à rentrer les données sur ordinateur, la directrice d'UFR perd son temps à relire et à signer, je reperds du temps à envoyer tout ça par la poste, la secrétaire de l'autre fac perd son temps à archiver… et évidemment tout le monde se fiche éperdument de cette paperasse qui finira dans quelques semaines au fond d'une corbeille.
C'est ce genre de choses qu'il faut réformer si on veut dégager des marges.
Tu as tout à fait raison.
- PseudoDemi-dieu
e-Wanderer a écrit:Pseudo a écrit:Gryphe... Si la dame ne peut rien faire et rien dire, alors à quoi bon avoir un ministre ? Si une émission de divertissement n'est pas un bon format, qu'elle fasse autre chose de son temps (et nous du nôtre)
Je suis absolument d'accord avec toi. Il y a PLEIN de mesures concrètes à prendre, qui permettraient de dégager des marges de manœuvre énormes (sans même parler des gaspillages dûs à la réforme des rythmes ou aux tablettes qu'on s'apprête à acheter en quantités industrielles).
Sarkozy et sa clique ont mis un bazar incroyable parce qu'ils ont appliqué la règle imbécile du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, sans réformer dans le même temps les procédures administratives, et sans faire le tri entre les emplois utiles et les emplois inutiles. Forcément, ça a coincé… Mais ça ne veut pas dire qu'il n'y a rien à faire.
– Payons les jurys d'examens et de concours au forfait, au lieu de payer des secrétaires pour vérifier les facturettes et compter le nombre de copies corrigées avec des grilles d'une complexité ahurissante (il faut le voir pour le croire !).
– arrêtons cette politique absurde des achats par les marchés publics qui finissent pas coûter plus cher que la normale – et qui n'empêchent en rien de gruger si on veut vraiment gruger ! Je siège 3 fois par an au CNU. Mon université paie pour cela 840 euros de billets de train, alors que j'en aurais pour 180 euros sur internet avec des billets PREM'S (240 en première classe). Et qu'est-ce qui m'empêcherait d'aller me faire rembourser le billet par la SNCF et d'acheter un PREM'S ? Surtout à l'heure de billets imprimés… 600 euros balancés par la fenêtre, et que je préférerais avoir sur mon bulletin de salaire.
– Simplifions les règles administratives idiotes. Cet automne, je participe à un jury d'HDR et à un jury de thèse dans une université lointaine, qui me paie le déplacement et l'hôtel. Jamais une université ne paie pour qu'un de ses propres agents aille siéger dans un jury à l'extérieur, mais on me demande quand même un ordre de mission sans frais, et pour faire bonne mesure je dois aussi remplir un formulaire d'autorisation d'absence (alors que je n'ai pas cours ce jour-là et que je pourrais tout aussi bien me casser une jambe en faisant du sport). Je perds mon temps à remplir la paperasse, la secrétaire perd son temps à rentrer les données sur ordinateur, la directrice d'UFR perd son temps à relire et à signer, je reperds du temps à envoyer tout ça par la poste, la secrétaire de l'autre fac perd son temps à archiver… et évidemment tout le monde se fiche éperdument de cette paperasse qui finira dans quelques semaines au fond d'une corbeille.
C'est ce genre de choses qu'il faut réformer si on veut dégager des marges.
Tu veut dire qu'il faut se recentrer sur les tâches vraiment utiles ? Hou là là ! Mais tu veux la mort de moitié des emplois de cadres, toi, et des trois quart des emplois du tertiaire :lol:
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- Roumégueur IerÉrudit
Gryphe a écrit:Bon. J'ai donc fini par regarder. J'avoue que je vous trouve pour beaucoup super durs.
Mais que voulez-vous qu'elle dise ? Que depuis deux ans, ils sont dans l'erreur sur les rythmes ? Elle ne peut pas, elle ne peut pas critiquer ses deux prédécesseurs qui sont du même bord politique qu'elle. L'EN est ingouvernable et ça fait 40 ans que ça dure. Lorsqu'enfin on a eu quelqu'un qui avait vraiment réfléchi aux problèmes d'éducation il y a deux ans, il s'est enferré tout seul dans la question des rythmes. Vous me direz, il n'avait pas pris le problème par le bon bout.
On n'est déjà pas d'accord entre nous sur ce qu'il faudrait faire, comment voulez-vous que quelqu'un, même fin politique, s'en sorte dans tout cela ?
En plus nous, on ne sera jamais ministres : on ne fait pas de politique, donc ça ne risque pas de nous arriver. Que ceux qui prennent de vrais risques politiques se permettent de critiquer (avec présentation à des élections, etc.), même si, de fait, quand on exerce un métier public, c'est aussi un peu logique d'être abondamment commenté. Honnêtement, auriez-vous fait vraiment mieux ? Pour le coup, certes, on est beaucoup à mieux connaître le fond du dossier EN. Mais on y travaille à plein temps depuis x années. En revanche, on n'a pas l'expérience de la vie politique, chacun son job.
Pour la question des salaires... C'est connu qu'il y a un problème de salaires dans l'EN et c'est connu aussi qu'il n'y a pas trop de sous pour nous augmenter. On pourra râler tant qu'on pourra (et d'ailleurs on le fait), ça ne va pas faire augmenter le point d'indice d'un coup de baguette magique, d'autant que ça, cela relève de la Fonction publique, et pas de l'EN.
Toujours pour la question des salaires, cette fois-ci entre premier et second degré. Comment voulez-vous qu'elle réponde en 2 mn dans une émission de divertissement sachant que
1) il n'y a pas (beaucoup) de sous,
2) on n'est déjà pas d'accord entre nous sur la question (entre ceux qui pensent qu'un professeur de maternelle doit gagner autant qu'un professeur d'université et ceux qui pensent qu'il est normal qu'il y ait des écarts de salaires entre ces différents corps de métier, il y a largement eu débat l'année dernière, et il n'y a pas eu de consensus y compris entre membres de ce forum).
Donc comment répondre en 2 minutes ?
Sur la forme, je concède que ce n'était pas très percutant, qu'il y a des points qui prêtent à la critique et qu'elle aurait pu intervenir davantage, mais sur le fond, qui se sent vraiment capable de faire le job, au delà de ce quart d'heure d'émission ?
Je précise que je ne connais pas NVB, que je ne suis pas socialiste, et que je ne fais pas de politique. J'aimerais beaucoup d'ailleurs, mais précisément, je sais que je n'ai pas assez d'énergie pour cela, au-delà des quelques combats que je mène déjà.
Le pire c'est que je sais exactement sur quels points vous allez me tomber dessus mais faire la thèse, l'antithèse et la synthèse dans le même post, cela faisait beaucoup alors je m'arrête là...
Une ministre qui est autant dans l'à-peu-près, qui en sait moins que des journalistes (qui savent déjà peu de choses en matière d'éducation), qui dit qu'il n'y a pas d'argent alors qu'elle s'est félicitée au début d'avoir 1 milliard de budget en plus grâce à Hamon, qui s'apprête à balancer par les fenêtres 800 millions d'euros pour le grand plan numérique (qui a peu de chance de changer quoi que ce soit), qui a fait une sortie minable sur la notation en France et qui rigole quand elle dit qu'on est content de travailler pour des clopinettes alors qu'elle cumule des mandats et donc des sources de revenus, bah non, je ne trouve pas que l'on soit super durs!
- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
D'accord avec toi. Elle fait bien sa comm, c'est tout. Mais c'est affligeant.
_________________
Comme chaque année à la même époque je fais preuve d'un optimisme aveugle en me disant que l'année à venir ne peut pas être pire que celle qui vient de s'écouler. En oubliant que l'année passée a été pire que la précédente... (je cite de mémoire Emmanuel Brouillard)
- FraserHabitué du forum
Gryphe a écrit:Bon. J'ai donc fini par regarder. J'avoue que je vous trouve pour beaucoup super durs.
Mais que voulez-vous qu'elle dise ? Que depuis deux ans, ils sont dans l'erreur sur les rythmes ? Elle ne peut pas, elle ne peut pas critiquer ses deux prédécesseurs qui sont du même bord politique qu'elle. L'EN est ingouvernable et ça fait 40 ans que ça dure. Lorsqu'enfin on a eu quelqu'un qui avait vraiment réfléchi aux problèmes d'éducation il y a deux ans, il s'est enferré tout seul dans la question des rythmes. Vous me direz, il n'avait pas pris le problème par le bon bout.
On n'est déjà pas d'accord entre nous sur ce qu'il faudrait faire, comment voulez-vous que quelqu'un, même fin politique, s'en sorte dans tout cela ?
En plus nous, on ne sera jamais ministres : on ne fait pas de politique, donc ça ne risque pas de nous arriver. Que ceux qui prennent de vrais risques politiques se permettent de critiquer (avec présentation à des élections, etc.), même si, de fait, quand on exerce un métier public, c'est aussi un peu logique d'être abondamment commenté. Honnêtement, auriez-vous fait vraiment mieux ? Pour le coup, certes, on est beaucoup à mieux connaître le fond du dossier EN. Mais on y travaille à plein temps depuis x années. En revanche, on n'a pas l'expérience de la vie politique, chacun son job.
Pour la question des salaires... C'est connu qu'il y a un problème de salaires dans l'EN et c'est connu aussi qu'il n'y a pas trop de sous pour nous augmenter. On pourra râler tant qu'on pourra (et d'ailleurs on le fait), ça ne va pas faire augmenter le point d'indice d'un coup de baguette magique, d'autant que ça, cela relève de la Fonction publique, et pas de l'EN.
Toujours pour la question des salaires, cette fois-ci entre premier et second degré. Comment voulez-vous qu'elle réponde en 2 mn dans une émission de divertissement sachant que
1) il n'y a pas (beaucoup) de sous,
2) on n'est déjà pas d'accord entre nous sur la question (entre ceux qui pensent qu'un professeur de maternelle doit gagner autant qu'un professeur d'université et ceux qui pensent qu'il est normal qu'il y ait des écarts de salaires entre ces différents corps de métier, il y a largement eu débat l'année dernière, et il n'y a pas eu de consensus y compris entre membres de ce forum).
Donc comment répondre en 2 minutes ?
Sur la forme, je concède que ce n'était pas très percutant, qu'il y a des points qui prêtent à la critique et qu'elle aurait pu intervenir davantage, mais sur le fond, qui se sent vraiment capable de faire le job, au delà de ce quart d'heure d'émission ?
Je précise que je ne connais pas NVB, que je ne suis pas socialiste, et que je ne fais pas de politique. J'aimerais beaucoup d'ailleurs, mais précisément, je sais que je n'ai pas assez d'énergie pour cela, au-delà des quelques combats que je mène déjà.
Le pire c'est que je sais exactement sur quels points vous allez me tomber dessus mais faire la thèse, l'antithèse et la synthèse dans le même post, cela faisait beaucoup alors je m'arrête là...
Pas tout à fait d'accord.
Le gouvernement prend des mesures couteuses (qu'on soit d'accord ou non est une autre affaire) telles que calmer les bonnets rouges, faire une croix sur l'écotaxe, alléger les charges sociales sur les personnes employant une aide à domicile, faire la guerre en Irak, arroser les communes de millions (milliards?) pour la mise en place des rythmes, débloquer des fonds pour un pseudo plan numérique...je suis même persuadée que les médecins avec leur gréve en fin d'année obtiendront gain de cause pour une augmentation du tarif de la visite.........de l'argent, il y en a....mais pas pour nous: c'est simplement un choix politique que le gouvernement n'assume pas en faisant appel à notre dévouement et amour du métier.
- e-WandererGrand sage
Ouaip, mais avec de bons salaires, on aurait les moyens de consommer français au lieu d'acheter des produits chinois. Les enseignants sont des représentants assez typiques de cette classe moyenne qui se paupérise. Et si la classe moyenne ne consomme plus ou achète du bas de gamme d'importation, c'est tout le système qui se grippe. Si au contraire elle retrouve les moyens de consommer des produits de qualité, ça crée de l'emploi (je veux dire, de vrais emplois, utiles).Pseudo a écrit:
Tu veut dire qu'il faut se recentrer sur les tâches vraiment utiles ? Hou là là ! Mais tu veux la mort de moitié des emplois de cadres, toi, et des trois quart des emplois du tertiaire :lol:
- AshtrakFidèle du forum
Ce qui me révolte, pour ce sujet, c'est le fait de voir un ministre de l'Education Nationale qui vient dans une émission de divertissement, pour parler de ses dossiers. Pour moi, un ministre, ce n'est pas un acteur ou un guignol. Je ne me sens pas représenté par une femme (ou un homme) qui va vendre sa soupe à la télé et qui est incapable, en plus, de la vendre bien.
Et puis, je bosse pour l'argent, je ne suis pas philanthrope. Je ne veux pas me laisser enfermer dans la case "Entre les murs". Je ne veux pas constituer un refuge pour tous les ados en manque d'éducation. Je suis réel, je m'investis, je veux progresser. Je ne suis pas une garde d'enfants ni un infirmier ni un curé.
Bonne journée.
Et puis, je bosse pour l'argent, je ne suis pas philanthrope. Je ne veux pas me laisser enfermer dans la case "Entre les murs". Je ne veux pas constituer un refuge pour tous les ados en manque d'éducation. Je suis réel, je m'investis, je veux progresser. Je ne suis pas une garde d'enfants ni un infirmier ni un curé.
Bonne journée.
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Un âne dit toujours ce qu'il pense : hi-han !
- Luigi_BGrand Maître
https://savoir.actualitte.com/article/societe/375/najat-vallaud-belkacem-severement-attaquee-sur-le-cumul-des-mandats
L’actuelle ministre de l’Education nationale a été sévèrement mise à mal sur le plateau d’ « On n’est pas couché » samedi soir sur France 2. De façon habile, l’un des animateurs de l'émission diffusée en seconde partie de soirée, Aymeric Caron, a commencé son interrogatoire sans que la ministre ne comprenne vraiment au départ où il voulait en venir.
Et quand elle a finalement compris, c’était trop tard et sa défense s’est avérée bien maigre.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- NormandyxNeoprof expérimenté
forrester1 a écrit:
Pas tout à fait d'accord.
Le gouvernement prend des mesures couteuses (qu'on soit d'accord ou non est une autre affaire) telles que calmer les bonnets rouges, faire une croix sur l'écotaxe, alléger les charges sociales sur les personnes employant une aide à domicile, faire la guerre en Irak, arroser les communes de millions (milliards?) pour la mise en place des rythmes, débloquer des fonds pour un pseudo plan numérique...je suis même persuadée que les médecins avec leur gréve en fin d'année obtiendront gain de cause pour une augmentation du tarif de la visite.........de l'argent, il y en a....mais pas pour nous: c'est simplement un choix politique que le gouvernement n'assume pas en faisant appel à notre dévouement et amour du métier.
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