Najat Vallaud-Belkacem dans "On n'est pas couché" sur France 2

Normandyx a écrit:à qui le tour?

Toujours plus loin.
Valls voit (littéralement) en Zahia une image de Marie-Antoinette.

http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/valls--la-fiac-avec-zahia-cest-vous-loeuvre-alors-337353.html

Traiter les dossiers chauds, c'est tout un travail.

J'ai beaucoup aimé le passage où Manu lui sort "vasy fait pas ta timide", à peu de choses près.
"Hé mamoiselle, faisez pas ta timide quoi".

John a écrit:Il a assoupli le décret : ça va quand même dans le bon sens. Politiquement, il ne pouvait de toute façon pas l'abroger.

Assouplit pour certains et pas pour d'autres ! Quand on voit dans quelles conditions de transparence ont été accordées ou non les assouplissements ... je ne vois pas comment on peut se féliciter du passage de Hamon !
Impossible désormais d'avoir la moindre unité pour combattre cette réforme !
Non vraiment je ne vois aucun point positif au passage de Hamon .

may68 a écrit:

John a écrit:Il a assoupli le décret : ça va quand même dans le bon sens. Politiquement, il ne pouvait de toute façon pas l'abroger.

Assouplit pour certains et pas pour d'autres ! Quand on voit dans quelles conditions de transparence ont été accordées ou non les assouplissements ... je ne vois pas comment on peut se féliciter du passage de Hamon !
Impossible désormais d'avoir la moindre unité pour combattre cette réforme !
Non vraiment je ne vois aucun point positif au passage de Hamon .

Et rappelons que le privé fait ce qu'il veut, ce qui est assez peu républicain comme attitude, voire irresponsable!

Roumégueur Ier a écrit: la sortie sur les enseignants, tout sourire, qui ne travaillent pas pour l'argent, était plus que méprisante

Colgate power !
Sinon le discours est consternant.  

Roumégueur Ier a écrit:

may68 a écrit:

John a écrit:Il a assoupli le décret : ça va quand même dans le bon sens. Politiquement, il ne pouvait de toute façon pas l'abroger.

Assouplit pour certains et pas pour d'autres ! Quand on voit dans quelles conditions de transparence ont été accordées ou non les assouplissements ... je ne vois pas comment on peut se féliciter du passage de Hamon !
Impossible désormais d'avoir la moindre unité pour combattre cette réforme !
Non vraiment je ne vois aucun point positif au passage de Hamon .

Et rappelons que le privé fait ce qu'il veut, ce qui est assez peu républicain comme attitude, voire irresponsable!

Ils n'ont peut être pas envie de saboter aussi l'école de leurs enfants et petits enfants...

Et puis, il ne faut pas enlever tout espoir de changement aux instits du public qui auraient envie d'exercer leur métier de transmission de connaissances. ..

Si les chantres de la semaine de 4,5 jours ont raison, les résultats des écoles privées qui ne passeront pas au nouveau système vont connaitre une chute libre.... :lol:

Dans les faits, un bon nombre d'entre elles cherchent comment trouver des bénévoles pour combler les trous, les parents/clients ne sont pas spécialement adhérents à un projet mais bien plus en demande d'une aide à la garde des enfants qui soit un peu structurée. Beaucoup d'enfants fréquentant les écoles privées fréquentent aussi les centres aérés, hors avec la réforme des 4,5 jours, beaucoup de centres n'ouvrent que le mercredi après midi.

Le parti socialiste est mort depuis longtemps, certains ont cru naïvement en 2012 qu'Hollande allait enfin appliquer un minima de politique de gauche, on voit le résultat après 2 ans et demi... Une catastrophe à tous les niveaux.
Les dirigeants actuels sont dans une logique simple, c'est le FN,l'UMP ou nous, à l'heure du bilan ils nous diront, nous avons fait le mariage pour tous, ça c'est un vrai marqueur de gauche!!! Ouah, elle est belle la gauche d'aujourd'hui. Jospin avait au moins eu le courage de faire les 35 heures, pas parfait certes, et la CMU, que restera t'il d'Hollande : Cahuzac, Julie Gayet, Trierweiler, MOI JE...
Pour moi ce sera Mélenchon au premier tour, et comme il ne sera pas au 2ème ( ce que je regrette) ce sera abstention quelle que soit la situation.

John a écrit:Bilan de cette émission : Najat Vallaud-Belkacem cumule sa fonction de ministre avec son mandat de conseiller général, et rit en affirmant que les enseignants ne travaillent pas pour l'argent.
C'est désastreux pour elle.

C'est malheureux, résumé ainsi, mais y a-t-il une autre chose à retenir ? Tant qu'elle se contentera d'affirmer que tout va bien, au mépris de nos constats quotidiens, que pouvons-nous retenir de positif à son égard ? Je m'inquiète pour mon quotidien de prof, à courir dans tous les sens et à me débattre pour faire correctement (du moins, dans ma conception des choses) mon boulot, je m'inquiète pour la scolarité de mes enfants, je m'inquiète pour mon avenir lorsque je constate que mes difficultés financières s'accroissent alors que je suis presque au terme de la classe normale. Sur tous ces points, que répond notre ministre ? Que tout va bien  puisque le budget de l'EN est en hausse, qu'il faut avoir confiance dans les effets positifs des réformes (hum, hum ce n'est donc qu'une question de rythmes scolaires ....) et  qu'on a la chance de faire un métier formidable, ce qui compense sûrement la faiblesse de la rémunération  

Roumégueur Ier a écrit:Eh bien, une intervention somme toute assez révélatrice de la maîtrise des dossiers qu'elle a en charge :
- j'ai noté comme Nannie que les contractuels étaient formés, c'est nouveau ça
- elle ignorait (ou a fait mine de le faire) les recrutements en dessous de 05/20 au CRPE (c'est grave quand même)
- elle a parlé de l'Isae, sans préciser qu'il s'agit de la somme en brut (400 euros)
- elle n'a pipé mot sur les nouveaux programmes et le fameux CSP qui s'en charge
- elle a affirmé que les problèmes de recrutement au CRPE se limitaient à quelques académies (alors que même Toulouse par exemple en a souffert) et elle n'a même pas évoqué le Capes, ni trop le secondaire qui passe pour un milieu de favorisés finalement par rapport aux PE (a priori parce que Caron, qui s'était renseigné, lui, n'avait fait son boulot que sur le primaire)
- la sortie sur les enseignants, tout sourire, qui ne travaillent pas pour l'argent, était plus que méprisante
- la conclusion est d'ailleurs sans ambages : les PE n'auront rien de plus, a fortiori les autres...
- on voit dans les discussions badines du début ('Alors on a failli vous voir à la Culture et pis pof, vous voilà à l'éducation), que ce milieu politicien ne sait rien sur rien, est constitué de personnalités interchangeables qui ne sont mues que par leur propre ambition. Le problème c'est que là, ça se voit que les dossiers n'ont pas été préparés.
Allez, il reste encore à finir l'année scolaire avec ces charlots, jusqu'en 2017. Une longue, très longue année scolaire. Et quand on voit comment considèrent l'école ceux qui prendront la relève, on remercie chaudement le PS pour laisser faire ça.

ça va être mis en place dans l'académie de Créteil, d'après ce que j'ai compris. Et franchement, c'est nécessaire de ne pas lâcher des collègues en reconversion ou en cours d'étude, sans aucune heure de formation, à temps plein devant les élèves.

J'ai trouvé le lien du replay de l'émission. Si quelqu'un veut zieuter: http://www.france2.fr/emissions/on-n-est-pas-couche/videos/111378176?onglet=tous&page=1

À partir de 55:25.

Je n'ai pas regardé, donc je profite du lien;)

Bon sa première déclaration de foi c'est pour dire qu'elle s'est engagée" pour permettre à chacun de réussir au mieux ses ambitions": elle a au moins réussi pour une personne, c'est déjà pas mal.

Je trouve aussi révélateur que l'interview traine en longueur sur son cas, son vécu, sa nomination, bref sur tout l'inessentiel. Un vrai ministre, on l'interroge sur sa politique, non? D'ailleurs, elle en a une? vous êtes au courant? (en dehors des grands bazars lancés par le ministère mais qui n'ont rien à voir avec sa nomination?

Première réaction après sa nomination: "j'ai dit à F Hollande: mais tu te rends compte que c'est la première fois que ce sera une femme?" Perso, je m'en fous un peu que ce soit une femme ou un homme (pardon d'être si peu féministe/ ou tellement féministe que je ne vois pas de différence). Je pensais qu'elle allait dire: "non, mais tu te rends compte que je ne me suis jamais occupée vraiment d'éducation? enfin d'instruction publique? et que je n'y connais que dalle?"....

Bon j'arrête là, j'ai mon repas qui demande de la surveillance, là. Allons au plus important.

L'est pas belle la relève ?

Iphigénie a écrit:Première réaction après sa nomination: "j'ai dit à F Hollande: mais tu te rends compte que c'est la première fois que ce sera une femme?" Perso, je m'en fous un peu que ce soit une femme ou un homme (pardon d'être si peu féministe/ ou tellement féministe que je ne vois pas de différence). Je pensais qu'elle allait dire: "non, mais tu te rends compte que je ne me suis jamais occupée vraiment d'éducation? enfin d'instruction publique? et que je n'y connais que dalle?"....

Voilà.

Sinon, tout ce débat m'a donné envie de relire Tocqueville.

Je ne trouve pas que la question de l'école soit à ce point passée à la trappe. Pas mal de sujets ont quand même été abordés et Caron a bien poussé NVB dans ses retranchements.

Les réponses données (ou plutôt pas données, en fait) sont juste révélatrices de la quadrature du cercle dans laquelle l'EN se trouve au niveau de la rémunération/recrutement.

kero a écrit:Je ne trouve pas que la question de l'école soit à ce point passée à la trappe. Pas mal de sujets ont quand même été abordés et Caron a bien poussé NVB dans ses retranchements.

Les réponses données (ou plutôt pas données, en fait) sont juste révélatrices de la quadrature du cercle dans laquelle l'EN se trouve au niveau de la rémunération/recrutement.

A mon sens, il n'y a pas que la question de la rémunération et des recrutements. On en a déjà debattu ici et ailleurs, la place d'enseignant dans la société n'est plus ce qu'elle était. 
Avant, enseignant c'était bien vu, aujourd'hui lorsque je dis que je suis prof, j'ai droit à des mines déconfites et à des critiques. 
Personne ne respecte plus notre métier: ni les parents, ni les élèves, ni la societe et encore moins l'institution. 
On est gavé de réformes qui ne servent à rien, de ministres plus incompétents les uns que les autres, de fédération de parents qui feraient mieux de s'occuper de leurs mômes à la maison plutôt que de vouloir des classe sans notes, sans redoublements et une école où l'inégalité serait proche de zéro (complètement utopique)

Quand je vois ce que certains collègues et élèves vivent dans leurs classes, quand je vois qu'on nous bourre le mou avec les résultats Pisa et quand je vois "ma" ministre se bidonner à propos de "ses" profs et bien moi, tout ça me donne envie de vomir !!

forrester1 a écrit:

Normandyx a écrit:

John a écrit:"Les enseignants du premier degré sont sous-payés. Donc le gouvernement auquel j'appartiens fait des efforts pour les augmenter. On a rajouté pour eux une indemnité annuelle de 400€ qu'ils percevront chaque année".

oui, en brut, et c'est un peu le principe que de verser chaque année une indemnité annuelle...

Au fait, dans le coup, l'indemnité de remontée des notes des évaluations nationales a été supprimée...

Et versée en 2 fois...des fois qu'on fasse des folies avec autant d'argent....

 C'est chouette! Ça couvre deux fois par an le débit!!!!!!

Nannnie a écrit:A mon sens, il n'y a pas que la question de la rémunération et des recrutements. On en a déjà debattu ici et ailleurs, la place d'enseignant dans la société n'est plus ce qu'elle était. 
Avant, enseignant c'était bien vu, aujourd'hui lorsque je dis que je suis prof, j'ai droit à des mines déconfites et à des critiques. 
Personne ne respecte plus notre métier: ni les parents, ni les élèves, ni la societe et encore moins l'institution. 

Je lis souvent des gens comme toi qui parlent de la dévalorisation du métier d'enseignant dans l'opinion publique et je dois dire que je suis toujours étonné. J'ai l'impression, personnellement, que dès que je parle de mon métier, les gens manifestent la plupart du temps du respect et de l'admiration.

Je suis pratiquement assuré que, si dans un milieu d'inconnus, je parle de ça, un bon paquet de monde va vouloir discuter avec moi pour comprendre comment je peux gérer des classes d'ados en fureur. Vécu des tats de fois.

Bref, dans l'ensemble, je trouve que ça me valorise aux yeux des gens et certainement pas le contraire.

C'est très utile pour draguer de la jolie fille dans les bars, d'ailleurs.

Toi t'es résolument optimiste

Je suis d'accord avec toi Nannnie. C'est l'absence de respect, les conditions de travail qui me font peur. Sinon j'y retournerais, la rémunération ne me paraît pas si indigne.

Je suis en train d'écouter l'émission et cette femme est vraiment effrayante, elle répond à côté et soit elle ne connaît pas les dossiers soit elle ment(j'ai du mal à croire qu'elle ignore les fameux 5 de moyenne). Et le pire c'est qu'elle est dans l'air du temps, elle est belle, elle a du charisme, elle ne se défend pas si mal et les journalistes qui se disent par exemple ravis des rythmes sont hélas très représentatifs du consumérisme et de la bêtise d'une grande majorité de parents.

Iphigénie a écrit:Toi t'es résolument optimiste

Non, c'est ce que j'observe tous les jours.

Peut-être aussi que je suis tellement blasé d'entendre les histoires de profs qui sont toujours en vacance, que j'en joue et ça désamorce directement les prises de tête.

À un gars qui me dis qu'on est des fainéants (quand même, je n'ai presque jamais eu à faire personnellement à ce genre de débile, issu très petite minorité), je vais pas essayer de lui expliquer par A + B qu'il se trompe, mais je vais en rajouter en couche en lui signalant que "Oui, je me la coule douce et en plus avec l'argent de tes impôts. Elle est pas belle la vie ? Rejoins-moi."

Débat clos. On zappe l'imbécile et on fait connaissance avec des gens intelligents.

J'ai l'impression, personnellement, que dès que je parle de mon métier, les gens manifestent la plupart du temps du respect et de l'admiration.

Au mieux, et si on veut être optimiste, je dirais plutôt de la compassion avec un peu d'envie pour les fameuses vacances.

John a écrit:

J'ai l'impression, personnellement, que dès que je parle de mon métier, les gens manifestent la plupart du temps du respect et de l'admiration.

Au mieux, et si on veut être optimiste, je dirais plutôt de la compassion avec un peu d'envie pour les fameuses vacances.

Merci de tenter une réinterprétation de mon vécu/ressenti (), mais non. Un réel respect. Après, c'est mon expérience, qui ne préjuge pas de celle des autres.

Après, j'sais pas moi. Changez d'entourage si tous ceux qui vous entourent n'ont que mépris pour votre travail.

Personnellement, j'ai pour principe de ne pas parler aux cons. Avoid the unlucky and the unhappy.

Troll (non, pas vrai, mais ça va en exciter certain(e)s). À la réflexion: l'impression que certains retirent, d'exercer un métier totalement dévalorisé, ne viendrait-elle pas, peut-être, un petit peu, d'une difficulté à accepter les quelques critiques existantes de certains, comme si celles-ci résumaient à elles-seules la représentation que la société toute entière à de notre profession ? Si on se fiche de ce que les gens pensent de nous, quelques critiques deviennent un non événement (et on ne retient que les manifestations de respect). Pour peu que l'on soit dans une position défensive/crispée, et la moindre critique devient inacceptable. Il y a de la recherche de validation, là-dedans ... "Si certains ne m'aiment pas, c'est que tout le monde ne m'aime pas". À un moment donné, faut prendre un peu de recul (voire, de hauteur), par rapport à tout ça.

C'est comme les commentaires dans les journaux. Oui, il y aura toujours un débilos de service pour expliquer qu'on est tous des planqués. Et alors ?

Autre aspect de ce sujet: les parents d'élèves. On nous explique sans cesse que les parents passent leur temps à critiquer notre travail. Si je fais le compte, depuis trois ans (en enchaînant les ZEP) et des dizaines d'appels/rencontre avec parents, il m'est arrivé UNE fois que je me retrouve en opposition avec une mère qui estime que je suis trop dur et fais mal mon travail (elle supporte mal les punitions que je donne à son choupinou). Si je fais le compte, dans l'immense majorité des cas j'ai été confronté à des parents d'élèves qui - au moins dans l'attitude - se montraient tout à fait respectueux de ce que j'avais à dire/de mon avis. Beaucoup d'entre eux me remerciant de les appeler pour parler des problèmes rencontrés en classe.

Nannnie a écrit:

kero a écrit:Je ne trouve pas que la question de l'école soit à ce point passée à la trappe. Pas mal de sujets ont quand même été abordés et Caron a bien poussé NVB dans ses retranchements.

Les réponses données (ou plutôt pas données, en fait) sont juste révélatrices de la quadrature du cercle dans laquelle l'EN se trouve au niveau de la rémunération/recrutement.

A mon sens, il n'y a pas que la question de la rémunération et des recrutements.

Oui, en gros il y a plus de dix ans qu'il y a d'autres questions que celles-ci.

John a écrit:

J'ai l'impression, personnellement, que dès que je parle de mon métier, les gens manifestent la plupart du temps du respect et de l'admiration.

Au mieux, et si on veut être optimiste, je dirais plutôt de la compassion avec un peu d'envie pour les fameuses vacances.

Tu as tout le loisir de dépenser les sous que tu n'as pas.

...et finalement, tu bosses. :lecteur:

kero a écrit: Bref, dans l'ensemble, je trouve que ça me valorise aux yeux des gens et certainement pas le contraire.

C'est très utile pour draguer de la jolie fille dans les bars, d'ailleurs.

Même en précisant « d'histoire-géo » ?

PauvreYorick a écrit:

kero a écrit: Bref, dans l'ensemble, je trouve que ça me valorise aux yeux des gens et certainement pas le contraire.

C'est très utile pour draguer de la jolie fille dans les bars, d'ailleurs.

Même en précisant « d'histoire-géo » ?

Suffit de préciser: pas "de philosophie".

Bon, après visionnage, je trouve le début classique, je suis même surpris que ça ressemble autant à l'émission d'il y a dix ans même si j'ai découvert des personnages totalement inconnus pour moi.

Je n'attends pas de grandes choses de NVB car elle est très mal entourée. Je ne parle pas de son cabinet (même si engager des gens sans aucune expérience sur le seul rêve de devenir un jour chef de cabinet, cf interview d'il ya quelques années, me paraît un peu juste mais il faut bien former les "cheffes") mais des pontes du MEN et de ses ramifications (recteurs, DGESCO, IGEN et IGAEN par exemple). Sur ce constat-là, elle ne s'en sort pas si mal au début avec ses défauts qualités habituelles dans le cadre d'une émission qui me semble être du divertissement people.

Là, où par contre j'ai été scié, c'est sur la question du cumul des mandats. Son mandat finit dans deux mois mais elle croit qu'on va oublier que le cumul dure depuis deux ans. Bref, une catastrophe pour moi mais je pense qu'elle en s'en rend pas compte. 3000€, je fais ça le week-end, oui bien sûr, comme les professeurs qui ne travaillent que deux jours par semaine, mais pour moins que ça, car eux ne font pas ça pour l'argent. Et finalement, ça ne prend pas tant de temps que ça, ministre, mais j'aurais bien aimé qu'elle passe plutôt ses week-ends à bosser les dossiers. Bref... Mais comment cela peut sortir à une émission de grande audience (j'imagine) ?

Du coup, mention spéciale à Aymeric Caron, questions simples et précises, un brin familier mais sans agressivité et surtout sans connivence.