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- BoubouleDoyen
Hélips a écrit:ysabel a écrit:Je ne connais pas l'exercice du collège, donc je ne porterai aucun jugement dessus.
Cependant je remarque que les élèves cherchent toujours où il peut y avoir un piège et cela me surprend grandement ; comme si nous n'étions là que pour les faire tomber. Si bien qu'ils répondent souvent de travers pensant que ce qu'ils avaient trouvé au départ était trop facile, trop simple.
Dernièrement, je pose (en DM) des questions sur la biographie de La Fontaine et dans ma dernière question, j'ai écrit "En quelle année disparaît LF ?" et plusieurs ont cru que c'était un piège car ils n'avaient trouvé nulle part que LF avait été enlevé ! Bon, ici, on a surtout un gros problème de vocabulaire...
Le temps qu'on peut passer à leur expliquer que ce n'est pas la peine qu'on mette des pièges, ils les fabriquent eux-mêmes !
À mon époque ( ), on disait que le collège devait ancrer des certitudes, le lycée se chargeant d'instiller le doute. Mais désormais, les élèves construisent leur propre savoir, alors il y a des pièges partout.
- roxanneOracle
Cripure a écrit:Bah si. On nous en a décrit assez au début : trouver une phrase complexe dans un corpus où la seule phrase avec deux verbes conjugués commence par "est-ce que". Ca n'est pas rienPseudo a écrit:Cripure a écrit:
Je ne pensais pas qu'on plaçait la barre de l'infaillibilité à ce niveau, à savoir ne pas se planter en donnant une interro de 6e. Mais je note, hein, je note.
Mais on ne sait rien de cet exo...
D'après le souvenir d'un enfant de 6e, on rappelle que personne n'a encore vu cet exercice.
- roxanneOracle
Ca ce n'est pas faux. Autant je regarde bien les corrigés des exos de grammaire en 3e, autant en 6e, j'avoue que parfois je zappe ou je fais vite fait.Bouboule a écrit:Hélips a écrit:ysabel a écrit:Je ne connais pas l'exercice du collège, donc je ne porterai aucun jugement dessus.
Cependant je remarque que les élèves cherchent toujours où il peut y avoir un piège et cela me surprend grandement ; comme si nous n'étions là que pour les faire tomber. Si bien qu'ils répondent souvent de travers pensant que ce qu'ils avaient trouvé au départ était trop facile, trop simple.
Dernièrement, je pose (en DM) des questions sur la biographie de La Fontaine et dans ma dernière question, j'ai écrit "En quelle année disparaît LF ?" et plusieurs ont cru que c'était un piège car ils n'avaient trouvé nulle part que LF avait été enlevé ! Bon, ici, on a surtout un gros problème de vocabulaire...
Le temps qu'on peut passer à leur expliquer que ce n'est pas la peine qu'on mette des pièges, ils les fabriquent eux-mêmes !
À mon époque ( ), on disait que le collège devait ancrer des certitudes, le lycée se chargeant d'instiller le doute. Mais désormais, les élèves construisent leur propre savoir, alors il y a des pièges partout.
Oups , je répondais à Iphigénie en fait.
- ChocolatGuide spirituel
Pseudo a écrit:
Et heureusement que tu es là pour le rappeler ! On ne serait pas arrivé à cette conclusion seuls, j'imagine. On privilégie plutôt l'obscur et le non-sens habituellement, par goût, et en pensant bien faire.
Moi, ce qui me surprend, c'est que la moindre anecdote (dont on ne connait pas grand chose en plus) donne lieux à des anathème, des généralisations, des prises de la Bastille idéologiques.
Caricaturer ou minimiser mes propos ne changera rien au problème de fond.
_________________
- ProvenceEnchanteur
celinesud a écrit:Bonsoir,
Je suis enseignante, mais pas prof de lettres.
Je suis par contre maman d'un garçon qui est entré en 6eme cette année.
Et je suis un peu surprise par certaines questions posées lors de ses évaluations de français. Aussi, j'aimerais savoir si ce dont je vais ous parler est coutumier dans les pratiques du français au collège.
Mon fils a donc eu une évaluation sur phrase simple, complexe, ...
Dans un exercice, il fallait trouver la phrase complexe parmi d'autres. Or, mon fils m'a dit (sauf erreur de sa part, mais en général, on peut compter sur sa parole), qu'il a eu beau relire et relire, aucune phrase ne contenait plusieurs verbes et donc il a recopié la seule éventuellement possible d'après lui, celle qui contenait "est-ce que" ...
Donc, je trouve cela un peu tordu. Soit c'est effectivement une phrase complexe, mais alors c'est piège et surtout cela n'a pas été travaillé en classe. Soit effectivement, il n'y avait pas de phrase complexe, et je trouve étrange de demander aux élèves d'en recopier une.
Bref, je trouve que ce genre de question aurait plutôt tendance à dégoûter les élèves !
D'où ma question : ce type de question est-il une pratique courante en lettres ?
Merci !
Je n'ai aucun avis sur la question dans la mesure où je n'ai pas vu le sujet du devoir.
- InvitéInvité
Provence a écrit:celinesud a écrit:Bonsoir,
Je suis enseignante, mais pas prof de lettres.
Je suis par contre maman d'un garçon qui est entré en 6eme cette année.
Et je suis un peu surprise par certaines questions posées lors de ses évaluations de français. Aussi, j'aimerais savoir si ce dont je vais ous parler est coutumier dans les pratiques du français au collège.
Mon fils a donc eu une évaluation sur phrase simple, complexe, ...
Dans un exercice, il fallait trouver la phrase complexe parmi d'autres. Or, mon fils m'a dit (sauf erreur de sa part, mais en général, on peut compter sur sa parole), qu'il a eu beau relire et relire, aucune phrase ne contenait plusieurs verbes et donc il a recopié la seule éventuellement possible d'après lui, celle qui contenait "est-ce que" ...
Donc, je trouve cela un peu tordu. Soit c'est effectivement une phrase complexe, mais alors c'est piège et surtout cela n'a pas été travaillé en classe. Soit effectivement, il n'y avait pas de phrase complexe, et je trouve étrange de demander aux élèves d'en recopier une.
Bref, je trouve que ce genre de question aurait plutôt tendance à dégoûter les élèves !
D'où ma question : ce type de question est-il une pratique courante en lettres ?
Merci !
Je n'ai aucun avis sur la question dans la mesure où je n'ai pas vu le sujet du devoir.
+1 Les élèves se sont pas infaillibles.
- thrasybuleDevin
Mais les enseignants se doivent de l'être. Moi j'ai réussi.
- InvitéInvité
thrasybule a écrit:Mais les enseignants se doivent de l'être. Moi j'ai réussi.
Je ne vous suis pas dans votre pensée ... Vous avez réussi à être infaillible ? Bravo ... Prenez garde, vos chevilles enflent.
- thrasybuleDevin
Eily a écrit:thrasybule a écrit:Mais les enseignants se doivent de l'être. Moi j'ai réussi.
Je ne vous suis pas dans votre pensée ... Vous avez réussi à être infaillible ? Bravo ... Prenez garde, vos chevilles enflent.
J'espère que vous faites des textes très simples avec vos élèves, sans l'ombre d'une polyphonie énonciative et sans une touche d' ironie. Relisez mes derniers posts sur ce fil et vous comprendrez peut-être.
- InvitéInvité
Je ne retiens pas les posts de chacun. Je réagis juste à votre réponse à mon post. Tant que nous n'avons pas l'exercice sous les yeux, nous ne pouvons voir s'il y a eu erreur, ou non. Et même s'il y a erreur, cela arrive à tout le monde. Si l'enseignante a une classe faible, elle a pu résumer en disant:
- 1 verbe conjugué = phrase simple
- 2 verbes ou plus conjugués = phrase complexe
Personnellement, je suis déjà heureuse en sixième quand ils savent me repérer les verbes conjugués.
- 1 verbe conjugué = phrase simple
- 2 verbes ou plus conjugués = phrase complexe
Personnellement, je suis déjà heureuse en sixième quand ils savent me repérer les verbes conjugués.
- Thalia de GMédiateur
Thrasy, moi je suis convaincue de ton infaillibilité !
- Spoiler:
- Enfin, certains jours...
_________________
Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- Thalia de GMédiateur
Merci d'en avoir apporté la preuve.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- lisette83Érudit
Dans les Lettres Persanes, le regard du bordelais qu'est Montesquieu est évident, d'où , je pense, cette référence à la province.Adolphine a écrit:Dans le g enre (pas envie de faire un sujet juste pour ça), je donne des cours particuliers à une élève de première (ES), qui a eu un sujet de Corpus intitulé : Quels regards les Provinciaux portent-ils sur Paris? Avec un recueil de texte de Flaubert (L'éducation sentimentale), Balzac (Le père Goriot) et Montesquieu (Les lettres Persanes). Et je me demandais si l'intitulé était vraiment bien choisi étant donné que l'extrait des Lettres Persanes met en scène Usbek découvrant Paris, et qu'il est Persan. C'est anodin, mais je me posais la question... peut-être que "provincial" est pris dans son sens le plus large : tout ce qui n'est pas Paris, mais je trouve que ça reste tiré par les cheveux.
- chmarmottineGuide spirituel
Bonsoir,
Pour info, comme promis, je vous fais part de l'exercice en question :
il fallait, en effet, parmi plusieurs phrases, choisir la phrase complexe.
La phrase complexe était "Est-ce que tu as pris ton manteau ?".
Mon fils a donc eu bon. Mais apparemment, vous n'êtes pas tous d'accord sur le fait que cela en soit une.
Bonne soirée.
Pour info, comme promis, je vous fais part de l'exercice en question :
il fallait, en effet, parmi plusieurs phrases, choisir la phrase complexe.
La phrase complexe était "Est-ce que tu as pris ton manteau ?".
Mon fils a donc eu bon. Mais apparemment, vous n'êtes pas tous d'accord sur le fait que cela en soit une.
Bonne soirée.
- ycombeMonarque
celinesud a écrit:Bonsoir,
Pour info, comme promis, je vous fais part de l'exercice en question :
il fallait, en effet, parmi plusieurs phrases, choisir la phrase complexe.
La phrase complexe était "Est-ce que tu as pris ton manteau ?".
Mon fils a donc eu bon. Mais apparemment, vous n'êtes pas tous d'accord sur le fait que cela en soit une.
Bonne soirée.
Si, si, il y a bien deux verbes: «as pris» et «manteau» :lol!:
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- ycombeMonarque
Et la phrase:
Elle buvait mes paroles et moi, mon verre.
Elle n'a qu'un verbe, donc elle est simple. C'est ça?
Elle buvait mes paroles et moi, mon verre.
Elle n'a qu'un verbe, donc elle est simple. C'est ça?
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- User5899Demi-dieu
Bah, la grammaire n'est as une affaire de vote ou d'opinion. C'est une phrase simple, un peu tordue pour une exercice de 6e.celinesud a écrit:Bonsoir,
Pour info, comme promis, je vous fais part de l'exercice en question :
il fallait, en effet, parmi plusieurs phrases, choisir la phrase complexe.
La phrase complexe était "Est-ce que tu as pris ton manteau ?".
Mon fils a donc eu bon. Mais apparemment, vous n'êtes pas tous d'accord sur le fait que cela en soit une.
Bonne soirée.
- User5899Demi-dieu
Bien vuycombe a écrit:Et la phrase:
Elle buvait mes paroles et moi, mon verre.
Elle n'a qu'un verbe, donc elle est simple. C'est ça?
Et bien sur que non.
- NLM76Grand Maître
PauvreYorick a écrit:De fait, si l'on avait un connecteur unaire qui fût dual de la négation, on pourrait l'introduire et l'ôter ad libitumCripure a écrit:Factorisezycombe a écrit:
Et est-ce vrai que « est-ce que c'est vrai que » c'est « est-ce vrai que c'est vrai que », en vrai ?
gné ?
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
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Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- klaus2Habitué du forum
si ton fils est dégoutté pour un exo mal foutu
"l'eau dégouttant du toit, c'est dégoûtant !" mon prof de romanistique adorait ce genre de problème, tout comme "des mots provocants le provoquant en duel"...
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Eine andere Sprache zu können, ist wie eine zweite Seele zu besitzen.“ – Karl der Große. "Parler une autre langue, c'est comme posséder une seconde âme" (Charlemagne)
- User17706Bon génie
nlm76 a écrit:PauvreYorick a écrit:De fait, si l'on avait un connecteur unaire qui fût dual de la négation, on pourrait l'introduire et l'ôter ad libitumCripure a écrit:
Factorisez
gné ?
La galéjade a si peu d'intérêt que j'en mets en spoiler l'explication.
- Spoiler:
- Jargon de logicien. En calcul propositionnel, on utilise des « connecteurs binaires » (tels que « et » ou encore « ou », qui sont définis de telle sorte qu'ils lient deux propositions : « p et q », « j'ai faim et j'ai froid »), et on n'utilise couramment qu'un seul « connecteur unaire », très bizarrement nommé il est vrai, qui est la négation et ne porte que sur une proposition, « non p » pouvant dans l'exemple se traduire par « je n'ai pas faim » ou « il est faux que j'aie faim » (on considère, tout à fait arbitrairement, que ça revient au même, ou plutôt on ne se donne pas les moyens de formaliser ici de différence entre ces deux traductions). On définit souvent ces connecteurs, tant binaires qu'unaire, par des tables de vérité, c'est commode. Ainsi « et » (la conjonction) est le connecteur qui forme une composition complexe « p et q » qui [1] est vraie dans le cas où chacune des propositions conjointes, p d'une part, q d'autre part, est vraie, et [2] est fausse dans les trois autres cas (p vraie et q fausse, p fausse et q vraie, p et q toutes deux fausses). Et « non » (la négation) est le connecteur qui (en supposant la bivalence, c'est-à-dire en supposant qu'une proposition a toujours une et une seule valeur et que cette valeur est toujours soit V soit F) inverse la valeur de vérité de la proposition de départ, « non p » étant vraie si p est fausse, et fausse si p est vraie.
Quelqu'un qui souhaiterait perdre son temps ou s'amuser à des futilités pourrait définir un second connecteur unaire, nommons-le par exemple « carotte » : la proposition « carotte p » serait vraie si p est vraie, et fausse si p est fausse (si la négation correspond à « il est faux que », mon nouvel opérateur correspond à « il est vrai que »). On voit vite que l'introduction ou l'élimination de carotte, dans ces conditions, ne mange pas de pain certes, mais ne change rien non plus. Ainsi, « carotte carotte carotte p » est équivalent à la fois à p, à « carotte p » et à « carotte carotte p », etc. ad lib. Mais il n'y a ici d'équivalence que dans la mesure où le « langage » considéré est d'une extrême, extrême pauvreté. Ce que Nom n'a pas manqué de relever ailleurs
Il y aurait encore deux derniers connecteurs unaires à considérer (en supposant la bivalence), un qui renvoie tout le temps « faux » et un autre qui renvoie tout le temps « vrai ». D'un intérêt, là encore, très limité.
L'emploi que j'ai fait du mot « dual », par ailleurs, n'est pas rigoureux du tout. Il est même complètement impropre. Je mérite le fouet.
Et je me l'auto-administre :
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