Combien de livres lisez-vous par an ?

Nadejda a écrit:

thrasybule a écrit:Ah oui je faisais ça quand j'étais petit au p'tit déj avec les boîtes de corn flakes!

Je le fais encore !

Ça fonctionne aussi avec la confiture, le paquet de thé, de beurre... L'ennui, c'est que c'est assez redondant. Pas assez d'action, trop de personnages.

Caspar Goodwood a écrit:Ma théorie c'est que ça fait faire des économies: on peut mettre ces produits directement dans les supermarchés belges, français et néerlandais.

C'est vraiment pour ça: les produits sont fabriqués pour des zones géographiques le plus souvent, ça permet d'optimiser les expéditions. En Espagne, les boîtes portaient des inscriptions en arabe et en portugais (du coup j'ai posé la question à quelqu'un qui sait, et maintenant je sais pourquoi, et je pourrai briller dans les dîners).
Quand même, le truc le plus bizarre que j'aie lu c'est toute une série de la Revue du Praticien, abandonnés par un précédent locataire.

Nadejda a écrit:

PauvreYorick a écrit:

Nadejda a écrit:

Je le fais encore !

Il y a des gens qui ne font pas ça ?!? :shock:

Au hasard... Fleur ?

:lol:

Nestya a écrit:

A Tuin a écrit: Je m'interroge sincèrement sur ceux disant lire plus de 50 : vous n'avez jamais rien d'autre à faire, des cours à préparer, des enfants, un quotidien avec beaucoup à faire ?

Je suis célibataire, pas d'enfant. Je regarde la télé 3 ou 4 fois par mois grand max, et parfois je reste 2-3 mois sans l'allumer. Le ménage est loin d'être une priorité, je m'en occupe une fois par semaine et il y a des années que je ne repasse plus. Reste les cours à préparer.
Mais quand on aime lire, on trouve toujours le moyen de se dégager du temps. Même quand on est parents (j'ai toujours vu ma mère, qui a pourtant élevé 3 enfants, un livre à la main).

Les célibataires ont la chance de gérer leur temps comme ils veulent. J'ai vu la différence avec l'arrivée d'un enfant, puis d'un second.
J'arrive à me trouver des moments (au collège notamment) mais ce n'est plus comme avant car il y a encore les copies, les cours, les courses, la cuisine, le ménage et des activités que je considère comme aussi indispensables à mon équilibre: les jeux avec les enfants, le vélo, les films, les promenades en forêt et au bord de la mer, le potager et le verger...

Je dois être à 30 livres par an. Certains sont lus en deux jours et d'autres me demandent trois semaines. Il ne s'agit pas de BD. Ca dépend de la longueur et surtout du contenu. J'aime bien prendre des notes. Ca ralentit ma rythme, mais ca me permet de retenir des faits, de pouvoir en parler. Je trouvais terrible le syndrome de Bernard Pivot: il lisait beaucoup, très vite mais oubliait tout peu après.

J'entretiens mon grec ancien avec les étiquettes aussi ! Faute de littérature...

Il n'y avait pas la case "pas assez" !

Moi je ne lis quasiment plus depuis que j'ai un cheval et pourtant ce n'est pas un enfant.
Enfin si je passe beaucoup de temps sur les forum, mais si c'est distrayant, c'est moins enrichissant qu'un livre et encore j'euphémise (et je barbarise en même temps ...).
L'ennui c'est que souvent lire plusieurs pages d'affilée, même sur un livre électronique, me coûte. Presque vingt d'ans internet à haute dose a morcelé ma capacité d'attention je le crains.

coindeparadis a écrit:J'entretiens mon grec ancien avec les étiquettes aussi ! Faute de littérature...

N'oublie pas que le grec a quand même évolué un petit peu en 2000 ans (surtout la prononciation). :lol:


Il faut se sevrer d'internet de temps en temps et la capacité d'attention revient vite.

almuixe a écrit:Il n'y avait pas la case "pas assez" !

Moi je ne lis quasiment plus depuis que j'ai un cheval et pourtant ce n'est pas un enfant.
Enfin si je passe beaucoup de temps sur les forum, mais si c'est distrayant, c'est moins enrichissant qu'un livre et encore j'euphémise (et je barbarise en même temps ...).
L'ennui c'est que souvent lire plusieurs pages d'affilée, même sur un livre électronique, me coûte. Presque vingt d'ans internet à haute dose a morcelé ma capacité d'attention je le crains.

Je pense que ce n'est pas internet. C'est une question de discipline et de régularité. Il vaut mieux que tu lises vingt pages tous les jours que de ne rien faire pendant six mois et d'attendre les grandes vacances pour aborder les Misérables, Crime et Châtiment, et le Décaméron. Ainsi, tu entretiens ta capacité d'attention. Commence par des recueils de nouvelles par exemple.

Leclochard a écrit:

Nestya a écrit:

A Tuin a écrit: Je m'interroge sincèrement sur ceux disant lire plus de 50 : vous n'avez jamais rien d'autre à faire, des cours à préparer, des enfants, un quotidien avec beaucoup à faire ?

Je suis célibataire, pas d'enfant. Je regarde la télé 3 ou 4 fois par mois grand max, et parfois je reste 2-3 mois sans l'allumer. Le ménage est loin d'être une priorité, je m'en occupe une fois par semaine et il y a des années que je ne repasse plus. Reste les cours à préparer.
Mais quand on aime lire, on trouve toujours le moyen de se dégager du temps. Même quand on est parents (j'ai toujours vu ma mère, qui a pourtant élevé 3 enfants, un livre à la main).

Les célibataires ont la chance de gérer leur temps comme ils veulent. J'ai vu la différence avec l'arrivée d'un enfant, puis d'un second.
J'arrive à me trouver des moments (au collège notamment) mais ce n'est plus comme avant car il y a encore les copies, les cours, les courses, la cuisine, le ménage et des activités que je considère comme aussi indispensables à mon équilibre: les jeux avec les enfants, le vélo, les films, les promenades en forêt et au bord de la mer, le potager et le verger...

Je dois être à 30 livres par an. Certains sont lus en deux jours et d'autres me demandent trois semaines. Il ne s'agit pas de BD. Ca dépend de la longueur et surtout du contenu. J'aime bien prendre des notes. Ca ralentit ma rythme, mais ca me permet de retenir des faits, de pouvoir en parler. Je trouvais terrible le syndrome de Bernard Pivot: il lisait beaucoup, très vite mais oubliait tout peu après.

Il dit en avoir lu 5000 et cite souvent le cas de l'appartement de Georges Dumézil envahi de livres à tel point que l'intéressé devait emprunter ceux qu'il recherchait à la bibliothèque.

Un vieux monsieur que je connais doit déménager et vider son appartement parisien d'environ 150 mètres de rayonnages pleins à craquer. Bon courage à sa femme et à ses héritiers!

Mon père est mort en nous laissant plusieurs milliers de volumes dont nous ne savons que faire.

C'est toujours un crève-coeur de voir une bibliothèque disparaître avec son propriétaire qui a consacré sa vie à la constituer.

Oui, il y a un passage très beau dans le livre Bouquiner, d'Annie François (qui est plus beau que son titre) où elle essaye de deviner la provenance des livres d'occasion chez un bouquiniste (tel auteur = une vielle dame vient de mourir etc...) et j'ai lu un chapitre sur le sujet dans un de mes nombreux books about books en anglais (Peut-être Ex-Libris d'Anne Fadiman). Une bibliothèque personnelle est quelque chose d'unique qui disparaît avec son propriétaire, c'est triste mais bon...

J'ai souffert de devoir par deux fois me séparer des 4/5èmes de ma bibliothèque. Je ne le ferai plus. J'ai donné à la Croix Rouge mais aussi à la médiathèque de ma ville. Jeter aurait été impossible...

Depuis que j'ai vu un reportage sur le pilon (des invendus ou des livres produits en surnombre pour des raisons comptables) manipulés au bulldozer et transformés en pulpe de papier j'ai beaucoup moins de scrupules à jeter des livres et j'avoue le faire parfois.

Mon lycée, il y a presque 30 ans ..., mettait les ouvrages anciens en conteneur et les élèves pouvaient se servir avant qu'il ne soit livré à une association intermédiaire de recyclage. J'ai souvenir d'un manuel de philo en 2 tomes des années 60 qui m'a bien aidé à préparer le bac.

quand je me sépare de mes livres : je les donne à la bibliothèque de mon village qui est toute petite et a un fond réduit.
sinon je les échange avec mes copines, je les vends sur les vide-greniers parfois.

mais en tout état de cause, j'achète moins de livre qu'avant : je sélectionne plus scrupuleusement et je n'achète que ce que j'aurai envie de garder... bien sûr il m'arrive de me tromper mais j'essaye de rationaliser... quad j'étais plus jeune je pouvais acheter jusqu'à 15 livres par mois, je ne le fais plus. D'abord parce que ça coute cher et parce que je n'ai plus la place... et pourtant la maison est grande...

Tout pareil!

Leclochard a écrit:

Je pense que ce n'est pas internet. C'est une question de discipline et de régularité. Il vaut mieux que tu lises vingt pages tous les jours que de ne rien faire pendant six mois et d'attendre les grandes vacances pour aborder les Misérables, Crime et Châtiment, et le Décaméron. Ainsi, tu entretiens ta capacité d'attention. Commence par des recueils de nouvelles par exemple.

Mais mon cas est plus désespéré que cela. Cela fait 10 ans que je n'ai pas lu un roman, le dernier était mammifère de Pierre Mérot. Fort recommandable d'ailleurs, ne serait-ce que pour l'interprétation libidineuse du triangle pédagogique.
Je ne lis plus que des essais, des livres scientifiques, des livres pratiques. Bref tout ce que l'on appelle la non-fiction en anglais.

Et où est le problème ?

en même temps il n'y a aucune obligation à lire de la fiction... c'est une question de goût...
mon mari lit beaucoup mais il lit essentiellement des documentaires, des biographies, des ouvrages historiques : jamais de romans et parfois un peu de BD quand elles touchent à ses thèmes de prédilection.
C'est pourtant un grand lecteur...

Je n'appelle pas ça un cas désespéré, puisque tu continues à lire ( que ce ne soit pas des romans, peu importe!)

zeprof a écrit:quand je me sépare de mes livres : je les donne à la bibliothèque de mon village qui est toute petite et a un fond réduit.
sinon je les échange avec mes copines, je les vends sur les vide-greniers parfois.

mais en tout état de cause, j'achète moins de livre qu'avant : je sélectionne plus scrupuleusement et je n'achète que ce que j'aurai envie de garder... bien sûr il m'arrive de me tromper mais j'essaye de rationaliser... quad j'étais plus jeune je pouvais acheter jusqu'à 15 livres par mois, je ne le fais plus. D'abord parce que ça coute cher et parce que je n'ai plus la place... et pourtant la maison est grande...

Pareil...
Les romans détente, loisir, j'emprunte, ceux que j'achète, c'est ceux auxquels je suis vraiment attachée, que je veux garder physiquement, car les regarder sur leurs étagères me fait me remémorer mes sentiments lors de la lecture.
C'est comme cela que l'année dernière, je me suis retrouvée à aller acheter à la librairie "Les cendres d'Angela", que j'avais emprunté par hasard, et qui m'a émue.

almuixe a écrit:souvent lire plusieurs pages d'affilée, même sur un livre électronique, me coûte. Presque vingt d'ans internet à haute dose a morcelé ma capacité d'attention je le crains.

Ca revient très vite.

palomita a écrit:Je n'appelle pas ça un cas désespéré, puisque tu continues à lire ( que ce ne soit pas des romans, peu importe!)

La lecture de romans était considérée autrefois comme un loisir frivole et même dangereux.

"productions chimériques et frivoles"
"ces froides et dangereuses fictions"

Tu veux nous faire chercher la source?

On parle toujours de Madame Bovary et Don Quichotte mais il y a aussi Northanger Abbey de Jane Austen, à la fois parodie du roman gothique et plaidoyer pour le roman.

Lire des bd ou "illustrés" était très mal vu et aujourd'hui les parents sont ravis si leurs enfants se gavent de manga parce qu'"au moins, ils lisent."