Au secours, je n'ai toujours pas fini ma première séquence!

Sambre a écrit:En langue, je faisais copier les leçons au début aussi, et effectivement je n'arrivais pas à tenir les temps (avec des 4e pourtant!).

Maintenant je leur donne des poly: ils passent plus de temps à observer et à comprendre qu'à recopier. La leçon, ils la complètent, et comme elle est dans un cadre en relief, ils savent que c'est ça qui est à apprendre par coeur.

C'est ma tutrice qui m'a soufflé cette idée, et effectivement, pendant l'heure de cours, ce sont eux qui travaillent, et plus moi. Je passe dans les rangs pour les aider.

Ça donne ça:
Mais après je comprends tout à fait que tu préfères leur faire noter les choses par eux même.

Déjà 12 téléchargements, mais il y a deux coquilles : le temps composés (titre), plus grave : quand elle eût pleuré

Oudemia a écrit:

Sambre a écrit:En langue, je faisais copier les leçons au début aussi, et effectivement je n'arrivais pas à tenir les temps (avec des 4e pourtant!).

Maintenant je leur donne des poly: ils passent plus de temps à observer et à comprendre qu'à recopier. La leçon, ils la complètent, et comme elle est dans un cadre en relief, ils savent que c'est ça qui est à apprendre par coeur.

C'est ma tutrice qui m'a soufflé cette idée, et effectivement, pendant l'heure de cours, ce sont eux qui travaillent, et plus moi. Je passe dans les rangs pour les aider.

Ça donne ça:
Mais après je comprends tout à fait que tu préfères leur faire noter les choses par eux même.

Déjà 12 téléchargements, mais il y a deux coquilles : le temps composés (titre), plus grave : quand elle eût pleuré

J'ajouterais que je n'aime pas la formulation "antériorité du ", je préfère "par rapport à".
Et je n'aime pas les polys à trous, non plus, mais bon, osef.

Nita, peux-tu expliquer pourquoi tu n'aimes pas les polys à trous? De ce fait, tu fais copier les leçons de langue ou tu donnes des polys déjà rédigés entièrement?

Je n'aime pas les polycopiés à trous, parce que pour moi, cela n'a aucun intérêt : soit on fait écrire des phrases complètes aux élèves, soit on leur donne des cours photocopiés complets.

Leur faire écrire un mot dans une phrase pensée par le professeur n'apporte rien à mon sens.

Si je ne fais pas écrire la leçon (et il m'arrive de le faire si elle n'est pas très longue), ils ont la leçon complète polycopiée une fois qu'on l'a faite à l'oral (exercices de manipulation, substitution, axes des temps).

Merci! Je pense que je vais faire comme toi! 

Pour revenir à mon post, pensez-vous que la copie des leçons de langue est le seul problème?

Pour ma part, j'ai opté pour les cahiers de grammaire : leçons et exercices sont toute l'année présentés de la même façon au même endroit. Je ne reformule dans le classeur que ce qui me semble peu clair (par ex la "subordonnée relative" présentée comme une fonction dans la leçon sur les expansions du nom - mais cela a été rectifié dans l'édition de cette année).

Petit détail : passer 2h sur l'imparfait, rappeler la segmentation de la phrase, je ne sais pas si c'est vraiment utile... les 6e n'arrivent pas au collège vierges de toute connaissance, enfin, en principe... Peut-être y a-t-il moyen de gagner du temps là-dessus ?

Pour l'imparfait, je reconnais que je m'y suis mal prise. Je le fais en début d'année, justement parce que c'est un des temps les plus faciles. Je m'attarde en fait sur les "pièges": les verbes en -yer, -cer, -ger, etc. La prochaine fois, j'irai beaucoup plus vite. Ils ont mis trop de temps à copier, je retiens la leçon. 

Par contre la segmentation de la phrase... Piouff. Je leur avais donné un texte non ponctué qui ne comportait que des phrases simples. On avait repéré les verbes et leur sujet ensemble et ils devaient recopier le texte sans faute en mettant les majuscules et les points au bon endroit. Aucun sans faute...! Mais peut-être que l'exercice n'était pas pertinent. Comment leur apprends-tu à écrire en faisant des phrases correctes?

V.Marchais a écrit:Ils vont être en retard parce qu'ils n'ont pas les horaires légaux. C'est la seule chose choquante, dans la situation que tu décris.

Mais en fait, c'est quoi, les horaires légaux ?
J'ai aussi 4h30 seulement avec les sixièmes... et toujours 27 élèves. Ce n'est pas normal ?

PS : Personnellement, je commence à peine la deuxième séquence.

madamed a écrit:Merci! Je pense que je vais faire comme toi! 

Pour revenir à mon post, pensez-vous que la copie des leçons de langue est le seul problème?

Supprime les lectures d'images, tu gagneras du temps pour travailler la langue.

Oui, je n'en fais pas à chaque séquence, et vu le temps qui nous est donné... heureusement!

Aux débuts de l'AP,  ma 5ème heure est devenue l'heure d'AP. J'ai beaucoup râlé, à chaque fois on me rétorquait "si si on a le droit" au nom de l'autonomie des établissements.  L'année suivante j'ai récupéré mon heure. Je pense que le chef savait au fond que ce n'était pas très légal mais qu'il ne pouvait reconnaître son erreur sur l'année en cours.

Chez moi les élèves ont six heures de français dans leur emploi du temps : cinq heures de cours (classe entière) et une heure d'AP français (soutien, groupe désigné par le professeur).

Le rêve!

Non, la loi !

Non, c'est bien écrit 4h30 dont 30 minutes en effectifs allégés ou 5 heures.

madamed a écrit:Pour l'imparfait, je reconnais que je m'y suis mal prise. Je le fais en début d'année, justement parce que c'est un des temps les plus faciles. Je m'attarde en fait sur les "pièges": les verbes en -yer, -cer, -ger, etc. La prochaine fois, j'irai beaucoup plus vite. Ils ont mis trop de temps à copier, je retiens la leçon. 

Par contre la segmentation de la phrase... Piouff. Je leur avais donné un texte non ponctué qui ne comportait que des phrases simples. On avait repéré les verbes et leur sujet ensemble et ils devaient recopier le texte sans faute en mettant les majuscules et les points au bon endroit. Aucun sans faute...! Mais peut-être que l'exercice n'était pas pertinent. Comment leur apprends-tu à écrire en faisant des phrases correctes?

En général, après l'étude d'un texte à l'oral, je leur demande de marquer dans le classeur ce qui leur semble important à retenir (les mots-clés sont marqués au tableau). Ce sont ces écrits-là que je corrige en passant dans les rangs, au jour le jour, mais sans faire de leçon particulière sur la phrase (notion étudiée depuis le CE1). Ensuite, on reprend tout cela en corrigeant les rédactions : j'entoure une phrase ou un paragraphe incorrect, ils doivent réécrire en supprimant les maladresses ou les pronoms mystères et peu à peu en soignant la concordance des temps (on n'en est pas là en 6e...)

Pour ma part, c'est en grammaire que j'ai envie de pleurer. En 6 semaines de cours avec les 4e, j'ai fait une grosse leçon sur les classes grammaticales et une leçon sur les déterminants, qui va se terminer en queue de poisson. Ce que je voulais, c'était mettre l'accent sur les déterminants indéfinis et négatifs (comme le demande le programme) : j'ai passé trop de temps sur les rappels de trucs niveau 6e (qui étaient cependant loin d'être maitrisés) et j'ai mal choisi mes exercices, donc on va passer vite fait sur les indéfinis et les négatifs, en faisant passer à la trappe les articles définis contractés, parce que je n'aurai pas le temps de le faire demain et qu'il est hors de question que je reprenne ça à la rentrée. Ca m'énerve parce que j'avais beaucoup bossé sur ma progression grammaticale : j'ai l'impression qu'on n'a rien fait en 6 semaines (2 leçons sur les 17 prévues...) et qu'en plus ce que j'ai fait sur les déterminants n'a servi à rien. Bref...

Je suis dans le même état de frustration que toi...

V.Marchais a écrit:

madamed a écrit:L'année dernière, j'avais une inspectrice qui comptait le nombre de polys dans le cahier. Et si tout le monde donne des polys, ils n'écrivent plus...

Ce n'est pas vrai. Il peuvent écrire des choses plus intéressantes que la copie de leçon.
Personnellement, je consacre une heure par semaine à la seule pratique de l'écriture. Je ne pourrais pas dégager ce temps avec les horaires que nous avons si je faisais copier les leçons. Les élèves, surtout les petits, sont trop lents.

Une heure par semaine sur ton cahier de rédaction et en classe entière?

Sambre, j'aime bien l'idée de leur faire replacer les temps simples et temps composés sur une frise, je garde l'idée!
Même remarque sur "il eût".

J'alterne exercices du cahier de rédaction et écriture d'un paragraphe en lien avec ce que nous travaillons dans le cahier d'une part, et à travers les textes d'autre part.

J'essaie de croiser les approches moi aussi, par exemple, en conjugaison, après l'apprentissage de la correspondance temps simples / temps composés, je reverrai dans l'année les temps, deux par deux, là je viens de faire imparfait et plus-que-parfait et parallèlement un lundi sur trois c'est contrôle de conjugaison sur un verbe à tous les temps.

En écriture, je travaille une heure par semaine mais ça ne fait qu'une demi-heure élève par semaine (demi-groupe en français ou au CDI) sur ton cahier. Je me débrouille pour arriver en fin d'une double page en gros afin de leur donner le dernier exercice à faire pour la semaine suivante et à me rendre sur feuille. Là, ils viennent de faire Tom et l'ours et vendredi le premier groupe me rendra le texte de la sorcière avec les trois passages à compléter. Et en même temps, j'essaie de leur faire écrire de temps en temps un petit paragraphe de synthèse en utilisant les mots de liaison et ils ont fait une petite rédaction d'une douzaine de lignes en classe.
L'heure sur le cahier de rédaction me demande une énergie folle et je ne pourrais pas le faire en classe entière, j'essaie d'alterner les moments où on fait ensemble, on cherche les idées et on écrit la même chose, c'est bien, ils se nourrissent des idées des autres, on choisit ce qui est le mieux et puis quand il faut rédiger quelques lignes, ils le font individuellement et viennent au bureau me montrer ce qu'ils ont écrit, mais ils viennent forcément plusieurs fois, c'est une sacrée gymnastique de l'esprit pour moi! En tout cas, même si ce n'est pas le lieu, je tiens à te dire que je suis ravie de ce cahier! Autre détail, je trouve super de demander un nombre de phrases! Je n'avais jamais procédé ainsi mais je trouve ça formateur et efficace.

Désolée Madamed d'avoir fait dévier ton topic!

Merci, Amaliah, ça fait plaisir.
De toute façon, ce cahier est un outil : chacun s'en empare à sa façon, qui sera la bonne pour lui.

Véronique, tu as bien reçu mon MP de samedi dernier?
Je suis un peu désespérée, j'ai corrigé les versions de mes élèves, et la moitié confond 'et' et 'est'. Du coup, je ne sais vraiment pas par quel bout prendre la grammaire avec eux (vu qu'il faut qu'ils maîtrisent la grammaire anglaise ET française pour les concours).

marjolie.june a écrit:Pour ma part, c'est en grammaire que j'ai envie de pleurer. En 6 semaines de cours avec les 4e, j'ai fait une grosse leçon sur les classes grammaticales et une leçon sur les déterminants, qui va se terminer en queue de poisson. Ce que je voulais, c'était mettre l'accent sur les déterminants indéfinis et négatifs (comme le demande le programme) : j'ai passé trop de temps sur les rappels de trucs niveau 6e (qui étaient cependant loin d'être maitrisés) et j'ai mal choisi mes exercices, donc on va passer vite fait sur les indéfinis et les négatifs, en faisant passer à la trappe les articles définis contractés, parce que je n'aurai pas le temps de le faire demain et qu'il est hors de question que je reprenne ça à la rentrée. Ca m'énerve parce que j'avais beaucoup bossé sur ma progression grammaticale : j'ai l'impression qu'on n'a rien fait en 6 semaines (2 leçons sur les 17 prévues...) et qu'en plus ce que j'ai fait sur les déterminants n'a servi à rien. Bref...

Je ne sais pas si ça va te rassurer, Marjolie, mais c'est pareil pour moi. J'ai l'impression de ressasser des choses supposées connues en permanence, et de ne pas avancer. Et quand on passe enfin à autre chose, la semaine suivante, c'est comme si l'on n'avait rien appris de neuf…

Si, ça me rassure, je me sens moins seule et je me dis que ce n'est pas parce que je suis nulle que ça ne marche pas.