Bienvenue chez les P'tits, blog de Doublecasquette

Un lien vers un article sur l'écriture manuscrite et son rôle dans l'apprentissage de la lecture : Apprendre à écrire pour apprendre à lire

Et un article sur le même thème, visant à démontrer le rôle de la potée auvergnate dans le sauvetage de l'Éducation Nationale ou de ce qu'il en reste : Où sont les bornes des limites ?

J'aime

Mais non, tu sais bien qu'il faut donner du sens !

ABCD de l'égalité

DC a un blog !
 
Faudra que j'aille voir ça de près, mais pas maintenant, mes rogntudju de piles de corrections n'avancent pas !

C'est excellent, merci Doublecasquette !

C'est pas faux a écrit:DC a un blog !
 
Faudra que j'aille voir ça de près, mais pas maintenant, mes rogntudju de piles de corrections n'avancent pas !

  et  

Merci tout le monde !    

Sur le bout des doigts

Écriture cursive

et

Zarplastiks !

Où est la suite des 11 doigts, DC ?

Celadon a écrit:Où est la suite des 11 doigts, DC ?

Dans Sur le bout des doigts.

J'aime beaucoup lire ce blog, ça donne envie d'apprendre des choses aux enfants... Merci, DC... qu'est-ce que j'aimerais que mes filles aient une maîtresse comme toi...

    

Ouf ! Retrouvé ! J'ai cru un moment que mon sujet avait été corbeillé... Je me demandais bien pourquoi.

Alors, si un représentant syndical passe par là... C'est peut-être bien encore une façon de changer les PE en gentils animateurs pendant que des gens sérieux s'occupent de l'échec scolaire.
Je veux être "médiatrice des apprentissages" pour mes élèves et je veux que ce soit mon IEN qui juge de la validité de mon travail que je continue malgré tout à juger important pour la réussite scolaire de mes élèves.

http://doublecasquette3.eklablog.com/visite-medicale-a104221696

doublecasquette a écrit:Ouf ! Retrouvé ! J'ai cru un moment que mon sujet avait été corbeillé... Je me demandais bien pourquoi.

Alors, si un représentant syndical passe par là... C'est peut-être bien encore une façon de changer les PE en gentils animateurs pendant que des gens sérieux s'occupent de l'échec scolaire.
Je veux être "médiatrice des apprentissages" pour mes élèves et je veux que ce soit mon IEN qui juge de la validité de mon travail que je continue malgré tout à juger important pour la réussite scolaire de mes élèves.

http://doublecasquette3.eklablog.com/visite-medicale-a104221696

DC, j'ai cru avoir une hallucination ....en quoi l'infirmière est-elle concernée par tes méthodes ????? Ne devrait-elle pas plutôt s'occuper des problèmes de lunettes, de dents cariées, de petits déjeuners pas pris....le monde est vaste...
En lisant les remarques, je comprends mieux la manière dont certaines écrivent aux parents : On a posé à Loulou son premier appareil dentaire ce soir et il y a un an, alors qu'il était déjà suivi depuis un bon moment par le dentiste et l'orthodontiste, je trouve après la visite médicale un courrier se terminant par une injonction....Bref, je prends ma plus belle plume, donne les informations indispensables et termine en expliquant qu'il est d'usage, dans un courrier, de s'abstenir d'utiliser le mode impératif.

Pas par mes méthodes, par le niveau scolaire de mes élèves.
Enfin, ce que nous, nous appelons le niveau scolaire mais qui apparemment n'a rien à voir avec le projet pédagogique du gugusse qui s'occupe de ces petits 24 heures par semaine, 36 semaines par année scolaire.

Je trouve dingue qu'elles les évaluent sur leur capacité à lire les chiffres. Ça n'a rien à voir avec le développement d'un enfant, ça. Il y a des adultes qui ne savent pas les lire parce qu'on ne leur a jamais appris et qui sont des personnes ayant eu un développement cognitif normal, non ?
C'est la même chose pour le jeu sur les syllabes (la phonologie, comme elle a dit aux parents pour bien les affoler). On peut faire faire cela dans leur langue à des personnes vivant dans une civilisation où l'on n'utilise pas l'écrit. Elles échoueront tout en étant normalement développées intellectuellement. C'est une compétence liée à la lecture alphabétique difficilement accessible sans entraînement préalable à des analphabètes (comme mes petitous de juste cinq ans).

Décidément, je ne ferai jamais dans le gai et le rassurant...  :| 
http://doublecasquette3.eklablog.com/quand-on-veut-tuer-son-chien-a104840772

Je rajoute à ce que tu dis que l'école maternelle a aussi pour fonction essentielle de séparer l'enfant de la famille, de travailler la séparation. Ce collage des parents permanent, cette non-distinction entre le temps de la famille et celui de l’École c'est la préparation d'angoisses de séparation à venir. Bientôt on nous demandera de faire classe avec les parents jusqu'en terminale...

Ronin a écrit:Je rajoute à ce que tu dis que l'école maternelle a aussi pour fonction essentielle de séparer l'enfant de la famille, de travailler la séparation. Ce collage des parents permanent, cette non-distinction entre le temps de la famille et celui de l’École c'est la préparation d'angoisses de séparation à venir. Bientôt on nous demandera de faire classe avec les parents jusqu'en terminale...

Je le dirai clairement dans mon bouquin, mais là, en deux pages, je n'ai pas osé... Merci de le faire à ma place !

  et   

Ronin a écrit:Je rajoute à ce que tu dis que l'école maternelle a aussi pour fonction essentielle de séparer l'enfant de la famille, de travailler la séparation. Ce collage des parents permanent, cette non-distinction entre le temps de la famille et celui de l’École c'est la préparation d'angoisses de séparation à venir. Bientôt on nous demandera de faire classe avec les parents jusqu'en terminale...

Si vous voulez avoir peur, deux ans de suite, j'ai eu des parents qui ont passé la JOURNEE de rentrée avec leurs enfants,

Spoiler:

J'ai hâte que ton livre sorte DC!

MelanieSLB a écrit:

Ronin a écrit:Je rajoute à ce que tu dis que l'école maternelle a aussi pour fonction essentielle de séparer l'enfant de la famille, de travailler la séparation. Ce collage des parents permanent, cette non-distinction entre le temps de la famille et celui de l’École c'est la préparation d'angoisses de séparation à venir. Bientôt on nous demandera de faire classe avec les parents jusqu'en terminale...

Si vous voulez avoir peur, deux ans de suite, j'ai eu des parents qui ont passé la JOURNEE de rentrée avec leurs enfants,

Spoiler:

Oh je n'ai pas peur, je ne suis pas surpris. Les médecins avec qui je bosse constate une explosion des consultations avec comme point de départ l'angoisse de séparation. A confondre en permanence les deux sphères et à ne pas laisser l’École faire son job on fabrique des anxieux et des phobiques. Je précise qu'il y a trente ou quarante ans, ce type de pathologies étaient rares, aujourd'hui elles sont archi-fréquentes.

Ronin a écrit:

MelanieSLB a écrit:

Ronin a écrit:Je rajoute à ce que tu dis que l'école maternelle a aussi pour fonction essentielle de séparer l'enfant de la famille, de travailler la séparation. Ce collage des parents permanent, cette non-distinction entre le temps de la famille et celui de l’École c'est la préparation d'angoisses de séparation à venir. Bientôt on nous demandera de faire classe avec les parents jusqu'en terminale...

Si vous voulez avoir peur, deux ans de suite, j'ai eu des parents qui ont passé la JOURNEE de rentrée avec leurs enfants,

Spoiler:

Oh je n'ai pas peur, je ne suis pas surpris. Les médecins avec qui je bosse constate une explosion des consultations avec comme point de départ l'angoisse de séparation. A confondre en permanence les deux sphères et à ne pas laisser l’École faire son job on fabrique des anxieux et des phobiques. Je précise qu'il y a trente ou quarante ans, ce type de pathologies étaient rares, aujourd'hui elles sont archi-fréquentes.  

  
Et dire que je pensais être une grande angoissée de la séparation... jamais mes parents ne seraient restés une seconde de trop dans ma classe. Ils me déposaient à l'entrée de l'école, une bise et vogue la galère... Je n'aurai jamais pensé les retenir même si j'étais "terrorisée" à chaque rentrée dans une nouvelle école. Dans ma famille, face à une séparation douloureuse,on abrège les choses. Pas la peine de souffrir davantage.

Ronin a écrit:

MelanieSLB a écrit:

Ronin a écrit:Je rajoute à ce que tu dis que l'école maternelle a aussi pour fonction essentielle de séparer l'enfant de la famille, de travailler la séparation. Ce collage des parents permanent, cette non-distinction entre le temps de la famille et celui de l’École c'est la préparation d'angoisses de séparation à venir. Bientôt on nous demandera de faire classe avec les parents jusqu'en terminale...

Si vous voulez avoir peur, deux ans de suite, j'ai eu des parents qui ont passé la JOURNEE de rentrée avec leurs enfants,

Spoiler:

Oh je n'ai pas peur, je ne suis pas surpris. Les médecins avec qui je bosse constate une explosion des consultations avec comme point de départ l'angoisse de séparation. A confondre en permanence les deux sphères et à ne pas laisser l’École faire son job on fabrique des anxieux et des phobiques. Je précise qu'il y a trente ou quarante ans, ce type de pathologies étaient rares, aujourd'hui elles sont archi-fréquentes.  

On en a eu un qui nous a fait le coup à chaque rentrée où il changeait d'instit (nous avons des classes de cycle dans lesquelles ils restent trois ans).
Lors de son dernier changement d'instit, au CM1, le pédiatre a soupçonné tout de suite une phobie scolaire et a demandé à ce qu'il soit vu par le psychologue scolaire. Il parlait déjà à la mère de déscolarisation et de cours du CNED. La mère, viticultrice et célibataire, se voyait mal mener de front son exploitation agricole, les soins à ses parents âgés et la scolarité à la maison du fiston.
Heureusement, le psy sco, proche de la retraite, n'a pas poussé la mère dans le même sens et l'a encouragée à ne plus entrer dans l'école comme elle le faisait chaque matin mais à le laisser devant le portail.
Moins d'une semaine après, Fistounet avait oublié sa "phobie scolaire" et avait accepté sa nouvelle instit.