Lyon, 10 janvier 2015 : journée d'hommage à Philippe Meirieu pour son départ en retraite.

Pétition:

À Mme læ Ministre de l'Éducation,

Madame læ(1) Ministre,

C'est avec une émotion certaine que nous venons d'apprendre que M. Philippe Meirieu prenait sa retraite. Ce pape de la pédagogie dont les théories ont illuminé les trois dernières décennies va quitter sa chaire, laissant désemparés, désorientés, désenchantés les enseignants, les élèves, les parents et les presses-purée. Comment l'Éducation Nationale, cette grande maison dont il a été le maître à penser, pourrait-elle se soustraire à l'hommage national que son exemple mérite?

Madame læ Ministre, nous vous proposons donc de lancer la semaine du pédagogue: une semaine de concertation au sein des établissements scolaires réunissant les enseignants sur le temps scolaire afin de pouvoir aborder la grande question qui les angoisse: comment enseigner sans ce phare de la pensée pédagogique qu'est M. Meirieu ?

Pendant cette semaine, les élèves seront amenés à découvrir par eux même les ressources de leur lieu d'habitation afin de développer leur intelligence du terrain local, en application des théories de M. Meirieu. Quelques élèves, choisis par leurs enseignants pour leur grand besoin de pédagogie innovante, pourraient aller à la Réunion découvrir par eux même les coutumes nutritives des squales au cours d'une semaine de baignades en eau turbide, pour montrer la supériorité des pédagogies de la découverte sur les autres.


Notes:
(1) je tiens à sauver 25% de ma rémunération.

A noter aussi la présence d'Emmanuel Meirieu, afin de souligner à quel point Philippe Meirieu s'est investi dans la lutte contre la reproduction sociale et les réseaux de connivence culturelle.

Gryphe a écrit:

MUTIS a écrit:Vous êtes punie ?

Non, je m'intéresse à tout ce qui touche au fonctionnement du système éducatif.
Et je n'ai pas le temps de faire le quart de ce que je voudrais, au secours.

Vous employez le verbe " toucher à" au sens de "porter la main sur qqn avec une certaine violence", "malmener, maltraiter" n'est-ce pas ?

Un grand classique :

LYON

À l’école de médecine dentaire privée, on ne trouvera ni cotons tiges à l’ancienne ni schémas parodontaux comme on les appelle, ni même des amalgames. C’est parce que, dans cette institution d’apprentissage alternatif, les étudiants sont encouragés à rompre avec la tradition médicale et à découvrir leurs propres procédures.

« Chez nous, nous croyons que la dentisterie n’est pas que la pratique médicale qui traite les troubles de la dent et de la gencive, c’est plus que ça » déclare le directeur de l’école, le Dr Hubert Benoît, aux journalistes. « Il s’agit de favoriser la créativité, la promotion de l’expression de soi et l’individualité. Il s’agit de regarder une pulpe pourrie et d’en tirer ses propres conclusions. »

« En fait, ici la dentisterie c’est tout ce que nos étudiants veulent en faire » poursuit-il.

Fondée en 1991 et conçue d’après les méthodes d’enseignement développées d’abord par le grand pédagogue Philippe Reimieu, l’école propose un cycle de trois ans offre une approche fraîche et innovante de l’apprentissage qu’on trouve rarement dans les écoles plus classiques de dentisterie.

Les enseignants ou “facilitateurs itinérants dentaires”, comme ils préfèrent qu’on les appelle, peuvent être difficiles à repérer dans l’école : ils choisissent souvent de rester à l’écart de leurs étudiants curieux et ne font que de légères suggestions par exemple sur la façon dont un plancher radiculaire infecté doit être drainé.

« Lors du traitement d’un canal radiculaire, il n’y a pas de bonne ou de mauvaise méthode » déclare la formatrice Vanessa Perrin qui ajoute qu’elle n’enseigne pas à ses étudiants comment traiter un nerf enflammé mais les conduit plutôt vers une bouche ouverte et prend ensuite du recul. « Bien sûr, nous pourrions dire à nos étudiants : “Ici l’émail est complètement érodé et doit être traité immédiatement.” Mais ce qui est plus satisfaisant, ce qui est plus dynamique, c’est de simplement laisser lentement se développer chez l’étudiant une “impression” de la raison pour laquelle un patient est en train de hurler. »

« Nous essayons d’encourager nos étudiants à travailler avec leurs patients afin de déterminer une solution à leur situation-problème » ajoute Perrin. « C’est une des nombreuses raisons pour lesquelles nous ne croyons pas à l’utilisation de l’anesthésie pendant les procédures chirurgicales. »

Selon ses administrateurs, l’école de médecine dentaire s’efforce de présenter une alternative à la structure dogmatique des autres écoles. En plus d’être libres de définir leur propre programme d’études, les étudiants de l’établissement privé peuvent prendre une pause pendant les opérations longues et compliquées s’ils s’ennuient ou ne se sentent pas inspirés.

L’atmosphère de tradition confinée et antiseptique est absente même des salles de classe qui sont des environnements reposants et qui sont parfois remplies de confortables canapés rembourrés plutôt que de chaises de dentistes.

« Si un étudiant est en train d’installer une couronne et sent à mi-parcours qu’il se sentirait mieux s’il faisait un implant dentaire, ici il peut le faire » dit le professeur Marcel Rufeau qui déclare qu’il voit le cabinet du dentiste comme un lieu d’exploration et d’expression et non comme un lieu de règles fixes. « Ici, ça n’existe pas, les gens qui “forent distraitement jusqu’à la gencive inférieure” ou qui “retirent par erreur la mauvaise incisive latérale maxillaire supérieure.”

Les récents diplômés de la petite école indépendante sont d’accord : « Grâce à mes professeurs, je sens que je peux relever n’importe quel défi professionnel qui se présente », déclare le Dr Kevin Dugenou alors qu’une seringue remplie de Novocaïne coule lentement dans le fond de la gorge d’un patient vers ses poumons. « Ou, à tout le moins, je peux accepter que ce n’est pas la fin du monde si je n’y arrive pas. " (Marco Polo)

Robin, puis-je partager sur FB ? Itou pour la pétition, Ycombe ?

retraitée a écrit:Robin, puis-je partager sur FB ? Itou pour la pétition, Ycombe ?

No problemo !

(à moins que vous ne vouliez une réponse "parménidienne"

Reine Margot ! Robin ! :aaq: Puis-je aussi partager vos œuvres ?

retraitée a écrit:Robin, puis-je partager sur FB ? Itou pour la pétition, Ycombe ?

C'est fait pour

Robin a écrit:

retraitée a écrit:Robin, puis-je partager sur FB ? Itou pour la pétition, Ycombe ?

No problemo !

(à moins que vous ne vouliez une réponse "parménidienne"

Vol au-dessus d'un (parmé)nide coucou !

Jane a écrit:Moi j'ai macramé je pourrai pas lui rendre hommage.

meirieu m'a cramer !

retraitée a écrit:

Robin a écrit:

retraitée a écrit:Robin, puis-je partager sur FB ? Itou pour la pétition, Ycombe ?

No problemo !

(à moins que vous ne vouliez une réponse "parménidienne"

Vol au-dessus d'un (parmé)nide coucou !

Parmé needs help !

Meirieu : Santo subito !

Je crois qu'ils ont fait une faute à d'hommage.

Hommage par collatéral interposé, ou dommage collatéral ?

Dépêchez-vous de vous inscrire : c'est quasiment complet !

Les organisateurs envisagent même de prévoir une retransmission en direct sur grands écrans à l'extérieur de l'amphithéâtre, pour que les foules enthousiastes puissent assister à l'événement en direct sans perdre un mot de l'hommage vibrant qui sera rendu de manière unanime au Grand Réformateur.

Et le pire... c'est que c'est vrai

Bon, normalement, ces journées permettent toujours l'édition d'actes, mélanges ou varias en l'hommage du grand professeur honoraire qui sera sans doute sous peu émérite. Ceux qui auront raté l'événement pourront donc se jeter avec une impatience non dissimulée sur l'ouvrage indispensable qui naîtra des rencontres fructueuses autour de cette figure sacrée de la pédagogie.

S'il faut s'inscrire avant le 17 octobre et que c'est à ce jour (7 novembre) presque complet, rien de grave.

L'amphi est certes plein, mais on peut encore s'inscrire pour les écrans géants

Les zécrans aussi sont sur inscription ? Ce n'est pas accessible à la foule anonyme, comme le parvis de Saint-Pierre un dimanche pascal ?

Les locaux seront trop petits. Ils voulaient réserver Bellecour, mais Meirieu est un modeste, il se contentera d'une statue à son effigie à la place de celle de Louis XIV.

Revisitons ce cher Apollinaire : Les sept épées

La seconde nommée On bosse
Est un bel arc-en-ciel joyeux
Les dieux s’en servent à leurs noces
Elle a tué trente Mérieu (x)
Et fut douée par Carabosse

« En retraite » est la bonne expression concernant Meirieu plutôt que la correcte « à la retraite ».

John a écrit:L'amphi est certes plein, mais on peut encore s'inscrire pour les écrans géants

C'est pas bientôt fini les provocations ??? :lol:

John a écrit:L'amphi est certes plein, mais on peut encore s'inscrire pour les écrans géants

Y aura distribution de vin chaud ? Parce qu'on a beau être investi de sa mission de pédagogue, on ne s'en caille pas moins les miches, immobiles dans le froid.

Pseudo a écrit:
Y aura distribution de vin chaud ? Parce qu'on a beau être investi de sa mission de pédagogue, on ne s'en caille pas moins les miches, immobiles dans le froid.

On n'a pas froid quand on passe son temps à applaudir !

Paratge a écrit:

Pseudo a écrit:
Y aura distribution de vin chaud ? Parce qu'on a beau être investi de sa mission de pédagogue, on ne s'en caille pas moins les miches, immobiles dans le froid.

On n'a pas froid quand on passe son temps à applaudir !

Oui, désolée.... Je vais faire pénitence pour mon insolence...