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- F.LemoineÉrudit
Je vous renvoie à l'excellent ouvrage d'une orthophoniste qui a une grande expérience de la chose : Colette Ozilou, Dyslexie : une vraie-fausse épidémie.
- VioletEmpereur
Seul un neurologue ou neuro pédiatre peut poser un diagnostic, non ?
- nina67Niveau 5
Les dyslexiques sont de mieux en mieux diagnostiqués, et ça, c'est pas notre job.
Toutes les difficultés ne relèvent pas de la dyslexie, bien sûr.
Mais notre job, c'est d'accompagner ces enfants. Les orthophonistes donnent de très bons conseils d'ailleurs.
C'est sûr, c'est plus de boulot. Quoique, à force, non...
Mais quelle joie de les voir se sentir enfin en confiance, et progresser !
Moi, j'en ai 4 dans une classe. On les a regroupés. C'est gérable ! D'autant que ce qu'on imagine pour les dys sert aussi autres autres élèves en difficulté.
Bref. Il suffit de s'intéresser à la question pour se rendre compte qu'il n'y a ni abus, ni complot orthophonistes-parents...
Sur ce, bonne nuit.
Toutes les difficultés ne relèvent pas de la dyslexie, bien sûr.
Mais notre job, c'est d'accompagner ces enfants. Les orthophonistes donnent de très bons conseils d'ailleurs.
C'est sûr, c'est plus de boulot. Quoique, à force, non...
Mais quelle joie de les voir se sentir enfin en confiance, et progresser !
Moi, j'en ai 4 dans une classe. On les a regroupés. C'est gérable ! D'autant que ce qu'on imagine pour les dys sert aussi autres autres élèves en difficulté.
Bref. Il suffit de s'intéresser à la question pour se rendre compte qu'il n'y a ni abus, ni complot orthophonistes-parents...
Sur ce, bonne nuit.
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"Se donner du mal pour les petites choses, c'est parvenir aux grandes avec le temps"
Beckett, in Molloy
- LoreleiiNeoprof expérimenté
nina67 a écrit:Les dyslexiques sont de mieux en mieux diagnostiqués, et ça, c'est pas notre job.
Toutes les difficultés ne relèvent pas de la dyslexie, bien sûr.
Mais notre job, c'est d'accompagner ces enfants. Les orthophonistes donnent de très bons conseils d'ailleurs.
C'est sûr, c'est plus de boulot. Quoique, à force, non...
Mais quelle joie de les voir se sentir enfin en confiance, et progresser !
Moi, j'en ai 4 dans une classe. On les a regroupés. C'est gérable ! D'autant que ce qu'on imagine pour les dys sert aussi autres autres élèves en difficulté.
Bref. Il suffit de s'intéresser à la question pour se rendre compte qu'il n'y a ni abus, ni complot orthophonistes-parents...
Sur ce, bonne nuit.
Sans aller jusqu'au complot, il y a des abus.
Et les élèves se retrouvent en décalage entre la note du devoir aménagé et le niveau réel; ça crée des drames, des malentendus ....
Et au brevet, beaucoup ne seront pas reconnus dys et seront notés comme les autres.
- RoninMonarque
Violet a écrit:Seul un neurologue ou neuro pédiatre peut poser un diagnostic, non ?
Non un médecin après bilan orthophonique ( de langage ) mais aussi après un bilan sensoriel, une WISC-4 et un examen psychologique clinique. Donc des dyslexiques il y en a peu. Le forum regorge de fils de discussion sur ce sujet.
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- VioletEmpereur
J'ai suivi une formation et j'avais cru comprendre que seul un neurologue ou neuropédiatre pouvait poser le diagnostic, pas un généraliste... (oui, le début du parcours est un bilan orthophonique)
- RoninMonarque
Non un pédopsy ou un médecin de rééducation peuvent aussi le faire, du moment qu'ils ont les éléments précis. Il s'agit d'un diagnostic par exclusion, donc il faut avoir exploré les différentes explications possibles à un retard de lecture supérieur à 18 mois sur la norme, ce qui est rarement fait. Mais Aliceinwonderland et ma pomme avons déjà dû noircir des pages du forum sur ce sujet
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- tetellerivNiveau 5
Un généraliste n'est pas apte à diagnostiquer un dys, mais en effet, en plus du neuropédiatre, un pédopsy ou médecin en rééducation fonctionnelle peut le faire. Ce diagnostic ne peut se faire sans différents bilans réalisés au préalable: bilan neuropsy, orthophoniste, ORL, ophtalmo, orthoptiste pour la dyslexie et dysphasie, à cela se rajoute la psychomotricité et l'ergothérapeute pour la dyspraxie. Un vrai parcours du combattant.
- RoninMonarque
Ah bon ? et que sont les médecins de l'EN ?
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- tetellerivNiveau 5
A mon sens, le médecin scolaire peut faire du dépistage et orienter les familles vers des spécialistes mais pas de diagnostic. C'est comme ça que ça c'est passé pour mon fils. Mais si tu as des doutes, je peux me renseigner
- NormandyxNeoprof expérimenté
Violet a écrit:J'ai suivi une formation et j'avais cru comprendre que seul un neurologue ou neuropédiatre pouvait poser le diagnostic, pas un généraliste... (oui, le début du parcours est un bilan orthophonique)
J'ai l'impression que les pratiques sont très variables d'une région à l'autre, d'une académie à l'autre et même d'une circonscription à l'autre. La tendance générale étant minimisons le problème pour ne pas laisser la place à des demandes de redoublement, de prise en charge extérieure ou d'AVS...
- doublecasquetteEnchanteur
Normandyx a écrit:Violet a écrit:J'ai suivi une formation et j'avais cru comprendre que seul un neurologue ou neuropédiatre pouvait poser le diagnostic, pas un généraliste... (oui, le début du parcours est un bilan orthophonique)
J'ai l'impression que les pratiques sont très variables d'une région à l'autre, d'une académie à l'autre et même d'une circonscription à l'autre. La tendance générale étant minimisons le problème pour ne pas laisser la place à des demandes de redoublement, de prise en charge extérieure ou d'AVS...
La réunion à laquelle j'ai assisté avant-hier m'a donné la même
- JaneMonarque
F.Lemoine a écrit:Jane a écrit:Tout le monde va peut-être me tomber à bras raccourcis sur le paletot, mais je souffre cette année avec une classe de 4° accueillant 8 PAP. D'ailleurs, ce ne sont pas les dys, dans l'absolu qui posent problème, mais les 2 hyperactifs.
Alors oui, intégrons, pas de souci, mais il y a un moment où on ne peut plus intégrer; je comprends la position es parents qui souhaitent à tout prix que leurs gamins soient intégrés dans une école lambda, mais...
1) j'ai 29 élèves, dont deux accrochés aux rideaux malgré la Ritaline;
2) que faire d'un gamin qui: joue avec un compas, fait des tours avec des tubes de colle (avant de les détruire à grands coups de poing), parle à voix haute, refuse de travailler, ne sort pas ses affaires, ne tient pas toujours assis, fait preuve d'une insolence sans limites, peut être violent...
3) que faire de l'autre gamin qui: éclate d'un bon gros rire bien gras toutes les deux secondes,parlehurle sans cesse avec sa voisine, fait des grands moulinets avec les bras, a des hérissons dans le caleçons au point de ne pouvoir rester assis, cumule les insolences.
4) dans cette ambiance on ne peut plus conviviale, mes gentils petits dys (dont 3 avec AVS) tentent tant bien que mal de faire leur travail.
5) tous les redoublants de 4° sont aussi dans cette classe; ambiance, ambiance.
Voilà, vive les PAP. Au milieu de tout ça, j'ai des gentils petits qui tentent bien que mal de travailler, d'attraper au vol un pauvre mot qui sort de la bouche des profs et arrive miraculeusement à leurs oreilles. Alors oui, intégrons les PAP, mais n'oublions pas les autres élèves.
Franchement Jane, cette situation s'est déjà produite dans mon petit collège, et ça n'a pas fait un pli : nous avons exigé l'exclusion des élèves qui empêchaient les autres de travailler (il faut choisir), c'est allé jusqu'au bras de fer, la menace de grève et nous avons obtenu gain de cause. Si des élèves ne peuvent pas se comporter comme des élèves, quelle qu'en soit la cause, ce ne sont pas des élèves, et il faut privilégier les autres (pourquoi les mettre en échec ?). A l'institution de régler ces problèmes : vous ne pouvez pas sacrifier 27 élèves !
Au bout de 4 mois de cours, ma 4° semble enfin matée. Paraît qu'avec certains de mes collègues, c'est malheureusement toujours l'enfer. Un des PAP (très lourd handicap) a été mis sous traitement médicamenteux à cause des angoisses que le climat de la classe générait. Nous avons eu un cas de harcèlement. Y en a un qui a tenté de me cracher dessus en cours de trimestre, mais il n'a même pas été convoqué ni sanctionné malgré le rapport que j'ai rédigé et l'insistance dont j'ai fait preuve auprès de mon administration. Aucune exclusion dans la classe.
Aujourd'hui, donc, disais-je, c'est apaisé dans mes cours; je peux enfin les faire bosser, même si je sais qu'on est dans un équilibre précaire et fragile, mais chaque cours qui passe est une victoire; mes hyperactifs s'hyperactivent toujours, mais avec le sourire; mes 2 PAP pénibles semblent investis (c'est tout jeune néanmoins, je ne parierais pas sur l'avenir concernant ces deux-là), mes PAP sérieux continuent de bosser.
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"Il n'est pas une vérité qui ne porte avec elle son amertume." (A. Camus)
- RoninMonarque
tetelleriv a écrit:A mon sens, le médecin scolaire peut faire du dépistage et orienter les familles vers des spécialistes mais pas de diagnostic. Ce comme ça que ça c'est passé pour mon fils. Mais si tu as des doutes, je peux me renseigner
C'est gentil, je n'ai pas trop de doutes, je travaille à l'hôpital avec le centre référent sur les troubles des apprentissages... :lol:
- Roumégueur IerÉrudit
Pour les Dys-, un site à connaître :
https://sites.google.com/site/dixsurdys/
https://sites.google.com/site/dixsurdys/
- tetellerivNiveau 5
Ronin a écrit:tetelleriv a écrit:A mon sens, le médecin scolaire peut faire du dépistage et orienter les familles vers des spécialistes mais pas de diagnostic. Ce comme ça que ça c'est passé pour mon fils. Mais si tu as des doutes, je peux me renseigner
C'est gentil, je n'ai pas trop de doutes, je travaille à l'hôpital avec le centre référent sur les troubles des apprentissages... :lol:
Tu es médecin scolaire Ronin? Donc tu dis qu'un médecin scolaire est apte à poser un diagnostic?
- F.LemoineÉrudit
Roumégueur Ier a écrit:Pour les Dys-, un site à connaître :
https://sites.google.com/site/dixsurdys/
Merci beaucoup !
- RoninMonarque
tetelleriv a écrit:Ronin a écrit:tetelleriv a écrit:A mon sens, le médecin scolaire peut faire du dépistage et orienter les familles vers des spécialistes mais pas de diagnostic. Ce comme ça que ça c'est passé pour mon fils. Mais si tu as des doutes, je peux me renseigner
C'est gentil, je n'ai pas trop de doutes, je travaille à l'hôpital avec le centre référent sur les troubles des apprentissages... :lol:
Tu es médecin scolaire Ronin? Donc tu dis qu'un médecin scolaire est apte à poser un diagnostic?
Non, je bosse avec eux, je suis PE spécialisé. Et normalement, un médecin, même non neurologue et non psy, par exemple un médecin scolaire, c'est à dire un généraliste ou un pédiatre mais qui s'intéresse à ces questions et y a été formé ou se documente correctement, est capable de poser le diagnostic s'il a les bilans en main. Mais pour ça il faut avoir tous les bilans, ce qui est rare, et être un minimum formé, ce qui est rare aussi chez les médecins scolaires autour de moi. De fait, ce sont surtout les psys qui s'intéressent à ces questions. Entre autre parce qu'ils travaillent quotidiennement avec les psychologues cliniciens, les neuropsycho et les orthophonistes. C'est plus une question de circonstances ( avoir une équipe complète autour de soi et s'y intéresser ) qu'une question de "titre".
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