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- William FosterExpert
Pourquoi j'ai l'impression qu'il manque une apostrophe dans cette question ?Armide a écrit:Bouillon de culture dont nous sommes les pivots ?
- phil(...)Niveau 10
Bien vu Bernard!
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Un peu comme si on se rasait. On est tout doux, on sent bon...
- RendashBon génie
Luigi_B a écrit:Robert Die (PEEP) a écrit:Le prof de maths pourrait très bien assurer un cours de remplacement en SVT ou en chimie : il y a une certaine polyvalence à organiser.
PS : Ce parent a organisé, en recrutant une étudiante, trois jours de cours de maths pour une dizaine d'élèves chez lui.
http://rmc.bfmtv.com/mediaplayer/video/absenteisme-des-profs-jusqu-a-10-000-jours-de-classes-perdus-selon-la-fcpe-768937.html
Il a une drôle de façon de présenter les choses : à l'entendre, il a "fait cours pendant trois jours à des élèves de sixième dans son salon". Il précise quelques secondes plus tard qu'il a "fait des photocopies pour les transmettre à une étudiante". (Bon en réécoutant, il explique qu'il a "organisé" ces cours), OK).
Et sa connaissance du système est exceptionnelle : "les vacataires sont certainement payés plus que les profs normals (sic)"
- RendashBon génie
Daphné a écrit:Les profs normals ?? Sans déc
Pour être honnête, je précise qu'il se reprend immédiatement. Mais c'est plus visible (...audible) pour le péquin moyen que sa sortie sur le "prof de maths qui peut assurer des cours de SVT ou de chimie".
- amourExpert
dita a écrit:amour a écrit:Handsome Devil a écrit:Luigi_B a écrit:Oui ça me rappelle la prose de l'iFRAP (repris par "Challenges") :
D'un département à l'autre, le taux d'absentéisme pour maladie ou maternité...
Pour moi ce n'est pas choquant dans la mesure où dans les deux cas ce sont des absences qui se répercutent sur l'organisation du travail et le service offert au public, en particulier si le risque d'absence n'est pas géré correctement par les dirigeants (remplacements prévus, répartition des tâches avec le personnel restant, etc).
Il ne faut pas voir un dénigrement systématique partout.
Comme cela a été noté, la formulation du titre est un dénigrement, même si je vous rejoins sur la gestion. Il me semble que les journalistes devraient d'ailleurs, pour faire bonne mesure, se pencher sur le "management" sauvage à l'EN. De plus en plus de professeurs titulaires absents pour raison médicale subissent de la part de leur hiérarchie et plus particulièrement de la part de leur CDE, des pressions qui dans une entreprise privée, aboutiraient très vite à de lourdes (enfin, lourdes, pour encore quelques temps je l'espère ) sanctions aux prud'hommes. Les chefs d'établissements sont appelés à jouer aux managers, mais sont de mauvais managers sans expérience qui n'hésitent pas à outrepasser leurs droits, voire les connaissent mal.
Qu'ont fait les CDE ? Téléphoné aux collègues malades ?
Oui, Dita, non seulement certains CDE téléphonent aux collègues malades mais parfois ils leur demandent plus ou moins poliment de reprendre le plus vite possible, mettent en avant l'agacement des parents, font pression sur les collègues de même matière déjà débordés pour prendre des heures sup de ci, de là, ce qui ne manque pas de détériorer l'ambiance de travail, demandent même parfois au professeur absent de "recommander" une personne pour le remplacer, et ça, c'est seulement pour les arrêts de travail courts ou de moyenne durée...
- PaddyHabitué du forum
Luigi_B a écrit:Robert Die (PEEP) a écrit:Le prof de maths pourrait très bien assurer un cours de remplacement en SVT ou en chimie : il y a une certaine polyvalence à organiser.
PS : Ce parent a organisé, en recrutant une étudiante, trois jours de cours de maths pour une dizaine d'élèves chez lui.
http://rmc.bfmtv.com/mediaplayer/video/absenteisme-des-profs-jusqu-a-10-000-jours-de-classes-perdus-selon-la-fcpe-768937.html
RMC info c'est radio "café du commerce" et son pendant télé est BFMTV. Tout ce qui peut s'y raconter est pris pour argent comptant, c'est pitoyable.
Et nous derrière, il faut leur apprendre à être critique.
- ditaNeoprof expérimenté
amour a écrit:dita a écrit:amour a écrit:Handsome Devil a écrit:
Pour moi ce n'est pas choquant dans la mesure où dans les deux cas ce sont des absences qui se répercutent sur l'organisation du travail et le service offert au public, en particulier si le risque d'absence n'est pas géré correctement par les dirigeants (remplacements prévus, répartition des tâches avec le personnel restant, etc).
Il ne faut pas voir un dénigrement systématique partout.
Comme cela a été noté, la formulation du titre est un dénigrement, même si je vous rejoins sur la gestion. Il me semble que les journalistes devraient d'ailleurs, pour faire bonne mesure, se pencher sur le "management" sauvage à l'EN. De plus en plus de professeurs titulaires absents pour raison médicale subissent de la part de leur hiérarchie et plus particulièrement de la part de leur CDE, des pressions qui dans une entreprise privée, aboutiraient très vite à de lourdes (enfin, lourdes, pour encore quelques temps je l'espère ) sanctions aux prud'hommes. Les chefs d'établissements sont appelés à jouer aux managers, mais sont de mauvais managers sans expérience qui n'hésitent pas à outrepasser leurs droits, voire les connaissent mal.
Qu'ont fait les CDE ? Téléphoné aux collègues malades ?
Oui, Dita, non seulement certains CDE téléphonent aux collègues malades mais parfois ils leur demandent plus ou moins poliment de reprendre le plus vite possible, mettent en avant l'agacement des parents, font pression sur les collègues de même matière déjà débordés pour prendre des heures sup de ci, de là, ce qui ne manque pas de détériorer l'ambiance de travail, demandent même parfois au professeur absent de "recommander" une personne pour le remplacer, et ça, c'est seulement pour les arrêts de travail courts ou de moyenne durée...
Donc, ne pas répondre au téléphone quand on est malade. Filtrer avec le répondeur. C'est terrifiant, ce que tu écris.
- BalthamosDoyen
Dita, j'ai eu le droit à des commentaires franchement déplacés lors de mon dernier congé maladie.
J'en prends jamais mais j'ai enchaîné grippe puis gastro donc deux arrêts.
La secrétaire puis le chef m'ont fait des réflexions du style "quand on est malade, on est malade même le week end" (grippe première semaine, gastro l'autre...) ou encore "et ca sera quoi la semaine prochaine?"? Enfin le chef m'a proposé de rattraper. Je lui ai ri au nez.
Mais comme quoi, la hiérarchie peut faire pression et ce n'est absolument pas normal.
J'en prends jamais mais j'ai enchaîné grippe puis gastro donc deux arrêts.
La secrétaire puis le chef m'ont fait des réflexions du style "quand on est malade, on est malade même le week end" (grippe première semaine, gastro l'autre...) ou encore "et ca sera quoi la semaine prochaine?"? Enfin le chef m'a proposé de rattraper. Je lui ai ri au nez.
Mais comme quoi, la hiérarchie peut faire pression et ce n'est absolument pas normal.
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- Spoiler:
- Shere KhanNiveau 10
dita a écrit:amour a écrit:dita a écrit:amour a écrit:
Comme cela a été noté, la formulation du titre est un dénigrement, même si je vous rejoins sur la gestion. Il me semble que les journalistes devraient d'ailleurs, pour faire bonne mesure, se pencher sur le "management" sauvage à l'EN. De plus en plus de professeurs titulaires absents pour raison médicale subissent de la part de leur hiérarchie et plus particulièrement de la part de leur CDE, des pressions qui dans une entreprise privée, aboutiraient très vite à de lourdes (enfin, lourdes, pour encore quelques temps je l'espère ) sanctions aux prud'hommes. Les chefs d'établissements sont appelés à jouer aux managers, mais sont de mauvais managers sans expérience qui n'hésitent pas à outrepasser leurs droits, voire les connaissent mal.
Qu'ont fait les CDE ? Téléphoné aux collègues malades ?
Oui, Dita, non seulement certains CDE téléphonent aux collègues malades mais parfois ils leur demandent plus ou moins poliment de reprendre le plus vite possible, mettent en avant l'agacement des parents, font pression sur les collègues de même matière déjà débordés pour prendre des heures sup de ci, de là, ce qui ne manque pas de détériorer l'ambiance de travail, demandent même parfois au professeur absent de "recommander" une personne pour le remplacer, et ça, c'est seulement pour les arrêts de travail courts ou de moyenne durée...
Donc, ne pas répondre au téléphone quand on est malade. Filtrer avec le répondeur. C'est terrifiant, ce que tu écris.
"non seulement certains CDE téléphonent aux collègues malades"
Dites, les copains, ça, c'est considéré comme une FAUTE PROFESSIONNELLE GRAVE. Renseignez-vous auprès de votre médecin ou d'un syndicat digne de ce nom, il vous expliquera, vous pouvez boire du petit lait.
- ZenxyaGrand sage
Pendant un arrêt maladie, ma PA m'avait envoyé par la poste les copies du bac blanc, avec un petit mot me disant que ce n'était pas pressé mais .... , j'avais bien compris que si je pouvais le faire avant la fin de l'AM et transmettre les notes, ça ne serait pas plus mal.
Je l'avais très mal pris.
Je l'avais très mal pris.
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Soyez résolus à ne plus servir, et vous voilà libres - La Boétie
La folie c’est faire toujours la même chose et s’attendre à un résultat différent - Albert Einstein
L'École est le lieu où l'on va s'instruire de ce que l'on ignore ou de ce que l'on sait mal pour pouvoir, le moment venu, se passer de maître - Jacques Muglioni
- amourExpert
Zenxya a écrit:Pendant un arrêt maladie, ma PA m'avait envoyé par la poste les copies du bac blanc, avec un petit mot me disant que ce n'était pas pressé mais .... , j'avais bien compris que si je pouvais le faire avant la fin de l'AM et transmettre les notes, ça ne serait pas plus mal.
Je l'avais très mal pris.
Dans pareil cas je conseillerais de répondre par la même voie, c'est à dire par la poste, éventuellement avec A/R. (meuh non, ça n'est pas un manque de "révérence" vis à vis du PA, c'est pour être sûr que les copies, retournées à l'expéditeur arrivent à bon port ) en précisant dans la petite note polie qui accompagne la date précise de demande de correction. Faut pas pousser.
- leskhalNiveau 9
Il m'est arrivé de remplacer un collègue quelques heures pour cause de congé parental, en étant prévenu quelques jours à l'avance.
J'ai été payé en HSE, certes avec 6 mois de retard, mais ce fut payé.
Il faut en profiter, ça risque donc de ne plus durer :shock:
J'ai été payé en HSE, certes avec 6 mois de retard, mais ce fut payé.
Il faut en profiter, ça risque donc de ne plus durer :shock:
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- ditaNeoprof expérimenté
Ca fait peur, ce que vous écrivez, sur les CDE.
- HerrelisGrand sage
Lors de ma première année, j'avais des 6ème et c'était encore la belle époque des évaluations. J'ai fait une fausse couche qui s'est terminée en hémorragie au travail et évacuation en ambulance, le tout devant les élèves, les collègues, le principal... j'ai été arrêtée une semaine... on m'a apporté chez moi les livrets à corriger en me signalant qu'on viendrait les chercher, toujours chez moi, deux jours plus tard. Bah vi, je n'avais rien d'autre à faire, on s'en doute .Zenxya a écrit:Pendant un arrêt maladie, ma PA m'avait envoyé par la poste les copies du bac blanc, avec un petit mot me disant que ce n'était pas pressé mais .... , j'avais bien compris que si je pouvais le faire avant la fin de l'AM et transmettre les notes, ça ne serait pas plus mal.
Je l'avais très mal pris.
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Han : "Comment on s'en sort?" Luke : "comme d'habitude." Han : "Si mal que ça?!!" Le Retour du Jedi
"Drowned in moonlight, strangled by her own bra." -Carrie Fisher- 1956-2016 - See you space momma.
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- DaphnéDemi-dieu
Herrelis a écrit:Lors de ma première année, j'avais des 6ème et c'était encore la belle époque des évaluations. J'ai fait une fausse couche qui s'est terminée en hémorragie au travail et évacuation en ambulance, le tout devant les élèves, les collègues, le principal... j'ai été arrêtée une semaine... on m'a apporté chez moi les livrets à corriger en me signalant qu'on viendrait les chercher, toujours chez moi, deux jours plus tard. Bah vi, je n'avais rien d'autre à faire, on s'en doute .Zenxya a écrit:Pendant un arrêt maladie, ma PA m'avait envoyé par la poste les copies du bac blanc, avec un petit mot me disant que ce n'était pas pressé mais .... , j'avais bien compris que si je pouvais le faire avant la fin de l'AM et transmettre les notes, ça ne serait pas plus mal.
Je l'avais très mal pris.
C'est indécent et.............................. parfaitement illégal !
- JaneMonarque
Quant à moi, on m'a demandé de corriger des copies, de remplir les bulletins, et pourquoi pas, de venir aux conseils de classes si je le voulais bien pendant mon congé maternité sous prétexte que la remplaçante ne connaissait pas bien les classes :shock:
Dans le même ordre d'idée, le CDE (le même) avait demandé à une collègue les coordonnées téléphoniques du médecin qui devait l'opérer pendant le brevet blanc, parce que "la date de l'opération tombait vraiment mal" et qu'elle n'allait pas pouvoir corriger (ma collègue devait subir une ablation du sein en raison d'un cancer).
Dans le même ordre d'idée, le CDE (le même) avait demandé à une collègue les coordonnées téléphoniques du médecin qui devait l'opérer pendant le brevet blanc, parce que "la date de l'opération tombait vraiment mal" et qu'elle n'allait pas pouvoir corriger (ma collègue devait subir une ablation du sein en raison d'un cancer).
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"Il n'est pas une vérité qui ne porte avec elle son amertume." (A. Camus)
- JPhMMDemi-dieu
Mais quelle horreur !Jane a écrit:Dans le même ordre d'idée, le CDE (le même) avait demandé à une collègue les coordonnées téléphoniques du médecin qui devait l'opérer pendant le brevet blanc, parce que "la date de l'opération tombait vraiment mal" et qu'elle n'allait pas pouvoir corriger (ma collègue devait subir une ablation du sein en raison d'un cancer).
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- JaneMonarque
JPhMM a écrit:Mais quelle horreur !Jane a écrit:Dans le même ordre d'idée, le CDE (le même) avait demandé à une collègue les coordonnées téléphoniques du médecin qui devait l'opérer pendant le brevet blanc, parce que "la date de l'opération tombait vraiment mal" et qu'elle n'allait pas pouvoir corriger (ma collègue devait subir une ablation du sein en raison d'un cancer).
Grande classe, n'est-ce pas ? De mon côté (toujours le même CDE), je devais subir une opération bénigne (mais fonctionnelle, nécessitant une mise au repos d'environ 3 semaines); je préviens donc l'établissement. Eh on on m'a collé un contrôle médical bien que j'aie fourni le bulletin d'hospitalisation qu'on m'avais remis. Le médecin qui m'avait contrôlée était dans une colère noire; il s'était plaint de l'EN en général et de ce CDE en particulier qui lui faisait perdre un temps précieux puisque dans la majorité des cas, les contrôles étaient injustifiés.
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"Il n'est pas une vérité qui ne porte avec elle son amertume." (A. Camus)
- PouceNiveau 9
Je suis actuellement en arrêt de travail (décès dramatique dans la famille de mon mari dont je ne souhaite pas parler ici). Le principal de mon établissement 2 ( parfaitement au courant de la situation et présent aux obsèques), vient de me téléphoner sur le fixe et sur le portable ( je n'ai pas répondu) et de m'envoyer un mail me demandant de saisir les appréciations pour ce soir.
Je suis en colère qu'il ait osé me demander cela. Je ne vais même pas répondre à son mail.
Je suis en colère qu'il ait osé me demander cela. Je ne vais même pas répondre à son mail.
- Reine MargotDemi-dieu
Certains CDE ont vraiment un comportement indécent, et illégal qui plus est. La seule réponse (si on en donne une, le silence du mépris peut suffire) serait de dire : "j'ai un arrêt maladie, je ne travaille pas pendant mes arrêts maladie".
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- User5899Demi-dieu
JPhMM a écrit:Que les réunions et formations fussent comptées comme absences m'inspirerait à utiliser des qualificatifs violemment peu amènes pour désigner les responsables de cette étude.
- RendashBon génie
C'est à vomir. Mais tu ne consultes pas tes mails pro pendant ton arrêt, donc tu ne peux pas répondre.
Condoléances, Pouce
Condoléances, Pouce
- User5899Demi-dieu
Le bulletin d'hospitalisation n'est pas accepté, en tout cas au rectorat de Besançon. Il faut un arrêt de travail en bonne et due forme. Comme si, hospitalisé, on n'avait que ce souci en tête...Jane a écrit:JPhMM a écrit:Mais quelle horreur !Jane a écrit:Dans le même ordre d'idée, le CDE (le même) avait demandé à une collègue les coordonnées téléphoniques du médecin qui devait l'opérer pendant le brevet blanc, parce que "la date de l'opération tombait vraiment mal" et qu'elle n'allait pas pouvoir corriger (ma collègue devait subir une ablation du sein en raison d'un cancer).
Grande classe, n'est-ce pas ? De mon côté (toujours le même CDE), je devais subir une opération bénigne (mais fonctionnelle, nécessitant une mise au repos d'environ 3 semaines); je préviens donc l'établissement. Eh on on m'a collé un contrôle médical bien que j'aie fourni le bulletin d'hospitalisation qu'on m'avais remis. Le médecin qui m'avait contrôlée était dans une colère noire; il s'était plaint de l'EN en général et de ce CDE en particulier qui lui faisait perdre un temps précieux puisque dans la majorité des cas, les contrôles étaient injustifiés.
- User5899Demi-dieu
La grande classe...Herrelis a écrit:Lors de ma première année, j'avais des 6ème et c'était encore la belle époque des évaluations. J'ai fait une fausse couche qui s'est terminée en hémorragie au travail et évacuation en ambulance, le tout devant les élèves, les collègues, le principal... j'ai été arrêtée une semaine... on m'a apporté chez moi les livrets à corriger en me signalant qu'on viendrait les chercher, toujours chez moi, deux jours plus tard. Bah vi, je n'avais rien d'autre à faire, on s'en doute .Zenxya a écrit:Pendant un arrêt maladie, ma PA m'avait envoyé par la poste les copies du bac blanc, avec un petit mot me disant que ce n'était pas pressé mais .... , j'avais bien compris que si je pouvais le faire avant la fin de l'AM et transmettre les notes, ça ne serait pas plus mal.
Je l'avais très mal pris.
Ah, les livrets d'évaluation en septembre
Je me rappelle l'année où j'avais dit à mon PA : "Vous allez rire, figurez-vous que je les ai brûlés par accident", et le long fou rire qui nous avait saisis :lol!:
Comme quoi, autre établissement, autre politique et autre regard...
Les chefs doivent avoir un problème avec le mot "arrêt" dans "arrêt de travail", ou alors ils sont idiots ? Je n'ose y croire
- JaneMonarque
Cripure a écrit:Le bulletin d'hospitalisation n'est pas accepté, en tout cas au rectorat de Besançon. Il faut un arrêt de travail en bonne et due forme. Comme si, hospitalisé, on n'avait que ce souci en tête...Jane a écrit:JPhMM a écrit:Mais quelle horreur !Jane a écrit:Dans le même ordre d'idée, le CDE (le même) avait demandé à une collègue les coordonnées téléphoniques du médecin qui devait l'opérer pendant le brevet blanc, parce que "la date de l'opération tombait vraiment mal" et qu'elle n'allait pas pouvoir corriger (ma collègue devait subir une ablation du sein en raison d'un cancer).
Grande classe, n'est-ce pas ? De mon côté (toujours le même CDE), je devais subir une opération bénigne (mais fonctionnelle, nécessitant une mise au repos d'environ 3 semaines); je préviens donc l'établissement. Eh on on m'a collé un contrôle médical bien que j'aie fourni le bulletin d'hospitalisation qu'on m'avais remis. Le médecin qui m'avait contrôlée était dans une colère noire; il s'était plaint de l'EN en général et de ce CDE en particulier qui lui faisait perdre un temps précieux puisque dans la majorité des cas, les contrôles étaient injustifiés.
J'avais fourni les deux. Le CDE croyait ferme à un arrêt de complaisance (je sortais de congé maternité; l'opération avait dû être retardée en raison de la grossesse et de l'arrivée du nourrisson qui me demandait, de fait, mes deux bras et mes deux jambes).
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"Il n'est pas une vérité qui ne porte avec elle son amertume." (A. Camus)
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