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- RendashBon génie
Quelle foutaise. Alors même qu'être au point scientifiquement parlant a quand même un côté ach'ment rassurant pour un jeune prof, "on" voudrait encore diminuer ça?
Et quand je dis "être au point"... En tout cas en histoire-géo, il y a des points des programmes de collège que je ne maîtrise pas, et que je dois bosser avant de préparer la séquence. Sympa pour se sentir légitime face à une classe.
Si décrocher une licence garantissait un haut niveau d'expertise dans sa/ses disciplines, ça se saurait, je pense. Heureusement que ma fac en a conscience et organise des approfondissements scientifiques de points du programme scolaire!
Et quand je dis "être au point"... En tout cas en histoire-géo, il y a des points des programmes de collège que je ne maîtrise pas, et que je dois bosser avant de préparer la séquence. Sympa pour se sentir légitime face à une classe.
Si décrocher une licence garantissait un haut niveau d'expertise dans sa/ses disciplines, ça se saurait, je pense. Heureusement que ma fac en a conscience et organise des approfondissements scientifiques de points du programme scolaire!
- RobinFidèle du forum
SNPDEN = volonté de puissance + démagogie.
Combien d'entre eux ont le CAPES ou l'Agrég. ? Ils sont très discrets sur le sujet et pour cause. Je peux bien en parler maintenant (je suis à la retraite depuis 5 ans et je ne suis plus soumis à l'obligation de réserve) : j'ai passé (et obtenu) le concours de perdir. en 93 et je me souviens très bien de la mise en condition pendant le stage de formation : vous devez oublier que vous avez été profs, vous devez vous habiller autrement, etc.
Et déjà le discours dominant (celui du SNPDEN) minimisant les savoirs, sur les "gamins" (cette expression m'exaspère, autant qu'elle exaspère Alain Fienkelkraut). Une secte et une secte qui est l'une des principales responsables (courroie de transmission), à quelques exception près, du déclin. Une médiocratie autosatisfaite.
Et dire que la solution des politiciens est de leur donner plus de pouvoirs.
Combien d'entre eux ont le CAPES ou l'Agrég. ? Ils sont très discrets sur le sujet et pour cause. Je peux bien en parler maintenant (je suis à la retraite depuis 5 ans et je ne suis plus soumis à l'obligation de réserve) : j'ai passé (et obtenu) le concours de perdir. en 93 et je me souviens très bien de la mise en condition pendant le stage de formation : vous devez oublier que vous avez été profs, vous devez vous habiller autrement, etc.
Et déjà le discours dominant (celui du SNPDEN) minimisant les savoirs, sur les "gamins" (cette expression m'exaspère, autant qu'elle exaspère Alain Fienkelkraut). Une secte et une secte qui est l'une des principales responsables (courroie de transmission), à quelques exception près, du déclin. Une médiocratie autosatisfaite.
Et dire que la solution des politiciens est de leur donner plus de pouvoirs.
- IphigénieProphète
Y a plus qu'à faire lire au SNPDEN le rapport sur le Capes de lettres: il y a parfois de ces carambolages frappants entre les fils de Néoprofs
:lol!: :lol!:
:lol!: :lol!:
- SchéhérazadeNiveau 10
Le capes a donc des exigences disciplinaires inutiles?
Imaginons carrément que les concours soient supprimés et que le chef d'établissement ait seul la responsabilité de recruter des professeurs parmi ceux qui auront un M2, qui sera jugé une garantie suffisante de niveau. Comme il y a de toute façon une pénurie durable de candidats, le chef d'établissement recrutera qui il pourra, comme il pourra, ne pouvant guère objectivement départager deux candidats ayant un M2 de telle discipline, à supposer même qu'il y ait même deux candidats, et même un seul. Quand les parents monteront au créneau pour protester parce que le professeur donne des polycopiés bourrés de fautes d'orthographe ou fait beaucoup de fautes de calcul, c'est le chef d'établissement qui sera incriminé, les parents l'accuseront d'avoir manqué de discernement dans le choix de ses recrues. Si personne ne se présente pour enseigner, il sera également responsable: il ne se sera pas suffisamment démené!
Donner des responsabilités aux chefs d'établissement dans un tel contexte, c'est les exposer à servir de fusible: la vindicte des parents s'exercera contre eux, non contre le ministère. La présence de concours et de jurys exigeants est une protection pour les élèves, et in fine pour les chefs d'établissement eux-mêmes.
La position de ce syndicat expose déjà les chefs d'établissement à des difficultés supplémentaires en incitant les jurys à recruter pour toute une carrière des professeurs qui n'ont pas le niveau requis, parce que les chefs d'établissement devront gérer les conséquences de leur incompétence.
Imaginons carrément que les concours soient supprimés et que le chef d'établissement ait seul la responsabilité de recruter des professeurs parmi ceux qui auront un M2, qui sera jugé une garantie suffisante de niveau. Comme il y a de toute façon une pénurie durable de candidats, le chef d'établissement recrutera qui il pourra, comme il pourra, ne pouvant guère objectivement départager deux candidats ayant un M2 de telle discipline, à supposer même qu'il y ait même deux candidats, et même un seul. Quand les parents monteront au créneau pour protester parce que le professeur donne des polycopiés bourrés de fautes d'orthographe ou fait beaucoup de fautes de calcul, c'est le chef d'établissement qui sera incriminé, les parents l'accuseront d'avoir manqué de discernement dans le choix de ses recrues. Si personne ne se présente pour enseigner, il sera également responsable: il ne se sera pas suffisamment démené!
Donner des responsabilités aux chefs d'établissement dans un tel contexte, c'est les exposer à servir de fusible: la vindicte des parents s'exercera contre eux, non contre le ministère. La présence de concours et de jurys exigeants est une protection pour les élèves, et in fine pour les chefs d'établissement eux-mêmes.
La position de ce syndicat expose déjà les chefs d'établissement à des difficultés supplémentaires en incitant les jurys à recruter pour toute une carrière des professeurs qui n'ont pas le niveau requis, parce que les chefs d'établissement devront gérer les conséquences de leur incompétence.
- e-WandererGrand sage
Je n'ai pas lu ce monument d'anthologie, mais si apprécies le genre, je te conseille le Petit Chaperon Rouge en langage militaire (à la suite du mode d'emploi) :Daphné a écrit:Gryphe a écrit:Quand je pense que ça a failli être un topic sérieux. :lol:
Moi aussi je finis par être écroulée devant mon écran :lol!:
Ça ma rappelle le post de John il y a quelques années, qui avait "modernisé" une page de La Princesse de Clèves ! Génial
http://v.tomeno2.free.fr/blagues/armee.htm
- BientôtlesudFidèle du forum
J'aimerais bien avoir l'avis du SNPDEN sur cela :
https://www.neoprofs.org/t82372-90-minutes-pour-devenir-prof
https://www.neoprofs.org/t82372-90-minutes-pour-devenir-prof
- Maria TéguyNiveau 6
Robin a écrit:SNPDEN = volonté de puissance + démagogie.
Combien d'entre eux ont le CAPES ou l'Agrég. ? Ils sont très discrets sur le sujet et pour cause. Je peux bien en parler maintenant (je suis à la retraite depuis 5 ans et je ne suis plus soumis à l'obligation de réserve) : j'ai passé (et obtenu) le concours de perdir. en 93 et je me souviens très bien de la mise en condition pendant le stage de formation : vous devez oublier que vous avez été profs, vous devez vous habiller autrement, etc.
Et déjà le discours dominant (celui du SNPDEN) minimisant les savoirs, sur les "gamins" (cette expression m'exaspère, autant qu'elle exaspère Alain Fienkelkraut). Une secte et une secte qui est l'une des principales responsables (courroie de transmission), à quelques exception près, du déclin. Une médiocratie autosatisfaite.
Et dire que la solution des politiciens est de leur donner plus de pouvoirs.
Bien résumé !
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Il est nuisible au développement de l'art et de la science d'imposer par des mesures administratives un style particulier d'art ou une école de pensée à l'exclusion d'une autre.
- stephaneNiveau 5
Hmm j'ai lu vos réactions enflammées et ne me reconnais pas parmi celles-ci.
Dans une autre vie j'étais prof de technologie (matière uniquement enseignée en collège). Et chose drôle, peu importait le domaine du diplôme pour s'inscrire au capet de technologie. Du coup nos profils étaient très variés. Et je suis désolé mais jamais je n'ai pu apprendre, que ce soit en licence ou à l'iufm ce qui allait me permettre d'enseigner le contenu de ma discipline à mes élèves. En revanche l'expérience très formatrice d'un collègue lors de mon année de néo-titulaire m'a été très précieuse. Et tout ce que j'ai pu apprendre en parcours post bac ne m'a sincèrement rien appris pour enseigner. Après on me dira que c'est une sous-matière ... Peu importe. J'ai toujours pensé qu'il valait mieux donner envie à un élève pour qu'un jour il veuille apprendre combien font 2+2 (c'est une image),quitte à ne pas coller aux programmes, que de lui faire à tout prix apprendre combien font 2+2.
Tout cela pour dire que (et je ne généralise pas mais j'expose juste mon expérience) la finalité du diplôme ne fait pas tout, selon moi. Comme certains le disaient, peut-être qu'une revalorisation des salaires permettraient à ceux qui ont la vocation d'enseigner dans des conditions qui se dégradent seraient plus nombreux.
L'histoire du "oui mais un prof peut enseigner jusqu'au BTS donc il faut qu'on soit formés" est un faux argument. Cela démontre bien qu'il y a un problème sur le concours de recrutement lui-même. L'agrégation n'était elle pas une façon de "séparer" les profs de collège et les profs de lycée ? Peut-être fais-je un amalgame mais franchement la crise des vocations ne vient-elle pas de cette surformation universitaire par rapport à des besoins d'élèves qui doivent être de plus en plus concrets ?
J'irai même plus loin, pourquoi chaque matière doit-elle avoir le même niveau d'exigence ? Pourquoi un professeur de français serait-il rémunéré au même niveau qu'un professeur de technologie ? Je le dis d'autant plus sereinement que ma conjointe est prof de français. Je suis désolé mais il n'y a aucun rapport, que ce soit en termes d'études et de travail au quotidien entre ces deux disciplines. Regardez un peu les convocations des profs de français à toutes les réunions dans votre bahut par rapport à celles des profs de techno.
Voila, ce ne sont que quelques avis jetés peut être de manière brouillonne. Je suis volontiers ouvert à un débat ou des contre-arguments mais ne suis pas là pour me faire envoyer balader
Merci pour vos avis (edit : je ne défends les idées d'aucun syndicat que je n'ai pas l'habitude de fréquenter)
Dans une autre vie j'étais prof de technologie (matière uniquement enseignée en collège). Et chose drôle, peu importait le domaine du diplôme pour s'inscrire au capet de technologie. Du coup nos profils étaient très variés. Et je suis désolé mais jamais je n'ai pu apprendre, que ce soit en licence ou à l'iufm ce qui allait me permettre d'enseigner le contenu de ma discipline à mes élèves. En revanche l'expérience très formatrice d'un collègue lors de mon année de néo-titulaire m'a été très précieuse. Et tout ce que j'ai pu apprendre en parcours post bac ne m'a sincèrement rien appris pour enseigner. Après on me dira que c'est une sous-matière ... Peu importe. J'ai toujours pensé qu'il valait mieux donner envie à un élève pour qu'un jour il veuille apprendre combien font 2+2 (c'est une image),quitte à ne pas coller aux programmes, que de lui faire à tout prix apprendre combien font 2+2.
Tout cela pour dire que (et je ne généralise pas mais j'expose juste mon expérience) la finalité du diplôme ne fait pas tout, selon moi. Comme certains le disaient, peut-être qu'une revalorisation des salaires permettraient à ceux qui ont la vocation d'enseigner dans des conditions qui se dégradent seraient plus nombreux.
L'histoire du "oui mais un prof peut enseigner jusqu'au BTS donc il faut qu'on soit formés" est un faux argument. Cela démontre bien qu'il y a un problème sur le concours de recrutement lui-même. L'agrégation n'était elle pas une façon de "séparer" les profs de collège et les profs de lycée ? Peut-être fais-je un amalgame mais franchement la crise des vocations ne vient-elle pas de cette surformation universitaire par rapport à des besoins d'élèves qui doivent être de plus en plus concrets ?
J'irai même plus loin, pourquoi chaque matière doit-elle avoir le même niveau d'exigence ? Pourquoi un professeur de français serait-il rémunéré au même niveau qu'un professeur de technologie ? Je le dis d'autant plus sereinement que ma conjointe est prof de français. Je suis désolé mais il n'y a aucun rapport, que ce soit en termes d'études et de travail au quotidien entre ces deux disciplines. Regardez un peu les convocations des profs de français à toutes les réunions dans votre bahut par rapport à celles des profs de techno.
Voila, ce ne sont que quelques avis jetés peut être de manière brouillonne. Je suis volontiers ouvert à un débat ou des contre-arguments mais ne suis pas là pour me faire envoyer balader
Merci pour vos avis (edit : je ne défends les idées d'aucun syndicat que je n'ai pas l'habitude de fréquenter)
- User5899Demi-dieu
Pas du tout. L'agrégation existait seule jusqu'en 1950 (littéralement : action de rejoindre le troupeau ). L'afflux d'élèves de l'après-guerre a conduit l'Etat à créer un corps de professeurs payés moins cher pour faire face. Jusqu'en 1977, les 6e, 5e, 4e, 3e relevaient de trois types différents et le "type I", qu'on qualifiera de "destiné aux élèves poursuivant leurs études", relevait du lycée et non du collège, qui hébergeait les types II et III. En lycée, dans les années 70 (donc de la 6e à la terminale), il y avait des certifiés et des agrégés.stephane a écrit:L'agrégation n'était elle pas une façon de "séparer" les profs de collège et les profs de lycée ?
- LefterisEsprit sacré
Quant il n'y avait pas de partition collège/lycée, les agrégés ( corps de référence avant la baby-boom et la massification progressive de l'école, comme dit Cripure) enseignaient en principe prioritairement en classe d'examen , ce qui ne veut pas dire qu'ils n'avait pas des petites classes de lycée. D'ailleurs, il faut (faudrait ?) de sérieuses connaissances, une vision d'ensemble du programme et de sa matière pour enseigner comme il faut le Moyen-Age, trouver un axe pour faire démarrer l'étude du latin. On peut aussi avoir un cours d'avance sur les élèves, solution préconisée par certains, mais bon...stephane a écrit:Hmm j'ai lu vos réactions enflammées et ne me reconnais pas parmi celles-ci.
Dans une autre vie j'étais prof de technologie (matière uniquement enseignée en collège). Et chose drôle, peu importait le domaine du diplôme pour s'inscrire au capet de technologie. Du coup nos profils étaient très variés. Et je suis désolé mais jamais je n'ai pu apprendre, que ce soit en licence ou à l'iufm ce qui allait me permettre d'enseigner le contenu de ma discipline à mes élèves. En revanche l'expérience très formatrice d'un collègue lors de mon année de néo-titulaire m'a été très précieuse. Et tout ce que j'ai pu apprendre en parcours post bac ne m'a sincèrement rien appris pour enseigner. Après on me dira que c'est une sous-matière ... Peu importe. J'ai toujours pensé qu'il valait mieux donner envie à un élève pour qu'un jour il veuille apprendre combien font 2+2 (c'est une image),quitte à ne pas coller aux programmes, que de lui faire à tout prix apprendre combien font 2+2.
Tout cela pour dire que (et je ne généralise pas mais j'expose juste mon expérience) la finalité du diplôme ne fait pas tout, selon moi. Comme certains le disaient, peut-être qu'une revalorisation des salaires permettraient à ceux qui ont la vocation d'enseigner dans des conditions qui se dégradent seraient plus nombreux.
L'histoire du "oui mais un prof peut enseigner jusqu'au BTS donc il faut qu'on soit formés" est un faux argument. Cela démontre bien qu'il y a un problème sur le concours de recrutement lui-même. L'agrégation n'était elle pas une façon de "séparer" les profs de collège et les profs de lycée ? Peut-être fais-je un amalgame mais franchement la crise des vocations ne vient-elle pas de cette surformation universitaire par rapport à des besoins d'élèves qui doivent être de plus en plus concrets ?
J'irai même plus loin, pourquoi chaque matière doit-elle avoir le même niveau d'exigence ? Pourquoi un professeur de français serait-il rémunéré au même niveau qu'un professeur de technologie ? Je le dis d'autant plus sereinement que ma conjointe est prof de français. Je suis désolé mais il n'y a aucun rapport, que ce soit en termes d'études et de travail au quotidien entre ces deux disciplines. Regardez un peu les convocations des profs de français à toutes les réunions dans votre bahut par rapport à celles des profs de techno.
Voila, ce ne sont que quelques avis jetés peut être de manière brouillonne. Je suis volontiers ouvert à un débat ou des contre-arguments mais ne suis pas là pour me faire envoyer balader
Merci pour vos avis (edit : je ne défends les idées d'aucun syndicat que je n'ai pas l'habitude de fréquenter)
Mais la partition a été voulue pour des raisons économiques (transfert des charges au collectivités) et habillée de raisons pédagogiques pour faire joli.
Quant au profs de lettres corvéables à merci, de toutes les réunions alors qu'ils sont déjà accablés de copies, nous sommes d'accord, mais il n'en reste pas moins que la FP d'Etat est sous régime statutaire , et qu'à un type de recrutement correspond une grille indiciaire. Imparfait certes, mais ayant le mérite de limiter le fait du prince...
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- OlympiasProphète
Mais ne nous inquiétons pas...grâce à Monsieur Laguigne, les CDE deviendront vite plus intelligents...
- LefterisEsprit sacré
Le metteur en scène doit être le même que celui du SGEN ...Olympias a écrit:Mais ne nous inquiétons pas...grâce à Monsieur Laguigne, les CDE deviendront vite plus intelligents...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- OlympiasProphète
HS Lefteris mais comment va ta jambe ?Lefteris a écrit:Le metteur en scène doit être le même que celui du SGEN ...Olympias a écrit:Mais ne nous inquiétons pas...grâce à Monsieur Laguigne, les CDE deviendront vite plus intelligents...
- LefterisEsprit sacré
Elle me laisse le temps de venir dire des âneries ici...Olympias a écrit:HS Lefteris mais comment va ta jambe ?Lefteris a écrit:Le metteur en scène doit être le même que celui du SGEN ...Olympias a écrit:Mais ne nous inquiétons pas...grâce à Monsieur Laguigne, les CDE deviendront vite plus intelligents...
- Spoiler:
- Plus qu'un tout petit trou, soins désormais tous les deux jours, je tiens le bon bout, même si l'oedème post -traumatique doit durer un peu. J'aurai un joli "Y" inversé sur la cheville . Peut-être sur le vélo aux vacances...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- OlympiasProphète
Dis donc, tu ne t'es pas loupéLefteris a écrit:Elle me laisse le temps de venir dire des âneries ici...Olympias a écrit:HS Lefteris mais comment va ta jambe ?Lefteris a écrit:
Le metteur en scène doit être le même que celui du SGEN ...
- Spoiler:
Plus qu'un tout petit trou, soins désormais tous les deux jours, je tiens le bon bout, même si l'oedème post -traumatique doit durer un peu. J'aurai un joli "Y" inversé sur la cheville . Peut-être sur le vélo aux vacances...
- JulHabitué du forum
Daphné, tu nous tentes! Aurais-tu un lien vers ce chef-d'oeuvre?Daphné a écrit:Gryphe a écrit:Quand je pense que ça a failli être un topic sérieux. :lol:
Moi aussi je finis par être écroulée devant mon écran :lol!:
Ça ma rappelle le post de John il y a quelques années, qui avait "modernisé" une page de La Princesse de Clèves ! Génial
- DaphnéDemi-dieu
Jul a écrit:Daphné, tu nous tentes! Aurais-tu un lien vers ce chef-d'oeuvre?Daphné a écrit:Gryphe a écrit:Quand je pense que ça a failli être un topic sérieux. :lol:
Moi aussi je finis par être écroulée devant mon écran :lol!:
Ça ma rappelle le post de John il y a quelques années, qui avait "modernisé" une page de La Princesse de Clèves ! Génial
Ça date de quelques années déjà.
Mais en cherchant bien tu devrais pouvoir trouver ça sur le forum.
- stephaneNiveau 5
Merci pour vos précisions que j'avoue ne pas avoir eu le courage de revoir à l'heure de mon postLefteris a écrit:
Quant il n'y avait pas de partition collège/lycée, les agrégés ( corps de référence avant la baby-boom et la massification progressive de l'école, comme dit Cripure) enseignaient en principe prioritairement en classe d'examen , ce qui ne veut pas dire qu'ils n'avait pas des petites classes de lycée. D'ailleurs, il faut (faudrait ?) de sérieuses connaissances, une vision d'ensemble du programme et de sa matière pour enseigner comme il faut le Moyen-Age, trouver un axe pour faire démarrer l'étude du latin. On peut aussi avoir un cours d'avance sur les élèves, solution préconisée par certains, mais bon...
Mais la partition a été voulue pour des raisons économiques (transfert des charges au collectivités) et habillée de raisons pédagogiques pour faire joli.
C'est bien ce que je remets en cause. Il y a bien une grille pour les CPE, une pour les enseignants d'EPS, etc. Il peut y avoir une FP d'Etat et des grilles un peu plus adaptées à la réalité du métier (ou plutôt des métiers). Mes propos n'étaient pas de rémunérer les enseignants selon leur "mérite" par le CE ...Lefteris a écrit:
Quant au profs de lettres corvéables à merci, de toutes les réunions alors qu'ils sont déjà accablés de copies, nous sommes d'accord, mais il n'en reste pas moins que la FP d'Etat est sous régime statutaire , et qu'à un type de recrutement correspond une grille indiciaire. Imparfait certes, mais ayant le mérite de limiter le fait du prince...
Sans aucun jugement de valeur et de la même manière, gérer une classe de petite section ou de CP n'est, pour moi, pas du tout le même métier (je trouve d'ailleurs que dans le 1er degré les enseignants ont beaucoup de mérite, je ne tiendrais pas , comme une classe de 6ème et une classe de BTS ont des exigences bien différentes, comme un prof de techno en 6ème ou un prof de français en 6ème n'est pas du tout le même métier.
- LefterisEsprit sacré
J'ai connu un peu le système comme élève, sans me pencher dessus évidemment, puis je me suis renseigné sur l'histoire de l'évolution des corps, j'ai fait le lien et j'ai compris.stephane a écrit:Merci pour vos précisions que j'avoue ne pas avoir eu le courage de revoir à l'heure de mon postLefteris a écrit:
Quant il n'y avait pas de partition collège/lycée, les agrégés ( corps de référence avant la baby-boom et la massification progressive de l'école, comme dit Cripure) enseignaient en principe prioritairement en classe d'examen , ce qui ne veut pas dire qu'ils n'avait pas des petites classes de lycée. D'ailleurs, il faut (faudrait ?) de sérieuses connaissances, une vision d'ensemble du programme et de sa matière pour enseigner comme il faut le Moyen-Age, trouver un axe pour faire démarrer l'étude du latin. On peut aussi avoir un cours d'avance sur les élèves, solution préconisée par certains, mais bon...
Mais la partition a été voulue pour des raisons économiques (transfert des charges au collectivités) et habillée de raisons pédagogiques pour faire joli.
C'est bien ce que je remets en cause. Il y a bien une grille pour les CPE, une pour les enseignants d'EPS, etc. Il peut y avoir une FP d'Etat et des grilles un peu plus adaptées à la réalité du métier (ou plutôt des métiers). Mes propos n'étaient pas de rémunérer les enseignants selon leur "mérite" par le CE ...
Sans aucun jugement de valeur et de la même manière, gérer une classe de petite section ou de CP n'est, pour moi, pas du tout le même métier (je trouve d'ailleurs que dans le 1er degré les enseignants ont beaucoup de mérite, je ne tiendrais pas , comme une classe de 6ème et une classe de BTS ont des exigences bien différentes, comme un prof de techno en 6ème ou un prof de français en 6ème n'est pas du tout le même métier.
Les CPE et professeurs d'EPS sont assimilés certifiés, exactement la même grille indiciaire. C'est ce cadre qui permet de donner une visibilité concernant les carrières , même s'il est imparfait, et d'éviter trop d'arbitraire. Il est aussi certain que baisser encore les exigences des concours au motif que certains enseignent en collège amènerait à une vraie partition du second degré, en créant des PEGC bis.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- stephaneNiveau 5
Lefteris a écrit:Les CPE et professeurs d'EPS sont assimilés certifiés, exactement la même grille indiciaire. C'est ce cadre qui permet de donner une visibilité concernant les carrières , même s'il est imparfait, et d'éviter trop d'arbitraire.
Oui même grille indiciaire mais corps différents. Pourquoi ne pas en faire justement des grilles indiciaires différentes puisque pour ces corps les horaires ne sont pas les mêmes que pour les autres certifiés. Pourquoi les professeurs d'EPS font-ils 20h ? (questions aux historiens de l'EN
Lefteris a écrit:
Il est aussi certain que baisser encore les exigences des concours au motif que certains enseignent en collège amènerait à une vraie partition du second degré, en créant des PEGC bis.
Ben dans ce que je lis c'est l'inverse qui est produit. Si on raisonne par l'absurde "il faut maintenir ce niveau de recrutement car des enseignants interviennent en BTS" comme le disent certains, c'est comme si on disait "ce niveau de recrutement n'est utile que pour ceux qui enseignent en BTS" et ce qui implique donc que c'est de la "surformation" pour ceux intervenant en collège.
Pour moi il y a un fossé entre le collège et le lycée (LGT) en termes de gestion de classe et d'exigences. Je pense que dans l'ensemble, sans trop forcer le trait, on peut facilement dire qu'on fait plus de vie scolaire et la police en collège et qu'il y a davantage de travail en amont et en corrections en lycée.
Sans forcément revoir les exigences du recrutement à la baisse, peut-être faudrait-il davantage différencier les formations selon le poste qu'il soit en collège ou en lycée.
En cela je ne vois pas le problème d'avoir une "partition du second degré" ou, encore une fois, de pousser la segmentation des grilles en fonction des disciplines.
- Reine MargotDemi-dieu
Les exigences disciplinaires c'est avant tout parce qu'un prof ne doit pas seulement maîtriser le programme mais aussi être capable de répondre aux questions des élèves, donc en savoir bien plus...le but de l'enseignement c'est la transmission des connaissances (et je trouve terrible qu'on ait encore à le démontrer aujourd'hui face à un discours qui voudrait que l'école ait avant tout vocation à épanouir les élèves et les garder pendant la journée, tant pis s'ils n'apprennent rien)
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- stephaneNiveau 5
Je n'ai jamais eu honte de dire à un élève que je ne savais pas répondre à telle ou telle question très pointue qu'il leur arrive de poser. Qui peut dire le contraire ?Reine Margot a écrit:Les exigences disciplinaires c'est avant tout parce qu'un prof ne doit pas seulement maîtriser le programme mais aussi être capable de répondre aux questions des élèves, donc en savoir bien plus...
Oui je n'ai pas dit l'inverse et c'est aussi mon objectif. Cependant, pour parler de manière imagée, avant de faire de la peinture on ponce le support, on le nettoie, on met une sous-couche puis on applique la peinture. Cette "préparation" (auparavant réalisée par les parents, l'environnement, une stabilité affective, etc.) est de moins en moins vraie chez les élèves qui sont dans nos classes. Alors s'évertuer à passer de la peinture sur un support non prêt est pour moi contre-productif.Reine Margot a écrit:le but de l'enseignement c'est la transmission des connaissances
Reine Margot a écrit:(et je trouve terrible qu'on ait encore à le démontrer aujourd'hui face à un discours qui voudrait que l'école ait avant tout vocation à épanouir les élèves et les garder pendant la journée, tant pis s'ils n'apprennent rien)
C'est une discussion ... Il n'y a pas de vérité universelle lorsque l'on touche à l'éducation. Je ne fais la morale à personne et je n'ai, je pense, exprimé aucun jugement de valeur sur la pratique de collègues. Ma liberté pédagogique me permet d'agir en accord avec ce que j'estime bon pour que mes élèves puissent apprendre. Je ne comprends donc pas cette dernière intervention. Quand tu as un emploi du temps pourri, des classes difficiles et que tu viens la boule au ventre dans le matin tu arrives à t'épanouir ? et par conséquent considères-tu la qualité de ton travail comme équivalente aux autres années ?
- yogiSage
Reine Margot a écrit:Les exigences disciplinaires c'est avant tout parce qu'un prof ne doit pas seulement maîtriser le programme mais aussi être capable de répondre aux questions des élèves, donc en savoir bien plus...le but de l'enseignement c'est la transmission des connaissances (et je trouve terrible qu'on ait encore à le démontrer aujourd'hui face à un discours qui voudrait que l'école ait avant tout vocation à épanouir les élèves et les garder pendant la journée, tant pis s'ils n'apprennent rien)
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"Jboirai du lait le jour où les vaches mangeront du raisin!"
- frdmNiveau 10
Le problème n'est pas la honte éventuelle que pourrait ressentir le professeur, je suis d'accord avec l'idée que nous ne pouvons pas avoir réponse à tout et que ce n'est pas honteux. Il faut se placer du point de vue de l'élève : quel enseignant est plus enrichissant pour lui, celui qui botte en touche à la moindre question originale ou celui qui réussit à satisfaire la curiosité de l'étudiant et élargit son horizon ? Il me semble qu'avec le premier, l'élève sera rapidement découragé et risque, à court terme, de se désintéresser de la matière. Ce n'est qu'une des raisons pour lesquelles il serait absurde de baisser encore les exigences disciplinaires d'un concours qui n'en a déjà plus beaucoup. Et qu'on aille pas me dire le contraire !stephane a écrit:Je n'ai jamais eu honte de dire à un élève que je ne savais pas répondre à telle ou telle question très pointue qu'il leur arrive de poser. Qui peut dire le contraire ?Reine Margot a écrit:Les exigences disciplinaires c'est avant tout parce qu'un prof ne doit pas seulement maîtriser le programme mais aussi être capable de répondre aux questions des élèves, donc en savoir bien plus...
- stephaneNiveau 5
frdm a écrit:
Le problème n'est pas la honte éventuelle que pourrait ressentir le professeur, je suis d'accord avec l'idée que nous ne pouvons pas avoir réponse à tout et que ce n'est pas honteux. Il faut se placer du point de vue de l'élève : quel enseignant est plus enrichissant pour lui, celui qui botte en touche à la moindre question originale ou celui qui réussit à satisfaire la curiosité de l'étudiant et élargit son horizon ? Il me semble qu'avec le premier, l'élève sera rapidement découragé et risque, à court terme, de se désintéresser de la matière. Ce n'est qu'une des raisons pour lesquelles il serait absurde de baisser encore les exigences disciplinaires d'un concours qui n'en a déjà plus beaucoup. Et qu'on aille pas me dire le contraire !
Je suis bien d'accord, y compris sur le fait qu'un prof qui "maitrise" son sujet assoit également un peu son autorité dans la classe. Après mon discours c'est que je mets en parallèle cet idéal et ce qu'on constate (cf. la "formation" des profs de technologie : j'ai eu de la chance, j'adore l'outil informatique, j'ai fait des classes prépa donc niveau élec/méca ca allait également mais je constate que d'avoir eu ma licence et mon capet ne m'ont rien apporté de plus, que ce soit en termes de connaissances pour mes élèves ou que ce soit en apport pédagogique), y compris en termes de manque de candidats (cf. plus bas)
Je me souviens également d'un collègue, la 50aine, lettres classiques, affecté sur son premier poste en collège suite à un changement d'académie (uniquement lycée avant), agrégé et même docteur. J'ai eu la sensation d'un immense gâchis : pour lui qui ne s'épanouissait pas avec des élèves même s'il était d'une incroyable bonne volonté et qu'il se remettait sans cesse en question, pour ses élèves qui étaient clairement en décalage avec lui et pour l'institution qui, selon moi, gère mal les potentiels de ses ressources humaines.
L'autre partie concrète est également qu'à niveau de formation équivalent beaucoup ne veulent plus se diriger vers l'enseignement (on peut les comprendre). Oui il est important de maîtriser son sujet, il est important de savoir écrire un minimum sans faute au tableau/sur les poly. Pour moi il faut avant tout cela revoir la formation, la forme du concours et du recrutement qui ne sont actuellement pas satisfaisantes.
- linkusNeoprof expérimenté
" le contraire ".
Je connais le chemin. :lol!:
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J'entends souvent dire qu'avec l'agrégation, c'est travailler moins pour gagner plus. En réalité, avec le CAPES c'est travailler plus pour gagner moins.
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