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- retraitéeDoyen
Combien de CDE ont été enseignants ?C'était autrefois de règle, mais plus aujourd'hui !
Avec des professeurs moins instruits , ils seraient plus à l'aise!
Avec des professeurs moins instruits , ils seraient plus à l'aise!
- GrypheMédiateur
Pierre-Henri, il ne faut peut-être pas exagérer, l'outrance nuit à la force de persuasion du raisonnement... :|Pierre-Henri a écrit:En revanche, si les jurys remplissaient les postes indépendamment du niveau, cela remplirait de nouveau le réservoir de larbins, et qu'importe s'ils n'ont pas le niveau, du moment qu'ils sont aux ordres.
- Pierre-HenriHabitué du forum
Gryphe a écrit:
Pierre-Henri, il ne faut peut-être pas exagérer, l'outrance nuit à la force de persuasion du raisonnement... :|
Ce n'est pas moi qui ai rédigé la déclaration du SNPDEN, ce n'est pas moi qui demande des professeurs moins qualifiés, ce n'est pas moi qui regrette que les jurys tentent de maintenir, dans des conditions difficiles, un minimum de rigueur disciplinaire, ce n'est pas moi qui exige le recrutement de n'importe qui pour avoir de la chair à canon à placer dans les classes.
Ont-il lu les derniers rapports de jury au CAPES ? Malgré leur sens de l'euphémisme et de la diplomatie, ces derniers révèlent pourtant clairement le niveau des candidats. Lisez celui de la session exceptionnelle du CAPES en lettres modernes, page 89, par exemple. Les responsables du SNPDEN veulent-ils des professeurs de français capables d'expliquer un texte de Ronsard en prenant "il cherche à la n*quer" comme problématique ?
Et c'est moi qu'on accuse d'exagérer ?
- ycombeMonarque
Il faudrait se renseigner avant de dire des âneries. Le master n'est pas nécessairement disciplinaire , d'aucuns rêvent même qu'il ne soit que MEEF.
Pour lui, cette histoire de 'niveau' des aspirants profs est une chimère : "Voilà des jeunes gens qui ont tous en poche un master 1 ou 2 dans leur discipline et qui seraient incapables d’enseigner à des collégiens ? En ce cas, soit l’université est nulle et il faut le dire, soit les jurés ont des exigences disciplinaires inutiles".
Et oui, l'université devient nulle à force d'accueillir des publics qui sortent des lycées sans capacité d'expression ni de réflexion et avec des connaissances scientifiques réduites au minimum.
Et en plus, avec ses carrières mirobolantes aux salaires mirifiques, ces conditions de travail idéales, soumis à une hiérarchie bienveillante pour ses subordonnés, l'EN n'attire plus les meilleurs candidats mais plutôt les moins bons.
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- GrypheMédiateur
Tout plein ! Il suffit de regarder les rapports du jury du concours perdir, tout est en ligne.retraitée a écrit:Combien de CDE ont été enseignants ?
- ElyasEsprit sacré
ycombe a écrit:Il faudrait se renseigner avant de dire des âneries. Le master n'est pas nécessairement disciplinaire , d'aucuns rêvent même qu'il ne soit que MEEF.
Pour lui, cette histoire de 'niveau' des aspirants profs est une chimère : "Voilà des jeunes gens qui ont tous en poche un master 1 ou 2 dans leur discipline et qui seraient incapables d’enseigner à des collégiens ? En ce cas, soit l’université est nulle et il faut le dire, soit les jurés ont des exigences disciplinaires inutiles".
Et oui, l'université devient nulle à force d'accueillir des publics qui sortent des lycées sans capacité d'expression ni de réflexion et avec des connaissances scientifiques réduites au minimum.
Et en plus, avec ses carrières mirobolantes aux salaires mirifiques, ces conditions de travail idéales, soumis à une hiérarchie bienveillante pour ses subordonnés, l'EN n'attire plus les meilleurs candidats mais plutôt les moins bons.
Pas nécessairement. Pas toujours. Surtout dans certaines disciplines (littéraires et humanités principalement). Tout dépend si on va vers l'enseignement pour manger ou par vocation (oui, le vilain gros mot).
Mes derniers stagiaires en HG étaient brillants. Un stagiaire en maths aussi (ancien ingénieur spécialisé dans la finance qui a tout lâché pour pouvoir vivre). En lettres, par contre, on sent le choc. Le stagiaire de musique de cette année est brillantissime aussi.
- Pierre-HenriHabitué du forum
Elyas a écrit:
Pas nécessairement. Pas toujours. Surtout dans certaines disciplines (littéraires et humanités principalement). Tout dépend si on va vers l'enseignement pour manger ou par vocation (oui, le vilain gros mot).
Mes derniers stagiaires en HG étaient brillants. Un stagiaire en maths aussi (ancien ingénieur spécialisé dans la finance qui a tout lâché pour pouvoir vivre). En lettres, par contre, on sent le choc.
Attention : la qualité d'un concours se mesure à celle de ses derniers reçus, pas à celle des meilleurs. Ce n'est même pas une question de moyenne. Le principe, en théorie, est de garantir une qualité minimale de recrutement qui assure le fonctionnement égalitaire de l'institution sur l'ensemble du territoire et dans tous les établissements. C'est pourquoi les barres d'admission en forment le critère essentiel.
- BoubouleDoyen
Pierre-Henri a écrit:Elyas a écrit:
Pas nécessairement. Pas toujours. Surtout dans certaines disciplines (littéraires et humanités principalement). Tout dépend si on va vers l'enseignement pour manger ou par vocation (oui, le vilain gros mot).
Mes derniers stagiaires en HG étaient brillants. Un stagiaire en maths aussi (ancien ingénieur spécialisé dans la finance qui a tout lâché pour pouvoir vivre). En lettres, par contre, on sent le choc.
Attention : la qualité d'un concours se mesure à celle de ses derniers reçus, pas à celle des meilleurs. Ce n'est même pas une question de moyenne. Le principe, en théorie, est de garantir une qualité minimale de recrutement qui assure le fonctionnement égalitaire de l'institution sur l'ensemble du territoire et dans tous les établissements. C'est pourquoi les barres d'admission en forment le critère essentiel.
On met la barre où on veut, plus précisément le directoire du jury met la barre où il veut.
- GrypheMédiateur
Ce n'est pas moi non plus, t'inquiète.Pierre-Henri a écrit:ce n'est pas moi qui demande des professeurs moins qualifiés, ce n'est pas moi qui regrette que les jurys tentent de maintenir, dans des conditions difficiles, un minimum de rigueur disciplinaire, ce n'est pas moi qui exige le recrutement de n'importe qui
- Presse-puréeGrand sage
Marmont a écrit:Triste de lire pareils propos...
Idem, mais je ne suis pas étonné. Pour eux, le savoir de l'enseignant est un obstacle à l'accès à la connaissance des élèves.
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- SphinxProphète
ycombe a écrit:Il faudrait se renseigner avant de dire des âneries. Le master n'est pas nécessairement disciplinaire , d'aucuns rêvent même qu'il ne soit que MEEF.
Pour lui, cette histoire de 'niveau' des aspirants profs est une chimère : "Voilà des jeunes gens qui ont tous en poche un master 1 ou 2 dans leur discipline et qui seraient incapables d’enseigner à des collégiens ? En ce cas, soit l’université est nulle et il faut le dire, soit les jurés ont des exigences disciplinaires inutiles".
Et oui, l'université devient nulle à force d'accueillir des publics qui sortent des lycées sans capacité d'expression ni de réflexion et avec des connaissances scientifiques réduites au minimum.
Il n'y a pas que les masters MEEF, de toutes façons, même un master recherche peut ne pas valoir grand chose (me revient avec insistance le souvenir d'un contractuel titulaire d'un M2 sur un grand écrivain du XIXe siècle et qui ne savait pas faire la différence entre auteur et narrateur...)
La réalité, c'est qu'il y a aussi une belle hypocrisie dans le milieu de la fac qui dit qu'on peut s'inscrire en master du moment qu'on a eu sa licence (et peut importe le niveau ras-des-pâquerettes d'icelle), et qu'après, on peut avoir son master en n'étant pas très bon : parce que l'UE impose d'intégrer au cursus des modules transdisciplinaires (au choix, n'importe lequel) et de langue (et rien ne vous empêche d'aller valider "anglais débutant" même si vous ne débutez pas du tout, pour ne pas vous fatiguer), et au final, on peut donner le master avec une moyenne très limite ; tout le monde, à la fac, saura que cela signifie qu'en réalité ce n'était pas bon et personne ne vous embauchera en thèse avec une note pareille (pour info, dans mon UFR, avoir eu moins de 18 en M2 vous empêchait de vous présenter à l'audition pour avoir un contrat doctoral, ne parlons même pas d'obtenir celui-ci). Par contre, au CAPES, ou à l'embauche directe en poste précaire, personne ne regarde quelle note vous avez obtenue. "Oh, mais cette personne a un master, il ne peut être que brillant !" C'te blague. Le jury de concours est l'ultime barrière où l'on peut vérifier que le candidat sait quelque chose, et qu'il n'a pas eu son master dans une pochette surprise.
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Je pesne que Gryphe, à juste raison, a du mal à se reconnaître dans le portrait d'un cde tyranGryphe a écrit:Pierre-Henri, il ne faut peut-être pas exagérer, l'outrance nuit à la force de persuasion du raisonnement... :|Pierre-Henri a écrit:En revanche, si les jurys remplissaient les postes indépendamment du niveau, cela remplirait de nouveau le réservoir de larbins, et qu'importe s'ils n'ont pas le niveau, du moment qu'ils sont aux ordres.
- e-WandererGrand sage
Non, c'est le jury au complet qui vote la barre, sur proposition du directoire. Si on laissait faire le directoire (courroie de transmission plus ou moins consentante du ministère), il y aurait davantage de reçus.Bouboule a écrit:
On met la barre où on veut, plus précisément le directoire du jury met la barre où il veut.
- IgniatiusGuide spirituel
John a écrit:Le représentant des proviseurs a oublié que les lauréats peuvent enseigner au lycée et en BTS :shock:"Voilà des jeunes gens qui ont tous en poche un master 1 ou 2 dans leur discipline et qui seraient incapables d’enseigner à des collégiens ? En ce cas, soit l’université est nulle et il faut le dire, soit les jurés ont des exigences disciplinaires inutiles".
C'est ballot, quand même !
On peut très certainement les soupçonner de vouloir différents concours : un pour enseigner au collège, un autre pour le lycée.
Ou alors de vouloir tout simplement que l'on cesse d'enseigner au lycée aussi : c'est d'ailleurs la voie choisie par la réforme Châtel, signée par le SGEN et l'UNSA, pas étonnant de retrouver le SPDEN sur cette ligne démagogique et indigente.
A ce niveau d'inutilité de l'école, je me demande bien encoure pourquoi on paye autant de gens (profs et CDE) à ne rien enseigner aux élèves et à faire garderie : autant faire des économies.
Les CDE sont quand même de plus en plus éloignés de la réalité, c'est dingue.
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"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- IgniatiusGuide spirituel
Gryphe a écrit:Le SNPDEN juge que les concours disciplinaires sont trop sélectifs ? Mais c'est une plaisanterie ?
Comment peut-on diriger un établissement scolaire, dans lequel un des objectifs premiers est de faire acquérir aux élèves des connaissances, tout en pensant que les maîtres n'ont pas besoin d'avoir eux-mêmes une solide culture générale ?
Hélas, on n'est même plus étonné par ce qu'on lit, mais voilà, ça y est, je suis remontée pour la journée, là.
Amis Neo, du coup, je m'adresse à vous : si votre CDE n'est pas comme ça, s'il vous tient régulièrement des discours sur les exigences disciplinaires, la nécessité du cadre, l'importance des examens et concours, l'utilité des notes, prévenez-moi de toute urgence, ceci est une annonce sérieuse, je cherche à entrer en contact avec des CDE qui ne sont pas sur la ligne majoritaire et il y a du boulot en la matière.
Donc n'hésitez pas : contactez-moi si vous connaissez des CDE pro-notes, pro-DNB et pro-bac, un grand merci par avance !
Il y en a au moins un que je suis sur twitter : Wilfried Winieski.
Mais je crois que tu le suis aussi.
JE ne connais pas ses positions globalement, mais il ne me semble pas avoir l'esprit embué par la mélasse UNSA.
A voir, je l'ai peu lu.
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Brian Wilson
- IgniatiusGuide spirituel
Pierre-Henri a écrit:Elyas a écrit:
Pas nécessairement. Pas toujours. Surtout dans certaines disciplines (littéraires et humanités principalement). Tout dépend si on va vers l'enseignement pour manger ou par vocation (oui, le vilain gros mot).
Mes derniers stagiaires en HG étaient brillants. Un stagiaire en maths aussi (ancien ingénieur spécialisé dans la finance qui a tout lâché pour pouvoir vivre). En lettres, par contre, on sent le choc.
Attention : la qualité d'un concours se mesure à celle de ses derniers reçus, pas à celle des meilleurs. Ce n'est même pas une question de moyenne. Le principe, en théorie, est de garantir une qualité minimale de recrutement qui assure le fonctionnement égalitaire de l'institution sur l'ensemble du territoire et dans tous les établissements. C'est pourquoi les barres d'admission en forment le critère essentiel.
En effet.
Il y a toujours d'excellents éléments recrutés dans toutes les disciplines mais statistiquement, il n'y a pas photo sur l'évolution, surtout en sciences.
En maths, les meilleurs se destinent massivement à autre chose que l'agrégation.
Sans doute qu'en lettres et histoire, le manque de débouchés autres limite la fuite, mais je suis surpris d'apprendre que cette année, par exemple, 25% des inscrits à la prépa CAPES Lettres à Nantes sont des reconversions : ça fait quand même une sacrée part !
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- Pierre-HenriHabitué du forum
Igniatius a écrit:
Sans doute qu'en lettres et histoire, le manque de débouchés autres limite la fuite, mais je suis surpris d'apprendre que cette année, par exemple, 25% des inscrits à la prépa CAPES Lettres à Nantes sont des reconversions : ça fait quand même une sacrée part !
La fuite a lieu en amont, dès le lycée, puis à l'université. Disons, pour ne pas être accusé de tenir des propos excessifs, que la filière L au lycée et les licences de lettres ne sont pas des hauts lieux d'excellence académique. Côté prépas, les littéraires ont la possibilité d'intégrer des écoles de commerce via la banque d'épreuves communes, et nombre d'entre eux ne s'en privent pas.
Un quart de candidats en reconversion, cela coïncide avec ce que je vois par ailleurs (et qui est mon cas aussi). La librairie, l'édition et le journalisme partent en vrille, ce qui pousse des gens vers le CAPES. Ces candidats risquent de former le gros des troupes dans les années à venir.
- GrypheMédiateur
Oui, c'est quelqu'un que j'apprécie beaucoup, même si c'est juste par Twitter interposé.Igniatius a écrit:Il y en a au moins un que je suis sur twitter : Wilfried Winieski.
Mais je crois que tu le suis aussi.
- pmullerHabitué du forum
Pierre-Henri a écrit:Igniatius a écrit:
Sans doute qu'en lettres et histoire, le manque de débouchés autres limite la fuite, mais je suis surpris d'apprendre que cette année, par exemple, 25% des inscrits à la prépa CAPES Lettres à Nantes sont des reconversions : ça fait quand même une sacrée part !
La fuite a lieu en amont, dès le lycée, puis à l'université. Disons, pour ne pas être accusé de tenir des propos excessifs, que la filière L au lycée et les licences de lettres ne sont pas des hauts lieux d'excellence académique. Côté prépas, les littéraires ont la possibilité d'intégrer des écoles de commerce via la banque d'épreuves communes, et nombre d'entre eux ne s'en privent pas.
Un quart de candidats en reconversion, cela coïncide avec ce que je vois par ailleurs (et qui est mon cas aussi). La librairie, l'édition et le journalisme partent en vrille, ce qui pousse des gens vers le CAPES. Ces candidats risquent de former le gros des troupes dans les années à venir.
Parle pour ton établissement ! Tu sais que les TL du mien ont eu 100% de réussite au bac en juin dernier ? Je rigole... Leur PP prévoyait quand même au moins 1 élève sur 3 de recalé. Les inspecteurs ont dû peser fort sur les jurys.
- CathEnchanteur
Pierre-Henri a écrit:Gryphe a écrit:
Pierre-Henri, il ne faut peut-�tre pas exag�rer, l'outrance nuit � la force de persuasion du raisonnement... :|
Ce n'est pas moi qui ai r�dig� la d�claration du SNPDEN, ce n'est pas moi qui demande des professeurs moins qualifi�s, ce n'est pas moi qui regrette que les jurys tentent de maintenir, dans des conditions difficiles, un minimum de rigueur disciplinaire, ce n'est pas moi qui exige le recrutement de n'importe qui pour avoir de la chair � canon � placer dans les classes.
Ont-il lu les derniers rapports de jury au CAPES ? Malgr� leur sens de l'euph�misme et de la diplomatie, ces derniers r�v�lent pourtant clairement le niveau des candidats. Lisez celui de la session exceptionnelle du CAPES en lettres modernes, page 89, par exemple. Les responsables du SNPDEN veulent-ils des professeurs de fran�ais capables d'expliquer un texte de Ronsard en prenant "il cherche � la n*quer" comme probl�matique ?
Et c'est moi qu'on accuse d'exag�rer ?
Mon dieu, je croyais a une blague, mais non !
Jury d�sabus� a écrit:
f)
Enfin, �le �candidat �doit �toujours ��tre �attentif �au �niveau �de �langue : �trop �nombreuses �sont � les � expressions � rel�ch�es, � voire � grossi�res � ou les � allusions � d�plac�es � dans � le �contexte. �D�stabilis� �par �sa �difficult� � �� �se �rep�rer �dans �ses �notes, �un �candidat �s'exclame, �"j'ai �dit �une *connerie!", �un �autre �pr�cise," �alors, �l�, �hein, �on �peut �penser �que �Ronsard �songe �surtout �� �la �n***", �une �autre �tente �une �hypoth�se interpr�tative: �" �allez, �je �me �lance, �on �peut �peut-��tre �penser �que �cette �r�f�rence �intersexuelle �implicite �montre �qu'il �veut �*se �la �faire" �(sic)
- cassouletNiveau 3
Au capes de maths, un candidat ne sait pas démontrer que les médiatrices sont concourantes niveau 4ième. Il ne sait pas même pas posé le problème (confond sécante et concourante).
Il a été reçu.
Arrêtons de parler d'exigences disciplinaires excessives !
Il a été reçu.
Arrêtons de parler d'exigences disciplinaires excessives !
- ben2510Expert spécialisé
Il y a quelques années, un collègue qui participait à la prépa CAPES à l'Université m'avait dit que certains stagiaires ne comprenaient pas ce qu'étaient une condition nécessaire et une condition suffisante. Je m'étais marré, et lui avais dit qu'on ne risquait pas de les avoir comme collègues. J'étais naïf : il ne m'avait parlé que de ceux des stagiaires qui avaient obtenu le CAPES.
- User5899Demi-dieu
Une problématique doit être interrogativePierre-Henri a écrit:Les responsables du SNPDEN veulent-ils des professeurs de français capables d'expliquer un texte de Ronsard en prenant "il cherche à la n*quer" comme problématique ?
- Pierre-HenriHabitué du forum
Cripure a écrit:Une problématique doit être interrogativePierre-Henri a écrit:Les responsables du SNPDEN veulent-ils des professeurs de français capables d'expliquer un texte de Ronsard en prenant "il cherche à la n*quer" comme problématique ?
Exact.
"Nous allons donc tenter de montrer comment Ronsard peut-il n*quer Cassandre. Nous suivrons un plan en trois parties. Dans une première partie, nous verrons à quel point elle est trop bonne. Ensuite, nous démontrerons l'infériorité littéraire de ce texte par rapport à pan, pan, j'lui mettrais bien une cartouche, qui est plus moderne. Enfin, nous expliciterons la stratégie argumentative par laquelle Ronsard manipule cette pauvre cruche pour la mettre dans son lit."
- Reine MargotDemi-dieu
Au moins c'est clair, maintenant on devient prof pour fauire garderie/animation.
Mais que ces CDE ne viennent pas se plaindre lorsque des parents râleront d'avoir des profs qui font je ne sais combien de fôtes au tableau ou dans les polys.
Mais que ces CDE ne viennent pas se plaindre lorsque des parents râleront d'avoir des profs qui font je ne sais combien de fôtes au tableau ou dans les polys.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- LefterisEsprit sacré
:Lool: Mais je mets un bémol la formulation de départ doit être plus proche du langage journalistique à la mode , donc mélanger les types d'interrogation "Est-ce que Ronsard arrivera-t-il à calcer la jeunette ?" et de la revisitation jugeante des textes à la lumière de notre société "nous étudierons la démarche pédophile du vieux avant de montrer que ce langage trop nul ne peut amener qu'à se prendre un râteau".Pierre-Henri a écrit:Cripure a écrit:Une problématique doit être interrogativePierre-Henri a écrit:Les responsables du SNPDEN veulent-ils des professeurs de français capables d'expliquer un texte de Ronsard en prenant "il cherche à la n*quer" comme problématique ?
Exact.
"Nous allons donc tenter de montrer comment Ronsard peut-il n*quer Cassandre. Nous suivrons un plan en trois parties. Dans une première partie, nous verrons à quel point elle est trop bonne. Ensuite, nous démontrerons l'infériorité littéraire de ce texte par rapport à pan, pan, j'lui mettrais bien une cartouche, qui est plus moderne. Enfin, nous expliciterons la stratégie argumentative par laquelle Ronsard manipule cette pauvre cruche pour la mettre dans son lit."
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
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- Epreuve de traduction dans les nouvelles maquettes de capes : les jurys de langues étrangères font de la résistance !
- Le SNPDEN, syndicat majoritaire des chefs d'établissement, "appelle les directions des lycées et des collèges à n'envisager aucun rattrapage pour la pré-rentrée du 1er septembre 2014.
- Philosophie : Pourquoi mes copies de Capes ne m'ont-elles pas valu une bonne note ? Sénèque (capes 2012) et "L'art est-il un langage ?" (capes 2014)
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