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- SiggyHabitué du forum
Dalathée2 a écrit:N'est-ce pas le cas de tous les adolescents que nous avons en face de nous ?Loida a écrit:Dalathée2 a écrit:Si l'une d'entre vous trouve ce que recouvre concrètement cette expression "marcher à l'affect", qu'on me ressort à chaque fois que j'évoque un problème avec un élève, je suis preneuse. Je la trouve insensée et irritante (mais je le cache, parce que je suis stagiaire ).
Très sensible aux remarques négatives même si elles sont dites gentiment mais du coup, très sensible aux encouragements. Bref ce n'est pas facile d'avoir un élève qui marche à l'affect.
Si si. Il y a différents degrés d'affect/sensibilité c'est tout. Franchement je reste perplexe face à ce genre d'expression. Et puis pourquoi cet élève et pas un autre? "Marcher à l'affect" ça fonctionne à chaque fois avec un élève?
- marie91270Neoprof expérimenté
Pour moi, l'élève qui "marche à l'affect" c'est l'élève qui choisit ses matières. L'élève qui est capable de pourrir un cours s'il a décidé que la tête du prof ne lui revenait pas, tout en se tenant super bien dans le cours d'un autre prof parce qu'avec lui ça "passe mieux".
Pour moi, tous les élèves ne "marchent pas à l'affect". On a (heureusement) des élèves qui se tiennent bien dans tous les cours. Il y en a aussi d'autres qui sont insupportables partout.
Cette année j'ai récupéré un gros relou en 4ème, qui se traîne une réputation assez horrible depuis la 6ème. Une collègue m'a prévenue à la rentrée qu'il marchait à l'affect justement. Je m'en suis souvenue, et plutôt que de lui hurler dessus à la première occasion (et j'en ai eu...), j'ai préféré le "casser" gentiment, le remettre à sa place avec humour. Hé bien, ça semble avoir marché, il se tient à carreaux dans ma matière alors qu'il pourrit plein d'autres cours.
C'est un élève très susceptible et très rancunier, si un prof lui crie dessus, il se braque et ne fait plus rien (à part pourrir le cours, il le fait très bien ça!).
Bref, c'est pénible les élèves qui "marchent à l'affect" mais quand on en a un, il vaut mieux le savoir quand même.
Pour moi, tous les élèves ne "marchent pas à l'affect". On a (heureusement) des élèves qui se tiennent bien dans tous les cours. Il y en a aussi d'autres qui sont insupportables partout.
Cette année j'ai récupéré un gros relou en 4ème, qui se traîne une réputation assez horrible depuis la 6ème. Une collègue m'a prévenue à la rentrée qu'il marchait à l'affect justement. Je m'en suis souvenue, et plutôt que de lui hurler dessus à la première occasion (et j'en ai eu...), j'ai préféré le "casser" gentiment, le remettre à sa place avec humour. Hé bien, ça semble avoir marché, il se tient à carreaux dans ma matière alors qu'il pourrit plein d'autres cours.
C'est un élève très susceptible et très rancunier, si un prof lui crie dessus, il se braque et ne fait plus rien (à part pourrir le cours, il le fait très bien ça!).
Bref, c'est pénible les élèves qui "marchent à l'affect" mais quand on en a un, il vaut mieux le savoir quand même.
- RabelaisVénérable
Chez nous , pas d'affect, c'est la règle.
Et pas de problème non plus ( c'est la règle implicite des stagiaires)
Et pas de problème non plus ( c'est la règle implicite des stagiaires)
- User19866Expert
Le problème de cette expression, c'est qu'implicitement tu condamnes le prof qui n'a pas su s'adapter à cet élève qui "marche à l'affect". Alors que moi, l'élève qui se montre insolent, je ne perds pas de temps à me demander s'il "marche à l'affect" ou pas, s'il a eu une grosse journée, mal dormi, que sais-je. Je le sors de ma salle s'il refuse de prendre le cours et continue son cirque. Je ne suis pas payée pour me faire tourner en ridicule par un gamin de 11 ans. Même s'il marche à l'affect.marie91270 a écrit:Pour moi, l'élève qui "marche à l'affect" c'est l'élève qui choisit ses matières. L'élève qui est capable de pourrir un cours s'il a décidé que la tête du prof ne lui revenait pas, tout en se tenant super bien dans le cours d'un autre prof parce qu'avec lui ça "passe mieux".
Pour moi, tous les élèves ne "marchent pas à l'affect". On a (heureusement) des élèves qui se tiennent bien dans tous les cours. Il y en a aussi d'autres qui sont insupportables partout.
Cette année j'ai récupéré un gros relou en 4ème, qui se traîne une réputation assez horrible depuis la 6ème. Une collègue m'a prévenue à la rentrée qu'il marchait à l'affect justement. Je m'en suis souvenue, et plutôt que de lui hurler dessus à la première occasion (et j'en ai eu...), j'ai préféré le "casser" gentiment, le remettre à sa place avec humour. Hé bien, ça semble avoir marché, il se tient à carreaux dans ma matière alors qu'il pourrit plein d'autres cours.
C'est un élève très susceptible et très rancunier, si un prof lui crie dessus, il se braque et ne fait plus rien (à part pourrir le cours, il le fait très bien ça!).
Bref, c'est pénible les élèves qui "marchent à l'affect" mais quand on en a un, il vaut mieux le savoir quand même.
Je comprends bien ce que tu dis, Marie, et c'est vrai que je crois que j'ai braqué l'élève en question contre moi maintenant. Mais ce n'est pas très juste, quoi.
- Maria TéguyNiveau 6
"il marche à l'affect" = "on ne sait pas comment le gérer, donc démerde-toi", ou "tu es un prof psycho-rigide qui ne sait pas communiquer avec ce type d'apprenant".
_________________
Il est nuisible au développement de l'art et de la science d'imposer par des mesures administratives un style particulier d'art ou une école de pensée à l'exclusion d'une autre.
- SiggyHabitué du forum
Maria Téguy a écrit: "tu es un prof psycho-rigide qui ne sait pas communiquer avec ce type d'apprenant".
Tu n'as pas de cœur!
- roxanneOracle
Tout à fait et c'est l'occasion de flatter son ego en montrant que nous, on sait le gérer. Du coup, qui est gagnant? Le gamin qui a bien compris qu'il pouvait diviser pour mieux régner. C'est plus compliqué que le pénible qui embête tout le monde tout le temps. Mais en disant ça, je ne juge personne ayant été la "victime" de ce genre de gamins et ne sachant toujours pas trop où mettre la limite.Dalathée2 a écrit:Le problème de cette expression, c'est qu'implicitement tu condamnes le prof qui n'a pas su s'adapter à cet élève qui "marche à l'affect". Alors que moi, l'élève qui se montre insolent, je ne perds pas de temps à me demander s'il "marche à l'affect" ou pas, s'il a eu une grosse journée, mal dormi, que sais-je. Je le sors de ma salle s'il refuse de prendre le cours et continue son cirque. Je ne suis pas payée pour me faire tourner en ridicule par un gamin de 11 ans. Même s'il marche à l'affect.marie91270 a écrit:Pour moi, l'élève qui "marche à l'affect" c'est l'élève qui choisit ses matières. L'élève qui est capable de pourrir un cours s'il a décidé que la tête du prof ne lui revenait pas, tout en se tenant super bien dans le cours d'un autre prof parce qu'avec lui ça "passe mieux".
Pour moi, tous les élèves ne "marchent pas à l'affect". On a (heureusement) des élèves qui se tiennent bien dans tous les cours. Il y en a aussi d'autres qui sont insupportables partout.
Cette année j'ai récupéré un gros relou en 4ème, qui se traîne une réputation assez horrible depuis la 6ème. Une collègue m'a prévenue à la rentrée qu'il marchait à l'affect justement. Je m'en suis souvenue, et plutôt que de lui hurler dessus à la première occasion (et j'en ai eu...), j'ai préféré le "casser" gentiment, le remettre à sa place avec humour. Hé bien, ça semble avoir marché, il se tient à carreaux dans ma matière alors qu'il pourrit plein d'autres cours.
C'est un élève très susceptible et très rancunier, si un prof lui crie dessus, il se braque et ne fait plus rien (à part pourrir le cours, il le fait très bien ça!).
Bref, c'est pénible les élèves qui "marchent à l'affect" mais quand on en a un, il vaut mieux le savoir quand même.
Je comprends bien ce que tu dis, Marie, et c'est vrai que je crois que j'ai braqué l'élève en question contre moi maintenant. Mais ce n'est pas très juste, quoi.
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