- ElevenNeoprof expérimenté
lessay a écrit:Philomène87 a écrit:Je me contenterais d'un "vu" et le parent resterait con avec son mot.
Un collègue a eu le malheur de le faire, résultat, plainte auprès du rectorat, c'est redescendu par voie hiérarchique, et il a été convoqué par la CDE pour une mise au point.
- scot69Modérateur
J'ai un élève de term très mal élevé. Je le colle ou l'exclus de cours très régulièrement (chaque cours quasiment, sauf quand il est absent). Ses parents sont visiblement aussi bêtes que lui, (je dis bien visiblement car on ne les a d'ailleurs jamais vu à une réunion). J'avais eu un mot dans le carnet contestant une sanction. J'avais répondu très sèchement "les sanctions ne sont ni négociables, ni contestables". Deux jours après, ils exigent de me rencontrer immédiatement. On met au point un RDV (auquel je prévois de me rendre accompagné de la PP + 2 autres collègues qui se plaignent du gamin). Les parents ne sont pas venus au RDV, sans prévenir, ni rien. Puis quelques jours après, ils exigent un nouveau RDV, arguant qu'ils n'ont pas pu venir au précédent car madame s'en rendait malade. On convient donc d'un nouveau RDV. Même cinéma, ils ne viennent pas. Je revois le gamin en cours, il refait l'imbécile, je le vire, et ils me hurle dessus qu'à cause de moi, sa mère fait des crises d'angoisses et qu'il faut pas qu'on se plaigne si elle ne peut pas aller aux RDV... Qu'ils essayent de m'en demander un nouveau, ils vont m'entendre...
- Philomène87Grand sage
dl80 a écrit:Plainte au rectorat pour avoir écrit "vu" ? Convocation par le cde pour une mise au point ? Une mise au point sur quoi ?
Sans doute pour enguirlander le prof qui n'a pas accepté de se transformer en serpillère devant le parent d'élève.
"Vu", mais quelle insolence ! Voyons !
Sérieusement, il y a des cde vraiment imbuvables, qui se plaisent à humilier l'enseignant.
La meilleure attitude à adopter est encore de laisser faire, laisser dire, et continuer d'écrire des "vu" dans le carnet pour montrer qui est le patron, mais les conseilleurs n'étant pas les payeurs, je me garderai bien de juger les collègues qui finissent par plier.
- Philomène87Grand sage
scot69 a écrit:J'ai un élève de term très mal élevé. Je le colle ou l'exclus de cours très régulièrement (chaque cours quasiment, sauf quand il est absent). Ses parents sont visiblement aussi bêtes que lui, (je dis bien visiblement car on ne les a d'ailleurs jamais vu à une réunion). J'avais eu un mot dans le carnet contestant une sanction. J'avais répondu très sèchement "les sanctions ne sont ni négociables, ni contestables". Deux jours après, ils exigent de me rencontrer immédiatement. On met au point un RDV (auquel je prévois de me rendre accompagné de la PP + 2 autres collègues qui se plaignent du gamin). Les parents ne sont pas venus au RDV, sans prévenir, ni rien. Puis quelques jours après, ils exigent un nouveau RDV, arguant qu'ils n'ont pas pu venir au précédent car madame s'en rendait malade. On convient donc d'un nouveau RDV. Même cinéma, ils ne viennent pas. Je revois le gamin en cours, il refait l'imbécile, je le vire, et ils me hurle dessus qu'à cause de moi, sa mère fait des crises d'angoisses et qu'il faut pas qu'on se plaigne si elle ne peut pas aller aux RDV... Qu'ils essayent de m'en demander un nouveau, ils vont m'entendre...
Alors ça aussi, c'est inacceptable.
Le parent qui me demande un rdv "immédiatement" (c'était le cas en décembre), reçoit une proposition pour 2 semaines plus tard. On n'est pas leur domestique. S'il pose un lapin, je crois qu'il ne verra pas ma trombine d'ici 2 mois.
- neomathÉrudit
Perso je trouve que "vu" fait un peu sec. Alors je mets "pris connaissance le tant" et je signe.lessay a écrit:Philomène87 a écrit:Je me contenterais d'un "vu" et le parent resterait con avec son mot.
Un collègue a eu le malheur de le faire, résultat, plainte auprès du rectorat, c'est redescendu par voie hiérarchique, et il a été convoqué par la CDE pour une mise au point.
Il ferait beau voir qu'on me le reproche.
- acsyleNiveau 10
lessay a écrit:Philomène87 a écrit:Je me contenterais d'un "vu" et le parent resterait con avec son mot.
Un collègue a eu le malheur de le faire, résultat, plainte auprès du rectorat, c'est redescendu par voie hiérarchique, et il a été convoqué par la CDE pour une mise au point.
J'ai vraiment du mal à le croire.
- ProvençalLeGauloisExpert
acsyle a écrit:lessay a écrit:Philomène87 a écrit:Je me contenterais d'un "vu" et le parent resterait con avec son mot.
Un collègue a eu le malheur de le faire, résultat, plainte auprès du rectorat, c'est redescendu par voie hiérarchique, et il a été convoqué par la CDE pour une mise au point.
J'ai vraiment du mal à le croire.
Quand on reçoit un courrier de plainte à la DSDEN (le rectorat nous les transmet même quand ils leur sont adressés), on demande toujours des "éléments de réponse" au CDE.
99% du temps, les éléments reprennent essentiellement l'inventaire des punitions du gamin et un petit historique de la situation.
Evidemment, pour nous faire ces éléments de réponse, il y a de grandes chances que le CDE ait reçu le prof, cpe, surveillant, agent, etc concerné pour avoir des arguments concrets.
De là à ce que d'un point du vue extérieur, on transforme cela en "il y a une plainte au rectorat, du coup le prof a été sommé de s'expliquer", il n'y a qu'un pas.
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N'empêche que je suis une légende.
Perceval
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