qui a un master et a passé un capes d'une autre discipline ?

Tu devrais en parler à Parménide.

ben2510 a écrit:DEA d'informatique théorique, et agrégation de maths, en ce qui me concerne. La même année, d'ailleurs.

copieur! Bon ok j'ai passé l'un puis l'autre

Bon j'avais le bénéfice intellectuel de la préparation à l'ENS. Sinon, j'ai travaillé seul avec des cours par correspondance. Bref, je me suis débrouillé ; j'ai eu une très bonne note à l'épreuve d'anglais (j'ai la chance d'être pratiquement bilingue).

PS : pour ceux qui n'ont pas suivi le film, j'ai passé le CAPES de Lettres après une maîtrise de Philo.

Pour avoir un concours il est presque plus important de comprendre la logique et les attendus du concours pour donner bêtement aux examinateurs ce qu'ils veulent, que de bien maitriser sa discipline.

Caspar Goodwood a écrit:Tu devrais en parler à Parménide.

Oui, mais il faut lire des livres en entier, non ?

Oui, mais tant qu'on donne bêtement aux examinateurs ce qu'ils veulent, tout va bien.

J'ai fait mon master en étruscologie : étude de la figure d'Ulysse dans l'art funéraire. J'ai eu mon CAPES de LC (à une époque où le master n'était pas nécessaire...) et j'enseigne le français et le latin . Bon après, j'ai fait des études de LC hein, sauf que je n'ai jamais rien compris aux cours liés à la langue française et que j'étais une quiche XXL. Ça ne m'empêche pas du tout d'enseigner la grammaire. ^^

C'est vrai que l'étruscologie ce n'est pas forcément hyper porteur sur le marché de l'emploi.

Caspar Goodwood a écrit:C'est vrai que l'étruscologie ce n'est pas forcément hyper porteur sur le marché de l'emploi.

C'est clair !

Caspar Goodwood a écrit:Oui, mais tant qu'on donne bêtement aux examinateurs ce qu'ils veulent, tout va bien.

Certes...mais le " bêtement " me dérange un peu quand même. Capes " au rabais" ou non, quantité de bons petits étudiants ayant suivi le cursus de lettres du début à la fin ne l'ont pas, ce fameux sésame...aussi j'estime que le cursus antérieur n'a pas à rentrer en considération.
A moins d'un gros gros coup de chance et de tomber exactement sur la seule notion révisée, avoir le capes demande la maîtrise de la discipline ET de ce qu'attendent les jurys.

Je citais de façon ironique le post de g.t.o (j'aurais dû mettre un smiley).

Caspar Goodwood a écrit:Je citais de façon ironique le post de g.t.o (j'aurais dû mettre un smiley).

Je m disais aussi...

Master 1 de Psycho, master 2 de sociologie urbaine, réussite au CAPES lettres modernes en juin 2013 après avoir été formatrice 7 ans public difficile ( centre de détention notamment), "maîtresse" remplaçante ( et admissible au concours profs des écoles en 2007) 5 ans et maitre aux en collège depuis 2009.
Je ne crois pas avoir "volé" ma place et j'ai bossé dur pour le CAPES, et je continue chaque jour à le faire pour combler mes lacunes...

master 2 de lettres classiques (spécialisé en mythologies comparées) et validé concours en lettres - histoire (avec un oral mémorable sur l'évolution de la politique de l'opep dans les années 70 ... euh ... après J-C ????

Rabelais a écrit:

Caspar Goodwood a écrit:Oui, mais tant qu'on donne bêtement aux examinateurs ce qu'ils veulent, tout va bien.

Certes...mais le " bêtement " me dérange un peu quand même.  Capes " au rabais" ou non, quantité de bons petits étudiants ayant suivi le cursus de lettres du début à la fin ne l'ont pas, ce fameux sésame...aussi j'estime que le cursus antérieur n'a pas à rentrer en considération.
A moins d'un gros gros coup de chance et de tomber exactement sur la seule notion révisée, avoir le capes demande la maîtrise de la discipline ET de ce qu'attendent les jurys.

Pas bêtement, mais il y a quand même des "codes", à l'oral comme à l'écrit . Je parle en "spécialiste" : 5 oraux en tout ) . j'ai passé et obtenu deux fois le capes (je n'ai pas pris le poste la  première fois) , et j'ai pu bien  voir ce qu'était l'"épreuve sur dossier" d'alors. Dans une moindre mesure, la dissertation , il y a des attentes qu'il faut cerner. Pour les langues anciennes, c'est plus les connaissances, les aléas sont moindres.
A l'agreg interne, pareil  : genre bien particulier de dissertation , épreuve de grammaire d'un type spécial. La leçon et les explications sont aussi des exercices bien codés, dans les deux agregs . C'est finalement l'agreg externe qui, par le nombre d'épreuves et la nature du programme met le plus les connaissances au premier plan (sans pur autant qu'elles suffisent).
Ce sont des épreuves auxquelles il faut se préparer spécifiquement, qu'on ait ou non fait des études en la matière (et de toute manière, le volume des contenus, la longueur des épreuves dépasse amplement ce qui se fait dans un cursus). Il faut donc quand même un peu sortir ce qu'attend le jury, mais  habilement, comme si ça venait vraiment de soi.

Caspar Goodwood a écrit:C'est vrai que l'étruscologie ce n'est pas forcément hyper porteur sur le marché de l'emploi.

Au moins c'était fun , mais clairement, pour manger ><... bon, j'avais enseigné en tant que vacataire, donc je me suis orientée en connaissance de cause, mais ça fait un bail que je n'ai pas parlé d'Avle Felusce!

et je ne parle même pas de la mythologie mésopotamienne ou ougaritique ...

passionnant .. mais pas évident pour payer le loyer ..

1991 : Licence de Sciences économiques mention économétrie
1992 : Capes de Lettres Modernes.

Je n'espérais pas l'avoir du premier coup, mais j'ai travaillé dur, y compris pendant ma licence — j'avais déjà décidé de changer d'orientation. J'ai eu du mal au début, parce que j'avais quand même le sentiment d'imposture; mais bon, s'il m'a manqué quelque chose c'est surtout hypokhâgne et khâgne. Quoique... cela m'ait permis d'échapper à certain formatage.

(Je déterre le topic, oui!)
Vos témoignages me confortent dans l'idée qu'il est possible d'enseigner dans une autre matière que celle de son cursus d'origine.
Peut-être un jour vais-je tenter ce grand "saut"...

Pour moi : master de physique + thèse en physique, agreg de maths ensuite. La classe prépa par laquelle je suis passé fait des miracles, elle m'a apporté le socle suffisant pour supporter le choc de l'agreg et être classé honorablement (rien de mirifique tout de même). Je ne me sens pas incompétent, mais j'ai clairement des lacunes nombreuses, qui se comblent dès que je me penche dessus. Il est clair qu'il me faudra quelques années pour faire le tour.

En mathématiques c'est intéressant, car on nous fait aussi enseigner l'informatique, je suis donc en contact avec trois matières : physique (je parle facilement avec les collègues), maths (j'enseigne en CPGE) et informatique (que je dois enseigner à petites doses).

Je ne suis pas du tout incompétent en informatique, je peux coder dans 5 ou 6 langages différents, j'ai codé des choses assez compliquées pendant mes années de recherche, dans des langages variés. Et pourtant et pourtant... quand je cherche à construire un cours d'informatique, je suis TOTALEMENT démuni. Quand j'ouvre des livres, je comprends ce que je lis, mais ça ne m'éclaire pas comme quand j'ouvre un livre de maths : chaque lecture en maths apporte de l'eau à mon moulin, m'aide à structurer ma pensée, et ça se traduit en classe. Une lecture en informatique ne m'apporte rien pédagogiquement parlant : la technique je connais déjà, j'ai besoin de structurer ma pensée et n'y arrive point. Je précise que l'informatique m'amuse (techniquement) et m'intéresse (conceptuellement) pourtant.

J'attribue cela à l'absence d'un cursus universitaire en informatique, mais allez savoir.

De mon côté, licence de droit + master de science politique. Et CAPES de lettres modernes (avec de bonnes notes!). Tout est possible

Bonjour à tous
pour moi : maîtrise de philosophie - capes LM (94ème/ 1038) - agrégation interne LM.
Avec du travail, tout est possible.
Arcovm

Presque pareil : licence philosophie (mention bien) Capes LM (28/1060) et concours perdir tout frais (dans les 100 premiers).
Tout est possible, et heureusement.