Que répondre aux collègues qui me disent que le SNALC est un syndicat de droite ?

Tout ça en me regardant comme si j'avais chopé un sale truc

"Oui oui" ou "Non" sans développer ? Mais bon, moi je suis du genre à ne pas vouloir perdre mon temps dans ce genre de discussion stérile.

(Après, si la personne veut réellement discuter, c'est une autre histoire.)

de la surenchère ? leur dire que non, ce n'est pas un syndicat de droite, mais d'extrême droite et que ça fait du bien, enfin, de se sentir compris par un syndicat etc etc....

Selon le temps dont tu disposes, ton humeur, tes dispositions vis-à-vis de ton interlocuteur :
- BBBRRROUUUIIIIIN ! (bruit de buzzer fâché) Erreur. Essaie encore une fois.
ou :
- Et sur quoi te fondes-tu pour affirmer une chose pareille ?
et répondre point par point si autre chose sort que "papamadit", ce qui n'est pas évident.

Que les seuls syndicats qui ont signé la réforme du lycée sont le SGEN et l'UNSA, des syndicats de droite, de fait.

Demander à l'interlocuteur : "les notes, tu es pour ou tu es contre ?", "le Bac et le DNB tu es pour ou contre ?", "le CCF, tu es pour ou contre ?". "Quelle conception as-tu de l'autorité, de la transmission des savoirs ?", "que penses-tu de l'orientation laissée au choix des familles ?".
... Bref, conclure au bout de 3 mn que l'interlocuteur partage en fait les idées du SNALC mais qu'il ne le savait pas. Ça marche assez souvent, en fait.

Gryphe a écrit:Demander à l'interlocuteur : "les notes, tu es pour ou tu es contre ?", "le Bac et le DNB tu es pour ou contre ?", "le CCF, tu es pour ou contre ?". "Quelle conception as-tu de l'autorité, de la transmission des savoirs ?", "que penses-tu de l'orientation laissée au choix des familles ?".
... Bref, conclure au bout de 3 mn que l'interlocuteur partage en fait les idées du SNALC mais qu'il ne le savait pas. Ça marche assez souvent, en fait.

Quelles sont les bonnes réponses pour partager les idées du SNALC ?

Non, je dis ça, mais en tant qu'immonde membre d'un syndicat de droite si je lis bien ce fil, je me demande quelles sont les bonnes réponses pour être dans la doxa du forum

J'ai essayé de répondre à tes questions et je pense que je ne suis pas SNALC du tout pourtant, sur la seule question fondamentale, ma réponse doit être similaire au SNALC.

Mais là, on dérive, on dérive.

Laisse courir les idiots, Lilicheng. Pour beaucoup de collègues, si tu n'es pas au SNES, tu es un méchant de base. Même au SNES, des militants sont blasés par cette antienne pro-SNES qui fait qu'ils doivent faire face à des gens qui votent pour eux puis les engueulent car ils ne partagent pas leurs idées au final.

Je comprends Lilicheng...

Du coup, je n'ose pas dire que j'y suis...

lilicheng a écrit:Tout ça en me regardant comme si j'avais chopé un sale truc

"Ah parce que tu es fier de la gauche ? "

Elyas a écrit:

Gryphe a écrit:Demander à l'interlocuteur : "les notes, tu es pour ou tu es contre ?", "le Bac et le DNB tu es pour ou contre ?", "le CCF, tu es pour ou contre ?". "Quelle conception as-tu de l'autorité, de la transmission des savoirs ?", "que penses-tu de l'orientation laissée au choix des familles ?".
... Bref, conclure au bout de 3 mn que l'interlocuteur partage en fait les idées du SNALC mais qu'il ne le savait pas. Ça marche assez souvent, en fait.

Quelles sont les bonnes réponses pour partager les idées du SNALC ?

Non, je dis ça, mais en tant qu'immonde membre d'un syndicat de droite si je lis bien ce fil, je me demande quelles sont les bonnes réponses pour être dans la doxa du forum

J'ai essayé de répondre à tes questions et je pense que je ne suis pas SNALC du tout pourtant, sur la seule question fondamentale, ma réponse doit être similaire au SNALC.

Mais là, on dérive, on dérive.

Laisse courir les idiots, Lilicheng. Pour beaucoup de collègues, si tu n'es pas au SNES, tu es un méchant de base. Même au SNES, des militants sont blasés par cette antienne pro-SNES qui fait qu'ils doivent faire face à des gens qui votent pour eux puis les engueulent car ils ne partagent pas leurs idées au final.

Disons qu'on sait ce que répondent le SGEN et l'UNSA à ces questions : l'opposé du SNALC.
Tes réponses conditionnent donc un peu ton penchant, ou alors il faut aimer la schizophrénie.

Je dis cela tranquillement, moi je suis au SNES.

Je suis certain, Ignatius, que tu es convaincu de ce que tu dis. Mais, pour avoir participé à de nombreux débats mêlant membres du SNALC, membres du SNES et membres du SE-UNSA, il se trouve que les membres du SNALC et du SE-UNSA avaient la même réponse pour la seule question fondamentale et que ce sont les membres du SNES qui n'avaient pas la même.

Et chez moi, SNALC et SE-UNSA ont combattu côte à côte contre la classe sans notes que les collègues membres du SNES voulaient imposer. On a dit non ensemble car le système sans notes qu'ils avaient créé compromettait la transmission du savoir.

Elyas a écrit:Je suis certain, Ignatius, que tu es convaincu de ce que tu dis. Mais, pour avoir participé à de nombreux débats mêlant membres du SNALC, membres du SNES et membres du SE-UNSA, il se trouve que les membres du SNALC et du SE-UNSA avaient la même réponse pour la seule question fondamentale et que ce sont les membres du SNES qui n'avaient pas la même.

Et chez moi, SNALC et SE-UNSA ont combattu côte à côte contre la classe sans notes que les collègues membres du SNES voulaient imposer. On a dit non ensemble car le système sans notes qu'ils avaient créé compromettait la transmission du savoir.

Je suis évidemment convaincu, puisque je le dis.
Ceci étant, je vois très bien ce que tu veux dire : je connais des gens au SGEN avec lesquels je partage l'essentiel.
Mais la position réelle des syndiqués de base me semble moins significative que les positions des représentants nationaux.
Sur la question des notes, des exams, de la transmission des savoirs, SGEN et UNSA ont des réponses très claires (j'ai encore lu il y a quelques semaines sur twitter l'un d'entre eux revendiquer de ne pas être là pour transmettre des savoirs, c'est vrai que ce n'est pas le plus malin mais quand même) au national, et ces réponses sont l'antithèse de celles du SNALC ou du SNES.
Et ce sont ces réprésentants nationaux qui font la pluie et le beau temps ensuite...

Je pense que la vraie réponse est qu'il y a des gens de droite au Snalc, parmi les membres et responsables (au moins locaux) du Snalc.
Mais le Snalc n'a pas été plus complaisant avec Chatel qu'avec Peillon, et il ne donne pas de conseil ni de consigne de vote ou de soutien politique.

Igniatius a écrit:

Elyas a écrit:Je suis certain, Ignatius, que tu es convaincu de ce que tu dis. Mais, pour avoir participé à de nombreux débats mêlant membres du SNALC, membres du SNES et membres du SE-UNSA, il se trouve que les membres du SNALC et du SE-UNSA avaient la même réponse pour la seule question fondamentale et que ce sont les membres du SNES qui n'avaient pas la même.

Et chez moi, SNALC et SE-UNSA ont combattu côte à côte contre la classe sans notes que les collègues membres du SNES voulaient imposer. On a dit non ensemble car le système sans notes qu'ils avaient créé compromettait la transmission du savoir.

Je suis évidemment convaincu, puisque je le dis.
Ceci étant, je vois très bien ce que tu veux dire : je connais des gens au SGEN avec lesquels je partage l'essentiel.
Mais la position réelle des syndiqués de base me semble moins significative que les positions des représentants nationaux.
Sur la question des notes, des exams, de la transmission des savoirs, SGEN et UNSA ont des réponses très claires (j'ai encore lu il y a quelques semaines sur twitter l'un d'entre eux revendiquer de ne pas être là pour transmettre des savoirs, c'est vrai que ce n'est pas le plus malin mais quand même) au national, et ces réponses sont l'antithèse de celles du SNALC ou du SNES.
Et ce sont ces réprésentants nationaux qui font la pluie et le beau temps ensuite...

Ah mais je vois très bien de qui tu parles, je ne partage pas son point de vue sur la transmission des savoirs, tout comme de très nombreux membres du SE-UNSA (et je soupçonne cette personne d'avoir fait de la provoc, ce qui est malheureux sur ce point). Cependant, le local est aussi important que le national. Tu le sais très bien, j'imagine. Après, si tu veux débattre des notes, des examens ou de la transmission du savoir, je suis preneur et tu le sais très bien.

Le SNALC est de droite? Ça lui fait un point en commun avec le PS et Hollande...

John a écrit:Je pense que la vraie réponse est qu'il y a des gens de droite au Snalc, parmi les membres et responsables (au moins locaux) du Snalc.
Mais le Snalc n'a pas été plus complaisant avec Chatel qu'avec Peillon, et il ne donne pas de conseil ni de consigne de vote ou de soutien politique.

Mais il y a des collègues de droite comme des collègues de gauche au SNALC, mais c'est leur position personnelle, pas celle du SNALC.

Le SNALC a des positions sur l'Ecole et le système éducatif, réagit et intervient sur le plan de la profession, de la gestion des personnels, de la pédagogie ............ mais jamais sur des points politiques ni des questions de société qui ne sont pas dans son champ d'intervention.

Bon, en même temps, c'est pas une insulte d'être de droite. Je suis de gauche (la vraie, celle qui n'existe plus, vu ce qu'est la gauche en France) mais je ne pense pas qu'être de droite soit une maladie honteuse. Il y a autant de c**s et de co*nneries de proférées des deux cotés. Je suis convaincu que l'appartenance politique est plus une question familiale et culturel que réellement d'opinion.

Pseudo, j'allais dire exactement la même chose que toi : "en quoi c'est mal d'être de droite ?"

Par contre, je ne suis pas d'accord avec toi sur l'appartenance politique, on on peut se forger sa propre opinion et se détacher du modèle familial.
Mon mari et moi n'avons pas les mêmes idées politiques , nos enfants vont-ils être schizophrènes ????

Pseudo a écrit:Bon, en même temps, c'est pas une insulte d'être de droite. Je suis de gauche (la vraie, celle qui n'existe plus, vu ce qu'est la gauche en France) mais je ne pense pas qu'être de droite soit une maladie honteuse. Il y a autant de c**s et de co*nneries de proférées des deux cotés. Je suis convaincu que l'appartenance politique est plus une question familiale et culturel que réellement d'opinion.

Je ne sais pas...
Elevés au même biberon de l'égalitarisme absolu qui a caractérisé les jeunes années de notre couple, nos enfants ont évolué très différemment. Alors la question familiale et culturelle qui déterminerait l'appartenance politique, chez nous... Et je ne parle même pas de mes parents, l'un coco, l'autre gaulliste. Résultat, ni l'un ni l'autre pour moi. Encore que, sur le tard...

sookie a écrit:Pseudo, j'allais dire exactement la même chose que toi : "en quoi c'est mal d'être de droite ?"

Par contre, je ne suis pas d'accord avec toi sur l'appartenance politique, on on peut se forger sa propre opinion et se détacher du modèle familial.
Mon mari et moi n'avons pas les mêmes idées politiques , nos enfants vont-ils être schizophrènes ????

Je suppose qu'ils choisiront un camps :lol:
Il semble que pour une majorité écrasante le bord politique déclaré soit guidé par celui des parents. Comme toujours, il y a des exceptions. Et au-delà il y a les vraies convictions, qui sont parfois bien éloignées de ce que raconte les partis politiques.

Pseudo a écrit:Bon, en même temps, c'est pas une insulte d'être de droite. Je suis de gauche (la vraie, celle qui n'existe plus, vu ce qu'est la gauche en France) mais je ne pense pas qu'être de droite soit une maladie honteuse. Il y a autant de c**s et de co*nneries de proférées des deux cotés. Je suis convaincu que l'appartenance politique est plus une question familiale et culturel que réellement d'opinion.

Tout à fait

Pseudo a écrit:gauche (la vraie, celle qui n'existe plus, vu ce qu'est la gauche en France)

C’est marrant, j’ai entendu des gens de droite dire la même chose de leur droite…

Enfon, les préjugés ont la vie dure. Il m'a été rapporté une conversation entre deux collègues (par l'une d'entre elles) à propos des résultats de Marine Le Pen aux européennes. Ma copine dit à l'autre qu'il y a sûrement des collègues qui votent pour elles si on suit les statistiques. Et l'autre collègue, grande gueule notoire, de citer un prof d'anglais. Ma cpine lui demande s'il c'est lui qui en a parlé. "Ben, non, répond l'autre, mais c'est obligé, il est au SNALC !" A savoir que le collègue en question est plutôt à gauche de Mélenchon...

roxanne a écrit:Enfon, les préjugés ont la vie dure. Il m'a été rapporté une conversation entre deux collègues (par l'une d'entre elles) à propos des résultats de Marine Le Pen aux européennes. Ma copine dit à l'autre qu'il y a sûrement des collègues qui votent pour elles si on suit les statistiques. Et l'autre collègue, grande gueule notoire, de citer un prof d'anglais. Ma cpine lui demande s'il c'est lui qui en a parlé. "Ben, non, répond l'autre, mais c'est obligé, il est au SNALC !" A savoir que le collègue en question est plutôt à gauche de Mélenchon.

On sait aussi que la khônner.  :censure: n'a comme limite que l'infini

Dimka a écrit:

Pseudo a écrit:gauche (la vraie, celle qui n'existe plus, vu ce qu'est la gauche en France)

C’est marrant, j’ai entendu des gens de droite dire la même chose de leur droite…

Mais pourquoi pas ? En quoi c'est "marrant" ?